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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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26 février 2023

Les brèves d'Ovalie - Edition n°512

Et d'une !

VI NATIONS... 3è journée                       France – Écosse        32 – 21

Fickou scelle la victoire bonifiée

Mais y a encore du boulot

Après la cuisante défaite à Dublin qui a mis fin à un cycle de quatorze victoires consécutives, les hommes de Galthié ont remis leur bleu de travail pour regénérer une nouvelle dynamique, avec quasi le même groupe d’internationaux.

Quinze jours de boulot pour réactiver la confiance, les fondamentaux et cette grinta qui rend nos Bleus imprévisibles, en toutes circonstances.

Dimanche après-midi, pour la première de l’année au Stade de France, on y a cru, ils l’ont même fait, avec un bonus offensif miraculeux à l’arrivée…

Mais qu’est-ce qu’on a encore douté !

C’est qu’en face, il y avait de redoutables Écossais, invaincus dans le tournoi et qui, logiquement, étaient venus avec de grandes ambitions et un rêve de Grand Chelem, 33 ans après.

Pourtant, d’entrée, nos Tricolores ont pris le meilleur sur ce XV du Chardon, avec un premier essai conclu par Ntamack après une belle séquence de pick and go de nos avants devant l’en-but calédonien. Cinq minutes et déjà 5-0, puis 7 avec la transformation de Ramos.

Que la nouvelle vie des Bleus était belle au Stade de France.

Et puis, tout s’est détraqué d’un coup dans ce match. Deux cartons rouges, un dans chaque camp, Gildchrist pour un coup d’épaule dans la tête de Jelonch, puis Haouas, cinq minutes plus tard, pour un coup de boule de déblayage sur White, un excès de zèle défensif après l’essai de Dumortier, sur une action d’envergure initiée par Dupont, pour un 12-0 plein d’espérance.

Mais à quatorze contre quatorze, ça a rééquilibré les forces et libéré des espaces dont Russel s’est délecté, à faire peur à la défense tricolore. Mais heureusement, par péché de gourmandise, Ramos interceptait une sautée de trop du stratège écossais, pour aller inscrire le troisième essai français, qu’il transformait lui-même (19-0).

Le match s’est alors emballé pour le plus grand plaisir des spectateurs, ouvrant le jeu à souhait et enchaînant les actions d’un camp à l’autre, mais avec une large possession en faveur des visiteurs, multipliant les occasions d’essai – Jelonch se sacrifiant même pour en sauver un, devant alors céder sa place à Cros – avant que le trois-quarts-centre Jones ne marque enfin sur une passe au cordeau de Russel, légèrement en-avant, derrière un ballon porté – cette arme fatale qui aura fait souffrir les Français toute la partie (19-7).

Mais les hommes de Galthié restaient solides en défense, jusqu’à la pause, proposant même de belles attaques avec un Fickou, à la relance, et un Penaud toujours aussi remuant, bénéficiant d’une faute qui offrait trois points de plus à Ramos, et même à deux secondes d’offrir l’essai du bonus à Ollivon, après avoir mis son adversaire en touche et l’avoir vite jouée. Mais l’arbitre venait de siffler la fin de ce premier acte (22-7).

Comment peut-on encore se compliquer la vie après ça ?

Je l’avais déjà souligné, lors de la première journée à Rome. Il y avait, là aussi, la place de tuer le match au retour des vestiaires. Mais ce sont les Ecossais qui ont été à l’initiative, d’entrée, marquant par leur même trois-quarts-centre pour son doublé et mettant nos Bleus en difficulté (22-14).

Et c’était reparti pour un jeu d’attaque-défense dans chaque camp, avec beaucoup de maladresses de part et d’autre. Le match restait réjouissant autant qu’il se tendait au fil des minutes qui s’écossaient.

Et quand Russel a franchi la ligne pour le troisième essai des siens, après seulement trois petits points de Ramos alors que Dumortier venait de vendanger un essai tout fait, à l’heure de jeu, le stade commençait à craindre le pire, comme il y a deux ans, avec seulement quatre petites longueurs d’avance (25-21).

