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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -

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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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TOP 7 - Le jeu de pronos du TOP 14
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22 juin 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°625

L'UBB SANS LBB... 

 

TOP 14... Demi-finales                                  Bordeaux (2) – Toulon (3)     39 – 24

Un seul être vous manque, un talon le remplace !

C’est toujours de la balle, bébé !

 

Samedi soir, au Parc Olympique Lyonnais, pour la deuxième demie de notre cher TOP 14, le néo-champion d’Europe a dominé les débats face à des Toulonnais pourtant très déterminés mais qui n’ont jamais pu contenir les fulgurances des Béglo-Bordelais, unis comme jamais, malgré l’absence de leur feu-follet finisseur, Louis Bielle-Biarrey, dit LBB.

 

Uberti avait donc pris l’aile libérée par le jeune génie international, toujours commotionné depuis la dernière journée de la phase régulière. Un leurre parfait pour libérer les espaces jusqu’à l’aile de Penaud, en passant par le centre et un intrus de taille internationale... en haut talon.

 

Mais, dans le premier quart d’heure, ce sont les Varois qui ont assailli le camp girondin, comme des morts de faim, lancés par un Jaminet en jambes. La défense béglaise a tenu bon, Lucu éloignant le danger en patron. Mieux, les hommes de Bru ont obtenu une première pénalité qui a offert les premiers points à la botte de Jalibert. Jaminet lui a répondu dans la foulée, sur une faute grossière de Tameifuna. Trois partout, balle au centre. Le match pouvait commencer.

 

18e minute, premier ballon porté, dans les 22 varois, emmené par Lamothe. Le talon agile girondin, piégea une première fois la défense de Mignoni. Dans l’avancée, Lucu sortit le cuir pour envoyer, tour à tour, Moefana puis Cazeaux en percussion. C’est alors que Depoortere s’infiltra dans le bon intervalle pour aller seul à dame. Premier essai bordelais, froid, clinique, presque contre le cours du jeu, mais avec le concours d’un savoir-faire fabuleux. Jalibert manqua la transformation mais l’UBB était devant et allait le rester indiscutablement (8-3).

 

Six minutes plus tard, après quelques frayeurs, Tuicuvu échouant dans les 22 bordelais, Buros sortant pour un protocole commotion, la bande à Jalibert repartit à l’assaut du camp varois, martelant les charges avec ses avants derrière un nouveau ballon porté, Tameifuna concentrant trois défenseurs sur sa percussion, ouvrant l’espace à Lamothe, bien servi par Lucu, pour le deuxième essai, un copié-collé du précédent. Cette fois, Jalibert ne se rata pas et creusa conséquemment l’écart (15-3).

 

Il faudra attendre la dernière minute de ce premier acte, parfaitement négocié par les champions d’Europe, pour que la partie soit relancée sur un ballon bêtement rendu aux Toulonnais, qui obtenaient une mêlée dans leurs quarante mètres. Une occasion en or, après la sirène, pour Serin qui lança Garbisi dans une défense adverse trouée, échappant au plaquage de Jalibert avant de servir son trois-quarts-centre, Fainga’Anuku, filant à dame pour le premier essai des siens. Et Jaminet transforma l’écart en peau de chagrin (15-10).

 

Quand Lamothe explosa le second acte !

 

Le retour des vestiaires ne laissa aucun doute quant à la détermination des hommes de Bru de hausser le ton et le niveau pour éteindre les espoirs retrouvés des Toulonnais. Jalibert et Lucu initièrent une attaque d’envergure, sollicitant leurs avants et leurs trois-quarts, dans une alternance implacable. Des charges explosives usaient les défenseurs, quand un jeu au large ouvrait des espaces que les trois-quarts avalaient avec aisance, Moefana servant un intrus dans leur ligne, au talon haut, se prenant triomphalement pour Penaud en inscrivant un doublé avec agilité et l’intelligence de poursuivre sa course jusque sous les perches pour faciliter la transformation de Jalibert (22-10). Lamothe exultait, le public girondin avec.

 

De quoi faire réagir, non pas les Varois, dépassés, surclassés, mais Penaud lui-même. Après un échec au pied de Jaminet, l’ailier international français tapa un petit coup de pied à suivre pour lui-même, plaqua Abadie en couverture afin de rendre le ballon aux siens et de mettre sous pression une défense adverse aux abois, Halagahu commettant un en-avant volontaire et écopant logiquement d’un carton jaune. Une supériorité numérique qui allait sourire à Penaud, une minute plus tard. Derrière une mêlée dans le camp varois, Lucu lança encore Moefana, précieux dans cette demi-finale, démarquant Jalibert qui réalisa une transversale au pied splendide à destination de l’ancien ailier clermontois. Penaud élimina deux défenseurs, comme il sait si bien le faire, pour le troisième essai girondin, impeccablement transformé par son passeur décisif (29-10).

 

À peine deux minutes plus tard, la machine béglo-bordelaise était relancée. À nouveau, Lucu et Jalibert servaient leur ligne de trois-quarts très en jambes, monté d’un talon opportuniste, casqué de blanc et surgissant entre Depoortere et Uberti pour l’essai du chaos (36-10).

 

Lamothe s’offrait un triplé à la Penaud ou LBB… Waouh !

 

Il restait pourtant une demi-heure encore à jouer, les Toulonnais encaissaient le choc d’une défaite inéluctable qui se profilait, cherchant une lueur d’espoir qui viendra quelques minutes plus tard. Tuicuvu concrétisa le premier temps fort de ses coéquipiers, lancé comme une flèche pour transpercer le dernier rideau défensif béglais. Domon transforma mais la remontada semblait encore un doux rêve (36-17).

 

Car la domination était du côté de la bande à Jalibert et, dès la première faute varoise, l’ouvreur international en profita pour éteindre cette petite flamme d’espoir, éloignant ses adversaires à plus de trois essais transformés (39-17). Le dernier quart d’heure sera parfaitement géré par les hommes de Bru, se relâchant dans la dernière action pour le troisième essai toulonnais, anecdotique, conclu par Gigashvili.

 

Quelle force dégage cette équipe girondine !

 

À une marche d’un doublé historique que l’on pressent à la portée de leurs talents et de ce talon phénoménal, sans conteste l’homme du match. Merci Lamothe !

 

 

L’autre demie, en bref…

 

Toulouse (1)  Bayonne (4)      32-25

Le petit Poucet a poussé mais l’ogre l’a mangé

Vendredi soir, dans cette première demi-finale, à Lyon, les Basques sont restés dans le match et les pattes du champion en titre toulousain durant une bonne heure, usant de la botte de Segonds, comme le petit Poucet celles de sept lieues, pour échapper à son ogre et enjamber trois points en un seul coup de pied.

 

Pourtant, en première période, les hommes de Mola avaient tout pour faire la différence et avaler l’Aviron Bayonnais en quelques bouchées offensives. Mais la réussite et les automatismes de finition semblent échapper aux Toulousains depuis quelques mois, et cette élimination en Champions Cup, par les Bordelais. Pire, les champions de France cultivent l’indiscipline et offrent des points à leurs adversaires, malgré les fulgurances de Ntamack, puis Graou qui ont inscrit deux essais dans une première période à leur main.

 

Menés seulement de cinq points, les Basques ont eu l’occasion de surprendre les favoris, en seconde période. Mais la maladresse et quelques fautes préjudiciables, comme ce carton jaune contre Lopez, tout juste entré, allaient rassurer Ramos et les siens, l’arrière-buteur enfonçant le clou au pied et l’écart au fil d’un acte plutôt laborieux axé sur une défense imperméable salvatrice.

 

Finalement, les coéquipiers de Lopez finiront par sauver l’honneur, sur le fil, après la sirène, un essai en force de Martin, un autre talonneur qui scellera brillamment une saison remarquable et historique de l4Aviron Bayonnais.

 

En attendant une finale qui sonne comme une double revanche…

1 – celle de l’humiliation au Stade de France, la saison dernière, pour les Bordelais,

2 – celle de l’élimination amère en demi-finale de Coupe d’Europe, pour les Toulousains,

Je n’ai jamais vu les champions en titre autant perfectibles et en danger que depuis qu’ils ont perdu leur meneur de jeu, Antoine Dupont. De leur côté, les champions d’Europe jouent un doublé historique, à la portée de leurs talents, je vous disais, avec ou sans le retour de LBB.

 

(entre parenthèses, le rang du classement à la fin de la phase régulière)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

Le Crunch amical, en bref….

 

Angleterre A  France A      24-26

Un mini-Crunch victorieux

Samedi après-midi, dans l’antre mythique de Twickenham, l’équipe de France A préparait la tournée estivale en Nouvelle-Zélande lors d’un affrontement amical contre notre meilleur ennemi anglais. Les deux équipes étaient composées de jeunes espoirs et quelques cadres en vue d’intégrer les groupes nationaux respectifs pour la tournée à venir, début juillet.

 

Les Français ont pu compter sur les dernières générations U20, plusieurs fois sacrées, autour du papy Fickou, capitaine d’un après-midi, et de la charnière expérimentée Le Garrec-Hastoy. Tout avait bien démarré pour les Bleus, avec deux essais en début de rencontre, conclus par Barlot (encore un talonneur) et Auradou, en mins de dix minutes (0-12). Et puis les Anglais ont réagi, leur rendant la monnaie de leur pièce, avec deux essais, cup sur coup (Willis et Coles). 12 partout au bout d’une demi-heure, tout était à refaire, et c’est Carpenter qui aura le dernier, juste avant la pause (19-12).

