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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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16 avril 2023

Les brèves d'Ovalie - Edition n°519

Le diable s'habille en Praderie !

TOP 14... 22è journée                                  Racing 92 (6) – Bordeaux (7)     31 – 28

Monsieur Praderie condamne l'UBB

Oups… excusez-moi !

Samedi après-midi, en ouverture du 22ème festival du rugby national, délocalisé sur la promenade du Stade Bolaert de Lens, dans le Pas-de-Calais, le Racing a projeté un long métrage, mis en scène par l'arbitre, Monsieur Praderie, qui a défrayé la chronique avec sa dernière scène sans pudeur.

« Cachez-moi ce parti-pris intime que je ne saurais voir ! »

Comment gâcher un tel film, digne des phases finales, dans un grand stade mythique du Nord qui a retrouvé sa ferveur d’antan autour du ballon rond :

« Ici, c’était le chaudron, le pré, c’était le charbon, le but, c’était l’horizon, les hommes, des futurs champions. »

Les Bordelais ont accepté de faire deux cents kilomètres de plus pour défendre leur place dans le TOP 6, avec les quelques supporters qui pouvaient se permettre le long déplacement.

Les Girondins ont même fait plus que ça, sur le terrain, se donnant à deux cents pour cent, dans une première période à sens unique, conquérants en mêlée, enquillant les points sous la botte de Lucu, à défaut de passer une solide défense francilienne (3-12).

Au retour des vestiaires, les hommes du duo Charrier-Laïrle ont enfoncé le clou avec leur premier essai, signé Depoortere, sur une attaque de Ducuing (3-19).

Dès lors, Laurent Travers faisait entrer Russel et Chavancy pour redynamiser son équipe. Bingo ! À peine entrés, Habosi était lancé et raffutait dans les 22 adverses, avant de trouver Fickou qui s’engouffrait dans un intervalle pour marquer (10-19).

Le match était relancé et la possession aux néo Lensois qui suaient sang et or sous leurs tuniques ciel-et-blanc pour emballer le public et la partie.

Cinq minutes plus tard, Russel envoyait Ben Arous, également tout frais entrant, en percussion devant la ligne, avant que la deuxième latte ne ramasse le cuir pour l’aplatir derrière, pile-poil. L’ouvreur passait sa deuxième transformation, ramenant les siens à deux longueurs des Girondins, moins biens (17-19).

Pourtant, les coéquipiers de Lucu ne lâchaient rien et obtenaient, dans la foulée, une pénalité pour se donner de l’air, parfaitement passée par le demi de mêlée international (17-22).

Le coaching se poursuivait de part et d’autre, tandis que Moefana, puis Ben Arous, laissaient, l’un derrière l’autre, leurs partenaires à quatorze, permettant à Lucu d’aggraver le score tandis que les Franciliens avaient choisi la mêlée au lieu de prendre les points (17-25).

Mais, à huit minutes du terme, Russel, encore lui, s’appuyait sur Fickou et Woki pour envoyer Gibert à dame et redonner espoir aux locaux délocalisés, dans une fin de rencontre étouffante (24-25). Un vrai match de barrage !

Les Bordelais résistaient plus que bien et enfonçaient même la mêlée francilienne pour ajouter trois points (24-28), à l’abri d’un drop ou d’une pénalité.

La dernière minute sera interminable et en durera cinq, le temps pour Monsieur Praderie de s’habiller en circonstance, envoyant les Girondins en enfer, avec cette pénalité injustifiée qui a amené l’essai de pénalité, aussitôt accordé, offrant sur un plateau une victoire, qui plus est bonifiée, à des Racingmen, revenus de loin, qui n’en espéraient pas tant.

L’arbitre s’excusera auprès des entraîneurs bordelais, après le match, reconnaissant son erreur. La belle affaire ! De +3, leur équipe est passée à -4 au classement, sortis du TOP 6, avec un calendrier qui lui promet de rester dans cet enfer qu’elle n’a pas mérité.

Encore un flop au « Hoax-Office » de l’arbitrage français !

 

Les autres matches en bref…

Montpellier (9) – Castres (11)               19 – 28

La bête noire est de retour

Les champions de France avaient cru dompter leur bête noire, l’année dernière, lors de cette finale remportée au stade de France, mais voilà qu’elle est de retour, avec plus d’appétit que jamais pour se sortir du bourbier du fond de classement.

