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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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6 mars 2016

Les brèves d'Ovalie - Edition n°210

Vous avez dit 15 de France ?

TOP 14... 17ème journée                      Brive – Toulouse        21 – 21

Brive Toulouse Medard 2016

Il est libre Max !

Y en a même qui disent qu’ils l’ont vu voler…

Ce qui est certain c’est qu’à Brive, samedi après-midi, l’arrière toulousain a littéralement survolé la rencontre par une prestation de haut vol.

Il faut dire que sa place en Bleu, au poste d’arrière, semblait tout aussi libre, à tout point de vue : libre de critiques acerbes pour des prestations moyennes dans le Tournoi, libre de voir un autre profil bien plus en jambes lui succéder.

Car ce week-end, le message semble être passé chez tous les arrières de France et de Navarre. A commencer par son suppléant en Bleu, reconvoqué après sa blessure par Guy Novès, Scott Spedding, impérial avec son équipe de Clermont qui a atomisé Grenoble sur son terrain. Si l’arrière auvergnat n’a pas marqué, il a été de toutes les relances qui ont amené les trois premiers essais, en moins de dix minutes de jeu.

Une force vive et une capacité nouvelle a faire jouer derrière lui ses trois-quarts qui avaient eux aussi à cœur de briller comme Fofana, Davies, Strettle et surtout Nakaitaci qui n’aura pas manqué de taper dans l’œil de tous les observateurs et du staff tricolore.

Mais Scott Spedding a fait des émules ce week-end dont un autre candidat sérieux au poste de numéro 15 en Bleu qui a également été très en vue avec son équipe leader du championnat : Brice Dulin.

Absent du XV de France depuis deux ans, il revient avec le Racing de Carter à son plus haut niveau, multipliant les courses samedi pour trouver les failles dans une défense agenaise pourtant appliquée et solide. Mais l’arrière francilien était intenable et trop rapide pour l’empêcher d’offrir des munitions à ses coéquipiers. 

Il est clair que Maxime Médard jouait gros samedi à Brive, face à celui que tous les tabloïds populaires (comprenez les forums des sites rugbystiques) hissaient sur le podium des meilleurs arrières de France, j’ai nommé Gaëtan Germain.

Mal lui en a pris de se mesurer à ce Max-là, au max de sa forme et aux appuis foudroyants qui lui ont ouvert la voie du premier essai en seconde période (56è) répondant à celui du deuxième ligne local Johan Snyman en première (33è).

Si Germain a été peu décisif dans cette rencontre, manquant inhabituellement trois coups de pieds, Max, lui, l'a été à nouveau sur l’essai de l’égalisation à la dernière minute, lançant McAlister dans l’en-but.

Le raté de Bezy lors de la transformation pour la victoire, à 8 mètres des perches, restera anecdotique, voire comique (selon son entraineur), même s'il prive une nouvelle fois Toulouse de points précieux (après le raté similaire de Doussain la semaine passée). Car l'essentiel était bien ailleurs.

La question de la légitimité de Maxime Médard d’être notre 15 de France ne se pose plus.

Et c’est avec humilité, comme Germain félicitant son homologue en fin de rencontre, que je nous invite à méditer sur les compétences des uns et des autres pour notre XV de France, dépendantes d’un contexte, d’un style de jeu, d’un collectif… et de réussite aussi.

Car si Médard, Spedding et Dulin ne sont pas meilleurs qu’hier, Germain, lui, n’en est pas moins bon et sélectionnable aujourd’hui.

Réjouissons-nous d’avoir en France cette qualité-là, au carré, à ce poste clé !

 

En bref…

Grenoble – Clermont            12 – 45

En forme internationale !

Spedding, on l’a vu, Fofana, également convoqué à Marcoussis, Davies, fer de lance de l’attaque galloise mais aussi Nakaitaci et Parra qui ne devraient pas tarder à réintégrer le groupe des Bleus, le XV clermontois a tout simplement été époustouflant face à des Grenoblois cueillis à froid à domicile.

Dix minutes à peine et Strettle, Davies puis Nakaitaci transperçaient, chacun leur tour, la défense locale avec un jeu de mouvement spectaculaire, insufflé par un Spedding en jambes, et animé par une charnière bien réglée, à la main comme au pied, avec un Parra à 100% de réussite.