Mais c’était sans compter, l’homme du match, Fickou – désigné avant même que son exploit ne le justifie – par cette incursion fabuleuse, sur le fil, dans un petit intervalle pour l’essai du bonus et de la première victoire d’une nouvelle série que l’on souhaite aussi longue que la précédente pour nous mener, pile poil, à ce sacre tant rêvé.

Mais bon sang, d’ici Twickenham, il va falloir bosser !

Galthié et son staff ont quinze jours pour ouvrir les yeux sur ce qui a pêché, devant surtout. Trouver un pilier droit qui sait tenir une mêlée et retenir sa tête dans les rucks, mettre « vraiment » les meilleurs, d’entrée, en troisième ligne, par exemple... Cros mérite largement d'être titulaire à la place de qui vous savez... Va comprendre, Charles !

 

Les autres matches en bref…

Italie – Irlande                                  20 – 34

Progressistes contre conservateurs

Sans Sexton, en tribune, ni Murray, sur le banc, le XV du Trèfle a souffert pour dicter sa loi à des Italiens pugnaces en défense et volontaires en attaque, samedi après-midi, à Rome, en ouverture de cette troisième journée.

Si les Irlandais ont démarré fort, ne marquant qu’une fois par Ryan, la Squadra Azzurra a aussitôt répondu en prenant le score, par Varney, au bout d’une action d’envergure, le demi-de-mêlée italien surgissant de derrière un ruck (5-7).

Même en grande difficulté, le XV du Trèfle a su prendre le meilleur de cette première période très enlevée et belle à voir, avec un festival d’essais, Keenan, Aki puis Hansen décrochant le bonus offensif, tandis que Bruno ramenait les siens dans celui défensif, juste avant la pause (17-24).

Toujours dans le match, au retour des vestiaires, les locaux sont revenus à quatre longueur des Celtes, avant que le coaching d’Andy Farrell ne fasse la différence, notamment grâce à l’entrée sécurisante de Murray, à l’origine du cinquième et dernier essai, signé Hansen.

Quel dommage pour cette équipe italienne qui n’en finit pas de nous étonner après avoir fait douter les Bleus et, un temps, les Anglais, à deux doigts d’un exploit, face au numéro un mondial, qui aurait fait mordre les doigts du sélectionneur vert d’avoir sous-estimer cette équipe en faisant tourner ses cadres.

Qu’à cela ne tienne, la route vers le Grand Chelem est déblayée pour les hommes de Farrell quand la cuiller de bois se jouera désormais entre la Squadra Azzurra et le XV du Poireau, pas au mieux.

Pays de Galles – Angleterre             10 – 20

En crise

En dehors de leur hymne poignant, dans un Millennium plein le reprenant en chœur, les Gallois (en crise*), n’ont pas montré grand-chose ensuite sur leur pelouse, offrant aux Anglais (également en plein doute), l’opportunité de se rassurer, avec une deuxième victoire dans le tournoi.

(*) C’est que les Diables Rouges avaient autre chose dans la tête, depuis le début de la semaine – on joue, on ne joue pas ? – en crise ouverte contre leur propre fédération contractuellement peu reconnaissante.

Et pendant 80 minutes, samedi après-midi, à Cardiff, devant leur public, on a vu des Gallois tantôt jouer, tantôt pas, alternant le bon et surtout le mauvais.

Après un piètre premier acte, où le XV de la Rose a pris gentiment les devants grâce à l’essai du revenant, Watson (3-8), il aura fallu attendre le retour des vestiaires pour que son homologue à l’aile, Rees-Zammit, lui réponde pour entrer enfin dans la partie (10-8).

Mais la réaction fut de courte durée. Trois minutes plus tard, le pilier anglais, Sinckler enfonçait la ligne, de toute sa puissance, pour replacer derechef les siens devant (10-15). Malgré une mobilisation générale et l’entrée timorée de Biggar, les locaux, poussés par leur public, n’ont jamais réussi à inquiéter leurs voisins impériaux, dans un jeu d’occupation ennuyeux et inefficace.

