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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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29 janvier 2017

Les brèves d'Ovalie - Edition n°250

Tiens bon la rade...

TOP 14... 18ème journée                       Toulon – La Rochelle        20 – 23

Rattez et La Rochelle s'envolent au classement...

Et tiens bon le vent !

Il ne s’appelle pas Thomas Coville, ni Armel Le Cléac’h ou Francis Joyon... mais Patrice Collazo. Retenez bien son nom.

Parti en équipage, comme Joyon, sur le port de La Rochelle, depuis le début de la saison, il fait aujourd’hui la course en tête, en solitaire, tout joyeux, sur son embarcation monocoque, comme celui de Le Cléac’h, sans grands moyens et moins puissants que les trimarans (qui ne veut pas dire « trois marrants ») de Clermont, Montpellier ou Toulon, montés, eux, pour battre des records, comme ceux de Coville et Joyon.

Vous me suivez ou bien ?

Car faire le tour du monde ou le tour de la phase régulière du trophée Charles Brennus, c’est un peu la même chose. Il faut être fou et passionné comme Vincent Merling, président depuis 26 ans de l’Association Sportive Rochelaise ou mégalo et fortuné comme Mourad Boudjellal, hyper président du Rugby « world Company » Toulonnais.

Alors quand on a vu, samedi après-midi, comment l’équipage rochelais de Patrice Collazo a arrimé son jeu dans la rade toulonnaise, on se dit qu’il n'a plus qu'à tenir bon, ce vent favorable et le cap, pour gagner ce trophée.

Car il faut aussi préciser que cette période offrait aux Maritimes une fenêtre météo idéale pour créer un exploit. Les gros bateaux sortaient d’une épreuve européenne éprouvante avec des blessés et entraient dans une zone de vents contraires avec le tournoi des VI nations qui les privait de leurs internationaux.

Certes, sans Bastaraud, Halfpenny, Vermeulen et Guirado... les mercenaires de la rade varoise n'étaient pas en reste pour autant avec des pirates de renoms, à bord du Jolly-Mayol-Roger, vaisseau du capitaine Ford, accroché à son poste par un fil... de chaque match. On s’attendait à une démonstration de force de la part des Nonu, Habana, Giteau ou Tuisova qui sont finalement restés en fond de cale, apathiques, montant rarement sur le pont pour défendre leur navire face à Peter-Pan-Collazo et ses garçons pas si perdus.

Une première période catastrophique en conquête pour nos mercenaires toulonnais qui se sont fait cueillir, en mêlée, en touche et par Rattez, à la 23ème minute, après un cafouillage de Pélissié, un garçon, lui, perdu parmi les siens. Orioli limitait la casse juste avant la pause en récupérant à son tour un ballon égaré pour aller l’aplatir en force dans l’en-but.

En seconde période, les Varois ont remis la main sur le ballon et égalisé une première fois par le pied de Bernard. Mais Broke James qui avait remplacé Holmes (blessé à la cheville, 34è), reprenait les commandes du match, au score et dans le jeu.

Grâce à une belle passe sautée il offrait le doublé à Rattez à l’heure de jeu. L’ailier rochelais aura été un véritable poison à Mayol quand l’ouvreur franco-australien en sera le héros final.

Car à cinq minutes du terme, les avants toulonnais faisaient rugir leur moteur puissant, une nouvelle fois à réaction, et obtenaient un essai de pénalité qui leur offrait une égalisation prometteuse. Le public de Mayol pouvait y croire.

Seulement, à l’image du match et de cette brève métaphorique, c’est sur une ultime mêlée dans leur camp que les locaux se sont fait emporter par la vague du pack rochelais, énorme. Un tsunami qui a décimé l’euphorie du public toulonnais quand Broke James passait la pénalité après la sirène.

Une septième victoire consécutive, toutes compétitions confondues, comme un refrain que l'on n'a pas fini d'entendre d'ici la fin de la saison régulière. 

« Tiens bon la vague et tiens bon le vent ! »

Hissé haut, Pat Collazo

Si ton jeu garde cette constance

Vous irez jusqu’au Stade de France »

 

En bref...

Bordeaux (7) – Clermont (2)                   23 – 23

Pas mieux !

Clermont n'a su répondre au nouveau leader que par un match nul arraché à Bordeaux dans une seconde période maitrisée après une débâcle en première.

Le premier essai local de Braid, à la huitième minute, aura laissé des traces dans cette  équipe auvergnate qui perdra simultanément Parra et Koleshvili lors d'un choc frontal entre eux, assez sérieux pour les laisser hors jeu. Une deuxième salve de Lesgourgues enfoncera un peu plus le leader dans le doute qui n'a rien eu à se mettre sous la dent qu'une pénalité de Brett avant la pause.

La seconde période sera de toute autre facture de la part des Clermontois qui vont hausser leur niveau de jeu et faire payer cher Bordeaux en inscrivant deux essais en moins de dix minutes, par Stanley puis Timani. La fin de la rencontre sera subie par les hommes de Ibanez, avec un banc clermontois d'expérience (Lee, Yato, Planté, Rougerie) qui apportera de la consistance dans les avancées auvergnates, jusqu'à arracher le match nul.

Mérité mais cruel pour Bordeaux qui avait besoin de points pour se rapprocher du TOP 6.

   

Castres (4) – Montpellier (3)                  38 – 25

Par la fougue d'éloquence

C'était le choc attendu entre deux formations qui venaient à peine de se quitter en poule de coupe d'Europe et qui, donc, se connaissaient bien.

