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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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Le Café de la Page blanche

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22 septembre 2019

Les brèves d'Ovalie - Edition n°366

Le vestiaire de la peur

COUPE DU MONDE... 1ère journée             France – Argentine       23 – 21

Lopez, sur un claquement de doigts... de pied !

Qui leur a dit quoi ?

On se souvient du dernier VI Nations et de cette fabuleuse première mi-temps d'un France – Galles qui ouvrait parfaitement le tournoi pour nos Coqs en quête de sensations et de victoire.

C’était le premier vendredi de février, souvenez-vous, au Stade de France, on menait 16-0 à la pause après une première période époustouflante, à croire que nos Bleus avaient toujours joué ensemble, et puis… patatra ! (relire ici >>).

Samedi, dans le Tokyo Stadium où s’était déroulé la veille la cérémonie d’ouverture de la neuvième coupe du monde, nos Tricolores ont remis ça pour leurs débuts dans cette compétition majeure, face aux Pumas. Mais avec une issue heureuse, cette fois, qui me laisse néanmoins un goût amer et en droit de me poser à nouveau des questions sur ce qui a bien pu se passer à la mi-temps :

Mais que diable sont-ils allés faire dans ce vestiaire ?

Qui a bien pu terroriser ces joueurs à qui on n’avait, pour la deuxième fois, rien à reprocher, jusque dans ce chant enflammé de la marseillaise* qui les a transcendés ensuite pendant quarante minutes ?

(*) on se serait cru entre les lignes Des Bleus à la belle étoile. (Pub !)

Serait-ce les encouragements d’un Fabien Galthié aux méthodes de management décriées partout où il est passé qui les auraient tétanisés ?

« Bravo les gars ! Continuez à jouer à la baballe et ils vont faire de vous de la charpie. Si vous prenez un essai, vous êtes morts ! Alors, restez en fesses serrées en défense si vous ne voulez pas l’avoir encore dans le cul. Le premier qui rate un plaquage, je m’occupe de lui personnellement et on refait de la fonte dès six heures du mat’ ! »

Ou bien serait-ce le discours monotone d’un papy Brunel qui les aurait hypnotisés à l’insu de son plein gré ?

« Il faut garder la même intensité – vous avez les paupières lourdes. Ils vont venir vous chercher – vous avez envie de dormir. Ne subissez pas l’impact – vous dormez ! Tenez le ballon comme en première période et tout ira bien – quand je claquerai des doigts, vous vous réveillerez. »

À moins que Serge Simon ou Bernard Laporte soit passé avec quelques bouteilles de champagne ?

« Reprend une coupe, Camille, mon petit Chat, ça va pas t’empêcher de lancer droit ! »

Bah, apparemment si. Parce que la conquête a souffert aussi en touche, en deuxième période, en plus de la mêlée déjà ciblée par monsieur Gardner.

Ah ! Comme j’aurais aimé être une petite souris pour savoir ce qui dans ce vestiaire a pu tuer l’enthousiasme, la créativité et le désir de produire du jeu au point d’y laisser quinze paires de couilles avant de retourner sur la pelouse.

Parce que, bon sang ! Quel pied, cette première mi-temps !

Deux actions splendides, pulsées par les feux follets Médard et Penaud, étincelants, relayées par un Vakatawa en jambes, pour se concrétiser sur les ailes, par Fickou pour le premier essai, puis par Dupont pour le second.

La France menait 20 à 3 à la pause avec un N’Tamack parfait au pied et une défense irréprochable durant les rares temps forts de l’Argentine qui n’a pu s’appuyer que sur sa mêlée fermée (seul talon d’Achille du pack tricolore) pour inscrire ses seuls points.

Que demander de plus ? Si ce n’est de jouer le second acte avec les mêmes intentions, la même intensité.

Mais encore une fois, comme contre les Gallois en février, le retour des vestiaires aura été un véritable cauchemar de rugby pour les Bleus, avec des fautes et une défense fantôme face à la rage des Pumas, métamorphosés.

Deux ballons portés plus loin et les Argentins revenaient à 20-15, en moins de dix minutes, plongeant nos Français dans l’angoisse d’une nouvelle défaite qui se profilait.

Quand les entrées des deux ouvreurs suppléants allaient être déterminantes.

D’abord, Urdapiletta, remplaçant un Sanchez peu en réussite, sur deux coups de pieds millimétrés, donnait pour la première fois l’avantage aux Pumas dans cette partie (21-20).

Puis, Lopez, remplaçant un Penaud blessé, décalant alors N’Tamack au centre, claquait des doigts (de pied) un drop qui réveillait enfin son équipe après un sévère 18-0. Il était temps !

Les dix minutes restantes entretiendront le suspense et la peur, jusqu’à son comble et cette pénalité de 45 mètres que Boffelli prendra à Urdapilletta (allez savoir pourquoi quand on connaît la précision du buteur castrais, même de loin) et qui passera juste à côté des perches.