Les finalistes castrais ont pris leur revanche sur les Montpelliérains, pour leur première victoire à l’extérieur de la saison, et pas n’importe laquelle, ni n’importe comment.

Raisuqe, phénoménal, les a mis KO en une mi-temps avec un doublé, avant que l’on voie enfin les Cistes réagir, dans les cinq dernières minutes pour remettre les pendules à l’heure, grâce à la puissance de Mercer et les canes de Ngandebe et Rattez.

14 partout à la pause, balle au centre, les visiteurs ont démarré le second acte à cent à l’heure, à coups de charges a près, marquant deux nouveaux essais, en cinq minutes, par Barlot puis Nakarawa, obligeant, encore une fois, les locaux à réagir dans la foulée par Darmon (14-28)

La dernière demi-heure sera un long chemin de croix pour les hommes de PSA, incapables de concrétiser leurs temps forts et de submerger la défense solide des Tarnais.

Une excelle opération pour le CO qui assure quasiment son maintien quand le MHR voit s’éloigner un peu plus les phases finales, à moins d’un sans-faute jusqu’au bout.

Brive (14) – Stade Français (3)              22 – 27

Un point, c’est tout

Les Coujoux n’ont pas été assez récompensés de leurs efforts, bien partis dans cette rencontre, avec deux essais conclus par Paulos puis l’ancien parisien Sanchez pour un 14-0 en vingt minutes.

Mais les hommes de Quesada ont réagi dans la foulée, grâce à Macalou et Dakuwaqa, le plus remuant de tous, qui récidivera au retour des vestiaires pour placer les Parisiens devant.

Le second acte offrira un dual de buteurs entre Segonds et Sanchez, avant que les locaux n’arrachent après la sirène, l’essai du bonus défensif par Ferté. Un petit point qui pourrait compter à la fin.

Paris s’en sort plutôt bien et retrouve sa place sur le podium.

Pau (12) – Clermont (10)                       23 – 18

Des Jaunards plus que pâlots

On les avait déjà vu gâcher leurs munitions à Llanelli et offrir des cadeaux aux Anglais. On a retrouvé ces mêmes Clermontois, maladroits et impuissants se faire piquer une victoire qui leur tendait les bras. Une de plus.

Un essai de Gailleton offert par Raka, des points perdus aux pieds carrés de Plisson, des fautes à profusion et des Palois, plus opportunistes que dangereux, qui en ont profité, par Gorgadze, laissant Clermont à ses interrogations et approximations, avant de voir les réactions tardives de Moala, puis Jauneau, pour aller chercher un point de bonus défensif qui ne servira pas à grand-chose à l’ASM, en dehors de l’espoir de finir dans les huit. Et encore !

Une saison à oublier et un sacré boulot à venir pour Urios et son nouveau staff, avec le duo Charrier-Laïrle, actuellement en place à Bordeaux. Quant à la Section Paloise, encore un petit effort sera nécessaire, notamment face à la lanterne rouge, pour assurer définitivement son maintien dans l’élite.

Toulon (4) – Perpignan (13)                  37 – 15

Supérieurs en tout

Les Toulonnais ont dû s’employer pour venir à bout de ces Catalans plus que résistants, à quatorze une mi-temps et à treize à l’heure de jeu, perdant même leur bonus offensif, dans les dernières minutes, avant de le récupérer in-extrémis, après la sirène par l’effort de leurs avants.

Sawailau avait pourtant ouvert la marque pour l’USAP avant que la machine varoise ne se mette en route et garde la main sur le match, en supériorité numérique. Tolofua et Paillaugue inscrivaient les essais de la première période quand Domon et Serin ceux de la seconde, avant que Montgaillard ne leur sucre leur précieux bonus, contrariant fortement la belle ambiance de Mayol.

Puis Parisse l’a récupéré à force d’une mêlée conquérante, trois minutes après la sirène. Ouf !

Toulon est bien dans la course aux phases finales et devra poursuivre ses efforts pour décrocher un ticket pour les barrages, avec un gros calendrier. Une défaite sans frais pour Perpignan, toujours devant Brive, avec huit longueurs d’avance.