 

Le second acte sera comme le premier, avec des temps forts et des temps faibles, et beaucoup d’indiscipline préjudiciable. Dombrandt marquera le premier pour les Anglais avant que les Bleus ne réagissent dans les cinq dernières minutes, avec deux essais victorieux, signés Mallez, puis Taofifenua, sur le fil, en force.

 

Une victoire pleine de promesses pour certains, de doutes pour d’autres. Galthié va devoir faire le tri pour en garder les meilleurs pour la tournée. A suivre à partir du 5 juillet.

 

 

La semaine prochaine…

 

Le Stade de France accueille la revanche !

 

Et quelle revanche ! À ne pas manquer…

 

 

Au programme* de la finale de TOP 14, au Stade de France :

Samedi 28 juin à 21h05

 Toulouse – Bordeaux

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15 juin 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°624

VENTS CONTRAIRES À MAYOL... 

 

TOP 14... Barrages                                         Toulon (3) – Castres (6)   52 – 23

Les avants varois renversent la défense castraise

Et contres assassins !

 

Samedi soir, dans leur antre de Mayol, les Toulonnais ont su être patients pour déjouer le piège castrais et construire leur victoire dans un dernier quart d’heure tonitruant qui leur a ouvert les portes du dernier carré des phases finales.

 

Pourtant, les vents n’étaient pas en leur faveur durant une première heure de jeu où ils avaient tous les ballons pour asseoir leur domination, portée par un public exalté, un travail de sape de leurs avants et des cannes de feu de leurs trois-quarts, dont Jaminet, magistral dans ses relances, et un Wainiqolo à faire tourner les têtes tarnaises en défense.

 

Mais contre toute attente, ce sont les visiteurs qui ont inscrit le premier essai par Papali’i, alors qu’ils étaient en infériorité numérique, après le plaquage maladroit de Le Brun dont il sortira définitivement chaos, et qui avait offert les trois premiers points à la botte de Jaminet. Le troisième-ligne centre néo-zélandais jouait une pénalité à la main, à trente mètres de l’en-but adverse, enfonçant des défenseurs locaux surpris par ses raffuts monstrueux pour filer seul à dame. Wouh ! (3-7).

 

L’arrière international varois, puni par la FFR pour ses propos racistes de l’été dernier, punissait à son tour les Castrais, sous pression et fautifs, pour revenir au score et passer devant, juste avant la pause, en réponse à Palis, buteur suppléant de Le Brun (12-10).

 

Après Le Brun, les Tarnais perdaient Palis, remplacé au pied levé, au retour des vestiaires, par le demi de mêlée Fernandez, en action d’entrée sur une pénalité lointaine qui redonnait l’avantage aux siens (12-13).

 

Une course-poursuite infernale s’engagea alors !

 

Sur une sortie de camp propre et pleine de hargne d’Isa, Wainiqolo hérita du ballon pour slalomer dans la défense adverse et offrir le premier essai toulonnais à Jaminet, en embuscade. Les visiteurs repartirent aussitôt à l’attaque, emmené par Dumora, poussant les locaux à la faute qui offrit trois nouveaux points à Fernandez (19-16).

 

Trois minutes plus tard, un ballon porté dynamique des hommes de Mignoni gagna vingt mètres dans les 22 tarnais, avant que Serin en extraie le cuir et s’offre un magnifique une-deux avec Tuicuvu pour le second essai maison, à nouveau transformé par Jaminet. Mais encore une fois, dans la foulée suivante, Fernandez conclut un essai splendide, initié par une échappée de Baget dans le côté fermé et relayé par Babillot. Le demi de mêlée suppléant passa impeccablement la transformation en coin (26-23).

 

Tout bascula dans le dernier quart d’heure !

 

Trois longueurs de retard, des organismes particulièrement touchés, les hommes de Sadourny voulaient y croire, mais le banc en 6-2, dont les deux arrières étaient entrés très tôt, limitait la fraîcheur nécessaire pour faire la différence.

 

Jaminet manqua son deuxième coup de pied. Un signe ? Pas vraiment. À moins d’un quart d’heure de la fin, Isa conclut un maul improvisé, sur une pénalité jouée à la main. Le vent de la rencontre venait de choisir son camp, emportant la défense tarnaise dans son en-but. Dans la minute suivante, Wainiqolo s’offrit un coup de pied à suivre pour lui-même et une course folle de cinquante mètres pour mettre la pression sur Papai’li et permettre à White, derrière, d’aplatir le cuir derrière la ligne (40-23).

 

À la 70e, le match était plié. Quand Nonu fit son entrée...

 

L'ancien héros néo-zélandais des heures glorieuses du RCT, sous le poids de ses 43 ans et sa centaine de kilos, héritait de son premier ballon pour un raffut qui forçait un peu trop le respect du pauvre Arata renversé et qui ouvrait son bras au cinquième essai toulonnais (47-23). Et la déferlante varoise n’allait pas s’arrêter là.

 

Sur une dernière pénalité, après la sirène, White jouait à la main une dernière action depuis son camp pour la beauté du jeu et aussi pour rendre à Wainiqolo tout ce qu’il avait donné à son équipe jusque-là, le ballon parvenant à Jaminet qui fixait un dernier défenseur et, d’un coup de pied à suivre, offrait le dernier essai au futur ailier lyonnais.

 

En attendant, Wainiqolo et ses coéquipiers ont une demi-finale à jouer, à Lyon justement, samedi prochain, face à des néo-champions d'Europe qui auront fort à se méfier des fulgurances et de la faim des Toulonnais, huit ans après leur dernière demie, remportée alors contre des Rochelais aussi favoris.

 

La bande à Jalibert est prévenue !

 

 

L’autre barrage, en bref…

 

Bayonne (4)  Clermont (5)      20-3

Hauts les Basques !

Vendredi soir, à Jean-Dauger, l’Aviron Bayonnais renouait avec les barrages, 33 ans après cette courte défaite face à son voisin biarrot (16-15), tout comme l’ASM, en face, après 4 années de disette. Seulement la forteresse basque reste imprenable, cette saison, et les Auvergnats n'y ont plus gagné depuis 2019.

 

Alors il fallait s’attendre à un miracle pour que les Jaunards y réalisent un exploit, ce vendredi soir, où les dieux du ciel n’étaient pas loin de faire reporter le match au lendemain. Des trombes d’eau se sont abattues sur le pré basque, réduisant le jeu de part et d’autre, à des coups de pied d’occupation intelligents du côté de Segonds, Tiberghien, puis Lopez, à peau de chagrin (et quel chagrin !) du côté d’Urdapilleta et ses coéquipiers, tétanisés sous le porche de leurs 22, attendant que l’orage passe, sans bouger le petit doigt d’une action inspirée.

 

Misère ! Segonds profitait des quelques incursions des siens, en première période, et des fautes adverses pour inscrire les premiers points auxquels a répondu une fois Urda pour un triste 9-3, à la pause. Un moindre mal pour les hommes d’Urios quand on sait le nombre d’occasions qu’ont eu les Basques de scorer.

 

Le second acte fut une défection honteuse des Clermontois, subissant le jeu comme des poules détrempées et dont les ailes, de Raka comme de Delguy, ne purent jamais se déployer pour voler une action aux locaux, maîtres dans leur poulailler depuis l’entrée de Lopez, l’ancien Asémiste, qui envoya Spring voler dans les plumes des Jaunards hagards sur une passe au pied millimétrée, avant de sceller la victoire méritée des Basques sur deux dernières pénalités.

 

Quarante ans après son dernier sacre, l’Aviron Bayonnais retrouve à nouveau les demi-finales face au champion en titre toulousain. Un défi à la hauteur de sa saison.

 

(entre parenthèses, le rang du classement à la fin de la phase régulière)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

Le barrage d’accession à la PRO D2, en bref….

 

Grenoble  Perpignan      11-13

Les Catalans restent en TOP 14 !

Samedi, en fin d’après-midi, au stade des Alpes de Grenoble, l’USAP a arraché la victoire après avoir été longtemps bousculée et menée par son hôte isérois.

 

Pourtant les Catalans ont été les premiers à marquer, dès la quatrième minute, par Veredamu, prenant la rencontre par le bon bout. Mais les Grenoblois ont répondu, par Lainault, et ont fini par renverser ce premier acte, grâce à une pénalité de Davies, se rattrapant de la transformation manquée (8-7).

 

Le second acte sera irrespirable, les hommes d’Azéma étant particulièrement maladroits, au pied ou à la finition. Allan parviendra à reprendre le score avant que Trouilloud ne se l’accapare à nouveau, à cinq minutes du terme. Mais c’est bien Allan qui aura le dernier mot, celui de la pénalité de la gagne pour offrir le droit à l’USAP de rester une saison de plus en TOP 14. Ouf !

 

 

La semaine prochaine…

 

Place aux demies !

 

 

Au programme* des demi-finales de TOP 14, au Parc Olympique de Lyon :

 

Vendredi 20 juin à 21h05

 Toulouse – Bayonne

 

Samedi 21 juin à 21h05

 Bordeaux – Toulon

 

8 juin 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°623

CLERMONT, À LA RÉGULIÈRE ! 