Nakaitaci récidivera par deux fois avant la pause, exécutant un coup du chapeau qu’on lui tirera volontiers à la fin d’un match quasi parfait.

Les Isérois marqueront à deux reprises, par leur homme en forme du moment, le troisième ligne Grice (un essai par mi-temps) alors que les Auvergnats marqueront le pas en seconde période jusqu’à cinq minutes du terme, où le suppléant de Parra, Sanga, clôturera le festival clermontois par un sixième essai.

Après leur succès à Paris, les Grenoblois sont tombés de leur piédestal et stagnent dans le mou du classement, à la 9ème place, quand les Jaunards tiennent bon sur le podium à un point du leader francilien.

 

Racing 92 – Agen                 38 – 13

En mode Diesel…

La machine du Racing, boostée aux internationaux français de seconds couteaux (Dulin, Dumoulin, Le Roux, Nyanga, Chat) a mis le temps à se lancer, calant en première période, le temps que le Carter fasse son effet, à l’image de l’arrière français (Dulin, on l’a vu) qui, à lui tout seul, a appuyé sur le champignon après la pause et mis sur orbite l’attaque francilienne.

Cinq essais (Le Roux, Lacombe 2 fois, Rococoko et Kruger) auront raison de la défense agenaise, à la peine, et surtout à la faute, évoluant à 14 ou à 13 pratiquement toute la deuxième mi-temps.

Si Tisley sauvera l’honneur pour Agen, il ne sauvera pas sa place en TOP 14 plus que menacée, à 11 points du premier relégable, devant Oyonnax.

Quant au Racing, il assure sa place de leader devant Clermont et Toulon, battu à La Rochelle.

 

La Rochelle – Toulon            19 – 14

Tout ça pour ça !

C’est agaçant de se taper un dimanche après-midi un match du niveau de fédérale, sans mouvements d’envergure, avec un jeu d’attaque-défense minimaliste ponctué de fautes de mains, alors que vous avez sur la feuille de match les meilleurs joueurs du monde.

Nonu, Mitchell, Vermeulen, Gorgodze, Fernadez-Lobbe, autant de noms titulaires des quatre meilleures équipes de la dernière Coupe du monde. Si à cela on leur ajoute des coéquipiers de renoms, pas des plus manchots, comme Bastareaud, Pelissié, Taylor, Tuisova, Armitage, Chiocci, Michalak et j’en passe, on est en droit de s’attendre à un festival de passes comme l’ont proposé (là où on ne les attendait pas) les Clermontois à Grenoble.

Bref, les Toulonnais nous ennuient à se mettre à niveau de leurs adversaires, aussi vaillants soient-ils. La preuve cette dernière action dans le money-time où les Varois inscrivent l’essai du bonus défensif avec une séquence parfaitement exécutée, terminée par une passe sautée de Michalak pour Mitchell qui sert dans l’intervalle Taylor. Imparable et propre.

Oui mais c’est la 82ème minute et jusque-là on n'a eu droit qu’à des pénalités, de Pélissier ou de Holmes, avant que Aiguillon inscrive l’essai de la victoire rochelaise. Merci !

Peut mieux faire pour le Champion d’Europe.

Tant mieux pour les Maritimes qui intègrent la 9è place dans le peloton des poursuiveurs du TOP  6 avec Castres, Brive et Grenoble.

 

Bordeaux – Oyonnax            48 – 20

En vain…

Vingt minutes, c’est le temps durant lequel les Oyomen auront mené dans ce début de rencontre, après un essai éclair de Tawalo (2è).

Vingt minutes c’est aussi le temps qu’aura mis Ashley-Cooper pour réveiller les siens et commencer son festival, doublant la mise cinq minutes plus tard et concluant son hat-trick à l’heure de jeu, quand Saili, Le Bourhis et Kitshoff par deux fois, complétaient le show bordelais.

Vingt points, c’est ce que récolteront le courage et l’abnégation des visiteurs avec deux autres essais en seconde période, par Taufa et Jenneker… en vain.

Oyonnax reste logiquement la lanterne rouge à 12 points de sauver sa peau, alors que Bordeaux, avec un match d’avance, figure honorablement à la 4ème place du classement.

 

Montpellier – Castres           22 – 19

Trinh-Duc chez les Boks...

Samedi soir sur la pelouse de l’Altrad Stadium, il n’y avait pas moins de 8 Sud-Africains au coup d’envoi. 7 côté montpelliérains, influence Jack White oblige, un seul côté castrais avec Kockott.

