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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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24 février 2013

Les brèves d'Ovalie - Edition n°69

Ne nous fâchons pas !

VI nations... 3ème journée,           Angleterre – France    23 – 13

On les avait aimés dans « Les caves se ros’biffent ! »

Un quart de finale de coupe du monde en Nouvelle-Zélande où les bleus se rebiffaient déjà contre nos meilleurs ennemis d’outre-Manche. Souvenez-vous !

Quatre matches que nos bleus s’étaient lancé dans la fabrication de fausses valeurs du rugby jusqu’à se faire prendre par la brigade des fraudes contre les Tonga… lire la suite >>

On les a retrouvé nos barbouzes, aussi imprévisibles que fabuleux ce samedi après-midi à Twickenham dans un remake de comédie à la française comme on les aime, surtout quand à la fin les rosbifs sont saignés à blanc de leurs tuniques.

Oui mais voilà, les bleus ne nous ont régalé que la moitié du film que l’on se faisait déjà en admirant Fofana, époustouflant, sensationnel, génial, détaler, enfumer et humilier tout un bataillon de la défense anglaise sur soixante mètres pour aller marquer le premier essai de la partie… et français s’il vous plaît !

« Le dernier né après Saint-André. Quand il perce, tu prends du gaz plein la poire ! »

Et puis plus rien. A l’heure de jeu, on n’avait plus envie de s'exhalter ni de rire à regarder le XV de la Rose réécrire le scénario à l’anglaise où les mangeurs de grenouilles allaient être réduits à manger l’herbe de la pelouse de Twickenham.

Mais ne nous fâchons pas !

Parce qu’au fond, il nous raconte quoi ce film des bleus en mission en Angleterre ?

Philippe Saint-André, ancien joueur est devenu sélectionneur. Soit.

Le XV de France qui a la presse à ses trousses depuis sa brillante tournée d’automne, enchaîne  deux défaites amères en Italie et contre les gallois au Stade de France. Afin que PSA puisse retrouver du crédit, il s’en remet au Crunch de ce week-end en Angleterre qui avec une cote à 40 contre 1 pourrait l’aider à cigler sa dette envers les supporters français.

Seulement une fois à Twickenham, c’est une toute autre histoire, ils sont confrontés à un gang de britanniques menés par un certain Farrell et qui convoite bien plus encore ce fameux Crunch dans l’optique d’un Grand Chelem.

Les bleus vont tout mettre en œuvre pour se protéger des tentatives destructrices du botteur anglais.

Jusqu’à la mi-temps, donc, le scénario était parfait. Menant 10 à 9 les bleus étaient sur la bonne voie de déculotter les favoris chez eux et les faire descendre de leur piédestal.

Mais au retour des vestiaires, tout bascule. Farrel met le pied sur le ballon et les anglais la main sur le match quand Parra sous sa botte, lui, défaille. A 12-10, le coaching de PSA est payant… pour la trame d’un roman d'Agatha Christie qui prépare son rebondissement.

Le sélectionneur français réécrit sa charnière, pourtant des plus dynamiques jusqu’à présent, sans doute pour faire entrer un botteur plus en réussite que Parra. Trinh Duc cède sa place à Michalak. S’en suit un concours de mauvaises circonstances et de mauvais rebonds qui met le ballon entre les mains de Tuilagi, le trois-quarts au centre des tabloïdes anglais, qui répond à son homologue français et va aplatir sans résistance, assommant du même coup le XV de France.

« N'empêche, de là à marquer de sang-froid, sans parler d'assassinat, y aurait quand même comme un cousinage ! »

Les bleus ne s’en remettront pas. Mais pourquoi avoir réécrit les dialogues de cette charnière qui avait son match en main à défaut du pied de son buteur ?

Attention l’expert sans objectivité parle ! Bouchez-vous les oreilles mais ouvrez grands les yeux !