 

TOP 14... 26è journée                        Montpellier (9) – Clermont (5)   10 – 23

                Pau (8) La Rochelle (7)       32 – 18

                              Stade Français (12)Castres (6)       21 – 10

Jauneau et ses avants forcent le destin de l'ASM

Des duels à tous les étages…

 

Samedi soir, avant la dernière journée de la phase régulière du championnat de France, seuls Toulouse, Lyon et le Racing 92 n’en espéraient rien. Le champion en titre était assuré de conserver sa place de leader comme les deux autres de rester modestement dans le TOP 14 avec un ticket pour la Challenge Cup.

 

Pour les autres, la lutte allait être féroce, à tous les niveaux.

 

1 – Bordeaux et Toulon se disputaient la seconde place, directement qualificative en demi-finale.

 

2 – Bayonne et Castres devaient préserver leur barrage à domicile face à la menace sérieuse de La Rochelle.

 

3 – La Rochelle avait également sa place de barragiste à défendre à Pau, encore en lice pour le TOP 6, tout comme Clermont à l’affût et dont une victoire à Montpellier pouvait même priver Castres de phase finale.

 

4 – Seulement Montpellier avait impérativement besoin de gagner pour être dans le TOP 8 qualificatif à la Champions Cup, au détriment alors de Pau ou de Clermont.

 

5 – Enfin, dans la lutte pour le maintien, Paris et Perpignan se disputaient la 12e place pour échapper à un barrage compliqué à Grenoble, finaliste malheureux de PRO D2.

 

5 bis – Vannes devait compter sur miracle pour se sortir de la dernière place et rester dans l’élite du rugby français avec une victoire bonifiée à Bordeaux et une défaite simultanée des Catalans.

 

Tous les matches avaient lieu en même temps, ce samedi soir, à 21 heures, pour un suspense haletant, notamment entre Castrais, Rochelais et Clermontois pour le dernier ticket de barragiste en jeu.

 

Un mini-multiplex que je vous propose de revivre en direct !

 

Urdapilleta donne le coup d’envoi au GGL Stadium, tout comme Hastoy au Hameau et Henry à Jean-Bouin. La course-poursuite est lancée !

 

Cinq minutes et les Castrais lancent les hostilités à Paris, en inscrivant le premier essai par Seguret (0-7). Une minute plus tard, les Clermontois les imitent avec Ceyte sur une bourde montpelliéraine pour reprendre le score après la pénalité de Bouthier (3-7). Dans le même temps, à Pau, Hastoy passe les premiers points au pied pour les Rochelais (0-3).

 

Démarrage tambour battant et statu quo au classement.

 

Après un quart d’heure de pression, les Palois et les Parisiens sortent de leur torpeur et piègent respectivement les Maritimes et les Tarnais, à la faute, sur une pénalité rapidement jouée à la main et conclue par Manu pour la Section (5-3), sur un maul dominateur concrétisé par Alo-Émile pour le Stade Français (5-7).

 

Clermont subtilise la 6e place à La Rochelle !

 

Uurdapilleta, Fernandez et Simmonds rajoutent successivement chacun trois points pour leur équipe respective, Clermont (3-10), Castres (5-10) et Pau (8-3) creusant gentiment l’écart sur leurs adversaires. Les Clermontois jubilent quand Ceyte passe la ligne d’en-but héraultaise. L’arbitrage vidéo décèle alors une faute grossière de Haouas qui hérite d’un carton jaune et transforme la marque en essai de pénalité pour les Auvergnats (3-17).

 

Mais l’euphorie clermontoise est de courte durée car, juste avant la pause, Wardi conclut un pilonnage en règle des avants rochelais pour le second essai des Maritimes qui les fait passer devant (8-10). De leur côté, les Parisiens doublent également les Castrais, grâce à la botte d’Henry (11-10).

 

À la pause, La Rochelle passe 5e, Castres 6e et Clermont ressort !

 

Dès le retour des vestiaires, les Jaunards repartent à l’attaque et Urdapilleta conclut le troisième essai du bonus offensif qui les ramène à la sixième place. Mais Monsieur Gasnier le refuse pour un en-avant en amont. Heureusement, au Hameau, Simmonds redonne l’avantage aux Palois sur une pénalité (11-10). Urda l’imite pour accentuer l’avantage de l’ASM (3-20).

 

50e minute, Clermont déloge à nouveau La Rochelle du TOP 6 !

 

Douze minutes plus tard, les Maritimes se lancent à la charge du camp palois et trouvent la faille par Bosmorin (11-15). Paris accentue l’écart par le pied d’Henry (14-10). Insuffisant pour laisser Clermont dans les six.

 

À l’heure de jeu, La Rochelle reprend sa place, Clermont est out.

 

Mais c’était sans compter la détermination des Palois qui reviennent à la charge et envoie Daubagna à dame, puis Auradou, trois minutes plus tard (25-15). Dans le même temps, les Montpelliérains se réveillent et inscrivent leur premier essai par Moustin pour réduire l’écart (10-20). Mais Belleau assure trois points de plus au pied pour une ASM en maîtrise de la partie, ce soir (10-23).

 

À cinq minutes du terme, La Rochelle dégage, Clermont est barragiste.

 

C’est tendu sur tous les terrains. Mais les Palois scellent définitivement le sort des Rochelais, avec un quatrième essai conclu par Gailleton (32-18). Mieux, pour les Jaunards, Paris sort les Tarnais du bonus défensif.

 

Clermont est 5e et jouera son barrage à Bayonne !

 

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Bayonne (4)  Toulon (3)      18-10

Basques et Varois pour un barrage à la maison

Jean-Dauger est resté imprenable durant toute la saison régulière. Les Basques ont encore maîtrisé leur réception du concurrent toulonnais qui auront à disputer également un barrage à domicile.

 

Les Varois n’ont réagi qu’en fin de match, avec un essai de Le Corvec, pour répondre aux deux essais locaux de Carreras et Rouet en fin de première période. Sans regrets pour les hommes de Mignoni qui dépendaient d’une défaite des Bordelais pour espérer leur prendre la seconde place.

 

Bordeaux (2)  Vannes (14)      59-28

Les Girondins en demie et les Bretons en PRO D2

Longtemps la partie a été disputée, à Chaban-Delmas, les Vannetais menant d’entrée et tenant la corde à la pause (19-14), grâce à deux essais, de Pierre Boudehent et Beziat, qui ont répondu aux trois marques girondines, par Bielle-Biarrey, Lesgourgues et Penaud.

 

Le second acte sera une démonstration des champions d’Europe, avec de belles réactions bretonnes, par Camou et Kalamafoni. Tameifuna, Depoortere, Penaud et Bielle-Biarrey, pour leur doublé, ainsi que Taufa cloront un festival de neuf essais.

 

Le miracle n’aura pas eu lieu pour Vannes, promis à la PRO D2, quand L’UBB conserve son ticket de demi-finale.

 

Perpignan (13)  Toulouse (1)      42-35

Les Catalans barragistes et Toulouse à l’entraînement

À Aimé-Giral, la pression a été forte pour espérer passer devant des Parisiens menacés par les Castrais, à Jean-Bouin. Les deux équipes se sont livré à une lutte à distance pour éviter la place de barragiste pour le maintien.

 

Les deux ont souffert, menées au départ, mais ont résisté avant de se dépasser pour revenir et l’emporter, laissant un statu quo au classement dont Perpignan fera les frais, en se déplaçant à Grenoble pour avoir le droit de rester en TOP 14.

 

Toulouse a longtemps pris les choses en main avec trois essais en première période, par Ntamack, Delibes et Graou, contre un seul, juste avant la pause, de Tuilagi (7-21). Et puis les hommes d’Azéma ont renversé la partie en dix minutes, avec trois banderilles plantées dans le dos de la défense haut-garonnaise par Joseph et un doublé de Lotrian (28-21). Et puis la partie s’est à nouveau rééquilibrée, avec deux nouveaux essais de part et d’autre, Duguivalu répondant à Castro-Ferreira, Galtier à Joseph.

 

Lyon (11)  Racing 92 (10)      34-47

Sans enjeu, ni conséquences

Cette rencontre sans véritable enjeu, si ce n’est un miracle pour les Racingmen dans le cas de défaites simultanées de leurs prédécesseurs, qui n’ont pas eu lieu, pour un ticket en Champions Cup.

 

Le Lou a eu son temps fort en première période, avec quatre essais (Radradra, Ioane, doublé de Charcosset) contre deux pour les visiteurs, juste avant la pause (Labarbe et James). Menés 24-14, les Franciliens ont réagi et renversé la partie, dès le retour des vestiaires, grâce à quatre essais, signés Arundell (deux fois), Labarbe (pour son doublé) et Taofifenua quand les locaux n’ont répondu qu’une seule fois par Ainsley.

 

Sans conséquences, Lyonnais et Racingmen joueront la Challenge Cup, la saison prochaine.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

La finale de PRO D2 :

 

Grenoble  Montauban      19-24

Le piège montalbanais

On ne devrait jamais quitter Montauban… des yeux. Sixième de la phase régulière, le club tarn-et-garonnais a surpris tous ses adversaires jusqu’à la finale que les Grenoblois n'ont pas prendre à leur compte, gâchant trop d'occasions.