Trois autres attendaient sur le banc aux côtés du français le plus attendu de la soirée, François Trinh-Duc.

Jusque-là les deux équipes se sont neutralisées en première période (13-13) dans un match fermé, à la Sud-africaine quoi, après un essai du castrais Palis (encore un arrière très en vue) suivi de celui de Qera pour les locaux.

Et puis Trinh duc est entré, l’attraction de la rencontre. Qu’allait-il faire ? Toutes ces interventions sont commentées, en superlatifs exagérés, alors que les Castrais sont en infériorité numérique durant ses dix premières minutes. Mais c’est vrai qu’il attaque, qu’il franchit, qu’il sert autour de lui, qu’il joue bien au pied, qu’il passe impeccablement les deux pénalités.

Et cela suffit au bonheur des siens qui l’emportent finalement, non sans s’être fait peur, comme cela suffit également au bonheur des commentateurs qui s’emballent déjà à voir l’ouvreur montpelliérain titulaire en Ecosse.

Une victoire qui place Montpellier dans le TOP 6, quand le point de bonus défensif, mérité pour les Castrais, les positionne juste derrière à l’affut.

 

Pau – Stade Français                        19 – 12

Paris perdu !

Un Paris sans Parisse c’est une équipe sans patron, sans cap et sans argument pour aller chercher l’impossible, ce qui était la marque de fabrique du champion de France l’an passé.

A Pau, les Parisiens ont profité d'une pluie battante pour donner l’impression de mouiller le maillot mais personne n’a été dupe, ils n’ont fait que prendre l’eau un peu plus dans ce TOP 14 qui leur échappe totalement.

Pragmatiques, les Palois ont profité d’une bévue de Bonneval en début de seconde période, pour inscrire le seul essai du match et laisser leur adversaire courir après le score. L’arrière international parisien s’est troué sur un ballon haut, pas de quoi inquiéter, pour le coup, Médard à ce poste.

La réussite au pied de Plisson (à 100%) ne suffira pas à pallier le manque de cohésion dans cette équipe pour parvenir au bout de ses intentions. Ca ressemble plus à du rugby champagne, sans bulle et au goût amer une fois la défaite avalée.

Le Stade Français ne descendra pas mais ne sera certainement pas champion cette année, du bas de sa 12ème place, à 19 points d’une hypothétique phase finale.

Pau a réalisé l’essentiel pour s’éloigner de la zone relégable et peut souffler quelques temps avant qu’Agen ou Oyonnax ne sortent du bourbier dans lequel ils sont empêtrés.

Tous les résultats officiels du week-end >>

 

La semaine prochaine…

Et rebelote,  on redoublonne !

Le Tournoi revient, les internationaux repartent et les clubs restent orphelins.

Que d’enjeux pour les trois matches des six nations, une finale avant l’heure, une cuiller en bois et une belle chance pour les Bleus de s’offrir une finale au Stade de France.

Wouahou ! 

 

A suivre dès samedi 12 mars, sur France 2 :

  • Irlande – Italie, à 14h30 : pour ne pas finir dernier.
  • Angleterre – Pays de Galles, à 17h : plus qu’une finale… un règlement de comptes !

 Enfin pour finir, dimanche 13 mars, toujours sur France 2 :

  • Ecosse – France, à 16h : Novès sur des Chardons !

 

En TOP 14, dès vendredi 11 mars :

  • Toulouse – Bordeaux, à 20h45 (C+ Sport) : TOP 6 en péril.

Puis samedi 12 mars :

  • Stade Français – Racing 92, à 14h30 (C+) : derby inégal.
  • Castres – Agen, à 18h30 (r+) : recoller au TOP 6,
  • Clermont – Brive, à 18h30 (r+) : derby massif en Auvergne,
  • La Rochelle – Pau, à 18h30 (r+) : sauve qui peut... un peu plus,
  • Toulon – Grenoble, à 20h45 (C+ sport) : recoller au leader.

Enfin, dimanche 13 mars :

  • Oyonnax – Montpellier, à 12h (C+) : y croire, encore.
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Commentaires
P
J'en arrive à me penser que si nos entreprises, comme les équipes de rugby, ne recrutaient que des retraités elle gagnerait des parts de marchés
Répondre
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