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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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13 février 2022

Les brèves d'Ovalie - Edition n°465

Boks, Blacks... et Bleus !

VI NATIONS... 2è journée                      France – Irlande     30 – 24

L'Irlande court derrière...

Dans la cour des grands

Ils l’ont fait, nos Tricolores !

Battre la meilleure nation d’Europe, trois mois après la plus emblématique de la planète. Un deuxième exploit monumental qui hisse nos Bleus sur le podium mondial derrière les Boks et les Blacks.

Mais la route est encore longue avant de rêver de sacre planétaire, et même de grand chelem, dont ils sont désormais les seuls prétendants, tant ce qui attend nos Tricolores dans le tournoi risque de ressembler au même parcours du combattant que ce choc face au XV du Trèfle, samedi après-midi, au Stade de France.

Quel match, ils nous ont livré ! Et quelle entame !

Une minute aura suffi pour nous mettre les poils en érection.

Engagement de Ntamack. Dégagement de Gibson-Park. Touche rapidement jouée par Dupont. Pour Ntamack qui écarte sur Moefana qui trouve Villière dans l’intervalle qui crée un point de fixation. Dupont à la distribution encore, pour Penaud, pour Woki et de nouveau Ntamack qui écarte de l’autre côté par Baille, Jaminet puis Atonio qui fixe à nouveau la défense irlandaise. Et Dupont qui redistribue, toujours pour son compère à la charnière, bien inspiré qui lui remet intérieur pour l’essai imparable et merveilleux.

Vous êtes arrivé en retard ? Dommage, parce qu’il faudra patienter une bonne demi-heure avant de revoir le jeu de nos Coqs en extase.

Car l’enthousiasme aura été de courte durée. Cinq minutes plus tard, sur le renvoi de Carbery qui a suivi la pénalité que venait de passer Jaminet, portant le score à 10-0, contre ces Irlandais – waouh ! – l’arrière catalan allait se trouer. Un flottement de ce ballon haut, qu'il attendait de voir retomber dans ses bras, la tête encore dans les nuages, et qu'Hansen lui dérobait dans les airs, tel un pigargue à casque blanc d’Irlande, ramenant sa proie dans l’aire de l’en-but français, à la vitesse de l'éclair.

Tout était à refaire, ou presque. Qu’à cela ne tienne, les Bleus allaient s’appliquer à remettre les fondamentaux à l’endroit, Jaminet le premier, désormais visé sur les ballons hauts. L’arrière du XV de France allait corriger le tir, en répliquant parfaitement au pied, pour punir ce XV du Trèfle, à la faute, mal inspiré et dominé dans bien des secteurs du jeu, notamment à la mêlée fermée et même au sol.

Car les avants tricolores, à l’image d’un Alldritt conquérant, ont étouffé les velléités celtes, remettant le flair du XV de France en actions splendides, comme cette passe sautée de Dupont pour Penaud qui mystifiait son vis-à-vis avec une chistéra dans le dos pour Moefana – les globe-trotters de l’Ovalie sont de retour ! – l’action vaine débouchant néanmoins sur une nouvelle pénalité. Quelle démonstration encore !

19-7 à la pause, on croit rêver.

C’est le problème de ce genre d’exploit, le retour des vestiaires ressemble souvent à un retour de manivelle, les pieds sur terre, et le museau dans l’herbe à brouter les trèfles laissés par le passage des Irlandais, remontés comme jamais.

Après une nouvelle pénalité de Jaminet portant le rêve à 22-7, le renvoi qui suivit allait mettre les Bleus dans le rouge pendant dix minutes, le temps de deux essais sur les deux points forts des Irlandais. Van der Flier concluait le premier sur un groupé pénétrant derrière une touche quand Gibson-Park s’échappait au ras d’un ruck pour le second.

22-21, tout était de nouveau à refaire, ou presque. Vous connaissez la chanson.