 

À Ernest-Wallon, les plus pragmatiques étaient montalbanais, avec deux essais, l’un en fin de première période, par Notshe, l’autre au retour des vestiaires, par Quercy, obligeant les favoris isérois de courir après le score, répondant par Hulleu puis le pied de Davies (19-21), avant que Fortunel douche leurs derniers espoirs, en fin de rencontre.

 

Un exploit retentissant qui envoie les hommes de Tillous-Bordes en TOP 14. Bravo !

 

Grenoble a encore une chance de les suivre, en soulevant la montagne catalane, samedi prochain, à la maison.

 

 

La semaine prochaine…

 

Place aux barrages !

 

 

Au programme* des barrages de TOP 14 :

Vendredi 13 juin à 21h05

 Bayonne – Clermont

 

Samedi 14 juin à 21h05

 Toulon – Castres

 

Pour l’accession en TOP 14, samedi à 18h

 Grenoble – Perpignan

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal

2 juin 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°622

ADIEU À LA CHAMPIONS CUP ! 

 

TOP 14... 25è journée                        Racing 92 (10) – Montpellier (9)   25 – 27

Chavancy laisse son club derrière lui... derrière surtout !

Les Cistes relèvent le challenge, eux !

 

Samedi après-midi, dans l’Arena de Paris-la-Défense, Racingmen et Montpelliérains se disputaient une double place : celle très hypothétique d’une phase finale dans le championnat et celle pour intégrer le TOP 8 des clubs qualifiés en Champions Cup.

 

La première ne dépendait pas que d’eux, et les Rochelais, comme les Castrais, ont réglé la question avec deux victoires bonifiées simultanées qui ont tué leurs derniers espoirs. La seconde, en revanche, allait rester uniquement entre les mains du vainqueur de ce duel entre deux grosses écuries, à la peine, ces dernières années.

 

Jusqu’au bout les Franciliens ont cru pouvoir maintenir cet espoir pour la dernière journée, avant de sombrer, sur le fil, à cause de cette indiscipline récurrente qui leur a tant coûté, cette saison, et qui les disqualifient logiquement, quand les Héraultais, pas plus exemplaires, mais plus pragmatiques, ont profité de l’aubaine pour marquer chaque fois que leur hôte leur en a donné l’occasion.

 

Le match a démarré tambour battant avec deux actions magnifiques, de part et d’autre : la première par les Racingmen, dès la 3e minute, envoyant Chavancy à dame, après un beau travail des avants. La seconde, quelques minutes seulement après, par les hommes de Caudullo, sur une incursion acrobatique de Darmon et un raffut de Uelese qui emportait tous les défenseurs avec lui pour aplatir le cuir dans l’en-but local.

 

7 partout, en dix minutes, et puis pas grand-chose à se mettre sous la dent, en dehors de ce but de Le Garrec, jusqu’à trois minutes de la pause et ce carton rouge contre le Montpelliérain Vunipola, pour un déblayage dangereux, qui sera préjudiciable pour les visiteurs, encaissant un essai de Le Garrec, dans la minute qui a suivi, derrière une percée fulgurante de Natuivi. Le buteur maison manquait la transformation, tout comme Vincent, en face, sur un temps fort et une nouvelle faute francilienne.

 

Menant 15-7, au retour des vestiaires, et en supériorité numérique pour tout le second acte, les hommes de Collazo pensaient avoir fait le plus dur en rajoutant trois points par le pied de Le Garrec, sans se méfier assez de la réaction des Cistes survenant au bout d’un petit quart d’heure. Tauleingne concluait en force une grosse séquence de pick and go, remettant les Héraultais dans la partie (18-14). Huit minutes plus tard, la défense francilienne, en grande difficulté, était incapable d’arrêter Akrab dans un intervalle après une longue séquence de charge au près. Bouthier rajoutait trois points, en plus de la transformation et le MHR renversait la partie, contre toute attente (18-24).

 

Il faudra une chevauchée fantastique de Tuisova, sept minutes avant le terme, pour que les Racingmen repassent devant, grâce à l’essai conclu par Baudonne et transformé par Le Garrec.

 

Seulement l’indiscipline quand tu les tiens !

 

De nouveau acculés dans leur camp, les hommes de Collazo ont fait la faute de trop, Kpoku écopant d’un carton jaune et offrant la pénalité de la gagne à Bouthier qui s’est appliqué à la passer pour crucifier leur concurrent direct à ce TOP 8 si précieux pour un club et pour la motivation d’une saison à venir.

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Toulouse (1)  Lyon (11)      43-3

Le Lou out !

Après sa défaite en finale du Challenge européen, les Lyonnais ont gagné le droit de la rejouer, dimanche après-midi, après avoir logiquement perdu chez le champion de France, à Ernest-Wallon.

 

Vexés, après leur dernière défaite à domicile contre les Racingmen, les Toulousains ont remis les choses en ordre, autour de leurs cadres, tous de retour, sauf Dupont, bien sûr (blessé). 7 essais (Marchand, Ntamack, Chocobares, Flament, Ahki, Willis et Mallia) ont suffi à éteindre l’équipe lyonnaise sans ses maîtres à jouer (Couilloud-Berdeu).

 

Une victoire haut-garonnaise bonifiée qui fait du bien aux têtes plus qu’au classement, puis que le leader a une large avance sur son dauphin.

 

Vannes (14)  Pau (8)      26-52

Vannes craque, Pau y croit

Au stade de la Rabine, les Vannetais ont tenu une mi-temps avant de craquer face à la puissance paloise. Menés 12-17, à la pause, après deux essais partout (Uhila, Lafage / Brau-Boirie, Gailleton), les Béarnais ont accéléré pour semer leur hôte qui s’est accroché comme il a pu, aux branches de ses talents.

 

Deux essais seulement (Porch, Kite) restaient insuffisants pour répondre à la vague paloise (Hewat, Gailleton, Attisogbe, Jolmes, Souverbie).

 

Vannes a un pied et demi en PRO D2 quand Pau peut espérer décrocher un ticket pour la Champions Cup, sans être disqualifié pour la phase finale du TOP 14. Mais il faudra des circonstances très favorables et un bonus offensif lors de la dernière journée. Tout comme Vannes pour espérer se sauver.

 

Clermont (7)  Stade Français (12)      55-20

Les Jaunards se rebiffent

Samedi, en ouverture de cette journée, les Clermontois ont dû attendre la soufflante de leur entraîneur à la mi-temps, pour réagir. Menés 6-17, après l’essai de Marchant, les hommes d’Urios ont montré un tout autre visage en seconde période, déployant leurs trois-quarts pour emballer la partie et inscrire sept essais splendides à des Parisiens dépassés.

 

Simone, Delguy, Raka ont mitraillé les premiers. Sowakula est venu s’incruster à la ligne arrière. Puis, Belleau, Newsome et Fouyssac ont terminé le festival pour une victoire bonifiée qui, malheureusement, ne suffira ni à assurer le TOP 6, ni le TOP 8. Clermont doit gagner à Montpellier pour un double ticket.

 

Quant aux Parisiens, la course au maintien est plus que jamais d’actualité, sachant qu’ils sont désormais assurés de ne pas descendre directement, mais restent potentiellement barragistes, place occupée par les Catalans.

 

La Rochelle (6)  Perpignan (13)      38-15

Les Maritimes enchaînent

Samedi, les Rochelais ont enflammé Marcel-Deflandre, renouant avec leur public et emmenés par un Hastoy des grands soirs. Kerr-Barlow y est allé de son doublé, en première période, tandis que les Perpignanais s’en remettaient à la botte d’Allan pour exister dans ce premier acte (17-12).

 

Mais le retour des vestiaires des Maritimes a été à sens unique, leur vague offensive a submergé la défense catalane, ne laissant que des miettes à la botte d’Allan. Bourgarit, Paiva et Leyds ont enfoncé le clou et assuré un bonus offensif à peine menacé.

 

Perpignan va devoir cravacher dur pour battre le champion de France à la maison et espérer reprendre ce point de retard à des Parisiens qui recevront également à Jean-Bouin, tout en regardant derrière et prier pour que Bordeaux ne fasse pas d’impasse contre la lanterne rouge vannetaise, capable e tout.

 

Castres (5)  Bayonne (4)      33-3

Le CO se hisse toujours plus haut

Les Castrais ont dominé des Basques trop indisciplinés pour décrocher facilement une victoire bonifiée qui les met à cinq points des clermontois qui pourraient les menacer en cas de victoire bonifiée, samedi, à Montpellier.

 

Huleu, avec un doublé, Baget et Cope sont les finisseurs de succès à quatre essais. Bayonne, de son côté, voit son ticket pour un barrage à domicile également menacé par ces mêmes Tarnais qui se verraient bien repartir de Jean-Bouin avec, samedi prochain.

 

Toulon (3)  Bordeaux (2)      27-10

Le RCT rêve grand

Dimanche soir, en clôture de la journée, dans leur antre de Mayol, les Toulonnais ont pris le meilleur sur une équipe championne d’Europe très remaniée, regrettant même de n’avoir pu décrocher le point de bonus offensif qui leur aurait offert la deuxième place, directement qualificative en demi-finale.