La Rochelle (2) – Bayonne (8)             26 – 6

L’essentiel

Les Maritimes ont assuré l’essentiel avec une équipe remaniée mais équilibrée, mettant en lumière le Bleuet Reus à l’ouverture, plus que prometteur.

Deux essais ont suffi aux Rochelais pour verrouiller le match, un par mi-temps, par Berjon, puis Picquette, resserrant leur défense pour ne rien laisser aux visiteurs basques, en dehors de deux coups de pied à leur buteur, Lopez.

La Rochelle gère sa saison parfaitement avec une septième victoire consécutive, tandis que Bayonne, dans une dynamique inverse, voit ses chances de qualifications se réduire au fil des journées.

Toulouse (1) – Lyon (5)                       36 – 31

Il aura suffi de deux temps forts de dix minutes au Lou, en début et fin de match, avec deux essais chacun à la clé (Dumortier, Baraku, puis Berdeu et Couilloud)., pour repartir avec un point de bonus défensif qui les hisse à la cinquième place.

Entre les deux, durant une bonne heure, le leader toulousain a retourné la situation en sa faveur, grâce encore au pied de Ramos, qui a puni l'indiscipline lyonnaise, et à la vista de Dupont, entré plus tôt que prévu, avec trois essais dont un de pénalité, et les deux autres de Flament et du demi de mêlée international.

Toulouse a plus que jamais un pied en demie.

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

   

La 3ème journée du tournoi des VI Nations féminins en bref…

France – Écosse       55 – 0 

C’était le minimum

Dimanche après-midi, à Vannes, dans un stade de la Rabine comble, les Bleues ont logiquement eu raison de bien modestes Écossaises, les plus faibles du tournoi, pourtant coriaces et joueuses en première période.

C’est que nos Tricolores ont été plutôt laborieuses dans ce premier acte, multipliant maladresses et précipitations, marquant seulement toutes les onze minutes, par Pauline Bourdon, Melissande Llorens et Emilie Boulard, quand dans le second, c’était à peu près toutes les cinq minutes, en moyenne, toujours par Emilie Boulard, pour un triplé, Gaëlle Hermet, Gabrielle Vernier, Romane Ménager et Maëlle Filopon.

Neuf essais dans un rythme de croisière qui a laissé, au fil du match, les Calédoniennes sur le pont, sans armes, ni munitions, à regarder les Françaises torpiller et couler leur défense.

Pas de quoi fanfaronner quand on voit les Anglaises marcher sur l’eau face à au prochain adversaire des Bleues, un peu plus costaud.

 

Pays de Galles – Angleterre       3 – 59                Italie – Irlande         24 – 7

Clsst. : 1-Angleterre, 15 pts (+170) – 2- France, 14 (+115) – 3- Pays de Galles, 10 (-18) –
         4-Italie, 4 (-56) – 5-Irlande, 0 (-93) – 6- Écosse, 0 (-118) 

  

La semaine prochaine…

Le XV de France féminin monte en gamme

Les Galloises, à Grenoble, seront un bon test pour nos Tricolores qui devront régler leurs automatismes avant la finale très attendue à Twickenham, la semaine suivante.

On a hâte d’y être, même si les espoirs de Grand Chelem sont très minces pour nos Bleues. Mais avant, il y a ce test !

Au programme de la 4ème journée du VI Nations, samedi 22 avril :

         Irlande – Angleterre, à 15h15

         Écosse – Italie, à 17h45

Puis, dimanche 23 avril :

         France – Pays de Galles, à 16h15 à Grenoble      (diffusion France TV)

 

En parallèle, le TOP 14 nous offrira* sa 23ème journée, dès le samedi 22 avril :

         La Rochelle – Clermont, à 15h

         Bayonne – Montpellier, à 17h

         Brive – Pau, à 17h

         Castres – Toulon, à 17h

         Perpignan – Racing 92, à 17h

         Stade Français – Toulouse, à 21h05

Puis, dimanche 23 avril :

         Bordeaux – Lyon, à 21h05

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

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Commentaires
P
Quelle belle rencontre entre Lyon et Toulouse ! Les colosses d'un côté, les surdoués de l'autre. Beaucoup de blessures chez les vainqueurs, comment feront-ils face au Leinster ?<br /> <br /> A Paris, l'UBB s'est fait niqué, mais il y a un moment que ce 15 prend l'eau.
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