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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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17 mars 2019

Les brèves d'Ovalie - Edition n°346

Tous les doutes mènent à Rome

VI NATIONS... 5è journée                     Italie – France    14 – 25

Damian Penaud, le détonateur à essais

Gagner n’est pas jouer !

Samedi après-midi, au Stadio Olimpico de Rome, en ouverture du tournoi des Six Nations, les Bleus ont décroché une deuxième victoire qui avait comme un arrière goût de défaite tant les Italiens auraient dû remporter ce match.

Avec un seul essai, par Tebaldi au bout de 55 minutes, alors qu’au moins trois autres auraient dû être concrétisés et 17 points passés au pied d’Allan sans réussite (3 sur 9), les Ritals ont multiplié maladresses et malchances laissant les Tricolores en vie grâce à trois coups du sort et au talent du duo N’Tamack-Penaud pourvoyeur à lui seul des trois essais français (contre le cours d’un jeu dominé par les locaux à 65% de possession).

Le premier, signé Dupont, après un magnifique cadrage de Penaud, le second, par Huget, après une belle passe sautée de N’Tamack qui sera également décisif sur le dernier, en fin de match, par Penaud, juste après son sauvetage in-extrémis, quelques minutes avant, sans lequel le sort des Bleus aurait été scellé… logiquement.

Un vrai miracle, donc, pour la sélection de Brunel qui n’en finit pas de semer les doutes sur chaque pelouse qu’elle foule depuis le début du tournoi.

Une dernière prestation bourrée d’imprécisions, de ballons tombés, de touches offertes, de mêlées chahutées, de fautes pénalisées… beaucoup trop (14 !), et cette même difficulté à passer le rideau adverse, à l’image de N’Tamack qui s’en remet à un drop pour valider un temps fort. Une impuissance à jouer chronique qui oblige Dupont à éjecter précocement tous les ballons, se persuadant de prendre son pied pour gagner du terrain quand c’est tout notre rugby qui en perd sur celui des autres nations.

Une deuxième victoire pitoyable, d’un niveau de Fédérale, sans vitesse ni intensité qui ne me laisse à moi aucun doute sur la responsabilité d’un staff dépassé et incompétent, à quelques mois de la coupe du monde. À quoi bon aller au Japon, je vous le demande ?

On a autant de chance d’y éviter l’humiliation que Carlos Ghosn la prison.

En cinq matches, Jaques Brunel a réussi l’exploit monumental de faire passer Philippe Saint André pour un grand stratège. Un vrai cauchemar pour Bastareaud qui n’en est pourtant pas à son premier naufrage et qui confirme aux micros des médias qu’il n’a jamais vécu un tournoi pareil. Nous non plus !

Alors que juste après, à Cardiff et Londres, le rugby battait son plein de jeu et d’époustouflance

 

Pays de Galles – Irlande              25 – 7

Une leçon de grand Chelem !

Que dire de ces diables de Gallois, si ce n’est qu’il nous ont offert une démonstration totale de jeu, de vitesse et de maîtrise, devant un XV du Trèfle complètement étouffé, loin du niveau de sa victoire sur les All Blacks, il n’y a pas si longtemps que ça.

Pourtant, malgré un 25-0 cinglant jusqu’à la 80ème minute, le XV du Poireau n’a inscrit qu’un seul essai, par Parkes, dès la première minute, sur un lob astucieux de Anscombe, avant de gérer le reste de la partie sous le pied de son ouvreur, auteur de tous les autres points (6/6) et élu homme du match.

Parce que les Gallois ont fait souffrir les Irlandais dans tous les secteurs du jeu, les privant de ballon et les poussant à la faute, Anscombe salant la note. Du grand art !

Tout juste, les hommes de Schmidt ont-ils réussi à sauver l’honneur dans le temps additionnel et ne pas rester fanni, grâce à un essai de Larmour.

Mais la véritable leçon des Gallois, à travers ce match, c’est d’avoir réussi là où les Bleus ont failli lors de cette rencontre au Stade de France face à ces mêmes diables rouges. Nous menions 16-0 à la mi-temps, souvenez-vous ! Ironie du score, les Gallois aussi samedi. La suite vous la connaissez. Ils nous ont montré comment on tient une victoire au retour des vestiaires, et face à la seconde nation mondiale.

Cette seconde période aurait dû être la nôtre au Stade de France, ce 1er février. Alors l’aventure dans ce tournoi aurait été tout autre, vous imaginez. Et qui sait, peut-être avec beaucoup de culot et d’ambitions, on aurait pu rêver d’un titre, et pourquoi pas d’un grand chelem quand on voit comment les Écossais ont réussi à neutraliser l’arrogance anglaise. Quel gâchis !

Mais le grand chelem est gallois et c'est très bien comme ça ! Leur douzième, depuis la création du tournoi (1883), leur dixième depuis l’entrée de la France (1910) qui, elle, n’en compte toujours que neuf depuis 2010, autant que de cuillers de bois italiennes.

Le Pays de Galles et l’Angleterre se partagent le nombre de victoires dans le tournoi désormais… Mais regardez plutôt le récapitulatif des palmarès dans ces tableaux.

Capture d’écran 2019-03-17 à 18

 

Angleterre – Écosse      38 – 38

Le retour de « chardon »

Pour clore cette dernière journée, ce duel sans enjeu à Twickenham a accouché d’un match complètement dingue.