 

Mais ce n’est que partie remise, la semaine prochaine, où les deux clubs se mesureront à distance, avec l’avantage terrain pour les Girondins.

 

Van Resburg avait pourtant ouvert le score pour l’UBB, d’entrée, avant que Wainiqolo s’offret un doublé derrière, en première période. Fanig’anuku a scellé la victoire toulonnaise en fin de match avec un troisième essai.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

La finale de l’Élite 1 féminine en bref :

 

Bordeaux  Toulouse      32-24

La nouvelle hégémonie bordelaise

Et de trois ! Les Girondines conservent leur titre dans une finale qui pourrait bien inspirer celle des garçons, à défaut de vous la commenter pour n’avoir rien lu à son sujet. 

 

C'est qu'elles étaient au stade Marcel-Michelin, à Clermont-Fd, et moi à celui du Vélodrome, à Marseille, pour un finale en apothéose du champion du Rock'Roll toutes catégories. Do I have to speak his name ? :-)

 

 

Retrouvez tous les résultats* sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

 

Résultats des demi-finales et du barrage d’accession en PRO D2 :

 

Grenoble recevait Aix-en-Provence      38-17

Brive recevait Montauban      13-29

 

Chambéry recevait Aurillac      15-45

Montauban déjoue les pronostics

La finale aura lieu samedi prochain 7 juin, à 17h30, au stade Ernest-Wallon de Toulouse, entre le leader grenoblois de la phase régulière et la surprise montalbanaise. Tandis qu’Aurillac conservera sa place en PRO D2 au détriment de Chambéry

 

 

 

 

 

La semaine prochaine…

 

Le verdict à venir !

 

En dehors de Toulouse, Lyon, le Racing 92, rien n’est encore joué pour les autres clubs. Même Vannes pourrait créer un exploit à Chaban-Delmas pour sa survie.

 

Une dernière journée à ne pas manquer !

 

 

Au programme* de la 26ème journée de TOP 14 :

Samedi 7 juin à 21h05

 Bayonne – Toulon

 Lyon – Racing 92

 Montpellier – Clermont

 Pau – La Rochelle

 Stade Français – Castres

 Bordeaux – Vannes

 Perpignan – Toulouse

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal

 

26 mai 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°621

UN SACRÉ PREMIER CRU BORDELAIS ! 

 

CHAMPIONS CUP... Finale                     Northampton Bordeaux       20 – 28

Premier titre pour l'UBB

Des « bleus » à la belle étoile…

 

Ils l’ont fait, nos petits poucets de la compétition, dès leur première finale, succédant au maître toulousain de la discipline qui les avait punis lors de la dernière finale de TOP 14 (59-3), un mal profond qui leur a fait tant de bien cette saison, trois fois vainqueurs du double champion en titre, les éliminant au tour précédent.

 

Ils l’ont fait, après Toulouse, le roi d’Europe avec ses six étoiles (1996, 2003, 2005, 2010, 2021, 2024), mais aussi Toulon, triple champion d’affilée (2013 à 2015), La Rochelle, seulement deux fois (2022, 2023) et, bien entendu, Brive qui avait succédé aux Toulousains en 1997. L’UBB est donc le cinquième club français à soulever le trophée de la compétition suprême européenne.

 

Et quel parcours pour y parvenir !

 

Quatre victoires incroyables durant la phase régulière, toutes bonifiées, pour un 20 sur 20 stupéfiant. Contre les Tigres du Leicester, d’abord (42-28), chez les Irlandais d’Ulster, ensuite (19-40), puis chez les Chiefs d’Exeter (17-69), avant de terminer en un ultime festival contre les Sharks de Durban (66-12), avec six essais en un seul match pour Damian Penaud qui en inscrira 14 au total dans la compétition, explosant le record d’Ashton (11).

 

Les futurs champions retrouveront les Ulstermen en huitième de finale pour s’en défaire à nouveau, non sans mal (43-31), mais avec déjà la grinta des grands, s’imposant avec plus d’autorité, en quarts, contre d’autres Celtes, ceux du Munster (47-29). Et que dire de cette demi-finale fabuleuse qui offrait une troisième victoire consécutive contre leur bête noire toulousaine (35-18, relisez les Brèves du 4 mai).

 

Alors, vous allez me dire que c’est logique qu’ils aient pris le meilleur sur les Anglais de Northampton, ce samedi après-midi, à Cardiff. Loin de là ! Car ces Rosbifs-là étaient des plus saignants sous une peau dure qu’on ait eu à se mettre sous la dent, cette saison. Clermont et Castres l’ont payé cher et même le grand favori irlandais, le Leinster, chez lui, n’a pas réussi à se défaire de leur emprise sur la demi-finale (34-37).

 

Dès l’entame, la férocité des Saints a fait mal, dans l’antre du Millénnium chauffé à blanc par des supporters britanniques majoritaires. Comme des morts de faim, ils ont mis la main sur le ballon et les crocs sur la défense française, dépassée, fébrile, subissant leurs assauts infernaux jusqu’à l’essai en force de Coles, le premier en moins de deux minutes, augurant du pire pour les Bordelais.

 

Mais le petit poucet a retenu la leçon du géant toulousain.

 

Trois minutes seulement après, s’appuyant sur une conquête en touche impeccable, Lucu distribuait le jeu au large, après un gros travail de Moefana, relayé par Jalibert et Buros jusqu’à l’aile de Penaud pour l’essai de l’égalisation, en coin (7-5). Si la transformation de l’ouvreur international était trop croisée, les hommes de Bru restaient dans leur match sous la baguette d’un Jalibert très actif et inspiré, amenant à un nouvel essai de Bielle-Biarrey après une combinaison des trois-quarts girondins et un une-deux avec Penaud, malheureusement entaché d’un léger en-avant obligeant Monsieur Amashukeli, l’excellent arbitre géorgien, à refuser l’essai.

 

Mais ce n’était que partie remise. Dix minutes plus tard, derrière une nouvelle touche assurée de Lamothe, l’attaque française s’activait autour de Moefana, cafouillant le ballon, sans faire en-vant, le cuir revenant à Jalibert qui enfumait toute la défense, sur le cul, avec des appuis fulgurants, offrant le deuxième essai à son deuxième ligne Coleman, démarqué à l’aile. Waouh ! La transformation du stratège tricolore offrait cinq longueurs d’avance aux siens (7-12).

 

Buros, blessé, a dû céder sa place à Retière, quand les Saints en avaient perdu deux d’entrée de jeu (Ramm et Furbank), et bientôt un troisième à venir (Mayanavanua). Le match restait particulièrement tendu et éprouvant pour les hommes, poussés à la faute. Smith saisit chaque occasion de scorer pour tenter de passer devant, mais Jalibert lui répondit entre temps (13-15). Un carton jaune de chaque côté (Diaby puis Freeman) offrit des espaces à chaque équipe, juste avant la pause. Penaud en profita le premier, derrière un maul et un travail de sape de ses avants, pour bonifier un ballon écarté par Lucu sur son aile et relayé par Jalibert qui, malgré une passe au pied complètement foirée, remit aussitôt la main sur le cuir pour envoyer son ailier à dame.

 

Mais la joie fut de courte durée. Coles signa lui aussi son doublé, sur une relance qui déborda le pauvre Retière, ne parvenant à empêcher Sleightholme de servir son troisième-ligne pour le second essai des Saints. Smith passait la transformation.

 

20 partout à la pause, tout était à refaire !

 

Au retour des vestiaires, les Français, pourtant en supériorité numérique, redonnèrent d’entrée le ballon pour se faire battre, Pollock raffutant Lucku derrière un ruck pour l’essai des Saints. Heureusement, Monsieur Amashukeli le refusa pour une obstruction avérée de Coles sur Tameifuna. Ouf !

 

La chance semblait du côté français, pour une fois. Une minute plus tard, Browse écopait d’un carton jaune pour un plaquage haut sur Moefana. Lucu en profitait pour prendre le score, presque contre le cours du jeu (20-23). Cinq minutes plus tard, sur une conquête parfaite en touche et un maul pas moins parfait, Lamothe crut conclure le troisième essai bordelais. Mais il échappa le cuir dans l’en-but. Dommage.

 

Là encore, ce n’était que partie remise. Six minutes plus tard, les avants dominateurs depuis un quart d’heure, chargèrent à nouveau, Tameifuna avança jusqu’à la ligne pour ouvrir l’espace à Cazeaux qui s’infiltra en force dans l’en-but. Cette fois c’était la bonne et l’UBB s’offrit un bon avantage, malgré la transformation manquée de Lucu qui trouva le poteau (20-28).

 

Seulement, il restait encore vingt bonnes minutes à maintenir la pression et l'effort. Les Anglais étaient prêts à craquer à nouveau, sur le ballon porté suivant, mais Lamothe était bien coffré dans l’en-but. la fin de match sera haletante, éprouvante, physiquement pour les joueurs, nerveusement pour les spectateurs. Mais les hommes de Bru tiendront bon et iront chercher avec le courage et l’abnégation de leur défense ce titre tant rêvé. Bravo !

 

Maintenant, ils peuvent rêver d'un doublé !

 

 

 

La finale de la Challenge Cup en bref…

 

Bath – Lyon    37 – 12

Un Lou impuissant

Les Lyonnais se sont fait croquer dans cette petite finale par des Anglais bien trop forts pour eux.