Elle dynamisait le jeu, cette charnière. Il y avait de l’allant avec Bastaraud, Fofana, Huget, Picamoles et aussi Trinh duc, en troisième centre, on parvenait à déstabiliser cette défense anglaise. Michalak n’a pas le même profil, il aurait presque été meilleur dans cette configuration de jeu à la place de Parra, poste pour poste.

« Vous promettez, vous promettez ! C'est facile de promettre ! Et puis c'est pas vous qu'on placera sur le banc ! C'est pas vous qu'on plongera dans le noir, c'est le pauvre François ! C'est toujours lui qu'on martyrise ! C'est pas difficile, je suis la mascotte des tortionnaires ! »

Et combien même on perdait à la fin, ce XV de départ ne méritait-il pas d’aller au bout de son heure de jeu, voire plus ?

Imaginez la rentrée de Michalak, à la cinquante deuxième minute. Mettez-vous à la place des joueurs. On ne perd que de deux points. « Quoi, c’est déjà l’heure de jeu ? C’est moi qui sort ? Ah, non… Hou ! le coach n’est pas content… Faut changer quoi Fred ? … ». Il y a un relâchement psychologique évident (oui, j’exagère dans mon rôle !) qui rompt avec ce qui précédait, pourtant excellent. Et patatra, Tuilagi passait par là. La démonstration est faite.

Mais ne nous fâchons pas ! Je ne vous en veux pas monsieur PSA…

« Mon pauvre ami ! Vous êtes la perpétuelle victime de l'esprit querelleur de vos contemporains. Hein ! On vous cherche, on vous provoque, on vous persécute ! Une sorte de fatalité. C'est bien ça ? »

C’est pas votre faute, hein ? C’était écrit qu’enchaînant les fautes et les mauvais choix, à la limite de l’interception fatale, le XV de France se verrait puni à deux reprises, pressé par un XV de la Rose requinqué et piquant, planté les vingt dernières minutes le pied adroit de Flood dans le fumier de nos coqs en peine. C’était écrit que ce match lui échapperait et que se profilerait la troisième défaite dans un tournoi qui vire désormais au cauchemar malgré de bonnes choses, vraiment ! Je le répète pour les sourds de la feuille du match.

Rendez-vous alors dans quinze jours à Dublin avec la même envie, la même détermination, et pourquoi pas le même quinze de départ, avec ses casseroles de défaites au cul et une petite cuiller accrochée au fond prête à touiller les ingrédients de la prochaine.

A nous de cuisiner le plat de la résistance, Monsieur le sélectionneur !

Parce qu’on a faim de victoires !

 

Les autres matchs :

Italie – Pays de Galles          9 – 26

Quand Rome se défait en un jour !

Il ne semblait pas compliqué, à regarder les gallois se déployer sur la pelouse romaine, de venir à bout de cette Squadra Azzurra, poussive et poussée dans ses retranchements.

Même la mêlée, avec son ténor Castrogiovanni sur la touche, a subi. C’est donc logiquement que les italiens ont connu l’enfer face à ces diables rouges plus saignants !

Mais l’Italie reste toujours devant nous au classement !

Ecosse – Irlande                    12 – 8

Quand le XV de Trèfle se pique au XV du Chardon !

Les irlandais n'auront pas réussi à retirer cette épine du pied qu'a été la défense, l'engagement et le culot de l'équipe écossaise tout le long de la seconde période, sous la botte impeccable de Laidlaw, malgré une domination évidente des visiteurs en première mi-temps et dans les derniers instants.

Une défaite malheureuse pour les irlandais qui peuvent dire adieu au tournoi, désormais entre les mains des anglais et des gallois et ...

Pourquoi pas des écossais ?

Tous les résultats et classement officiels >>

 

TOP 14, en bref…

Cette journée de doublon n’aura pas réussi au leader, pourtant pas en manque de stars mais plutôt de réussite dans son déplacement compliqué à Castres. Les tarnais n’ont pas tardé à prendre les devants et ont mis à mal la défense de Toulon qui a du s’incliner, bataillant jusqu’au bout pour obtenir un point de bonus défensif, un moindre mal (25-20).