C’est logiquement que Lawrence enfonçait le clou avec un troisième essai, à cinq minutes du terme. Les Anglais rejoignent les Ecossais et les Français, à la poursuite d’un faux pas des Irlandais, dont ils espèrent en être les héros à Dublin lors de la journée de clôture du tournoi, à moins que le XV du Chardon n’y parvienne à Murrayfield, dans quinze jours.

Quant aux Gallois, ils sont désormais tournés vers leur prochain déplacement à Rome pour éviter la cuiller de bois… ou pas. Car elle pourrait bien leur servir à taper, une fois de plus, sur leur fédération.

Clsst. : 1-Irlande, 15 pts (+51) – 2- Écosse, 10 (+23) – 3-Angleterre, 10 (+21) –
          4-France, 10 (+3) – 5-Italie, 1 (-36) – 6-Pays de Galles, 0 (-62)

 

La 3ème journée du tournoi des Bleuets en bref….

France U20 (3) – Écosse (5)        54 – 12

Le grand huit

Vendredi soir, au stade Armandie d’Agen, les Bleuets ont roulé sur le XV du Chardon.

Après vingt minutes équilibrées, avec un essai de chaque côté, Brown répondant à Ferté, les jeunes Tricolores ont appuyé sur l’accélérateur pour décrocher le bonus offensif avant la pause, par Mathiron, Carbonneau puis Mouchi, qui s’est même offert un doublé, laissant un deuxième essai aux Écossais.

Menant 33-12, au retour des vestiaires, les Français ont définitivement fait taire leur adversaire dans leur manège offensif effréné, par Jegou, Affane et un dernier essai de pénalité. Trois petits tours et puis s’en vont vers la victoire et le droit d’espérer face aux Anglais, dans quinze jours, outre-Manche.

Les autres matches : Pays de Galles (6) – Angleterre (1)  (21-37) ; Italie (4) – Irlande (2)  (27-44).

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

 

La 19ème journée de TOP 14  en bref…

Bordeaux (6) – Perpignan (13)             43 – 7

L’UBB retrouve enfin l’en-but

Après quatre matches sans essai, les Bordelais ont remis la machine à marquer en route.

Cordero a donné l’exemple, d’entrée, avant de conclure le festival par un triplé, laissant ses avants, Vergnes-Taillefer, Tameifuna et Diaby compléter le tableau de chasse.

Il faut dire qu’en face, l’USAP avait fait tourner afin de préserver ses forces pour la réception de Bayonne.

Un match déséquilibré qui conforte Bordeaux dans le TOP 6 et Perpignan à la 13ème place.

Bayonne (5) – Castres (11)                   41 – 10

L’Aviron s’envole, le CO rame

Les Bayonnais ont encore engrangé une nouvelle victoire dans leur antre de Jean-Dauger, imprenable cette saison. Et comment !

Si la dernière contre Paris était un haut vol (comme titré dans la dernière brève), celle-ci a été un envol vers le haut du tableau, parmi les grands, à sept journées d’une qualification en barrages plus que probable.

Les Castrais ont bien répondu aux essais basques (de pénalité et de Pourailly), en première période, par un essai de Staniforth, mais Maqala, le trois-quarts centre remuant maison avec ses crochets, a enfoncé les visiteurs, juste avant la pause, avec une troisième salve derrière un ballon porté (24-10).

La deuxième mi-temps sera un récital à sens unique des coéquipiers de Lopez, ajoutant deux nouveaux essais, par Cassiem et Machenaud, pour un sévère 17-0 et une victoire bonifiée qui ne souffre, cette fois, d’aucune contestation.

Castres intègre la partie carrée de la course au maintien, avec Brive, Perpignan et Pau.

La Rochelle (4) – Brive (14)                  32 – 16

Des Maritimes un peu vagues

Face à des Rochelais brouillons, menant 11-6 seulement à la pause, grâce au seul essai de Tanga, en début de match, les Brivistes ont été proches de créer la surprise, en début de seconde période, par la botte de Sanchez (11-9).

Mais les locaux ont réussi à tuer la partie, à l’heure de jeu, en décrochant le bonus offensif par Sclavi puis Bourgarit, avant de le récupérer, sur le fil, grâce à Botia, après l’essai de Coria.