 

Malgré un essai en début de chaque période, par Dumorthier (3e) puis Botha (44e), le match a largement été dominé par Bath qui a inscrit deux essais par mi-temps, s’appuyant sur la botte de Russell pour ne jamais laisser le Lou revenir dans la partie, malgré deux cartons jaunes contre les Anglais.

 

Bath décroche son deuxième challenge européen après celui de 2008 et son sacre dans la grande compétition en 1998. Lyon n’a plus qu’à se retrousser les manches pour aller chercher en TOP 14 une huitième place qualificative pour la Champions Cup, à moins que les circonstances des deux prochaines journées ne leur ouvrent les portes d’une nouvelle phase finale.

 

 

Le match en retard de la 23e journée de TOP 14 en bref…

 

Castres – Clermont    34 – 29

Le CO s’en sort très bien

Samedi soir, à Pierre-Fabre, les Castrais ont pris le meilleur sur des Clermontois qui ont manqué leur première mi-temps avant de réagir en seconde, menés 31-8, et décrocher un point de bonus défensif qui pourrait compter quand même à la fin du bal. Mais faudra-t-il encore aux Auvergnats remporter les deux prochains matches pour espérer décrocher une sixième place.

 

En attendant le Castres Olympique, lui, a un pied en phase finale.

 

Les essais : Palis, Le Brun et Barlot pour le CO contre Fisher pour l’ASM, en première période. Puis, Fisher (pour son doublé), Fourcade et Jauneau pour l’ASM contre Botitu pour le CO, en seconde.

 

 

La semaine prochaine…

 

Retour du TOP 14 pour un dénouement en deux temps.

 

Tout le monde joue un meilleur ticket pour les phases finales ou pour rester dans l’élite, sauf Toulouse, assuré de sa première place.

 

La Rochelle et Castres peuvent se qualifier dès cette journée, comme c’est déjà le cas pour Bayonne, Toulon et Bordeaux. Mais ces derniers jouent le ticket d’une demie directe ou pourraient perdre un barrage à domicile. Derrière, Lyon, Pau, Racing et Montpellier doivent l’emporter pour avoir encore une chance la semaine d’après.

 

Quant à Vannes, le couteau sous la gorge, la victoire est impérative, d’autant que Perpignan et Paris se déplacent périlleusement.

 

Au programme* de la 24ème journée de TOP 14 :

Samedi 31 mai

 à 14h30 :  Clermont – Stade Français

   à 16h30 :   Castres – Bayonne

La Rochelle – Perpignan

Racing 92 – Montpellier

Vannes – Pau

 

Dimanche 1er juin

à 17h30 :  Toulouse – Lyon

à 21h05 :  Toulon – Bordeaux

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

Place à la finale entre les championnes en titre bordelaises et leurs rivales toulousaines (comme chez les hommes), avec un net avantage en faveur des tenantes du titre qui ont disposé facilement de tous leurs adversaires durant la phase régulière jusqu’à cette demi-finale face à l’ASM-Romagnat (34-18), tandis que les Haut-Garonnaises ont dû s’arracher pour l’emporter dans le derby face à leurs voisines blagnacaises (23-27).

 

La finale aura lieu samedi 31 mai à 16h30, au stade Marcel-Michelin, à Clermont-Ferrand, juste après la rencontre masculine entre l’ASM et Paris.

 

Retrouvez tous les résultats* et le programme sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

 

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19 mai 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°620

SEPT CLIENTS POUR DEUX STRAPONTINS 

 

TOP 14... 24è journée                        La Rochelle (5) – Montpellier (8)   47 – 18

Les Maritimes submergent la défense des Cistes

À J-2 : état des lieux !

 

Ce week-end, le tableau des phases finales s’est on ne peut plus éclairé.

 

Tout en haut, le champion de France reste intouchable après cette journée, assuré de conserver sa première place, malgré la défaite surprise, à Ernest-Wallon, ce samedi soir.

 

Le dauphin girondin a pris une option pour décrocher la deuxième demi-finale directe, grâce à sa victoire sur les Castrais et la défaite simultanée de son concurrent toulonnais qui n’a pas encore dit son dernier mot, assuré à minima d’un barrage à Mayol. Tout comme l’Aviron Bayonnais, après sa victoire étriquée contre le petit poucet breton.

 

Derrière, ils sont 7 à pousser pour les deux derniers strapontins !

 

Deux sièges actuellement occupés par : un, le Stade Rochelais, sorti vainqueur, dimanche soir, à Marcel-Deflandre, en clôture de journée, de son duel face au prétendant montpelliérain, toujours dans la course aux barrages ; deux, le Castres Olympique, toujours là, malgré sa défaite à Bordeaux et sa réception en retard du concurrent auvergnat.

 

C’est que les Clermontois sont revenus en force avec leur victoire laborieusement bonifiée, au Michelin, samedi après-midi, contre des Catalans qui jouaient leur survie dans ce TOP 14. Samedi prochain, les Jaunards iront à Pierre-Fabre avec l’ambition d’y faire un coup pour s’emparer d’un des deux derniers tickets pour les phases finales.

 

Seulement, ils sont loin d’être seuls à loucher sur ce graal, car le Racing et la Section Paloise ont mis un coup d’accélérateur et marqué les esprits, samedi, en prenant le meilleur, respectivement, chez le leader et à domicile contre les Varois, profitant de larges remaniements dans les équipes adverses.

 

Sacrées impasses qui faussent tant notre championnat !

 

Et à la onzième place, le LOU, que l’on pourrait croire aux abois, après sa troisième défaite consécutive, préserve ses chances de revenir dans le TOP 6, à seulement quatre longueurs du dernier strapontin.

 

Quant à la lutte pour le maintien, je l’ai largement développé dans l’édition précédente, ils restent trois morts de faim et de trouille pour qui rien n’est encore joué. Seul le Stade Français a gagné le droit d’espérer un peu plus que les autres, après sa victoire à Jean-Bouin. Mais le calendrier ne plaide pas plus en sa faveur qu'en celle du club catalan, les mettant tous deux au même niveau de risque de descendre que l’actuelle lanterne rouge vannetaise qui n’a pas fini de nous surprendre.

 

À part Toulouse, et peut-être Bayonne, tous jouent gros, certains, même, n’ont plus le droit à l’erreur. Ils ont quinze jours pour préparer leur destin en deux rencontres cruciales, aux airs déjà de phase finale.

 

Que ce TOP 14 est, malgré tout, passionnant !

 

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Bordeaux (2)  Castres (6)      34-29

L’UBB la tête ailleurs

En ouverture de cette 24e journée, samedi après-midi, à Chaban-Delmas, deux mauvais quarts d’heure ont suffi à faire douter les Bordelais, la tête sans doute tournée vers Cardiff.

 

Le premier, d’abord, où les Castrais ont surpris les locaux, en inscrivant deux essais par Arata et Babillot, pour un 0-14 qui a obligé le finaliste européen à réagir avec autorité et fulgurance, sous la baguette magistrale de sa charnière internationale. Buros, Lucu, Bielle-Biarrey, Jalibert et Sa ont atomisé la défense tarnaise avec un 34-0, en 25 minutes.

 

Le dernier, ensuite, après que les leaders girondins ont laissé la place aux finisseurs qui ont un peu trop baissé le pied, laissant la place aux visiteurs de revenir dans la partie, Zarantonello et Chabouni marquant, coup sur coup, Fernandez ramenant le point de bonus défensif, à cinq minutes du terme, à défaut de plus.

 

Souhaitons que les hommes de Bru soient plus constants pour venir à bout de Northampton, samedi prochain, en finale de Champions Cup. Il faudra compter encore sur un grand Jalibert durant 80 minutes.

 

Clermont (7)  Perpignan (13)      31-13

Un BO laBOrieux

Au Michelin, les Jaunards ont encore balbutié leur jeu et leurs occasions, dans une première période où rien ne leur a souri, avec deux essais refusés, et des fautes à profusion.

 

Heureusement, Raka a rassuré ses coéquipiers en trouvant la faille, juste avant la pause, pour mener timidement 10-3, au retour des vestiaires. L’entrée de Simone, à la place de Moala, blessé, allait faire basculer la partie, plus par opportunisme que par maîtrise d’un jeu bien trop malmené. Un doublé du trois-quarts-centre, en début et en fin de match, complétant un essai de pénalité, causé par des Catalans très indisciplinés, a offert un bonus offensif heureux à l’ASM, pas très rassurante dans son antre.

 

Avec un match en retard, les Clermontois peuvent remonter dans le TOP 6 en faisant un coup à Pierre-Fabre, samedi prochain.

 

Pau (9)  Toulon (3)      25-21

Toulon sans patron

Au stade du Hameau, Toulon n’a commencé à jouer qu’à l’heure de jeu, quand le banc est entré, avec Isa, Hervé, Rebbadj et d’autres. En l’absence du patron, Serin, les Varois ont subi la loi des Palois, encaissant un 25-0, en 50 minutes, trois essais signés Kaulashvili, Gailleton et Manu.

 

Et puis un autre match s’est engagé, les Toulonnais ont répondu de même, avec trois essais signés Jaminet, Villière et Sinkler, récoltant un point de bonus défensif à défaut de mieux et de n’avoir joué que vingt petites minutes. Pau se relance, non sans mal, dans la course au TOP 6.

