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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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16 novembre 2014

Les brèves d'Ovalie - Edition n°150

Un joli compte de Noël !

TEST-MATCH... (2)                         France – Australie         29 – 26

vitrine-noel

Des vitrines monstrueusement drôles !

« Tordant et facétieux, le monstre Gustave et sa bande concoctent en coulisses un Noël des plus surprenants. Ils agissent en bande désorganisée et s’emparent des vitrines animées du Boulevard Haussmann pour le plus grand bonheur des petits et des grands. »

L’affiche est alléchante du côté des grands magasins parisiens mais pas moins que celle du côté du Stade de France, tout aussi monstrueuse.

FRANCE v AUSTRALIE

Aussi tordant et facétieux, le XV de France nous a concocté en coulisses une victoire des plus surprenantes, comme un avant goût de fêtes de Noël, agissant en bande désorganisée qu’on lui connaît et s’emparant des vitrines animées du jeu australien pour le plus grand bonheur des milliers de spectateurs.

Parce que ne venez pas me dire que les essais de nos lutins français sont le fruit d’une organisation offensive digne des schémas d’attaque des usines du Père Noël !

Il s’agit de tour de passe-passe, à la rigueur !

Quand à la septième minute sur une mêlée française le facétieux Tillous-Borde s’empare du ballon, ni vu ni reconnu, le demi-de-mêlée toulonnais, pour aplatir. Alors que dès la première minute, Spedding était à deux doigts de se les mordre et d’offrir le premier cadeau de bienvenue aux australiens, sur un contre, Simmons aplatissant dans l'en-but, avec heureusement un en-avant. Merci Monsieur Owens !

Ca ne tient à rien, un match, ou parfois à la magie d’une vitrine de Noël !

Car il est clair que la course folle de Teddy Thomas effaçant six défenseurs n’a rien de réelle dans un match de rugby face à la troisième nation mondiale.

France Australie 2014

Il est clair que les Wallabies étaient encore devant le boulevard Haussmann tels des enfants contemplant capitaine « Crochets » dévaler la vitrine de leur défense sans qu’un ne plaque le petit doigt, si ce n’est sur leurs bouches bées dans un silence de stupéfaction.

Peter Pan où es-tu ?

Oui, à regarder samedi soir les australiens si peu courir face à la fougue et l’envie de nos bleus, qui ont encore fait plaisir à voir, on pouvait croire que les wallabies étaient encore dans leurs têtes quelque part sur le marché de Noël des Champs-Elysées illuminés.

Mais dès que les aussies se sont réveillés, la magie d’Oz a opéré tout de suite.

Deux fois dix minutes en fin de chaque période, nos coqs ont souffert et ont payé cash l’addition. Un essai de Ashley-Cooper à la 37ème minute et un autre de Simmons à la 77ème , deux accélérations qui ont poussé à la faute la défense française se déchirant logiquement devant une telle vitesse d’exécution de passe des wallabies.

Les Bleus l’emportent au final et c’est bien là l’essentiel. Oui, je vous entends et bien entendu... JE VOUS L'ACCORDE !

Car je ne voudrais pas vous faire croire que ce n’est qu’une histoire de magie ou de hasard. Il y a, pour ma part, de nombreux points de satisfactions dans la prestation du XV de France.

La conquête et la mêlée, d’abord, en progrès constant. Le travail acharné d’un Dussautoir qui, n’en surprennent les internautes de France 2 qui ont voté pour Teddy Thomas, a été sans conteste l’homme du match, celui de la victoire, lui qui enlève le dernier ballon aux australiens tout près de la ligne.

Titi, un soldat et capitaine exemplaires … Chapeau !

Les entrées de Kockott et Bastaraud ont également apporté beaucoup dans l’animation, la dynamique, l’avancée des Bleus en seconde période.

Le pied de Lopez, pas toujours inspiré dans le jeu, mais en réussite face aux perches, aura contribué à la différence finale.