Après une première mi-temps à sens unique des Anglais, jusqu’à la 35ème minute, comme tout le monde s’y attendait, le bonus offensif en poche (Nowell, Curry, Launchbury et May), les Écossais, à la surprise générale, ont amorcé un retour de bâton pas piqué des chardons, avec un premier essai de Mcinally pour regagner le vestiaire à 31-7.

La seconde période allait se transformer en un festival calédonien incroyable de culot et d’efficacité, jamais vue à Twickenham, laissant les locaux sans voix et fannis. Quatre nouveaux essais pour mener 38-31, l’Écosse tenait une victoire historique alors que le coup de sifflet final était une histoire de secondes.

Seulement dans le temps additionnel l’orgueil des Rosbifs trouvera la faille pour éviter l’humiliation et égaliser grâce à un 5ème essai de Ford sous les poteaux.

Arrrrgh !!! ... Mais qu’on y a cru à cet exploit des Écossais !

 

Classement :        1-Pays de Galles : 23 pts (+49) –– 2-Angleterre : 18 (+83) –– 3-Irlande : 14 (+1)

                          4-France : 10 (-25) –– 5-Écosse : 9 (-20)  –– 6-Italie : 0 (-88)

 NB : les Gallois bénéficient de 3 points supplémentaires pour leur grand chelem.

 

Les Bleues et les Bleuets…

Italie – France féminine               31 – 12

Fantomatiques !

Il faut croire que les filles voulaient ressembler aux garçons en Italie. Bravo, c’est réussi !

Un non match, un peu comme en Angleterre, elles ont été apathiques, brouillonnes… ailleurs !

Les Italiennes en ont profité... et bien ! Quatre essais contre deux pour les Françaises (Boujard et Jason). Même ma petite Pauline Bourdon était à côté de la plaque et ses coéquipières des plaquages.

Un match sans véritable enjeu, même si les Ritales prennent la deuxième place aux Françaises derrière le grand chelem des Anglaises qui ont écrasé les Écossaises (80-0) … pas question de ressembler aux garçons de l’autre côté de la Manche.

Un match à oublier !

 

Irlande  – France U20                      31 – 35

Deuze !

Vendredi soir, nos Bleuets ont mis le temps pour se mettre dans la partie, inscrivant deux essais en fin de première période par Viallard et Lemardelet pour mener 14-5 à la pause. Puis au retour des vestiaires, ils ont cru que ça allait être facile, enchaînant deux nouveaux essais (Pinto et Dumortier) pour prendre le large 28-5 avant de se relâcher coupablement et laisser les Italiens revenir devant leur public.

Les champions du monde ont remis une couche par Moefana pour assurer le résultat même si les locaux répondaient à chaque fois.

Cinq essais partout pour un beau finish et une belle deuxième place de nos U20 derrière le grand chelem inévitable des Irlandais.

Reste aux minots de défendre leur titre au Mondial en Argentine, au mois de juin.

 

Le TOP 14 en titres…

Toulouse (1) – Lyon (4)                           53 – 21   (BO, 7 essais à 3)

Juste monumental, Toulouse régale !

Clermont (2) – Pau (11)                           27 – 14   (2 essais à 1)

À 14, Parra compte double

Castres (3) – Perpignan (14)                   36 – 17   (BO, 5 essais à 3)

Un bonus pour un podium

Bordeaux (5) – Stade Français (8)         26 – 12   (2 essais à rien)

Dans la souffrance, mais Radradra est là

Grenoble (13) – Racing 92 (6)                16 – 34   (1 essai à 4, BO)

Des Franciliens opportunistes et offensifs

Agen (12) – La Rochelle (7)                    19 – 7   (1 essai partout)

Des Maritimes enlisés à marée basse

Toulon (10) – Montpellier (9)                18 – 21   (2 essais à 3)

Le MHR décolle, Toulon reste en rade

 (entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >>

 

La semaine prochaine…

Le TOP 14 reprend les commandes !

C’est le printemps pour les clubs français, la dernière ligne droite avant les phases finales du TOP 14 et des coupes d’Europe.

Tout le monde s’affute, fait le plein de points avant ce mois d’avril crucial et ses places à prendre. À 7 journées de la fin de la phase régulière, Montpellier joue peut-être ses meilleures chances de revenir miraculeusement à la porte du TOP 6, lui qui ne joue rien en Europe.

Paris, La Rochelle, Bordeaux et Lyon n’ont qu’à bien se tenir.

 

Au programme* de la 20ème journée, samedi 23 mars :

  • Lyon – Toulon, à 14h45 : L'élève reçoit le maître
  • Stade Français – Castres, à 16h45 : fini les conneries !
  • Pau – Montpellier, à 18h45 : le retour du MHR ?
  • Perpignan – Grenoble, à 18h45 : La fin des haricots ?
  • Agen – Clermont, à 20h45 : même pas peur !

Puis dimanche 24 mars :

  • Racing 92 – Bordeaux, à 16h50 : pousse-toi de là !
  • La Rochelle – Toulouse, à 21h : éviter de couler

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

 

Pour rappel, du côté du TOP 16 féminin,

C'est la reprise avec la 11è journée : >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

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Commentaires
P
Toulouse dans ses oeuvres, c'est là qu'on voit que le rugby c'est autrement plus beau que le foot.<br /> <br /> Le 15 de Bordeaux ferait bien de s'en inspirer.
Répondre
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