 

Bayonne (4)  Vannes (14)      38-32

Des Bretons pas en veine

À Jean-Dauger, les Basques ont galéré pour se défaire des Vannetais que l’on sait valeureux et dangereux. En une minute, ces « derniers » ont surpris les locaux en inscrivant le premier essai par Rayasi. S’en est suivi un chassé-croisé haletant de 80 minutes, offrant aux spectateurs pas moins de dix essais.

 

Maqala a répondu à Rayasi, le breton Saili à Rouet, le basque Mori à Rayasi, avant que Spring, Tiberghien et Mori donnent un large avantage aux Bayonnais (38-25). Mais les Vannetais n’ont rien lâché et sont revenus à six longueurs, par Kite, à deux doigts d’inscrire un cinquième essai, sur le fil.

 

Comme c’est dur pour les Bretons, déjà défaits sur le drop de Hastoy, la semaine dernière. Il ne manque que deux petits à l’Aviron Bayonnais pour assurer son barrage à domicile.

 

Stade Français (12)  Lyon (11)      31-30

Henry se rattrape

À Jean-Bouin, les Parisiens ont su renverser une partie mal embarquée et surtout la conclure par une pénalité gagnante de son buteur maison, pas comme la semaine dernière à Perpignan.

 

Menés 0-17, après les essais de Botha et Rattez, les locaux ont répondu par la détermination de leurs avants Nicotera puis Macalou, encore décisif (14-17). Le second acte sera, là aussi, un chassé-croisé entre les deux équipes se rendant coup pour coup, Couilloud répondant à Alo-Emile et Berdeu répondant au pied à Ward pour se replacer devant, à une minute du terme (28-30).

 

Et puis Henry a eu la pénalité de la gagne au bout de sa botte et l’a réussie, cette fois, sauvant le match mais pas encore la saison de son équipe. Lyon récolte un bon point de bonus défensif et va devoir se remobiliser pour une finale compliquée à Cardiff, vendredi.

 

Toulouse (1)  Racing 92 (10)      35-37

Toulouse se perd à nouveau

Samedi soir, les champions ont encaissé leur seconde défaite à domicile de la saison, après Bordeaux, en septembre dernier. Seulement, cette fois, c’était contre des Racingmen en reconstruction et en lutte pour le maintien, encore le mois dernier.

 

Certes, l’effectif de Mola a été remanié et cette défaite n’a aucune conséquence sur le classement, Toulouse étant qualifié en demi-finale, il n’empêche que l’on se pose des questions sur la bonne santé de la machine à gagner haut-garonnaise depuis sa défaite en demi-finale de Champions Cup.

 

Comme tous les matches de cette journée, celui-ci a été aussi laborieux qu’irrespirable, avec beaucoup d’essais (5 pour les locaux, 4 pour les visiteurs), encore plus de fautes et de questions pour leurs entraîneurs.

 

On reprend donc le refrain : Le Garrec a répondu à Mallia, Tarrit à Barassi, Fickou à un essai de pénalité (pour Toulouse), Spring à Willis. Mais Le Garrec avait pris le meilleur avec trois pénalités, obligeant Cramont à inscrire un cinquième essai pour gratter un point de bonus défensif. Misère !

 

Le Racing revient fort en cette fin de saison.

 

La Rochelle (5)  Montpellier (8)      47-18

Les Maritimes sont de retour

En clôture de journée, dimanche soir, les Rochelais ont rassuré Marcel-Deflandre en retrouvant leur fougue et leur efficacité passées pour corriger comme il se devait, avec le bonus offensif, des Montpelliérains un niveau en dessous.

 

Pourtant les Cistes ont marqué les premiers, par l’irrésistible Moustin, avant de s’éteindre et de subir la loi des Maritimes qui ont surfé sur la vague de leurs trois-quarts, en jambes, et leurs avants percutants. Deux essais en première période, signés Nowell et Paiva, puis trois autres en seconde pour prendre le large, avec Botia, Lleyds et Dulin, quand un essai de pénalité était accordé aux visiteurs en lot de consolation.

 

Mais les plus forts étaient bien les hommes d’O’Gara, de retour pour de bon et qui, avec cette quatrième victoire de rang, pourraient même rêver d'un barrage à domicile, dans un scénario catastrophe pour les Basques.

 

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

 

La semaine prochaine…

 

L’UBB et le LOU tutoient les toits de l’Europe…

 

Deux premières pour nos Frenchies, en finale des compétitons européennes majeures, dans l’antre majestueux du Millennium, à Cardiff, pour deux Crunchs inédits et particulièrement relevés. Spectacles garantis !

 

 

Au programme* de la finale de CHAMPIONS CUP :

Samedi 24 mai

 à 15h45 :  Bordeaux – Northampton

 

Au programme* de la finale de CHALLENGE CUP :

Vendredi 23 mai

 à 21h :   Lyon – Bath

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de BeIn Sport et France TV

 

 

En parallèle, le TOP 14 proposera son match en retard de la 23e journée :

Samedi 24 mai

 à 19h :   Castres – Clermont

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

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11 mai 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°619

LE MAINTIEN... À LA VIE, À LA MORT ! 

 

TOP 14... 23è journée                              Vannes (14) – La Rochelle (7)   29 – 30

                              Perpignan (12) - Stade Français (13)      20 - 18

Le piège rochelais se referme sur Vannes

Le petit Poucet et la botte de l’ogre Hastoy

 

Quels matches, mes amis ! Et quels scénarii ! Samedi après-midi, les derniers de la classe du TOP 14 se sont livrés une lutte acharnée pour ne pas mourir à la dernière place, occupée par des Vannetais déterminés à la céder, avec la réception de l’ogre rochelais.

 

Car juste devant les Bretons, à une infime longueur, Catalans et Parisiens s’affrontaient, à Aimé-Giral, pour fuir la zone de relégation et y laisser s’empêtrer le perdant. Ce choc ressemblait déjà à un début de phase finale, avec trois journées à venir d’enfer pour se sortir de ce bourbier.

 

Si, à Vannes, les Maritimes ont d’entrée étouffé leur hôte dans son antre de La Rabine, avec deux essais en moins de deux minutes, signés Leyds et Boudehent, à Perpignan, la tension n’a laissé place qu’à un carton jaune contre les Parisiens et une pénalité de chaque côté, au bout de trente longues minutes d’observation.

 

Mais les Bretons n’ont pas tardé à réagir, comme on pouvait s’y attendre, éteignant l’incendie par la botte de Lafage et un essai de Beziat qui a ravivé tout le stade, derrière son équipe. Contre tous les pronostics, à la pause, Vannes menait 16-12 et Paris 10-3, après l’essai, sur le fil, du puissant Dakuwaqa qui a refroidit d’un coup les supporters catalans surchauffés.

 

Les retours des vestiaires auguraient d’une seconde période palpitante pour un spectateur neutre, comme moi, irrespirable pour les supporters de chaque camp.

 

À Aimé-Giral, les locaux ont frappé les premiers, égalisant grâce à un essai de pénalité logique, suite à un maul illicitement écroulé. Malgré un deuxième carton jaune contre eux, les Parisiens ont aussitôt réagi grâce au retour en force de Macalou qui redonnait l’avantage aux siens (10-15), Henry manquant la transformation.

 

Un manque de réussite au pied préjudiciable pour la suite.

 

Pendant ce temps, à La Rabine, Lafage et Hastoy s’échangeaient des coups de botte, avant que les Bretons ne passent un sale quart d’heure, encaissant deux essais, coup sur coup, à l’heure de jeu, par Lespiaucq et Favre, après de longues séquences dans les 22 bretons. Menés 22-27, les locaux n’ont rien lâché et ont tout donné dans les dernières minutes, renversant le rapport de force, dans les 22 rochelais, jusqu’à l’essai salvateur, conclu par le pilier Moukoro après un pilonnage en règle. Lafage transformait et donnait l’avantage aux siens, à deux minutes du terme (29-27).

 

À Perpignan, le réveil des locaux a eu lieu, à l’heure de jeu, sur une action splendide d’envergure, lancée depuis leur camp, Allan finissant l’action par une chistéra parfaite pour Valarte qui n’avait plus qu’à s’infiltrer dans l’en-but parisien. Mais Henry redonnait l’avantage aux visiteurs, dès le renvoi sur une faute adverse malvenue ou heureuse, selon votre camp (17-18). S’ensuivit une série d’échecs au pied d’Allan, puis de Henry, avant que le buteur italien en passe enfin une, à cinq minutes du terme (20-18).

 

Il restait deux minutes, sur chaque terrain, Vannetais et Catalans pensant chacun tenir leur victoire devant leurs supporters qui exultaient en attendant le coup de sifflet final. Mais, à Aimé-Giral, un coup de sifflet fatal offrait la pénalité de la gagne à Henry, à trente mètres, en bord de touche.

 

Paris allait se sauver et crucifier dans le même temps son hôte !

 

Mais il n’en fut rien, le buteur anglais croisant trop son tir. Tandis qu’à La Rabine, on continuait de défendre becs et ongles aux assauts des Maritimes, dans une ultime charge de dernière minute, quand Hastoy se positionna, à quarante mètres, face aux poteaux, pour exécuter, en bourreau, d’un coup de botte, tout un peuple à cent lieues d’imaginer son équipe mourir sur le fil de cette guillotine…

 

Un drop aussi cruel que majestueux !

