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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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16 février 2014

Les brèves d'Ovalie - Edition n°116

Le salarié de la peur !

TOP 14... 19ème journée,             Toulon – Castres    19 – 13

Bastaraud Toulon

Qu’elle aura fait parler cette convention signée entre la LNR et la FFR, malgré l’accord voté par 30 présidents de clubs de TOP 14 et de PRO D2 alors que seulement six d'entre eux sont réellement concernés par les insupportables doublons et faux doublons de cette période du tournoi des VI Nations.

Touche pas à mon international !

Tel pouvait-on lire sur le badge accroché au sourire du sélectionneur français après sa deuxième victoire dans le tournoi face à l’Italie.

La belle affaire ! Le championnat n’a jamais été aussi serré et les clubs comme Toulouse et Toulon jamais aussi ballotés au classement, sortis tour à tour du TOP 6 ces dernières semaines.

Alors sa consigne, l'autre idiot à Paris, il sait où il peut se la carrer ! 

C’est la réponse des présidents de clubs aux internationaux visés qui semblaient oublier, en effet, qu’ils ne sont que des salariés, c'est-à-dire les êtres les plus vulnérables du monde professionnel !

Des amateurs en puissance ! La Fédérale… Hum ! …  La fédérale et son cortège de misères... Y ont-ils pensé ? 

Sans doute que non. Et à Toulon, monsieur Boudjellal a fait passer le message à ses internationaux, Bruni, Mermoz et surtout Bastaraud protégé en vain par le staff des Bleus.

Car samedi après-midi le champion d’Europe recevait sur ses terres de Mayol le champion de France, rien que ça.

Et ce dernier, ne s’est pas privé non plus pour désobéir  à la consigne de l'absurde convention en alignant quatre d’entre eux, Talès, Palis, Forestier et Diarra, certes pas les plus prisés par le sélectionneur, comme Dulin.

Le remake de la dernière finale au Stade de France promettait d’être savoureux, notamment avec le duel attendu entre deux charnières de niveau international, d’un côté Michalak et Wilkinson, les anciens, de l’autre, Cockott et Talès, la relève.

Et ça l’a été, savoureux, pour les vieux, qui auront eu raison des jeunots, avec l’appui d’un public désabusé par les tergiversations contractuelles du demi de mêlée sud-africain qui finalement ne va plus à Toulon. Mayol le lui fera payer.

Trois pénalités pour le demi de mêlée futur castrais, hué, et trois échecs quand Jonny enquillait par trois fois sans trembler dans un silence de marbre. 9 à 0 à la pause.

Bienvenue à Toulon et son public fair-play qui ne sait pas faire pause dans ses encouragements qui portent autant ses joueurs dans leurs belles envolées qu’ils sifflent aux oreilles du buteur adverse.

Parce que les toulonnais ont joué. Ils sont entrés sur le terrain avec la soif d’en découdre, une inscription « Orangina » collée aux culs comme un rappel permanent de la consigne du manager Bernard Laporte, interdit de vestiaires :

« Secouez-vous, secouez-vous ! »

Au retour des vestiaires, ce sont les champions de France qui se démènent et trouvent la faille par Grosso à l’heure de jeu. La réponse est immédiate des locaux par l’incontournable Giteau, avec son casque de pompier qui débloque décidément toutes les situations dès que son équipe prend l'eau. Précieux donc dans le Var !

La fin de match reste sous la maîtrise du buteur local anglo-varois, son homologue Cockott parvenant tout juste à décrocher le point de bonus défensif sur une ultime pénalité.

Bastaraud et les siens auront mérité leurs salaires, même si le trois-quarts centre tricolore y a laissé quelques plumes, devant déclarer forfait pour le déplacement à Cardiff. Dur !

Le XV du coq n’est pas au bout de ses surprises.

 

En bref…

Vendredi soir, pour son déplacement à Grenoble, Clermont a laissé Fofana à la maison, à la grande satisfaction de sa majesté du XV de France, mais pas Domingo, ni Kayser. Ce dernier s’étant blessé à un genou à l’issu du match, il sera indisponible pour le tournoi jusqu’à la fin. Et de de deux !

Un match remporté par les isérois (16-13) qui peuvent remercier les décisions de l’arbitre vidéo secondant un Mr Cardona toujours aussi surprenant qu’agaçant. Car les Jaunards ont dominé, mieux, ils ont produit un jeu époustouflant, notamment sur sa dernière séquence avec 32 phases sur trois minutes haletantes et pleines de maîtrise. Oui mais voilà, tout comme l’essai de première période, celui-ci issu de cette action magistrale sera aussi refusé. Injuste, dans l’esprit du jeu, mais interprétable selon les règles en vigueur.