Un nouveau match s’ouvrait alors. Et sur le renvoi de Ntamack, la pression du public et des Bleus leur rendait le ballon derrière une mêlée conquérante pour une action d'envergure portée par nos anges aux ailes déployées (voir brève de la semaine dernière). Villière transperçait la défense celte quand Penaud l’enfumait, derrière, dans un cadrage-débordement époustouflant, dans un kleenex de poche, le long de sa ligne, avant que Villière, à nouveau, ne soit finalement projeté en touche in-extrémis.

La relance irlandaise était aussitôt stoppée, d’autorité, par nos avants qui prirent les devants et envoyèrent Baille derrière la ligne pour l’essai de la reconquête tricolore. Le Stade de France exultait, même si Jaminet subissait son premier échec sur la transformation. Six points d’écart, à dix minutes de la fin, comme la veille pour les Bleuets, de bonnes raisons de se méfier de ces Irlandais qui ne lâchent rien.

Et quand Carbury tentait une pénalité dans un de leurs temps forts, pour revenir à trois longueurs, les Français s’en tiraient bien, serrant les fesses jusqu’à ce que leur buteur ne recreuse l’écart, sur une dernière pénalité durement acquise, après un essai qu’on venait de lui refuser. Les deux dernières minutes furent irrespirables tant les assauts celtes menaçaient cette victoire loin d’être acquise, comme les U20 la veille.

Mais la maladresse de l’adversaire rendit le ballon à nos Tricolores qui surent le garder bien au chaud, le temps que le chrono écoule ses dernières secondes, interminables. C’était fait, un nouvel exploit monumental !

Inutile de chercher à le minimiser par des arguments, tels que l’absence de Sexton ou un niveau plus faible, car la performance est aussi remarquable que celle contre les All Blacks en novembre.

Nos Frenchies ont été collectivement, physiquement et mentalement au sommet de leur art. Et pas besoin de lire la presse internationale pour savoir qu’elle ne dira pas autre chose dans sa langue que : Les Bleus sont dans la cour des Boks et des Blacks !

Et ils n’ont pas fini de nous bluffer, ces Coqs-là, sur la route d’un Grand Chelem, encore tréflés de chardons et de poireaux aussi piquants que des roses qui n’attendent que d’éclore au printemps.

Peu importe, c’est ce qui fait la magie de ce tournoi.

 

Les autres matches en bref…

Pays de Galles – Écosse        20 – 17

De sérieux outsiders

Les XV du Poireau et du Chardon nous ont montré durant 80 minutes qu’il faudra compter avec eux, jusqu’au bout, pour le gain du tournoi.

Impressionnants Écossais qui ont donné le ton avec ce premier essai de Graham face à de valeureux Gallois qui n’ont jamais lâché, égalisant, avant la pause, par Francis (14-14).

Du cœur et de l’enthousiasme rythmeront la seconde période sous les bottes de Russel et Biggar, le buteur Gallois ayant le dernier mot avec un drop, à dix minutes du terme, alors que son vis-à-vis du Racing venait d’écoper d’un carton jaune, ma foi sévère, pour un en-avant volontaire.

Dans la douleur et l’euphorie du Millennium (oui, je ne me fais pas à son nom actuel), les locaux tiendront bon jusqu’au coup de sifflet final, se relançant alors dans le tournoi.

Avec le point de bonus défensif, largement mérité, l’Écosse est au coude à coude avec les Irlandais et les Anglais, derrière la France.

Italie – Angleterre                 0 – 33

La Rose se rebiffe 

Piqué au vif, après la vexante défaite à Murrayfield, le XV de la Rose a réagi avec vigueur à Rome, marchant sans partage sur une Squadra Azzurra sans solution, malgré l'envie et le courage en défense.

Une promenade de remise en forme pour ces Rosbifs plus pragmatiques que flamboyants, avec cinq essais, trois en première période, deux en seconde, le bonus offensif rapidement en poche, gérant l'économie de leurs efforts pour les prochaines rencontres, sans doute, et ne laissant aucune miette aux locaux qui ont donné tout ce qu'ils avaient, c'est à dire pas grand chose, pour finir la rencontre tristement fannis.

