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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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Le Café de la Page blanche

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9 avril 2018

Les brèves d'Ovalie - Edition n°304

Encore une journée d'foutue !

TOP 14... 23ème journée                               Agen – Oyonnax      36 – 21

Encore une défaite pour Oyo !

Adios !

Je ne sais ce qui lui a pris ce matin quand il ne s’est pas réveillé. Il se voyait déjà parti sur un voilier dans un pays lointain... 

ou quelque chose comme ça.

Ce week-end, excusez-moi, mais je n’avais pas la tête au rugby. La tête en l’air, oui, naïvement comme son haïtien, espérant qu’il nous retombe du ciel dans son aéroplane blindé que rien ne pouvait arrêter… sur scène. L’homme oiseau, avec son sourire d’ange heureux, s’est envolé pour de bon d’un coup d’ailes d’un lourd silence, me laissant seul, l'inspiration en berne et...

avec un de ses coups de blues... à 118°, du bon, du gros qui tache.

Alors excusez-moi, oui, si je n’ai rien vu de cette journée... déjà foutue avant même d’avoir commencé.

Apparemment je n’étais pas le seul à avoir du vague à l’âme et la fuite dans les idées. Dans le bras de fer qui opposait les deux promus, promis à la descente aux enfers, Oyonnax n’avait pas la tête à son rugby et a laissé Agen bonifier son succès et planter un premier pied dans le jardin du prochain TOP 14.

À l’image de leur saison, les Oyomen n’ont pris que des miettes dans ce duel de la peur, laissant champagne et caviar pour les autres.

Dès les premières secondes de la partie (15 exactement, un record), suite à l’engagement de McIntyre, Metge était lancé comme une fusée vers l’en-but pour le premier essai agenais. Il y en aura deux autres dans cette première mi-temps (Fouyssac et Sadie) quand Botica limitait la casse avec son pied alors que son homologue local manquait tout ce qu’il butait.

18-9 à la pause, ce n’était pas cher payé. Au retour des vestiaires les Oyomen réagissaient pour recoller au score, grâce à l’essai de Botica qui semblait jouer pour quinze, même s’il ratait la transformation.

Mais les Agenais n’allaient pas se laisser endormir et accéléraient de plus belle, inscrivant deux nouveaux essais, par Nakosi, sur une merveille de petit par-dessus de January, puis Bosch, en excès de zèle, un quart d’heure plus tard. Le match était plié, le bonus en poche pour les locaux, et l’essai de Veau, pour les visiteurs, à cinq minutes du terme, n’y changera rien.

Adios Oyo ! On aimerait bien te revoir, la saison prochaine, qui sait. Rien n’est vraiment loin, au fond, si tu prends le bon chemin, dès le week-end prochain contre Brive, pour le match de la dernière chance, en laissant aux Coujoux, mal en point, la lanterne rouge pour éclairer ton chemin d’un barrage salvateur.

Parce qu’en Corrèze, rien ne va plus.

 

Les autres matches en bref...

Brive (13) – Lyon (7)                              25 – 27

Aujourd’hui la crise

C’est dur aujourd’hui, peut-être... demain ça s’ra difficilement vachement mieux. Quand on voit les Brivistes enchainer les défaites à domicile, la sixième de la saison, soit près de une sur deux.

Les Coujoux n’ont pas été récompensés de leurs efforts. Plus déterminés et agressifs, ils ont vu revenir à chaque fois des Lyonnais plus efficaces et pragmatiques, à l’image de cet essai de Couilloud, entré à l’heure de jeu et qui donne la victoire aux siens en fin de rencontre.

Brive a toujours son destin en mains, mais devra aller l’emporter chez ses deux concurrents au maintien, d’abord à Oyonnax, ensuite à Paris. Compliqué.

Stade Français (12) – Clermont (10)      50 – 13

Poil dans la main

Payés à rien foutre, depuis leur humiliation à Mayol (49-0), les Clermontois semblent se contenter désormais de regarder la balle dans l’œil du jeu de l’adversaire.

Qu’il était donc doux de rester sans rien faire, du moins en deuxième période, tandis que tout s’agitait autour d'eux. Les champions de France ont touché à tout, sauf à leur French flair, pour toucher une nouvelle fois le fond, avec leurs stars en nombre pourtant.

Les Parisiens, eux, n’ont rien calculé. Il leur fallait gagner pour sauver leur peau. Et avec le bonus, c’était encore mieux. Et c'était chose faite, avec cinq essais à la clé quand les visiteurs n’en marquaient qu’un seul en première période.

Paris n’est pas complètement sauvé, une victoire contre Brive suffirait pourtant à son bonheur pour rester dans l’élite.

Bordeaux (9) – Pau (5)                          19 – 18

Alertez l’UBB !

Bordeaux ne joue plus rien dans ce championnat et pourtant, à l’image d’un Serin en quête de rachat (sans doute en vue de la prochaine tournée de l’équipe de France) et auteur de tous les points de son équipe. Il a réveillé les siens et son public qui se faisaient endormir par les coups de pied assassins d’un Slade, en sérial-marqueur.

