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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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26 août 2012

Les brèves d'Ovalie - Edition n°43

Les brèves du lundi changent de nom...

Les brèves d'Ovalie font la une du Café de la Page blanche !

.

Le bon, la brute et le truand !

TOP 14... la reprise,     Racing-Métro  – Toulon     21 – 23

Le top 14 a repris depuis une semaine et déjà les stars sont à l’affiche !

Les trois prétendants au Brennus, sur le podium la saison passée, crèvent à nouveau l’écran du championnat de France dans une nouvelle réalisation spaghetti à la Sergio Leone où l’an passé l'individualisme et l'anarchie en ont été trop souvent les piliers, talonnés par l’enjeu, laissant le jeu quelque part dans les lignes arrière.

Les trois prétendants au titre de champion, héros incontournables de ce nouveau long métrage produit par la LNR, ont endossé les rôles principaux, comme l’année dernière.

Toulouse, le bon, celui qui produit le beau jeu, sans forcer, sans en rajouter hors des terrains, celui qui dégaine au bon moment et qui gagne toujours à la fin.

Clermont, la brute (ou l’abruti selon), celui qui tue sans pitié, le rouleau-compresseur en attaque mais qui sait aussi se laisser avoir bêtement, de cartons pleins en cartons jaunes, de fautes de mains en faute de points, le dindon de la farce, au final.

Toulon, le truand, celui qui commet des fautes sans se faire p(r)endre, celui qui parle trop et qui se voit infliger une traversée du désert, payante, de connivence avec le bon, en rouge et noir lui aussi, ils se partagent le butin final dont la gloire revient toujours au même.

Voilà donc à nouveau les trois personnages de ce TOP14, les armes en mains, en quête du graal, enterré quelque part dans le cimetière des phases finales, cimetière car l’an passé, le rugby y semblait mort et enterré à tel point que le blondin toulousain n’eut qu’à déterrer l’or de son 19ème Brennus.

Qu’en sera-t-il cette saison ?

Pas dit que ce TOP 14 nous rejoue le même film tant s’invitent à l’écran Biarritz et Bayonne dans un tout autre scénario de « Il était une fois dans le sud-ouest », dont le rugby habillé l’an dernier par des cache-poussières, ou des cache-misères parfois, semble aujourd’hui mieux armé et prêt à jouer, non de l’harmonica, mais une partition de haut vol qui pourrait bien mettre les deux formations basques sur les bon rails d’un chemin de faire bien mieux pour ne pas sombrer cette fois.

Et ça commence plutôt pas mal pour elles !

Quant à Paris, Racing Métro, Castres et Montpellier, ils ne se laisseront pas conter un western aussi facilement et affichent déjà dans la production des deux premières journées un tout autre genre.

Et s’il était une fois l’Amérique, ce top 14 pour ces protagonistes aux phases finales ?

Par contre pour Grenoble, Bordeaux, Agen, Perpignan et Mont-de-Marsan il faudra se battre jusqu’au bout pour survivre au milieu de l’élite, dans un bien long métrage aux airs d'un « Il était une fois la révolution », au moins.


A l’issue de cette deuxième journée…

Biarritz s’illustre en tête du championnat avec deux victoires dont une bonifiée, tout comme Toulouse laissant son compère Toulon à un point derrière.

Pourtant les varois reviennent du stade de Colombes avec une victoire précieuse, la deuxième à l’extérieur, après celle à Perpignan, une vraie performance que n’a pas su rééditer son rival Clermont, par exemple, défait à Montpellier (13-8).

C’est qu’il va falloir compter avec les toulonnais, tant le nouveau règlement, en mêlée et dans les regroupements notamment, avantage le profil combattant des hommes de Bernard Laporte.

On aime ou on n’aime pas !

Moi je n’aime pas, comme l’entraîneur de Perpignan, Marc Delpoux, à l’issue de la première journée, qui clamait sans réclamer, calmement : « Si l’arbitrage pense qu’il faut privilégier les tueurs de balle à ceux qui veulent jouer, il ne faut pas s’étonner de ne pas voir beaucoup d’essais inscrits dans notre championnat ».

Parce que « tueurs de balle », c’est bien le profil des mercenaires varois dont le jeu depuis l’arrivée de Bernard Laporte consiste d’abord à tuer celui adverse dans son cocon, toujours à la limite des règles pour les killers Armitage et Botha, et ensuite de provoquer des pénalités que son artilleur Jonny Wilkinson exécute avec une efficacité effarante. Je le déplorais déjà l’an dernier. Après il n’y a pas vol pour autant dans leurs victoires, le règlement aidant, comme il n’y a pas de plaisir à les voir jouer, ou plutôt démolir le jeu de leurs adversaires.

A chacun son rugby. Moi, c’est clair, je n’aime pas !

Mais peu importe, Toulon a son objectif en ligne de mire, "la gagne", au bout des pieds de ses buteurs hors pairs que sont Wilki, Giteau et bientôt Michalak.

Et c’est bien là tout ce qui compte, quand les points sont là au bout !

Toulouse et Clermont n’ont qu’à bien se tenir, avec un début de saison poussif, ils affichent leurs faiblesses que les varois n’hésiteront pas à exploiter lors des prochains affrontements.

Mais s’il est une équipe qui s’est métamorphosée dans le jeu et la réussite, c’est bien Biarritz qui, même sans Yachvili, a disposé d’Agen avec brio (19-25).

Pour autant Castres, Montpellier et Bayonne ont montré ce week-end qu’ils étaient là pour rivaliser avec les favoris pour une place de barragistes.

Le Racing Métro et Paris se sont fait tirer les oreilles samedi, mais pas autant que le toulonnais Masoe, le pauvre, dont la moitié de son oreille a été arrachée involontairement par le pied puissant de Szarzewski.

Mais qui n’aurait pas envie de leur tirer les oreilles à ces toulonnais ?

Tous les résultats officiels du week-end >>

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