Les Anglais se sont repositionnés derrière les Français, avec en ligne de mire une possible finale au Stade de France. Pour les Italiens, une nouvelle cuiller de bois se profile.

Clsst. : 1-France, 9 pts (+33) – 2-Angleterre, 6 (+30) – 3-Irlande, 6 (+16) –
          4-Écosse, 5 (+0) – 5-Pays de Galles, 4 (-19) – 6-Italie, 0 (-60)

 

La 2ème journée des Bleuets en bref….

France U20 – Irlande               16 – 17

La loi des mauls est bien dure !

C’était l’arme fatale des Irlandais, le maul, qui a cruellement bousculé la défense tricolore jusqu’à la dernière minute, vendredi soir, à Aix-en-Provence, alors que nos Bleuets pensaient avoir fait le plus dur en ayant résisté jusque-là à l’infernale pression celte depuis l’entame et en ayant livré un combat héroïque pour n’encaisser qu’un seul essai après avoir inscrit le premier par Montgaillard et mené 10-0.

À l’image de leur essai, les Irlandais ont démontré toute leur puissance durant une seconde période étouffante, à leur main, et que nos Bleuets n’ont malheureusement pu contenir dans les ultimes secondes, après ce fatal ballon-porté, sur une penaltouche, qui tuait les espoirs de Grand Chelem de nos gamins.

Seul le XV du Trèfle peut encore le réaliser, quand nos Coquelets compteront sur un faux-pas des Celtes en Angleterre pour jouer leur va-tout dans le dernier match du tournoi, face aux Baby Roses. Parce que les déplacements en Écosse et au Pays de Galles ne devraient être que formalités, avec bonus offensifs à la clé.

 Clsst. : 1- Irlande, 9 pts (+49) – 2- France, 6 (+25) – 3-Angleterre, 6 (+11) –
          4-Pays de Galles, 5 (-35) – 5-Italie, 4 (-20) – 6-Écosse, 1 (-30)

 

Pour rappel, le Tournoi féminin est désormais programmé après celui de ces messieurs, fin mars.

 

Les matches en retard de la 13ème journée de TOP 14 en bref…

Toulouse (6) – Stade Français (8)        28 – 29

Rien ne sourit au champion…

Le Clasico retour a accouché d’une nouvelle désillusion à Ernest-Wallon. Toulouse encaisse sa cinquième défaite consécutive, sa deuxième à domicile.

Il est clair que la machine haut-garonnaise est enraillée et que, sans ses cadres (11 réquisitionnés par le XV de France), il va désormais être difficile de la relancer.

Pourtant, les second couteaux champions de France avaient pris ce match par le bon bout, grâce à deux essais, de Lebel et Rory Arnold, pour mener 17-6 à la pause.

Et puis, les visiteurs ont réagi, en seconde période, avec notamment l’entrée décisive de Macalou, auteur du premier essai parisien, quand les locaux ont faibli, en infériorité numérique, après le carton jaune contre Elstadt, ouvrant le deuxième essai à Hamdaoui et l’égalisation aux hommes de Quesada (23-23).

Segonds scellera le sort des Toulousains, indisciplinés, avec deux pénalités, malgré, entre les deux, l’essai de Miquel qui aurait pu suffire à leur bonheur, si seulement Holmes n’avait pas manqué la transformation.

Rien ne sourit donc au champion, dégradé à la dernière place du TOP 6, tandis que Paris se rapproche de ses portes.

Brive (11) – Clermont (9)                      27 – 20

Rien ne sert de courir…

Mal embarqués dans ce derby massif, après dix points encaissés d’entrée (essai clermontois de Cancoriet), les Coujoux se sont repris avec deux attaques franches et autant d’essais au bout (Jurand puis Bituniyata) pour une parité parfaite à la pause (17-17), O’Connor égalisant pour Clermont.

