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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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30 avril 2023

Les brèves d'Ovalie - Edition n°521

Twickenham à la fête de ses dames

VI NATIONS (F)... 5è journée                     Angleterre – France        38 – 33

Des Bleues piquées au vif

Un Crunch renversant !

D’abord, soixante mille bravos à la fédération anglaise de rugby qui a réussi l’exploit de réunir près de 60000 personnes pour un match de rugby féminin dans un stade mythique comme Twickenham. C’est historique !

Un joyau de Crunch dans un superbe écrin.

Il faut leur reconnaître ce talent aux Anglais. Déjà, aux JO de Londres, en 2012, ils avaient hissé les jeux paralympiques au niveau des jeux normaux qui les avaient précédés. Et depuis, ces derniers n’ont plus été déconsidérés. C’est tout ce que l’on souhaite au rugby féminin :

La même intention de notre fédération pour le même engouement !

Oui, j’entends bien que les Anglais n’ont, aujourd’hui, plus que le talent de leurs femmes pour voir un bouquet de Roses éclore en Grand Chelem, bien au-dessus du rugby handicapé de leurs hommes, sans tête ni jambes, mais tout de même !

Alors merci à la RFU pour cette belle fête, samedi, à Twickenham !

Quel match, quelle leçon des Red Roses et que de regrets pour nos Dames !

Comment est-il possible qu’en dominant de la sorte, dans un premier quart d’heure flamboyant, nos Tricolores n’ont pas réussi à concrétiser leurs temps forts ?

Oui, le pied de Jessy, impardonnable à ce niveau. La demie d’ouverture ne semblait pas dans son assiette, dans cette entame, voulant trop bien faire, pour sa dernière cape avec l’équipe de France.

Quinze minutes de domination, sans que les Anglaises ne viennent dans leur camp, et pas un point au compteur, par précipitation, fautes de mains et de soutien.

En face, il aura fallu une seule incursion aux Red Roses dans les 22 tricolores, sur une échappée tonitruante de leur trois-quart-centre, Helena Rowland, pour envoyer Aby Dow à dame, sur son aile.

Première leçon de réalisme et d’efficacité !

Si la transformation de Rowland n’est pas passée, les contre-attaques anglaises ont fait mal à la défense française, déjà chahutée en mêlée et cafouillant passes et relances pour sortir de son camp, avant de prendre l’eau logiquement, huit minutes plus tard. Sur une nouvelle percée incisive, l’autre trois-quarts-centre, Tatyana Heard, servait sa troisième-ligne Marlie Packer pour le second essai imparable sous les poteaux (12-0).

En cinq minutes, à force de charges de toutes parts, les Bleues ont cumulé les fautes, jusqu’à celle grossière de Jessy Trémoulière, commettant un en-avant volontaire sur une offensive anglaise au large qui débordait ses copines. Le carton jaune, avec son infériorité numérique, sera fatale, la mêlée suivante, écrasante, surpuissante, envoyant Alex Matthews derrière la ligne pour le troisième essai, cruel (19-0).

Dès lors, rien n’allait plus pour nos Affamées qui n’avaient rien à se mettre sous la dent, juste leurs yeux pour pleurer, à subir les vagues blanches piquantes des Red Roses, à force de contre-rucks assassins, obligeant Rose Bernardou à commettre une faute fatale, en position de hors-jeu, pour empêcher un nouvel essai. Un mal pour un pis puisqu’elle écopera d’un carton jaune et son équipe d’un essai de pénalité (26-0).

Cinq minutes plus tard, alors que le temps supplémentaire du premier acte s’égrenait, réduites à treize, les Bleues plièrent une cinquième fois, sur une leçon de passes à quinze, laissant filer Zoé Aldcroft dans leur en-but (33-0). Humiliant !

Twickenham jubile … pour le jubilé de Jessy, punie sur le banc.

Le retour des vestiaires amorcera un XV de France avec un nouveau visage, revenu à quinze contre quinze et déterminé à ne pas baisser la tête, et laver leur honneur, et celui de Jessy !

Il aura fallu huit minutes, derrière une penaltouche, un bon ballon porté et un jeu envoyé au large par notre charnière pour voir nos Bleus inscrire leur premier essai, par Emilie Boulard, comme une première lueur d’espoir (33-7).

Huit autres minutes plus tard, c’était au tour de Gaëlle Vernier, pas toujours inspirée en première période, de prendre sa revanche sur ces Anglaises et elle-même, pour une deuxième salve, enfumant toute la défense adverse sur des crochets dévastateurs. Même Jessy s’appliquait à nouveau pour passer sa deuxième transformation et se donner le droit de rêver (33-14).

Mais le réalisme des Red Roses allait remettre un coup sur la tête de nos Tricolores, avec un sixième essai conclu par la talonneuse, Lark Davies, sur un ballon porté d’école (38-14).