Son dauphin n’a pas, quant à lui, manqué l’occasion de lui remettre la pression en s’imposant avec force et caractère chez son voisin isérois, jusque-là invaincu comme lui à domicile. Oui, mais plus pour longtemps puisque Clermont a mis fin à la série de Grenoble par une victoire logique mais non bonifiée, le point de bonus revenant de droit aux locaux après une belle fin de match (17-10).

La bataille pour le titre est lancée entre les deux ténors du TOP 14, avec un doublé en HCUP dans le viseur. Le mois d’Avril sera déterminant pour les deux protagonistes qui se retrouveront notamment à Mayol.

Mais Toulouse reste bel et bien en embuscade. Malgré l’absence en nombre de ses internationaux l’équipe recomposée de Guy Novès a atomisé le XV de Bayonne (42-6) et montré qu’elle avait des ressources pour relever la tête après une mauvaise série des rouge et noir. L’avertissement est clair pour les leaders.

Rien ne sert de courir, il faut arriver à point, même s’il faut passer par les barrages. Et on peut leur faire confiance !

Derrière, tout comme les castrais, Montpellier à domicile a vaincu timidement une équipe de Bordeaux qui est repartie avec le point de bonus défensif (15-13).

Dans la bataille acharnée à la sixième place, le Racing Métro a mis tout le monde d’accord en s’imposant de belle manière à Biarritz (23-11), profitant du faux pas des isérois à domicile.

Perpignan, dans sa bonne lancée, a pris le dessus sur un Stade Français trop brouillon et indiscipliné en seconde période (32-16).

Les catalans rejoignent les grenoblois, à 3 points des franciliens et son sésame, laissant les biarrots et les parisiens loin derrière à 6 points.

Dans la lutte au maintien, le duel du jour entre Agen et Mont de Marsan a montré toute la fébrilité de ces équipes relégables, le couteau sous la gorge, dans un match à couteaux et coups de pieds tirés, sans essais (9-3).

Mais cela est suffisant aux agenais pour laisser les bordelais à deux points derrière et un pied en PRO D2.

A suivre…

Tous les résultats officiels du week-end >>

 

La semaine prochaine…

Ca y est, le TOP 14 retrouve ses internationaux au complet pour une nouvelle journée des plus cruciales de ce championnat puisqu’elle oppose sur tous les fronts les principaux rivaux.

Le tournoi des VI nations reprend dans quinze jours, avec une cuiller de bois qui s’approche de plus en plus au nez des français avec son bouillon d’humiliation dont ils n’ont plus soupé depuis 1957.

Au programme de cette 20ème journée, dès vendredi soir :

  • Bayonne – Biarritz, à 21h : le derby de toutes les peurs.

Puis samedi :

  • Stade Français – Clermont, à 15h : pour une répétition au Stade de France,
  • Bordeaux – Agen, 18h30 : à la vie, à la mort !
  • Racing Métro – Grenoble, 18h30 : qu’on en finisse une fois pour toute !
  • Mont de Marsan – Perpignan, 18h30 : ne pas lâcher les franciliens,
  • Castres – Montpellier, 18h30 : à moi la troisième place !
  • Toulon – Toulouse, 20h40 : le choc des titans.

Une journée à ne pas rater !

 

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Commentaires
P
Un coup de bol signé Fofana et puis plus rien. <br /> <br /> Une équipe, ce n'est pas 3 ou 4 individualités qui font ce qu'elles peuvent. <br /> <br /> c'est une cohésion de 15 joueurs, comme l'équipe anglaise. <br /> <br /> Je me demande si notre entraîneur en est conscient. Au fait, vous l'avez vu sur son banc, mâchouiller tel un bovin et le nez dans ses godasses ? Quel dynamisme !<br /> <br /> Chez le boulanger, ce matin, j'entendais un type devant moi : " En sport c'est comme en politique, on a toujours les plus nuls qui dirigent !" C'est à méditer...
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