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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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20 novembre 2022

Les brèves d'Ovalie - Edition n°498

Marchand devant...

Tournée d'automne... Test-match (3)         France – Japon      35 – 17

Julien Marchand, la marche en avant

Penaud, Macalou et Jalibert derrière

Un trois sur trois. On n’en attendait pas moins, dimanche après-midi, à Ernest-Wallon, pour le dernier test des Bleus face aux, certes coriaces, mais modestes Nippons.

Une répétition du match de la semaine dernière face aux Springboks, sans violence cette fois, avec encore l’entrée remuante de Macalou sur l’aile, pour remplacer Fickou, touché précocement à une cheville (15è), puis celle déterminante de Jalibert, à l’heure de jeu, pour réveiller une attaque statique (sans vouloir faire offense à la prestation de Ntamack) et envoyer une deuxième fois Penaud à dame, histoire de finir en beauté cette tournée.

On aura vu aussi Ramos à l’œuvre, dans son jardin, enquillant les pénalités, pour prendre le score, mais on a assez parlé de l’arrière toulousain lors des précédentes éditions, pour que l’on s’intéresse à son coéquipier de club, Marchand, l’homme du match.

Et comment ! Le talonneur haut-garonnais aura tenu la dragée haute aux avants japonais dans les rucks, grattant de précieux ballons qu’il a toujours bonifiés une fois en mains, mettant son équipe systématiquement dans l’avancée.

Si on peut reprocher, légitimement, à Ntamack d’avoir un peu trop usé du pied pour rendre les ballons, on peut se réjouir que celui rasant vers l’en-but, à la septième minute, ait trouvé le funambule clermontois sur son aile, devançant son adversaire, en un éclair, pour le premier essai du match.

Mais la vérité, c’est que si on doit s’emmerder sur un test-match, face à une équipe très joueuse et résistante comme l’a été ce XV nippon, juste parce qu’il pleut à Ernest-Wallon, qu’est-ce que ça va être l’année prochaine au tournoi ou à la coupe du monde ? Néanmoins, cette première période a vu quelques éclairs de génie, comme cette percée de Lucu, irréprochable suppléant de Dupont, qui trouvait son capitaine Ollivon à la finition. Et de deux.

Seulement, au retour des vestiaires, les Japonais se sont mis à jouer et ont marqué d’entrée un premier essai d’école. Du vrai tableau noir.

Il a fallu, une nouvelle fois, l’entrée tonitruante de Jalibert pour enflammer le match, comme si l’idée de ne pas retrouver, lundi, Urios à l’entraînement, le rendait fou de joie et de jeu, prouvant qu’il sent le rugby comme personne et qu’il faut juste le laisser faire (sale gosse, dirait Lièvremont !)

Dès son premier ballon, il transperçait la défense adverse et lançait l’ailier Macalou qui n’avait plus qu’à servir Penaud pour son doublé. Facile ! Mais les Cherry Blossoms répliquaient aussitôt par son vis-à-vis, Fifita, emballant plus encore la partie.

À peine trois minutes plus tard, Danty plantait acrobatiquement une troisième banderille dans l’en-but nippon, mais son essai était refusé pour un nanomètre de cuir sur la ligne de touche. Ah ! la technologie de l’arbitrage vidéo est imparable.

Mais les Bleus auront le dernier mot sur une nouvelle inspiration de Jalibert, tapant un coup de pied par-dessus pour lui-même, ouvrant les espaces pour Danty qui envoyait Jelonch inscrire le quatrième essai tricolore devant son public.

Trois sur trois, pas de quoi fanfaronner mais le job est fait !

Vivement 2023 et les prochains « vrais » défis, à Dublin et Twickenham, pour conserver le titre dans le tournoi, puis à la maison, pour « leur » coupe du monde…

en quête d’une première étoile.

 

Les autres test-matches internationaux masculins en deux ou trois mots…

Pays de Galles – Géorgie                  12 – 13           Stupeur au Millennium !

Italie – Afrique du Sud                     21 – 63           Sans ménagement

Écosse – Argentine                           52 – 29           En toutes supériorités

Angleterre – Nouvelle-Zélande       25 – 25           À chacun sa mi-temps

Irlande – Australie                           13 – 10           Aux forceps

 

Le tournoi final de qualification pour la coupe du monde 2023 en bref…

États-Unis (2) – Portugal (1)               16 – 16

Vamos Lobos !

Devant les Américains, avant cette finale, grâce à un goal-average favorable, les Portugais se devaient de ne pas perdre face aux favoris de ce tournoi qualificatif pour décrocher le dernier ticket de la coupe du monde qui aura lieu en France, l’année prochaine.

Seulement, les Aigles ne planent plus, depuis un moment, au-dessus du rugby des Amériques, dépassés successivement par les Uruguayens, puis les Chiliens, tout comme leurs voisins canadiens, non qualifiés pour la première fois depuis 1987.

Les Lusitaniens ont pris le match en main, en marquant les premiers, par leur ailier Storti, avant de s’en remettre à leur buteur Marques (ancien Palois, aujourd’hui à Carcassonne) pour revenir au score, après l’essai du talonneur américain, Piféleti, à l’heure de jeu.

Le demi-de-mêlée portugais passait in-extrémis, après la sirène, la pénalité de l’égalisation, synonyme de qualification, la deuxième de l’histoire des Lobos, après 2007, déjà en France.

Le Portugal rejoint la poule la plus relevée et joueuse, avec l’Australie, le Pays de Galles, les Fidji et la Géorgie que les hommes de Lagisquet (oui oui, l’ancien entraîneur du BO) connaissent bien.

J’ai personnellement hâte de revoir mes « Petits loups » participer à la compétition suprême, de nouveau chez nous.

Quant aux États-Unis, ils la manqueront, eux, pour la seconde fois, après 1995.

L’autre match pour du beurre :Hong-Kong (3) – Kenya (4)      22 – 18

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Toutes les infos et vidéos à retrouver sur le site officiel de RugbyWorldCup >> 

 

La semaine prochaine…

Retour au TOP 14

Pour une quinzaine de remise en route des clubs avant celle européenne qui suivra.

Au programme* de la 11ème journée de TOP 14, le samedi 26 novembre :

         La Rochelle – Castres, à 15h

         Montpellier – Bayonne, à 15h

         Perpignan – Bordeaux, à 15h

         Pau – Brive, à 15h

         Stade Français – Toulon, à 21h05

Enfin, dimanche 27 novembre :

         Racing 92 – Clermont, à 17h

         Lyon – Toulouse, à 21h05

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

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Commentaires
P
Rectificatif : Trois sur trois, plus 11 victoires consécutives de quoi fanfaronner, le job est parfait ! Vivement 2023 et les prochains défis, à Dublin et Twickenham, puis la coupe du monde que cette équipe mérite de gagner. Avec Jalibert de Bordeaux, bien sûr 😊
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