Mais le dernier quart d’heure sera bien français, comme en début de match, de quoi laisser bien des regrets à nos Tricolores.

Trois essais, pleins de rage et de détermination, là où nos Bleus n’avaient pas su enquiller le moindre point, dans les quinze premières minutes de domination.

D’abord par Charlotte Escudero, sur un ballon porté d’école, mais française, cette fois, histoire de rendre aux Anglaises la monnaie de leur Livre Sterling (38-21)

Ensuite par Émeline Gros, à l’image de tout le banc déterminé à venger les copines, entré sur le pré, poussant devant l’en-but anglais, emmené par Carla Arbez et Alexandra Chambon, à la charnière, un pack d’avants affamé avec Romane Ménager ou Assia Khalfaoui, la troisième-ligne s’arrachant pour le quatrième essai français.

Enfin, à la dernière minute, comme une petite victoire « vaine » au milueu de ce grand gâchis, l’essai de Cyrielle Banet, après une mêlée conquérante, envoyant à la poubelle le pack des Red Roses, tel un bouquet fané, sur une pénalité vite jouée à la main par Alexandra et relayée par Carla vers son ailière pour finir au pied d’un exploit, finalement à la portée de nos Bleues.

Si seulement…

Une belle leçon de rugby et de réalisme de la part de ce XV de la Rose au sommet du rugby féminin, sacré pour son 16ème Grand Chelem sur 19 titres.

Une belle leçon d’abnégation, de courage et d’humilité aussi pour cette nouvelle génération des femmes du duo Mignot-Ortiz, en quête d’un sixième Grand Chelem, après celui de 2018, le dernier de Jessy qui faisait ses adieux aussi, de la plus belle des manières, dans le plus emblématique des écrins de rugby.

Merci les filles !

 

Les autres résultats en bref…

Italie – Pays de Galles          10 – 36 
Écosse – Irlande                   10 – 3              

Les Diablesses Rouges sur le podium

On pouvait considérer ce match entre les Italiennes et les Galloises comme la petite finale, tant les premières ont perdu de leur supériorité face aux trois nations jusque-là inférieures outre-Manche. Le XV du Poireau a montré qu’il avait plus que progresser et méritait largement sa troisième place.

Ce n’est pas le cas des Irlandaises qui terminent avec la cuiller de bois, chez des Écossaises métarmo. Le rugby féminin européen n’en finit pas de hisser son niveau, derrière les deux leaders franco-anglais.

Clsst. : 1-Angleterre, 28 pts (+223) – 2- France, 21 (+135) – 3- Pays de Galles, 15 (-17) –
     4- Écosse, 9 (-103) – 5-Italie, 4 (-90) – 6-Irlande, 1 (-148) 

 

Les demi-finales de Champions Cup en bref…

La Rochelle – Exeter              47 – 28

Des champions invincibles

Dimanche après-midi, à Bordeaux, dans un Matmut Olympique archiplein et drapé de Jaune et Noir, les Maritimes ont assuré bien plus que le spectacle face aux Chiefs d’Exeter. Ils ont transcendé leur jeu pour reprendre en main une partie mal embarquée après avoir été cueillis à froid par les Anglais.

Les champions en titre ont aussitôt répondu à l’essai de Simmonds, par des salves offensives plus extraordinaires les unes que les autres, avec quatre essais par période, pour mener 40-7 à l’heure de jeu.

Rhule a donné le ton, Seuteni a suivi, époustouflant la partie de toute sa classe, logiquement élu homme du match, Alldritt a mis son grain de sel, tout comme Kerr-Barlow, phénoménal encore, auteur d’un doublé, tout comme Rhule, récidivant après la pause, Bourgarit ajoutant un septième essai, avant que les Chiefs ne s’amusent en fin de match, avec trois essais, envoyant La Rochelle au septième ciel, comme l’an passé, pour la même finale, brillamment gagnée face au Leinster.

Mais cette fois, ce sera à Dublin, avec la moitié du XV du Trèfle, récemment vainqueur des Bleus, dans son antre, pour le tournoi des VI Nations.

Leinster – Toulouse               41 – 22

En quête de revanche

Le Leinster se devait d’être à Dublin pour sa cinquième étoile, après avoir mal digéré la défaite la saison passée.

Et Monsieur Barnes l’a bien compris, samedi après-midi. Non pas qu’il ait donné les essais à cette redoutable machine à marquer, non, mais il leur a quand même bien facilité la tâche, en réduisant à deux reprises, les Toulousains à quatorze, pour deux cartons bien sévères, quand aucun n’a été délivré contre les Irlandais, loin d’être irréprochables, comme ce plaquage cathédrale sous les yeux de l’arbitre, jamais revisionné.

Bref, les Leinstermen n’avaient pas besoin de ça, déjà à quinze contre quinze, ce n’était pas simple de rivaliser dans leur cocon – et pourtant les coéquipiers de Dupont ont fait bien plus que ça, leur tenant la dragée haute en égalité numérique – mais à quatorze, ça n’a pas pardonné.

