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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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8 mars 2020

Les brèves d'Ovalie - Edition n°390

Un rêve meurt et file...

VI NATIONS... 4ème journée                   Écosse – France      28 – 17

Des Bleus pris en étau entre fautes et maladresses

Sombres héros de l’amer

Je dédie cette brève à ces Bleus naufragés et leurs peines qui ont jeté l’ancre ici à Murrayfield alors qu’ils voguaient sur la route du Grand Chelem.

À ces sombres héros de l’amer qui n’ont pas su traverser l’océan du vide qu’ont laissé derrière eux 80 minutes de fautes, de mauvais choix et de mauvais sorts, qui ont mis fin à ce bleu désir de nouvelle victoire.

Car rien n’a souri aux Bleus, dimanche après-midi, à Édimbourg, à commencer par la blessure de Chat à l’échauffement, obligeant Mauvaka à prendre sa place sur le banc.

Tout n’a été ensuite qu’une succession de fautes et de maladresses.

D’entrée, les Français manquent tout, N’Tamack l’occasion d’ouvrir le score, 45 mètres face aux poteaux, Fickou son premier ballon haut qui met les siens sous pression, Cros son plaquage qui devient malgré lui cathédrale et lui inflige un carton jaune (alors que le rouge lui pendait au nez).

À quatorze, tout devient compliqué et les maladresses continuent, N’Tamack, encore, qui commet une faute de main grossière, comme s’il était ailleurs, s’obligeant à plaquer, tête la première, Johnson qui a récupéré le ballon. Protocole commotion au bout de huit minutes seulement, le héros de Cardiff ne reviendra pas, laissant sa place à un Jalibert qui ne sauvera pas le naufrage annoncé.

La mêlée française subit et se fait pénaliser. Trois points pour Hastings à la fin de l’infériorité numérique, ce n’est pas catastrophique, loin de là, malgré une nouvelle faute concédée ensuite par le capitaine Ollivon, offrant un 6-0 à l’ouvreur local.

Mais les maladresses continuent, Willemse puis Ollivon semblent échapper une savonnette sur des passes peu assurées de Dupont à qui on aurait bien passé un savon s’il n’avait pas été aussi adroit au pied, juste après, sur une passe millimétrée pour Penaud, tel un ouvreur de grande classe, pour le premier essai français.

Enfin, une action d’envergure de nos Bleus au bout de trente minutes de jeu !

Mais que de fautes encore, derrière, et d’inattentions. C’est assez incroyable. Mais le pire est à venir. Une bagarre d’écoliers dans la cour des 22 tricolores et Haouas qui est filmé fautif d’un coup au visage sur Ritchie.

C’est rouge et le début du calvaire des Bleus !

On croit revivre le quart de finale au Japon. Pourtant, 9-7 à une minute de la pause, tout peut encore se reprendre en seconde période.

Mais les Français semblent déjà rentrés aux vestiaires, à moins qu’ils n’en soient jamais vraiment sortis. Car Hastings lance ses trois-quarts dans une défense désorganisée et Maitland conclue aisément le premier essai maison pour mener 14-7 au terme d’un premier acte plutôt brouillon.

Pauvre XV de France, le sélectionneur a dû lui chanter dans les bronches un air comme :

« Tout part toujours dans le dos
Du fond de leurs lignes sereines
Ne vois-tu rien venir ? » 

Always lost in Murrayfield résumera pourtant la seconde mi-temps.

« Amis, qu'on crève d'une absence
Ou qu'on crève un abcès
C'est le bateau qui coule ! »

L’abcès d’un manque d’expérience et de réussite qui font des mauvais choix un naufrage. Dès la reprise, le XV du Chardon remet les cannes de Hogg en action et la défense française en péril devant le même Maitland qui n’a aucun mal à réaliser son doublé sur son aile.

Always lost in Murrayfield !

21-7, les locaux marchent sur l’eau et sur les rucks, mordant la limite des hors-jeux sans être inquiétés par l’arbitre néo-zélandais. Tandis que les Tricolores peinent à finir une action, empêtrés dans leurs maladresses et des choix d'une charnière qui rend quasi tous les ballons à l’adversaire.

Et quand le staff pense déjà au bonus défensif en indiquant la pénalité plutôt qu’une penaltouche, on se dit que ces Bleus-là ne sont vraiment pas aidés. Trois points pour Jalibert comme un renoncement ou un signe d’impuissance quand de l’autre côté on bénit la chance.

Une touche écossaise dans le camp français, un ballon parfaitement intercepté par Cretin, entré en place de Penaud (blessé), un rebond mauvais qui trompe Dupont et le talonneur coupable qui repart avec le ballon jusque dans l’en-but pour la douche écossaise.

Quand rien ne va, décidément… Always lost in Murrayfield !

Et ce n’est pas l’essai du capitaine Ollivon, plein de rage et pulsée par l'entrée de Ramos, en fin de rencontre, qui va changer quelque chose au naufrage de ce néo XV de France.

Un rêve de Grand Chelem meurt et file entre ses doigts, à Murrayfield.

Mais pas le titre qu’il faudra désormais arracher aux mains des Anglais ou des Irlandais, lors de la dernière journée au Stade de France, samedi prochain (ou plus tard, selon l’emploi du temps du coronavirus) face au XV du Trèfle, dans une course à trois où l’avantage est largement dans le camp anglais dorénavant.

D’ici là, il faudra panser les plaies du French flair (malmené en cale) et trouver une nouvelle embarcation sans les naufragés Dupont, N'Tamack et Chat, blessés.

 

L’ autre match...

Angleterre – Pays de Galles           33 – 30

Tout tonus mais sans bonus

La veille, les Anglais l’ont emporté dans l’illusion d’une déconcertante facilité.