Ainsi se porte le rugby, défenseur des défenses héroïques, assassin du jeu flamboyant.

Samedi soir, à Brive, le Stade Français n’a pas su profiter de la faiblesse du leader pour lui reprendre son trône, pris dans le bourbier du stade Amédée-Domenech où les locaux ne lâchent rien et saisissent la moindre occasion pour achever son visiteur dans un guet-apens bien préparé. Les stadistes n’ont pas fait exception et ont payé cash encaissant au final trois essais arrachés avec courage et un engagement de tous les instants (jusqu’à la dernière seconde) par des brivistes sortis grands vainqueurs, un bonus à a clé (28-12). Chapeau !

La meilleure affaire du week-end aura été pour Montpellier qui a littérallement atomisé Perpignan (50-19), avec un François Trinh Duc en maître d’oeuvre à faire pâlir un sélectionneur en mal de dix.

Du beau jeu, cinq essais et un bonus offensif qui placent les héraultais à deux points des clermontois quand les parisiens, à une longueur derrière mais toujours sur le podium, sont à la même portée des castrais et des toulonnais, toujours dans la course aux deux premières places.

Toulouse, lui, poursuit sa lutte pour reprendre la sixième place aux grenoblois et, avec ses internationaux interdits de jeu selon l’évangile de Saint-André, comme Doussain, Fickou et Picamoles, a réussi à décrocher une victoire précieuse à Biarritz (16-6).

Les toulousains s’accrochent aux coudes des isérois, un point devant le Racing-Métro qui avec ses internationaux français (Szwarzewski, Machenaud et Ducalcon) quand ceux gallois se reposent au pays, est venu à bout d’un Bayonne sans éclat (18-8).

PSA peut s’arracher les cheveux qui lui restent car le pilier Ducalcon, appelé pour remplacer Slimani, s’est blessé lors de la rencontre. Et de trois !

Pour finir, le match à Oyonnax face à Bordeaux, sans le moindre international, a été reporté pour cause d’une pelouse inondée et donc impraticable.

En bas de classement, Biarritz est définitivement condamné, à moins d’un sans faute agrémenté d’un miracle. Oyonnax est toujours relégable avec deux matches et 4 points de retard sur les bayonnais et les catalans, grands perdants du week-end.

Rien d’insurmontable pour les oyonnaxiens !

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

La semaine prochaine…

Le tournoi des VI Nations revient avec deux chocs, deux gros défis pour les leaders et derniers postulants au grand chelem !

Les Bleus se déplacent au Millénium de Cardiff, on y sera ! … Quand les Verts seront attendus dans l’antre hostile de Twickenham. 

Au programme, vendredi 21 février, sur France 2 :

  • Pays de Galles – France, 21h : le Grand Chelem, c’est par où ?

Puis samedi 22 février, toujours sur France 2 :

  • Italie – Ecosse, 14h30 : à qui la cuiller ?
  • Angleterre – Irlande, 17h : et si c’était LA finale ?

 

Au même moment ou presque, le TOP 14 subira un vrai doublon et devra composer cette fois sans ses internationaux pour sa 20ème journée de championnat.

A suivre samedi 22 février :

  • Clermont – Montpellier, à 14h30 (C+) : pour un festival de ballons,
  • Bordeaux – Racing Métro, à 18h30 (r+) : s'éloigner de la zone rouge,
  • Grenoble – Biarritz, à 18h30 (r+) : rester dans la cour des grands,
  • Stade Français – Oyonnax, à 18h30 (r+) : rendre la monnaie de leur pièce,
  • Perpignan – Brive, à 18h30 (r+) : opération maintien.
  • Castres – Toulouse, à 20h35 (c+ sport) : se faire une place au soleil.

Puis dimanche 23 février :

  • Bayonne – Toulon, à 17h05 (C+ sport) : sans complexes.
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Commentaires
P
Ce week-end je n'ai vu qu'une seule belle rencontre, celle de Clermont F, superbe équipe battue injustement par l'arbitre.<br /> <br /> Pour le reste...<br /> <br /> Si, tout de même, Castres qui s'est défoncé pour gagner<br /> <br /> Et un sujet sur Cockott, sympa ce champion.
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