Deux essais encaissés, à chaque fois, pour chaque cartons jaune, 28 points évitables, si Ramos avait pu éviter cet en-avant, jugé volontaire, ou encore Neti, le pilier gauche trop généreux dans un plaquage qui a touché la tête de son vis-à-vis.

Des faits de jeu pour une défaite plus amère que cruelle, mais toutefois logique, face à une équipe impitoyable dès qu’on lui donne le ballon pour se faire battre.

Akhi avait pourtant marqué le premier, avant le mauvais geste de Ramos, Meafou le deuxième après le retour, de l'arrière fautif, pour revenir à 27-14. Et puis Neti est entré, et Toulouse est sorti par la petite porte avec un essai de dernière minute, conclu par Willis, en vain.

Pour les Irlandais, Conan y est allé de son doublé, Sheehan, Van der Flier et Jenkins complétant le tableau d’affichage. classique !

Le Leinster tenait sa finale, à la maison, de quoi rassurer l’EPCR pour le remplissage de l’Aviva Stadium, avant de tenir sa revanche, dimanche, en apprenant la victoire de son bourreau rochelais.

Finalement, ce n'est pas plus mal... et on a hâte d’être au 20 mai prochain.

 

Les demi-finales de Challenge Cup en bref…

Toulon – Trévise                     23 – 0
Scarlets – Glasgow                17 – 35

Même pas mal !

Privés définitivement de leur capitaine, Ollivon, dès la septième minute, pour un plaquage dangereux au niveau de la tête d’un adversaire, les Toulonnais ont parfaitement géré la rencontre, fort d’un premier essai d’entrée, sur un superbe coup de pied de Parisse, tel un ouvreur, pour son ailier Paia’aua qui n’a eu plus qu’à prendre de vitesse son vis-à-vis pour franchir la ligne d’en-but.

En face, les Trévisans, pour leur première demi-finale européenne, n’ont jamais semblé en mesure de profiter de leur supériorité numérique pour inquiéter des Varois, survoltés, devant leur public, à Mayol.

Le pied parfait de Biggar face aux perches et la puissance des avants ont fait le reste, grâce à un deuxième essai, à la 18ème minute, conclu par le pilier Gigashvili, homme du match, à l’image du travail de sape, autant défensif qu’offensif, des premières lignes.

Sans s’affoler, les hommes du duo Mignoni-Azéma ont fait le jeu et profité de l’indiscipline italienne pour assurer le score, dès le retour des vestiaires, sans prendre le moindre point par la suite. Le coup parfait !

Toulon retrouve la finale, après celle perdue face au LOU la saison passée et devra affronter, dans trois semaines, à Dublin, les Warriors de Glasgow, vainqueurs à Llanelli.

 

 

La semaine prochaine…

Le TOP 14 reprend ses prises de tête…

En haut comme en bas du classement, le suspense est à son comble.

Les Brivistes doivent absolument réaliser un exploit au GGL Stadium pour revenir sur les Catalans, si ces derniers viennent à perdre à Gerland. Or, les Montpelliérains n’ont plus le droit à l’erreur, sur les trois dernières rencontres, pour espérer jouer les phases finales.

Les Palois pourraient sauver leur peau, en cas de victoire au Hameau. Tout comme les Clermontois, au Michelin, où ce choc face aux Parisiens sent la poudre.

Alors, ne ratez rien car, d’ici la fin, vous n’avez pas fini de sortir vos calculettes.

Au programme* de la 24ème journée du TOP 14, dès samedi 6 mai :

         Clermont – Stade Français, à 15h

         Lyon – Perpignan, à 17h

         Montpellier – Brive, à 17h

         Pau – Castres, à 17h

         Racing 92 – Bayonne, à 17h

         Toulon – La Rochelle, à 21h05

Puis, dimanche 7 mai :

         Toulouse – Bordeaux, à 21h05

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

Du côté du TOP 12 féminin

La dernière journée de la phase régulière se jouera le week-end suivant du 13-14 mai afin de lever le dernier suspense entre Lons-SP et Rennes avant les quarts de finale déjà établis :

  • Bordeaux (1) – SV Lille (4)
  • Grenoble (2) – Toulouse (3)
  • Blagnac (1) – Lons SP ou Rennes (4)
  • Montpellier (2) – ASM Romagnat (3)

Retrouvez les résultats* et le calendrier sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

 

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Commentaires
P
Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais dans le 15 féminin Anglais, certaines "filles" avaient des carrures de vrais mecs...<br /> <br /> Quant à Toulouse, Ramos, ce surdoué avait la scoumoune, la poisse, une guigne pas possible et ses potes aussi.<br /> <br /> Cela dit, c'était un beau W-E de rugby, surtout à Bordeaux.
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