Le chassé-croisé entre les deux buteurs donnera raison à l’international français qui ravira enfin le public, après trois défaites de suite à domicile.

Pau récolte un point de bonus défensif qui le laisse dans le TOP 6 et lui promet une belle fin de saison, si le club palois parvient toutefois à bien négocier ses deux dernières réceptions (Agen et Toulon).

Castres (8) – Toulouse (3)                    28 – 23

Tête en l’air

Sur ses terres, condamné, solitaire, le CO n’avait pas le droit à l’erreur. Étrangers aux vérités premières énoncées par des cons (de journalistes), les hommes d’Urios ont retrouvé l’envie et le jeu de bien faire, enfin… remontant 15 points de retard en seconde période et ne laissant aucune chance aux Toulousains d’avoir le dernier mot.

Dumora aura été un des héros de la partie, avec son doublé, ainsi que Kockott avec un coup de pied monumental qui permet enfin au CO de passer devant et ne plus lâcher la partie.

La suite sera sans doute plus compliquée pour espérer intégrer la liste fermée des barragistes, avec deux déplacements (La Rochelle et Toulon) où il faudra aller gagner au moins une fois avant de terminer proprement contre un Oyonnax, sans doute au pied du mur de la PRO D2.

Montpelier (1) – La Rochelle (6)           40 – 24

Ce qui est dit doit être fait

Ce qui est fait était écrit, c’est comme ça, depuis le début de la saison. C’est la vie.

Quand Montpellier reçoit, c’est bonus offensif, le tarif minimum. Les Maritimes n’ont pas fait exception, comme ils n’ont pas fait illusion devant la domination des locaux dans tous les secteurs et avec un Jesse Mogg (pourtant partant la saison prochaine) en feu.

Le MHR a d'ores et déjà un pied et demi en demi-finale tandis que La Rochelle va devoir jouer jusqu’au bout sa place dans le TOP 6 face à des adversaires qui jouent eux aussi leur vie. (Castres, Toulouse et Paris).

Racing 92 (2) – Toulon  (4)                17 – 13

Dans un aéroplane blindé

Que peut-il arriver à ce Racing-là, imperturbable en défense, face aux héros de la voltige toulonnais ?

Pas grand chose, apparemment. Les Varois ne passeront qu’une fois, par Fekitoa, quand Vakatawa signait deux essais pour les locaux à l’U Arena. Suffisant pour assurer une courte victoire et la deuxième place au classement.

Tandis que le RCT, avec son point de bonus défensif, se positionne idéalement pour un barrage à domicile.

 (entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >>

 

Le TOP 8 féminin en quelques mots... 

Montpellier (1) – Lille (2)              17 – 17

Des filles aux coeurs d'acier

Les Féminines de Montpellier, sûres de terminer premières de la phase régulière, n’ont pas cherché à forcer leur talent pour venir à bout des Lilloises coriaces, à l’image d’une Romane Ménager. Je n’ai ni vu le match, ni lu quoi que ce soit dessus, à cette heure difficile d’avoir des infos sur le rugby féminin, si on ne fait pas partie d’un réseau fermé, ou si on n’écoute pas Radio Londres dans les sous-sols de Sud Radio.

Vous pouvez retrouver tous les résultats sur le site de la FFR et le classement qui augure déjà des prochaines demi-finales, le 29 avril avec (comme l'an passé) :

  • Lille - Toulouse
  • Montpellier - Blagnac.

À noter que l'ASM Romagnat qui a terminé à la dernière place ne descendra pas puisque le championnat sera refondu en un TOP 16 vraisemblablement.

 

La semaine prochaine…

Le TOP 14 poursuite sa route… en dernière ligne droite

A J-3, le suspense est à son comble, de la 2ème à la 6ème place, comme pour celles de la relégation. Autant dire que les barrages ont déjà commencé pour certains, une défaite étant synonyme de mort annoncée.

Au programme de la 24ème journée, samedi 14 avril :

  • Toulon – Montpellier, à 14h45 (C+) : un air de finale
  • Clermont – Bordeaux, à 18h (R+) : rien à prouver
  • Oyonnax – Brive, à 18h (R+) : malheur au perdant
  • Pau – Agen, à 18h (R+) : un peu plus près des barrages
  • Lyon – Stade Français, à 20h45 (C+ Sport) : y croire encore !

Puis dimanche 15 avril:

  • La Rochelle – Castres, à 12h30 (C+) : qui est in, qui est out
  • Toulouse – Racing 92, à 16h50 (C+) : un fauteuil pour deux en demie
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Commentaires
P
Champagne, Jack
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P
Ne parlons pas des matchs, Toulon sans génie, Clermont-Ferrand amorphe, etc.<br /> <br /> Parlons plutôt des staffs, quand un journaliste interroge l'un des leurs, toujours la même réponse : il faut tenir le ballon. Ce qui, soit dit en passant, est la moindre des choses. Aucun ne risque de se péter les neurones.
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