(La charnière Lopez-Kockott pourrait être prometteuse dans le VI nations, à moins que Parra n’époustoufle son monde dans son retour en coupe d’Europe, associé à Camille. Intéressant ! D’autant que Tillous-Borde, plus lent j’ai trouvé, n’a pas démérité)

Mais il est un domaine où le chantier de la charnière PSA-Lagisquet n’a toujours pas démarré, c’est l’attaque !

Une fois, une seule ! … les trois quarts tricolores ont été en action avec Huget en bout, prêt de conclure. Quid des Dumoulin, Fofana, Spedding, tous ensemble, en combinaisons de passes pour franchir le rideau ?

Rien ne se passe, sauf quand Bastaraud entre, dans son hobby favori, franchir en pick and go. Et il le fait bien le bougre !

Mais dans le jeu, celui qui fait le plaisir du rugby, au delà des percées individuelles, forcément rares face aux grandes nations, qu’en est-il ?

Dans le même après-midi, les anglais, les sud-africains, les écossais même, nous ont régalé de ces combinaisons qui cherchent à passer des adversaires de renoms comme les sud-af ou les néo-zélandais. Alors pourquoi pas nous ?

Oui, je sais, on a gagné, le compte est bon, le compte est beau !

Je le prends comme tout le monde avec plaisir, car je sais qu’à la fin on n'en retiendra que le score. Mais si je suis content de cette victoire importante, je n’en reste pas moins dupe.

Mais Joyeux Noël à tous.. Paris et ses vitrines sont décidément vraiment magiques !

 

Angleterre – Afrique du Sud     28 – 31                  Ecosse – Nouvelle Zélande    16 – 24

Le Rosbif se mange saignant !

Et on s’est régalé dans cet affrontement de haut niveau entre les anglais et les sud-africains.

Bon sang que ça fait plaisir de voir un jeu de rugby libéré et offrir autant de spectacle !

On en savait les trois nations majeures du sud capables mais le XV de la Rose a démontré qu’il n’avait rien à leur envier. Certes, la défaite est là, amère, à l’envers du XV de France, mais le match, lui, a été somptueux et c’est d’abord une belle victoire du rugby pour tout spectateur.

Il s’en est fallu de peu que les anglais repartent avec les honneurs d’une victoire, tout comme les écossais face à une équipe néo-zélandaise largement remaniée, mais dans les deux cas, le meilleur l’a emporté.

Si pour les All-Blacks bis cela paraissait évident face à l’Ecosse, pour les Springboks leur domination a nécessité un rude combat et une maîtrise dans tous les secteurs de jeu pour venir à bout d’une belle équipe anglaise.

 

Les autres test-matchs

Je n'ai rien vu de la courte victoire des gallois face aux fidjiens. Mais il serait injuste de comparer avec celle plus large des français une semaine avant car le XV du Poireau revenait lui d’une difficile confrontation face aux australiens qui a laissé visiblement des traces et nécessité quelques changements.

  • Italie – Argentine                                18-20
  • Samoa Canada                                    23-13
  • Roumanie – Japon                                 13-18
  • Pays de Galles – Fidji                          17-13
  • Tonga – Etats-Unis                               40-12
  • Irlande – Georgie                                49-7

 

La semaine prochaine…

Le programme des tests internationaux, le dernier pour les Bleus, est le suivant, tout se jouant samedi 22 novembre :

  • Italie – Afrique du Sud, 15h
  • Ecosse – Tonga, 15h30
  • Irlande – Australie, 17h30
  • Pays de Galles – Nouvelle Zélande, 18h30
  • Angleterre – Samoa, 20h
  • France – Argentine, 21h (fr2)
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Commentaires
P
Victoire étriquée pour nos vaillants français, forts chanceux...<br /> <br /> Ce même jour anglais et écossais nous ont montré comment jouer un beau rugby.
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