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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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24 avril 2021

Les brèves d'Ovalie - Edition n°428

Une épine toujours dans le pied !

VI NATIONS (F)... Finale                          Angleterre – France      10 – 6

Une défense de fer infranchissable

Les Red Roses nous piquent encore le titre.

Nos mignonnes sont allées voir au Stoop de Twickenham si le XV de la Rose, ce samedi, allait déclore son jeu de défense au soleil de celui du XV de France. Il n’en a rien été, Pierre de Ronsard et sa poésie sont restés aux vestiaires.

Les épines de rose ont mué en barbelés !

Pour une finale, on n’a pas été déçu. Le match est parti à cent à l’heure, avec une intensité et un combat de tous les instants, pendant 80 minutes, nous laissant autant espérer que rager à la fin, tant il y avait la place... pour mieux flair.

Comme cet essai d’Emilie Boulard, la révélation de ce tournoi, récompensant un temps fort des Tricolores, sur une passe décisive de Romane Ménager, jugée en-avant par l’arbitre écossaise, Holly Davidson.

Tout aurait pu basculer, alors, en cette première demi-heure où les deux finalistes se rendaient coup pour coup, sans marquer le moindre point. D’autant que la meilleure joueuse du monde, Emily Scarratt, venait de manquer deux pénalités, pourtant à sa portée. Mais le sort en a décidé autrement, cruellement.

Caroline Drouin manquait à son tour la pénalité pour prendre le score, avant que la défense française ne plie, au pire moment, à quelques secondes du gong de fin du premier acte, sous une ultime charge de Poppy Cleal, derrière une mêlée (7-0).

Ce n’était pas encore Waterloo, les Bleues n’avaient pas dit leur dernier mot !

Des vestiaires elles sont revenues avec les mêmes intentions, la même intensité et une nouvelle application au pied pour Caro qui réduisait le score d’entrée (7-3).

Dominatrices en mêlée, et multipliant les séquences pour tenter de passer ce rideau de lames de fer, les Françaises se sont embourbées dans les rucks et leurs tentatives, au pied comme balle en main, entre scories et manque de soutien, passant laborieusement une pénalité pour recoller à un point, à sept minutes de la fin, ramenant à la charge des Red Roses survoltées dans leur camp qui les poussaient à la faute, Scarratt creusant à nouveau l’écart (10-6).

La dernière minute sera vaine pour nos Bleues qui auront mis toutes leurs forces et leur envie dans cette partie sans parvenir à passer ces barbelés pour trouver le graal de l’en-but anglais. Il aura manqué les deux coups de pied de Caro mais plus encore…

Il aura manqué ce grain de réussite et de folie… ce savoir-flair à la française !

Pour la troisième fois d’affilée, les Red Roses s’emparent du titre, laissant encore un goût amer à ce XV de France qui ne cesse de grandir, mais pas encore assez pour retrouver son niveau de 2018 et son dernier grand Chelem.

Il reste un an avant cette coupe du monde en Nouvelle-Zélande, reportée pour cause de Covid, et rêver, pourquoi pas, d’un doublé en 2022. Impossible n'est pas française !

 

Pour compléter le tableau final :

3ème place :            Irlande – Italie                        25 – 5

5ème place :            Écosse – Pays de Galles            27 – 20

 

La 22ème journée du TOP 14 en bref…

Lyon (5) – Clermont (4)                        41 – 30

La foire d’empoigne

Ce derby régional aura accouché d’un match à deux visages, aussi fou qu’improbable.

Une première mi-temps complètement ratée des Jaunards malgré l’essai en contre de Yato d’entrée, Mignot et Tuisova donnant l’avantage aux Rhodaniens avant la pause (17-7) et l’essai refusé à Nanai-Williams troqué contre un carton rouge pour Cancoriet suite à un coup de coude au niveau du cou de Doussain.

La deuxième période, en infériorité numérique allait être épique, avec un changement de taille, puisque Parra remplaçait tactiquement Nanai-williams (pas au mieux) pour voir Bezy glisser à l’ouverture. Une charnière et des intentions clermontoises qui allaient faire des étincelles. En moins de dix minutes, deux pénalités et un essai de Moala plus tard, Clermont égalisait 20-20, avant de prendre l’avantage sur une nouvelle pénalité.

Que de fautes de part et d’autre et le match s’emballait dans un chassé-croisé haletant. Un essai de Regard auquel Tiberghien répondait aussitôt, avant que Couilloud ne récidive pour reprendre l’avantage de quatre longueurs (34-30). Les Auvergnats ne lâchaient rien et jouaient un dernier ballon, depuis leurs 22, emmené par un Penaud malheureux. Le centre international rendait à l’aveugle le cuir à un Lyonnais qui trouvait Tuisova en bout de ligne pour l’essai qui assommait les visiteurs.

