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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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31 août 2019

Les brèves d'Ovalie - Edition n°363

Un ange Huget passe...

COUPE DU MONDE... TEST (3)                France – Italie         47 – 19

L'homme du match sans conteste !

Oui, mais n’en jugez pas si vite !

Si l’ailier toulousain a époustouflé par sa fulgurance ce dernier test face à l’Italie, il a aussi surtout sauvé une équipe de France en perdition, dans un grand silence de jeu, après avoir pourtant inscrit un premier essai, sans doute trop tôt… et par qui ? ... Je vous le donne dans le mille.

Par l’homme tombé du ciel en bout de ligne après une action collective parfaite.

Yoann Huget ne s’est pas contenté de cette offrande, à la 3ème minute, dont le mérite revenait avant tout à la vista de N’Tamack et la percée décisive de Fofana en amont, non. L’ailier international, à l’image d’un Penaud qu’il suppléait, a sorti les siens du marasme, de la confusion, de la mélasse de jeu et de fautes grossières à répétition, qui venaient de leur coûter deux cartons jaunes et un essai, les laissant derrière, à deux points des Italiens qui insistaient maladroitement dans les 22 tricolores.

Oui, Yoann Huget, sur une relance improbable de Fickou, alors que la Squadra Azzurra aurait dû marquer trois fois, héritait du ballon dans son camp pour un cadrage débordement d’école, suivi de deux coups de pied bien sentis et une course folle de quatre-vingt mètres obligeant son vis-à-vis rital à le retenir par le maillot et offrir aux Français un essai de pénalité logique.

Certains auraient vu Raka prendre des notes en tribune !

À partir de là, à la 25ème minute, le match basculait, rééquilibrant les effectifs sur le pré et redonnant confiance aux Bleus, s’appuyant sur Camille Chat et son premier ballon porté pour enfoncer le clou avant la pause (19-7). Mais bon... Pas folichonne, cette première période !

La seconde ne nous laissera pas plus de certitudes quant à la sérénité du jeu tricolore face à la fébrilité de la défense adverse. À l’image de cet essai tout fait, initié par une passe parfaite de N’Tamack pour Huget, Guitoune n’ayant plus qu’à fixer pour donner à ses soutiens dont Picamoles était le mieux placé. Seulement, le centre toulousain a voulu la négocier seul, mettant en difficulté tous ses coéquipiers dont les efforts et l’application permettront finalement de renverser le jeu et trouver Iturria à la conclusion du cinquième essai.

Pourtant, quelques minutes avant, Dupont nous avait régalé de crochets d’ailier pour inscrire le quatrième dans un trou de souris derrière un maul.

À nouveau pris de doutes, les Bleus laissaient encore ces Italiens  pas mieux organisés et efficaces que l’équipe B écossaise fannie à Nice  passer la ligne d’en-but française pour la seconde fois. Alors rien de mieux que la force d’un pack en pick-and-go, face à une défense transalpine émoussée, pour se rassurer. Et de six, signé Lauret !

La réplique des Italiens, pour la passe de trois avec le doublé de Bellini, suivie de celle de Ramos, pour le dernier essai de la partie, ne changeront rien à la qualité médiocre de celle-ci, tant il n’y pas eu de réel combat, ni d’emprise évidente sur le jeu de la part des Bleus.

Un carton plein, oui, de points et de fautes, de part et d’autre.

Seules satisfactions, des individualités qui ont marqué des points pour assurer leur sélection et peut-être une place sur la première feuille de match contre l’Argentine.

Huget, en première ligne (enfin, je veux dire, en premier choix derrière), en place de Raka, cela ne fait aucun doute, tant l’ailier clermontois n’use que de sa puissance là où le Toulousain multiplie les crochets, tchik-tchaks et autres cadrages-débordements qui ont fait jadis le French-flair.

N’Tamack nous fait aussi plus rêver que Lopez, par sa vista. Et continuer à l’associer à l’irrésistible Dupont me paraît de bon augure, pas pour 2023, mais bien contre les Pumas.

Quant à cette troisième ligne casse-tête pour le duo Galthié-Brunel, Picamoles a démontré qu’en plus de son expérience précieuse, il valait bien un Ollivon ou un Alldritt. Le perdant au poste sera sans doute Camara ou Lauret, ou les deux, privés du voyage.

Et que dire de Iturria dans la cage !

Une aubaine qui nous permettrait de garder un troisième-ligne de plus. Pourquoi s’en priver ? Le Roux et Taofinenua en feraient alors les frais. Et ce ne serait pas plus mal.