En seconde période, Enzo Hervé a su concrétiser au pied les temps forts des siens, tandis qu’Hanrahan peinait à obtenir des occasions de scorer, les Auvergnats étant venus chez leur voisin avec une petite équipe et d’aussi maigres ambitions. C’est logiquement que Thompson-Stringer inscrivait le troisième essai laissant les visiteurs à un essai transformé derrière.

Clermont patine quand Brive se rassure loin de la zone rouge.

Racing 92 (5) – Pau (10)                       35 – 29

Rien ne sert de jouer…

Incroyable ! Les Palois ont fait le jeu, inscrivant cinq essais contre deux pour leurs hôtes qui terminent devant grâce à 16 pénalités sifflées en leur faveur, contre seulement 2 pour les visiteurs, apparemment bien plus indisciplinés. Je dis ça, je dis rien.

A l’opposé du match précédent, les Racingmen avaient bien démarré la rencontre (10-0) après l’essai de Machenaud, avant que la Section ne leur fasse passer un mauvais quart d’heure, par Ikpefan, Hastoy et Barrett, avec trois essais coup sur coup, heureusement avec un pied défaillant du buteur pour deux transformations sur trois. Imhoff permettait même de passer devant avant la pause (23-17).

En seconde période, quatre pénalités franciliennes auront raison du sort des Palois qui, pourtant auront ajoutés deux nouveaux essais pour égaliser à 29-29. Mais que voulez-vous, l’indiscipline a bon dos quand on joue contre le Racing.

Rien ne sert de jouer, il suffit de passer à la caisse.

Si Pau a perdu le point de bonus défensif en fin de match, elle le récupère en bonus offensif en moindre mal.

Toulon (13) – Bordeaux (1)                  21 – 18

Rien de tel que se taper le leader…

Pour la lanterne rouge varoise (avec trois matches en retard), l’heure était à la crise avant ce premier rattrapage face au premier de la classe bordelais. La victoire était obligatoire.

Et la mission a été remplie, grâce au précieux Puma, Isa, qui a ouvert la voie avec le premier essai de la partie. Mais grâce aussi à l’indiscipline des Visiteurs qui ont permis à Carbonel de gonfler un peu le score, passant de 11-6 à la pause, à 14-6, au retour des vestiaires.

Le coaching d’Urios aura permis le réveil des Girondins, à l’heure de jeu, grâce à Maynadier, puis Cros, en fin de match. Mais, entre les deux, Serin saura tenir ses anciens coéquipiers à distance, grâce à un essai de filou.

Toulon cède la dernière place à Biarritz, quand le leader reste leader, avec un point de plus au compteur.

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

  

La semaine prochaine…

Le Tournoi se met en pause…

Nos Tricolores auront le temps de se reposer et de savourer l’exploit face aux Celtes, avant de se tourner vers trois autres finales, aussi cruciales, que les déplacements compliqués à Murrayfiled et au Millennium (oui, je continue à l’appeler comme ça) et le choc face à l’orgueilleux XV de la Rose.

En attendant, le championnat va faire le show, à la mi-temps du tournoi. 

Au programme* de la 18ème journée du TOP 14, dès le samedi 19 février :

         Pau – Toulouse, à 15h                    

         Brive – Montpellier, à 17h                    

         Castres – Lyon, à 17h

         Stade Français – Biarritz, à 17h       

         Toulon – Perpignan, à 17h             

         La Rochelle – Clermont, à 21h05

Puis dimanche 20 février :

         Bordeaux – Racing 92, à 21h05           

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

Du côté du TOP 16 féminin

Retrouvez les résultatset le calendrier sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

 

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Commentaires
P
On peut dire que le 15 cocorico a sorti ses ergots pour mener ce très âpre combat.<br /> <br /> Pourra-t-il faire de même à chaque rencontre. Espérons.<br /> <br /> Soyons indulgents avec Toulouse et Bordeaux, leurs meilleurs bûcherons étaient occupés ailleurs. Samedi prochain, je passerai peut-être à la télé je soutiendrai UBB avec mes potes
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