Ouf !

D’un souffle et d’un coup de sifflet retentissant d'un arbitre compatissant (car il aurait pu offrir une nouvelle pénalité aux Argentins sur leur dernière possession), la France mettait fin à son calvaire et à sa malédiction d'entame d’un tournoi majeur.

Une première victoire méritée, pour un premier acte parfait, mais bien heureuse au regard du second, complètement subi.

De bon augure pour la suite quand on sait la supériorité des Anglais dans cette poule. Il suffirait alors à nos Coqs de battre Américains puis Tongiens pour aborder le XV de la Rose sans pression, voire sans les cadres, avec l’assurance d’un quart de finale contre des Gallois ou des Australiens, dont une préférence serait grotesque.

Mais pour y parvenir sans se faire peur, ces prochaines fois, Messieurs, à la pause...

restez sur la pelouse et laissez le vestiaire… au vestiaire !

 

L’autre match de la poule Cocorico

Angleterre (1) – Tonga (5)        33 – 3

Du lourd !

Le XV dela Rose a dû batailler jusqu'à la dernière minute pour inscrire les quatre essais du bonus offensif dans un match où les Tongiens lui ont mené la vie dure. Un combat d'hommes qui laissera des traces sur les organismes, même si les Rosbifs n'ont jamais craint pour leur en-but.

Les Français sont prévenus. Ces Océaniens, c'est du lourd, du rentre-dedans sans ménagement, mieux vaut ne pas se trouver en face ou en dessous. Mais pour ce qui est du jeu, il y a largement la place, pour peu qu'il reste des forces.

Les Anglais prennent la première place devant les Français. Les Tongiens, comme les Américains, n'ont pas fini de jouer les trouble-fête, ce qui pourrait donner un espoir aux Argentins qui ne sont pas encore morts.

 

Les autres résultats du Mondial

Poule A

Japon (2) – Russie (4)              30 – 10
Irlande
(1)– Écosse (5)             27 – 3

Irlande first !

D’abord, vendredi, dans un Tokyo Stadium plein pour assister à la cérémonie d’ouverture de la première coupe du monde de rugby en Asie, les Japonais ont offert à leur public un beau spectacle et une victoire bonifiée à la clé.

Mais à y regarder de plus près, une fois les apparats de fête retirés, les Brave Blossoms n’ont jamais été autant fébriles et maladroits sur le pré dans la première demi-heure de jeu que durant toute leur préparation. Il aura fallu quelques beaux mouvements et un finisseur intenable comme l'ailier Kotaro Matsushima pour reprendre enfin les rênes de ce premier match et enfoncer des Russes pourtant mieux partis après avoir inscrit un essai d’entrée, mais bien trop limités et indisciplinés dans la durée. La seconde période ne laissera pas de place au suspense et, même si cela aura été dans la difficulté, les locaux décrocheront le point de bonus offensif sur un triplé de Matsushima, logiquement élu homme du match.

Dans cette poule, le champ semble libre pour les Irlandais qui n’ont fait qu’une bouchée de leurs voisins écossais dimanche à Yokohama city. Trois essais en une mi-temps et le quatrième du bonus offensif dans un deuxième acte totalement maîtrisé, malgré la pluie.

Le XV du Trèfle compte bien conserver sa première place au classement mondial jusqu’au bout, donc jusqu’à un premier sacre. Quant aux Écossais, ils auront à se méfier des Japonais chez eux et des Samoans imprévisibles pour assurer la deuxième place, largement à la portée de leur jeu offensif.

Poule B

Nouvelle-Zélande (2) – Afrique du Sud (4)  23 – 13
Italie
(1) – Namibie (5)                                 47 – 22

Sans illusions

Dans cette poule, le suspense n’aura tenu que dans cette première confrontation entre les deux principaux prétendants, le double champion du monde en titre et le nouveau vainqueur du Four-Nations.

Et ce sont les All Blacks qui ont eu le dernier mot dans une rencontre tendue et de très haut niveau qui remettait la performance précédente de nos Bleus à sa place, bien en dessous. Si les Néo-Zélandais ont mené, comme nos Tricolores, 17-3 à la pause avant de voir revenir leurs adversaires en trombe sur eux et au score, ils n’ont jamais perdu pied et ont contenu les assauts sud-africains pour mieux les contrer et les punir à la première faute.

C’est toute la différence entre notre rugby et celui de ces grandes nations étoilées.

Alors, les Italiens ne se font pas beaucoup d’illusions pour sortir de cette poule, se contentant de bien finir à la troisième place. Encore fallait-il se défaire des Namibiens au jeu débridé et dont le seul enjeu est de parvenir à une première victoire en coupe du monde. Malgré leurs trois essais, les Welwitschias devront attendre le dernier match contre le Canada pour y parvenir, quand la Squadra Azzurra, avec sept essais, empochait logiquement son bonus offensif pour se hisser temporairement et fièrement à la première place du groupe devant les All Blacks.