Agressifs d’entrée, ciblant ostentatoirement Biggard, découpé à chaque ballon haut par des double-lames tranchantes, les locaux ont tué dans l’œuf les intentions galloises, prenant le jeu à leur compte, dans des phases offensives collectives rapides et efficaces.

4ème minute, Watson concluait un premier mouvement lumineux, puis Daly trente minutes plus tard, Farrell ajoutant, chaque fois, une transformation et une pénalité derrière pour voir le XV de la Rose mener tranquillement 20-9, après 3 pénalités de Halfpenny.

Seulement le XV du Poireau ne lâche rien, c’est bien connu, et ce n’est pas à un Français qu’on va l’apprendre. Dès le retour sur le pré, il surprenait son hôte, la tête encore aux vestiaires, par un essai de 90 mètres de Tipuric, transformé par Biggar. 20-16, tout semblait à refaire.

Et les Anglais allaient reprendre leur travail de sape, récompensés par une première pénalité passée par Ford, puis l’essai de Tuilagi devant une défense galloise aux aboies.

33-16, la messe n’était pas encore dite pour ces Diables Rouges qui crachèrent le feu de l’enfer dans le champ de roses, piétinées, poussant les hommes de Jones à la faute, hors-jeu (oh ! le pléonasme) et plaquages illicites, punis de deux cartons jaunes en fin de rencontre, permettant aux visiteurs d’inscrire deux essais coup sur coup. Mais trop tard, l’essentiel était fait pour les gardiens de Twickenham.

Une victoire sans bonus qui les laisse maîtres de leur destin face à des Italiens prenables.

 

Irlande – Italie                   (reporté)

Classement :     1-Angleterre : 13 pts (+15) – 2-France : 13 (+13) – 3-Écosse : 10 (+14) –
                       4-Irlande* : 9 (+5) – 4-Pays de Galles : 7 (+25) – 6-Italie *: 0 (-72)

 (*) un match en moins

  

Les Bleuets et les Bleues…

Écosse – France U20            22 – 29

Course-poursuite

Les jeunes Écossais ont donné le ton dans le premier acte, marquant les premiers points (3-0) avant que les Bleuets n’égalisent par le pied de Moura. Puis les champions du monde ont pris le jeu à leur compte, marquant par deux fois (Joseph puis Dridi), mais les jeunes Écossais ont chaque fois répondu dans la foulée, pour revenir à égalité à la pause (17-17).

En seconde période, les Français ont réussi à creuser l’écart avec deux nouvelles salves (Hulleu et Brennan), sur de belles inspirations de Debaes, avant que les locaux ne le réduisent en fin de match par un troisième essai, sans conséquence.

Une belle victoire bonifiée qui, malgré les deux défaites, place les U20 en seconde position derrière l’Irlande dont le match en Italie a été reporté (cause Coronavirus).

Car, dans l’autre match, les Baby Roses ont une nouvelle fois perdu chez eux (j’avais zappé l’autre jour leur défaite contre les Irlandais), mais cette fois contre les Gallois (22-23). Désormais, seul le XV du Trèfle est en passe de gagner le tournoi, voire de réaliser le grand Chelem. Mais pour cela il lui faudra gagner contre nos minots à Aimé-Giral la semaine prochaine et en Italie, à la fin de la coronovirustrose.

 

Écosse – France féminine         (reporté)

Le match a été reporté en dernière minute (comme Irlande-Italie) à cause d’un cas de coronavirus détecté chez une joueuse écossaise. Seules les Anglaises ont joué face aux Galloises, l’emportant aisément (61-7) pour leur quatrième victoire consécutive, sur la voie d'un Grand Chelem, en attendant leur dernier match en Italie (reporté aux calendes grecques).

  

La semaine prochaine…

Le tournoi passe au stade 5…

Tandis que la France est sur le point de passer l’état d’alerte face au coronavirus au stade 3, le stade 5 du tournoi des VI nations est menacé* de report sur son sol.

En effet, la 5ème journée risque* d’être amputée d’une finale au stade de France entre le XV du Trèfle et celui du Coq. Déjà, la rencontre en Italie face à l’Angleterre, également en course pour le titre, était reportée pour cause de coronavirus.

Reste le match pour rien entre Gallois et Écossais qui risque de faire fuir la majorité des téléspectateurs. Autant aller se promener à l’air pollué aux particules fines que de risquer de choper le virus à travers des éclats de voix ou de pintes de stout.

 

Au programme*  à partir de vendredi 13 mars :

  • France U20 – Irlande, à 21h à Perpignan (report confirmé)

Puis samedi 14 mars :

  • Pays de Galles – Écosse, à 15h15 (finalement reporté)
  • Italie – Angleterre (reporté)
  • France – Irlande, à 21h (report confirmé)

Enfin, dimanche 15 mars :

  • France féminines – Irlande, à 14h30 à Lille (report confirmé)

 (*) mise à jour le 9/3/2020 : Les matches reportés se joueront en octobre

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Commentaires
P
Jouer à 14 parce qu'un c.. manque de sang froid, impensable à ce niveau. Il est vrai que plusieurs fois on aurait eu envie de cogner sur ces fourbes. A part cela, il arrive à toute équipe de jouer de malchance.<br /> <br /> La prochaine fois elle va peu-être nous enthousiasmer.
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M
Difficile d'imposer une stratégie de la gagne !
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M
Tellement bien organisée lors de ses précédents matchs, l'équipe de France a montré un autre visage en Ecosse. D'emblée, un manque de préparation, manque de concentration, comme si ce match ne l'intéressait pas. De plus, elle se pénalise, 50 minutes sur 80 en jouant à 14. Difficile, dans ces conditions, d'imposer une stratégie de la gagne. Bon courage les Bleus !
Répondre
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