Rien de bien injuste si on regarde tout le match, mais cruel quand on sait que les Clermontois ont joué à 13 durant dix minutes, le temps de prendre un essai de trop. Mais à qui la faute ? A celui qui en fait trop, de fautes, forcément. Et à ce jeu, Clermont a une nouvelle fois perdu.

Mais il aura au moins gagné une nouvelle charnière prometteuse. Quant au Lou, il s’est fait très peur !

Stade Français (9) – Pau (13)                46 – 32

Paris offensif mais sans bonus

Sans Fickou, les Parisiens ont déroulé samedi à Jean Bouin, face à des Palois plus en manque de réussite que vraiment dominés, encaissant trois essais (Macalou, Naivalu, Hall) en première période, avant de réagir juste avant la pause par Septar.

La seconde période sera plus équilibrée, les Stadistes rajoutant trois nouveaux essais (Hall, Hamdaoui, Alo-Emile), comme les visiteurs (Tuimaba, Ramsay, Manu), mais se voyant priver du bonus offensif après la sirène.

Dur pour les Palois qui repartent, comme les Clermontois, à vide.

Toulouse (1) – Racing 92 (3)                34 – 16

Impérial Toulouse !

Avec Fickou, les Racingmen ont dérouillé samedi à Ernest-Wallon, face à des Toulousains irrésistibles, comme d'habitude, même la tête à une demi-finle cruciale, dans une semaine au même endroit, contre Bordeaux.

Certes, les Franciliens avaient fait tourné, laissant quelques cadres au repos ou à l'infirmerie, comme Thomas, Imhoff, Machenaud, Russel, Chat, Chavancy, Iribaren, rien que ça, comme s'ils avaient une demi-finale européenne à jouer ou comme si Fickou suffisait à faire tomber le leader champion de France à lui tout seul.

Pour les locaux, ce match aura été un bon entraînement, avec presque l'équipe-type et leur charnière internationale aux commandes. Après une petite demi-heure d'observation, à s'échanger des coups de pied entre N'Tamack et Gibert, les Stadistes ont pris les choses en main par Huget qui a inscrit le premier essai avant de se blesser sérieusement dans la foulée. Beale leur offait même un essai de pénalité pour une faute dans l'en-but.

Menant 20-9, au retour des vestiaires, Toulouse n'a eu plus qu'à gérer son avance en rajoutant deux essais pour décrocher puis reprendre le bonus offensif, par Fouyssac et l'incontournable Dupont. Classique !

Le champion de France peut voir venir sereinement les Bordelais, comme il est quasiment assuré d'accéder directement à une autre demi-finale, celle d'un 21ème bouclier de Brennus.

Bordeaux (6) – Montpellier (11)            Reporté cause cas Covid à Bordeaux

Bayonne (12) – Castres (8)                    Reporté cause cas Covid à Castres

Toulon (7) – Agen (14)                          Reporté cause cas Covid à Toulon

Brive (10) – La Rochelle (2)                  Reporté cause cas Covid à Brive

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

La semaine prochaine…

La Coupe d’Europe présente ses demies !

Deux matches avec la même configuration : deux champions quatre étoiles face à deux puceaux qui n’ont jamais connu de finale.

La seule question qui me taraude est la suivante : est-ce que le petit Poucet charentais sera capable de sortir le grand jeu et, du même coup, l’ogre celte ?

Entre Toulouse et Bordeaux, je souhaite juste que le meilleur gagne. Mais vraiment le meilleur, parce que si l’ogre passe…

 

Au programme* de la Champions Cup :

         Toulouse – Bordeaux         samedi 1er mai, 16h         -> FR2

         La Rochelle – Leinster         dimanche 2 mai, 16h        -> FR2

 

Et de la Challenge Cup :

           Leicester – Ulster                 vendredi 30 avril, 21h

           Bath – Montpellier             samedi 1er mai, 21h        -> FR4

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de beIN Sports

 

En parallèle, le TOP 14 en profitera pour rattraper son retard avec la moitié des matches reportés lors des deux dernières journées, programmés* dès jeudi 29 avril comme suit :

         Bayonne – Castres, à 20h45              (J22)

Puis samedi 1er mai :

         Racing 92 – Stade Français, à 14h    (J21)

         Clermont – Brive, à 18h30                (J21)

         Toulon – Agen, à 18h30                    (J22)

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

Du côté du TOP 16 féminin

Les Play-Off reprennent jusqu’à fin mai pour les trois dernières journées que je ne commente plus, 
faute de couverture médiatique en direct.

Cependant, il ne fait aucun doute que Montpellier et Toulouse seront une nouvelle fois en finale.
Blagnac et l’ASM Romagnat sont bien parties pour leur servir de sparring-partner en demies.

Retrouvez résultats et calendrier sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

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Commentaires
P
Filles ou garçons, les mêmes travers.Toutes ses forces en première partie, grosse fatigue en deuxième partie. Très peur de créativité. Match perdu de peu. On s'en contente.
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