Poule D

Australie (1) – Fidji (5)                      39 – 21

Sensationnel !

Cette poule est aussi incroyable qu’elle retrouve quatre des nations qui étaient déjà ensemble en 2015, à savoir l’Australie, les Fidji, le Pays de Galles et l’Uruguay. Comme si on voulait à nouveau revivre des rencontres fabuleuses entre les trois premières comme en Angleterre.

Et ce premier choc aura tenu toutes ses promesses avec des Fidjiens très frenchy, issus de notre TOP 14, qui ont emballé de match et fait trembler des Wallabies durant 50 minutes, menant jusqu’à 21-12 après deux essais du Clermontois Yato et du Parisien Waisea.

Mais le réveil australien retentira avec l’entrée d’un ancien parisien, Genia, qui remettra son équipe dans le bon sens pour six essais au final et un bonus offensif.

Mais quel match !

On attend avec impatience le fameux Galles – Fidji et le choc pour la première place entre les champions d’Europe gallois et les Wallabies. La Géorgie, elle, tentera de récidiver son exploit de 2015 en prenant la troisième place aux Fidji. Quant à l’Uruguay, elle encaissera en silence, comme attendu.

 (entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée)

Tous les résultats et classements officiels >>

 

La 2ème journée des Féminines

Poule 1

Bobigny (2) – Bayonne (3)        29 – 19

Grenoble (3) – Rouen (7)          62 – 0

Chilly Mazarin  (7) – Lons (6)    7 – 15

Montpellier (1) – Paris (3)         62 – 3

 

Poule 2

ASM Romagnat (2) – Blagnac (2)      14 – 14

Lille (4) – Bordeaux (7)                     35 – 10

Toulouse (1) – Rennes (4)                 45 – 5

Lyon (4) – Caen (7)                           80 – 0

Bobigny et Romagnat progressent

Face à de sérieuses prétendantes aux phases finales, les Parisiennes et les Montferrandaises ont obtenu respectivement une précieuse victoire et un beau match nul. Quand Lons, dans la poule 1, s'est donné de l'air face à la promue francilienne qui devrait se partager les dernières place avec les Rouennaises. Ce n'est pas le cas des promues lyonnaises qui ont atomisé les Normandes, toujours aussi faibles.

 

La semaine prochaine…

Les Bleus récupèrent et le TOP 14 en profite...

Le mondial continue toute la semaine, l'occasion pour la cinquième nation de chaque poule de faire son entrée et aux favoris de s’installer devant.

La France, elle, ne rejouera que le 2 octobre contre les Tonga, l'occasion pour le TOP 14 de faire son retour à la une.

 

Au programme* dès lundi 23 septembre :

         Pays de Galles – Géorgie (D), à 12h15, à Toyota City

Puis, mardi 24 septembre :

         Russie – Samoa (A), à 12h15, à Kumagaya City

Mercredi 25 septembre :

         Fidji – Uruguay (D), à 7h15, à Kamaishi City

Jeudi 26 septembre :

         Italie – Canada (B), à 9h45, à Fukuoka City

         Angleterre – États-Unis (C), à 12h45, à Kobe City

Samedi 28 septembre :

         Argentine – Tonga (C), à 6h45, à Higashiosaka City

         Japon – Irlande (A), à 9h15, à Shizuoka Prefecture

         Afrique du Sud – Namibie (B), à 11h45, à Toyota City

Dimanche 29 septembre :

         Géorgie – Uruguay (D), à 7h15, à Kumagaya City

         Australie – Pays de Galles (D), à 9h45, à Tokyo

Et pour finir, lundi 30 septembre :

         Écosse – Samoa (A), à 12h15, à Kobe City

 (*) Tous les matches sont retransmis par TF1 ou TMC

 

Du côté du TOP 14, la 5ème journée s’immiscera en doublons, au milieu…

Avec au programme* le samedi 28 septembre :

         Brive – Toulon, à 15h30 : réitérer l’exploit du derby

         Bayonne – La Rochelle, à 18h : continuer de surfer sur la bonne vague

         Castres – Agen, à 18h : se relancer vraiment

         Toulouse – Pau, à 18h : éviter de copier Clermont

         Racing 92 – Lyon, à 20h45 : la fin de Lou ?

Puis dimanche 29 septembre :

         Montpellier – Bordeaux, à 12h30 : torcher enfin l’UBB ?

         Stade Français – Clermont, à 16h50 : affiche désuète

(*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

Du côté du TOP 16 féminin,

À suivre le programme de la prochaine journée : >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

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Commentaires
P
Que dire déplus et e plus juste ? Si ce n’est que pour la 2e mi-temps les argentins avaient peut être bu une potion magique<br /> <br /> Je rêve d’une équipe ne comprenant que des Penaud, Dumond, Ménard et consorts
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