Alors je ne vais pas vous donner ici la liste des 31 à la place de Galthié (et Brunel), je respecte trop la fonction, mais par contre je leur ai envoyé la feuille de match contre les Pumas, afin de gagner du temps… et, surtout, ce premier match crucial.

Poirot (cap) – Chat – Slimani
Iturria – Vahaamahina
Cros – Picamoles – Ollivon
Dupont – N’Tamack
Penaud – Fofana – Fickou – Huget – Ramos

Banc : Guirado – Priso – Mauvaka – Lambey – Alldritt – Serin* – Lopez – Médard

(*) parce que je n’ai pas d’autre choix. Je ne comprends pas le cas Machenaud qui n’a pas joué une minute. Pourquoi ne pas avoir pris Bezy ou Couilloud ? (Parra étant blessé) Alors je sélectionne le pauvre Serin que je trouve toujours autant à la ramasse à défaut d’être à l’éjection.

 

Les autres résultats internationaux avant coupe du monde...

Fidji – Tonga                        29 – 19

Pays de Galles – Irlande    17 – 22

Géorgie – Écosse                10 – 44

Les Gallois tombent de leur piédestal

Ils ne seront pas restés longtemps à la première place mondiale, ces Diables Rouges, dans une rencontre où deux équipes de réservistes s’affrontaient avec l’enjeu pour ces seconds couteaux de gagner une place pour le Japon.

Menés 3-22, dans leur antre du Millenium, après avoir encaissé 3 essais, les Gallois sont revenus dans le match, bien trop tard, en passant seulement deux fois l’en-but irlandais. Pas de quoi s’inquiéter outre mesure, non plus.

Quant aux Écossais, comme les Fidjiens, ils se sont logiquement imposés face à plus faibles qu’eux.

 

La 2ème journée de TOP 14 en bref...

Bayonne (5) – Clermont (3)      30 – 34

De la féria bayonnaise à la furia auvergnate

Que ce soit du côté basque, pour anéantir les velléités clermontoises et bonifier chaque temps fort par trois essais féériques (olé!), ou du côté du vice champion de France, pour se défaire d’une défense locale appliquée et des mauvais choix à répétition qui ont accouché de trois essais poussifs (non mais!), il a fallu s’arracher jusqu’au bout des quatre-vingt minutes.

Un match plaisant, quoique laborieux dans l’exécution, qui montre que Clermont n’a pas encore trouvé ses marques, sans ses leaders, blessés ou en sélection, malgré un bon McIntyre et un Moala décisif. Tandis que Bayonne cntinue d'engranger les points et la confiance, déjà cinq avec ce bonus défensif. 

La Rochelle (11) – Stade Français (13)    28 – 26

Frayeur à Deflandre

Les Maritimes ont reçu les Parisiens avec la manière, pour un beau spectacle et de beaux essais, de part et d’autre. Trois contre deux, à sept minutes de la fin, pour un score large (28-14), le public jubile poussant pour le bonus offensif.

Mais c’est sur la défensive qu’ont dû se retrancher les locaux après le troisième essai des visiteurs, toujours menaçants dans les 22 rochelais, parvenant même à inscrire ce deuxième essai qui allait leur permettre d’égaliser.

Seulement Plisson a manqué son tir au but, avec le même relâchement dont ont fait preuve les Maritimes en cette fin de match. Quel drôle de dénouement !

Montpellier (4) – Pau (8)          43 – 22

En supériorité rugbystique

Même à 14 contre 15 une bonne partie du match, les Montpelliérains ont dominé des Palois pas encore bien en place en défense mais qui ont pu profiter de leur supériorité numérique et de quelques espaces pour inscrire trois essais et exister.

Mais la maîtrise et l’efficacité étaient héraultaises, samedi après-midi pour six essais et un bonus offensif à la clé.

Agen (10) – Brive (14)                 16 – 10

Discipline et humilité

C’est tout ce qu’il a manqué aux Coujoux pour espérer revenir avec quelque chose d’Armandie. À l’image de la dernière action du match où ces derniers ne tentent même pas la pénalité pour assurer le point de bonus défensif, préférant tenter une penaltouche qui ne donnera rien.

Alors que les Agenais, égaux à eux-mêmes, ont fait preuve de courage et d’application pour marquer le seul essai du match et rester devant, tant ils savent que la saison sera longue et que chaque point comptera dans la lutte au maintien.