Décidément, La Rochelle peine à Marcel-Deflandre quand elle ne perd pas. Mais l’essentiel est là, la victoire bonifiée et une confortable quatrième place. Quant à Brive, c’est le statu quo pour la lanterne rouge, heureusement, comme ses principaux concurrents palois et catalans.

Lyon (3) – Racing 92 (7)                       45 – 11

Le Lou fait peur

Les Racingmen n’ont pas résisté à l’attaque de l’équipe en forme du moment, emmenée par des trois-quarts de feu, tels les marqueurs Tuisova, encore, Arnold et Niniashivili, ce dernier auteur d’un doublé.

Cretin complètera la marque pour une victoire bonifiée qui n’a laissé que des miettes à des visiteurs bien trop indisciplinés et peu inspirés, avec le seul essai du pilier Kharaishvili.

Cinquième victoire consécutive pour ces Lyonnais, invaincus en 2023, et plus que jamais sur le podium, quand le Racing sort du TOP 6.

Stade Français (2) – Montpellier (10)    27 – 17

Paris se rattrape

Menés 14-0 d’entrée, après deux essais de Reinch et Bouthier, les hommes de Quesada ont remis leur jeu dans le sens de la marche et de la victoire, infligeant un sévère 27-3 à leurs visiteurs trop opportunistes.

Kremer, en première période, puis Ward et Alo-Emile, en seconde, ont concrétisé les temps forts parisiens quand Carbonel n’a eu qu’une petite pénalité à se mettre sous la dent.

Le Stade Français préserve ainsi sa place de dauphin quand le MHR vit un début de crise à la clermontoise.

Toulouse (1) – Pau (12)                         34 – 10

Le leader s’en sort plutôt bien

Malgré une dizaine d’internationaux retenus en sélection, les Toulousains ont assuré plus que l’essentiel avec leurs seconds couteaux, à Ernest-Wallon, face à des Palois qui avaient besoin, eux, de se rassurer en prenant des points contre cette équipe à l’effectif ramené à leur niveau.

Qu’ils croyaient ! Car à Toulouse, les Retière, Graou, Roumat, jouent et marquent comme leurs ainés. Il y a même des internationaux non sélectionnés qui jouent les couteaux suisses en dépannant à des postes improbables, comme le talonneur Mauvaka en troisième ligne, ou plus classiques, comme Barassi à l’aile.

Résultat : le leader écrase Pau, quatre essais contre un seul, un bel exploit personnel de Tuimaba.

Clermont (9) – Toulon (8)                  36 – 21 

Comme des Bleus

Ce dimanche soir, au Michelin, les Clermontois ont semblé copier-coller le match des Français au Stade de France, avec une belle entame, trois essais retentissants, signés Fisher, Jauneau (le demi-de-mêlée a été Dupontesque ce soir) et Raka avant de se faire reprendre à la dernière minute par Paia'aua pour mener 22-7 à la pause (exactement comme les Bleus).

Idem, au retour des vestiaires, les Toulonnais ont marqué par deux fois, comme les Écossais, par Paillaugue et Wainiqolo, enlevant le bonus offensif aux Asémistes, même si Boudou et Yato ont inscrit deux nouveaux essais pour tenter de le récupérer.

Résultat : Clermont gagne avec presque le même score, mais sans le bonus (car pas la même règle qu'à l'international) et retrouve une belle dynamique pour terminer la saison, à défaut de qualification plausible.

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

  

La semaine prochaine…

Repos pour les internationaux… 

Le TOP 14 assurera seul le programme* avec sa 20ème journée, dès samedi 4 mars :

         Montpellier – Clermont, à 15h

         Brive – Bordeaux, à 17h

         Castres – Lyon, à 17h

         Pau – La Rochelle, à 17h

         Perpignan – Bayonne, à 17h

         Toulon – Stade Français, à 21h05

Puis, dimanche 5 mars :

         Racing 92 – Toulouse, à 21h05

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

Du côté du nouveau TOP 12 féminin

Retrouvez les résultats* et le calendrier sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

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