Le CO a confirmé sa belle prestation face au Leinster et surtout Antoine Dupont nous a encore régalé de sa fougue et de sa vista pour inscrire un premier essai de filou dès la première minute. Le pied de Dumora et la vitesse de Smith répondront coup pour coup à Catrakilis et aux essais de Nadolo et Willemse, en première période.

Un match à rebondissements, de grosse intensité, en faveur des locaux qui ont su mettre les Montpelliérains à la faute et saisir les opportunités avec deux nouveaux essais en seconde période (Kockott, Caballero) contre un seul pour le doublé de Willemse.

Il faudra compter avec le CO pour les phases finales et c'est très logiquement qu'il se hisse à la quatrième place à une longueur de son adversaire du jour. 

   

Toulouse (6) – Pau (8)                           10 – 20

Allo ? Y a quelqu'un ?

A Ernest-Wallon, les Toulousains ont été aux abonnés absents dans un match que les Palois ont finalement pris à leur compte. Et c'est tant mieux.

Non pas que la victoire était acquise au futur quart-finaliste, privé de 7 internationaux, mais au moins les quinze qui étaient sur le terrain auraient pu essayer de jouer. Ils ont été en dessous de tout, prenant sans doute leurs adversaires de haut, qui ne se sont pas privé de leur faire manger leur propre pelouse, sans brio. Un match terne où tout s'est joué en première. Je plains ceux qui se sont déplacés pour voir ce simulacre.

Si Toulouse reste dans le TOP 6, ce n'est que provisoire, car le Racing a un match en moins et Pau (8è) se rapproche toujours un peu plus, à grappiller des victoires à l'extérieur (la deuxième après celle à Bordeaux).

 

Lyon (12) – Racing 92 (10)                         37 – 25

Quelle première à Gerland !

La nouvelle enceinte des Lyonnais, ancien chaudron du ballon rond qui a troqué ses cages contre des perches, a offert une première réussie et de qualité à son public qui ne demande qu'à y revenir pour le même spectacle.

Après avoir été mené en première période, le LOU, sous la baguette d'un Michalak en parfait chef d'orchestre et buteur impeccable, et avec les jambes en feu d'Arnold et de Fearns, a su imposer son jeu et sa loi au champion de France, avec un bonus à la clé. Tout de même !

Le Racing a perdu Carter et Chauveau très rapidement, juste après que Thomas ait donné l'avantage aux visiteurs avec un premier essai à la 4è minute. Hart et Dambielle tenteront de tenir le score un temps avant que la meute lyonnaise n'avale son adversaire en deux temps trois mouvements, avec un doublé de Fearns et de Arnold.

Lyon s'éloigne de la zone relégable, avec un match en retard, qui pourrait bien leur réussir à Pau avec cette dynamique là. Le Racing, lui, comptera aussi sur son match en retard face à Bayonne pour oublier cette contre performance. Après l'Europe et le dopage, rien ne va chez le champion de France.

   

Grenoble (13) – Stade Français (11)       44 – 22

Le sursaut

Il s'en est fallu de peu que Grenoble mette fin à sa saison sur ce match. Une entame catastrophique des Isérois qui encaissaient deux essais en cinq minutes. Heureusement, ils reprendront leurs esprits et les commandes de la rencontre pour inscrire quatre essais splendides.

Bien dommage quand on sait que cela aurait pu déboucher sur un point de bonus supplémentaire non négligeable. Grenoble veut encore y croire. Même si cela sera dire, il peut et le Stade Français, à 11 points, ferait bien de se méfier d'une fin de saison où à chaque match désormais il faudra vendre chèrement sa peau.

   

Bayonne (14) – Brive (9)                           33 – 23

Du plaisir à l'espoir...

Sérieux et appliqués, à l'image de leur buteur Du Plessis, les Basques ont acquis une quatrième victoire précieuse pour espérer un dénouement différent de celui qu'on leur prédit depuis des mois.

Tout s'est décanté sur la sirène de la première période, l'essai de Le Bourhis a lancé les Bayonnais sur la route du jeu-plaisir, cher à Etcheto. Un chassé croisé avec les Brivistes jusqu'à l'heure de jeu avant qu'un essai de pénalité et un troisième de Bustos Moyano ne les lâchent définitivement, tout près du bonus offensif. Seulement Ngwenya avalera la cerise sur ce gâteau en inscrivant un deuxième essai pour les Coujous.

Bayonne respire et peut se mettre à rêver de récidiver cette performance au point de nous surprendre en fin de saison contre tout pronostic.

   

 (entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >>

 

La semaine prochaine…

Nous y voilà !

Le Crunch… en cérémonie d’ouverture du VI Nations, rien que ça !

Un combat de gladiateurs avec du sang de Rosbif qui gicle et des plumes de coq qui s’envolent dans l’arène de Twickenham, ça ne se manque pas.

Pas sûr qu’à l'issue de ce duel la victoire sente la rose pour les Anglais qui pourraient la concéder à ces fumiers de Français qui auront su se hisser glorieusement dessus.

Et pourquoi pas ! Comme disent les Chinois, l'année du Coq, rien ne lui résiste !

 

A suivre samedi 4 février, date historique ! … sur France 2 :

  • Ecosse – Irlande, à 15h25
  • Angleterre – France, à 17h50

Enfin, dimanche 5 février :

  • Italie – Pays de Galles, à 15h
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Commentaires
P
Face à Toulon jouant sans une once de génie, la fougue et l'enthousiasme de La Rochelle. Le choix est vite fait... <br /> <br /> Bordeaux, Clermont : presque à la même heure il y avait les Experts en route pour un 6e titre...
Répondre
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