Espérons pour les Brivistes qu’ils ne regretteront pas cet orgueil mal placé.

Bordeaux (2) – Toulon (6)        34 – 12

Un grand cru ce Bordeaux

Rien que de voir Jalibert animer cette équipe on se régale. Et ce n’est pas ses coéquipiers qui diront le contraire, Lamérat le premier, auteur d’un doublé dans ce festival d’essais où les toulonnais se sont contentés des miettes de pénalité.

Deuxième victoire de l’UBB, et avec le bonus offensif, qui la hisse aux premiers rangs du championnat.

Bravo Urios… Partout où il passe, il crée quelque chose. Et ce Bordeaux-là est un grand cru bien plus offensif qu’à Castres, mais toujours basé d’abord sur une défense intraitable. Le RCT s’y est cassé le bout du nez.

L'ancien stratège d’Oyonnax finira bien un jour en équipe de France, c’est sûr !

Racing 92 (7) – Castres (9)      23 – 14

Les pendules sont à l'heure

Les Racingmen ont rectifié le tir dans leur antre de l'Arena après la déconvenue face au promu, la semaine passée. Et ce sont les Castrais qui ont fait les frais de cette révolte, menés 17-0 après vingt minutes de jeu et deux essais signés Sanconnie et Gibert.

Parti pour écraser son adversaire dans tous les secteurs de jeu, et notamment la conquête, le XV francilien a baissé le pied et sa garde en seconde période, ne parvenant pas à marquer cet essai du bonus offensif et se contenant de rester devant à coup de pénalités, face à des Tarnais revenus bien fort en fin de rencontre avec un essai de dernière minute de Palis.

Lyon (1) – Toulouse (12)            22 – 12

Dans la douleur

Heureusement que Nakaitaci a concrétisé la bonne entame des Lyonnais avec le seul essai du match.

Parce qu'ensuite ça a été un duel entre buteurs où Holmes a répondu à Wisniewski pour un 4 partout dans un match resserré en défenses avec peu d'espace pour emballer les relances. La dernière pénalité après le gong de Ngatai comptant pour du beurre.

Toulouse repart donc fanni avec une deuxième défaite d'affilée, même si elle est à nouveau à l'extérieur chez un concurrent sérieux au titre. Dur dur pour le champion ! Le Lou passe en tête du TOP 14.

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >>

 

La semaine prochaine…

Les Bleus s’envolent et le TOP 14 reste ! 

Lundi 2 septembre, Brunel et associés donneront la liste des 31 qui s'envoleront dès le lendemain pour le pays du soleil levant. Plus de test officiel avant le premier match des Bleus contre les Pumas, le samedi 21 septembre, à 9h15 (oui, du matin).

En attendant, le TOP 14 tentera de limiter la casse avec ses jeunes, ses vieux et ses mercenaires, venus en jokers boucher des trous béants dans les systèmes de jeu huilés des grosses écuries, comme Clermont, Toulouse ou le Racing. Les promus et autres petits poucets, eux, tenteront d'en profiter, comme Bayonne de nouveau à Paris.

 

Au programme de la troisième journée* de TOP 14, dès samedi 7 septembre :

         Castres – Bordeaux, à 15h30 : Le retour du Boss (Urios)

         Toulon – Lyon, à 17h30 : Mignoni, comme à la maison

         Montpellier – La Rochelle, à 20h45 : un goût de phase finale
         
Stade Français – Bayonne, à 20h45 : Les Basques, de retour à la capitale
         Pau – Agen, à 20h45 : les maintenir derrière

Puis dimanche 8 septembre :

         Brive – Clermont, à 16h50 : le retour du derby du Massif Central

         Toulouse – Racing 92, à 21h : une affiche alléchante mais allégée

(*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

À suivre également les derniers tests internationaux sans les Bleus (cherchez l’erreur !),

Vendredi 6 septembre, d’abord :

  • Japon – Afrique du Sud, à 6h30
  • Écosse – Géorgie, à 20h30
  • Angleterre – Italie, à 20h45

Samedi 7 septembre, ensuite :

  • Nouvelle-Zélande – Tonga,  à 4h35
  • Australie – Samoa, à 11h30
  • Irlande – Pays de Galles, à 15h

 

Du côté du TOP 16 féminin,

On ne reprend que le 14 septembre 2019 : >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

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Commentaires
P
Si seulement l'équipe de France jouait comme celle de Bordeaux face à Toulon, samedi dernier !
Répondre
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