 

Paris et Vannes sont tombés de haut, en deux minutes, se tassant un peu plus au fond du classement duquel ils devront se hisser lors des trois dernières journées qui n’ont pas fini de nous surprendre tant le calendrier est compliqué pour tout le monde, et en particulier pour les Catalans, loin d’être sauvés.

 

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Lyon (8)  Pau (10)      27-29

Pas de pot pour le Lou

Samedi après-midi, les Lyonnais n’ont pas eu de chance, en toute fin de partie, après être passé complètement à côté du premier acte et être revenu dans le second.

 

Les Palois ont surpris leur hôte d’entrée, par Rey, avant d’ajouter trois autres essais, par Hewat, Picquette et Attisogbe, dans une première période à leurs mains, regagnant les vestiaires avec un 10-26, le bonus offensif en poche.

 

Si les hommes de Ghezal ont inscrit un essai en première mi-temps, par Charcosset, c’est en seconde période qu’ils ont fait leur retard, privant les visiteurs de ballons et marquant à trois reprises, par Tachpchet, deux fois, et Marchand, pour reprendre le score, à dix minutes du terme (27-26). Mais Daubagna aura le dernier mot avec sa botte efficace, sur la pénalité de la gagne qu’il ne manquera pas de passer.

 

Le Lou manque l’occasion de grimper dans le TOP 6 et devra impérativement l’emporter à l’extérieur pour espérer jouer les phases finales.

 

Racing 92 (11)  Bayonne (4)      24-24

Un Racing neutralisé

Dans le même temps, les Racingmen n’ont pas réussi à se défaire des Basques qui leur ont collé au score durant toute la partie, jusqu’à les dépasser, à cinq minutes d’une fin qui aurait pu mal tourner pour les hommes de Collazo.

 

Natuivi a été le premier à marquer pour le Racing quand un essai de pénalité a récompensé les contre-attaques des Bayonnais. C’est tout ce que l’on a eu à se mettre sous la dent, dans une première mi-temps au léger avantage des locaux (8-7).

 

Les Basques prendront les devants dans le second acte, grâce à un essai de Capilla, avant que Tuisova ne renverse le score par un essai plein d’autorité, à coups de raffuts dévastateurs (21-17). Seulement, les hommes de Patat avaient plus d’un tour dans leur sac à relances et, derrière un beau 50-22 trouvé par Segonds, Mousques concluait le troisième essai des Basques qui reprenaient l’avantage (21-24). Il faudra une pénalité, à deux minutes de la fin, pour que Le Garrec opte pour le match nul, plutôt que de prendre le risque de perdre les dernières munitions.

 

C’est petit, comme le Racing, cette saison.

 

Toulon (3)  Toulouse (1)      16-50

La révolte du champion

Après leur élimination surprise en coupe d’Europe, les Toulousains ont parfaitement réagi, samedi soir, au Stade Vélodrome, où les Toulonnais avaient décidé de les recevoir.

 

Mauvaise idée. Plus de 66.000 personnes ont assisté à une leçon de rugby et de pragmatisme qui a atomisé une équipe varoise, dépassée dans le second acte, une fois réduite à quatorze, après l’exclusion définitive de Serin. Un essai de pénalité, puis un autre de Castro-Ferreira ont suffi à donner un léger avantage aux champions de France, à la pause (13-14), quand les Toulonnais répondaient tant bien que mal, par un essai d’Alainu’uese, pour le bien, par deux cartons jaunes puis ce rouge fatal, pour le mal.

 

Les hommes de Mola n’en demandaient pas tant. Le second acte sera une démonstration de force avec six autres essais, signés Chocobares, Saito, Costes, Lebel, Barassi et Graou.

 

Montpellier (6)  Bordeaux (2)      46-27

Le MHR se relance

Dimanche soir, pour clore cette journée, les Montpelliérains se sont payé le finaliste de la Champions Cup dpnt l'équipe a été totalement remaniée afin de laisser les cadres girondins, la tête à leur finale et les jambes au repos. Logique ! Toulouse avait fait de même au sortir du tournoi pour préparer la phase finale européenne. Sauf que l'effectif bordelais n'a pas la même profondeur que celui du double champion qui peut jouer sur les deux tableaux.

 

Résultat : les seconds couteaux de Bru se sont fait tordre la lame par des Cistes qui n'avaient plus le luxe de perdre une rencontre à domicile. En moins d'une demi-heure, Moustin signait un doublé, complété par deux autres essais de Moorby et Nouchi, pour regagner les vestiaires avec un sec 31-10, bonus offensif en poche, Carbery sauvant l'honneur, sur le fil.

 

Le match était plié, la seconde période plus équilibrée, Echegaray leurrant une improbable remontada, avec un doublé, quand Bridge et Moutier mettaient les points sur les i pour reprendre et assurer ce bonus offensif si précieux qui, pour la première fois de la saison, hisse le MHR dans le TOP 6.

 

Castres (5)  Clermont (9)      reporté au 24 mai, 19h

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

La semaine prochaine…

 

Le TOP 14 poursuit sa route...

 

Toulouse a déjà assuré sa demi-finale, Bordeaux devrait en faire autant, dès samedi, tout comme Bayonne son barrage à domicile, quand Toulon se rendra au Hameau avec l’intention de se faire pardonner la correction subie au Vélodrome.

 

Derrière, ils sont sept pour les deux derniers tickets de phase finale, et trois à se battre pour rester dans l’élite du rugby français, comme développé dans ce numéro. Autant dire que tout le monde, à part Toulouse, est concerné par l'enjeu des prochaines journées.

 

Au programme* de la 24ème journée de TOP 14 :

Samedi 17 mai

 à 14h30 :   Bordeaux – Castres

   à 16h30 :     Bayonne – Vannes

Clermont – Perpignan

Stade Français – Lyon

Pau – Toulon

à 21h05 :  Toulouse – Racing 92

 

Dimanche 18 mai

à 21h05 :  La Rochelle – Montpellier

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

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5 mai 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°618

UNE BIEN BELLE HISTOIRE EN MARCHE 

 

CHAMPIONS CUP... Demi-finale                     Bordeaux Toulouse       35 – 18

Jalibert l'homme d'un grand match référence

Le bourreau de l’UBB est tombé !

 

Qui ne se souvient pas de cette branlée monumentale infligée aux Béglo-bordelais par le Stade Toulousain lors de la dernière finale du championnat de France (59-3) ? On disait alors les Girondins mentalement plus faibles que les doubles champions d’Europe en titre aux 6 étoiles et aux 23 Brennus, dès qu’ils abordent les phases finales.

 

On se trompait. Pour la troisième fois consécutive, cette saison, et en demi-finale de la compétition ovale suprême ce coup-ci, l’UBB a vaincu ses démons avec courage et brio, écrivant une nouvelle page de son histoire en marche.

 

Dimanche après-midi, dans un Matmut-Atlantique plein, les hommes de Bru ont réalisé l’exploit de faire douter jusqu’à la défaite l’invincible machine toulousaine, enrayée sans ses maîtres à jouer que sont Dupont, Ramos, et bien d’autres (Mauvaka, Kinghorn…).

 

Les Bordelais l’avoueront après match, l’exploit des Saints à Dublin, la veille (lire ci-dessous), les ont inspirés et boostés au point de démarrer la partie en trombe avec cet essai de Samu, dès la troisième minute, sur une percée fantastique de Jalibert qui a piégé toute la défense haut-garonnaise. Cinq minutes plus tard, le stratège international local rajouta trois points après une faute de Willis, pris au sol.

 

Menés 10-0, les hommes de Mola reprirent leurs esprits et le match en main, faisant passer un sale quart d’heure à leur hôte qui encaissa logiquement un essai, par Delibes, après plusieurs salves d’attaque surgissant de toutes parts, notamment sur l’aile de Capuozzo, revenu en pleine forme, après sa blessure. Mallia rajouta des points au pied sur des fautes au sol, cette fois commises par les locaux, et son équipe prit l’avantage pour la première fois de la partie (10-11).

 

Mais l’orage ne dura qu’un court moment, laissant place à l’éclaircie des relances éblouissantes de Buros, avant que l’incontournable ailier international, à l’acronyme devenu célèbre,  LBB – ou encore le Petit Louis ou BB King, sur ces pages  terrasse la défense du champion sur une belle sautée de Penaud, derrière un jeu au près efficace.

 

Les coéquipiers de Ntamack accusèrent le coup, multipliant les maladresses, les scories, comme cela ne leur arrivait que trop rarement sur leurs offensives si bien huilées, offrant une nouvelle munition lointaine à la botte de Lucu pour creuser l’écart, ce qu’il fit avec éclat, permettant à l’UBB de mener 18-11 jusqu’à la pause.

 

Le retour des vestiaires ressembla à l’entame du premier acte. Sur le coup d’envoi, le Petit Louis, ou LBB the King, remonta tout le terrain avant d’enfumer le pauvre Graou et exécuter un sublime une-deux avec Samu pour s’envoyer seul à dame.

 

Un doublé tout simplement extraordinaire !

 

Le match était loin d’être plié mais quel coup derrière la tête pour l’équipe toulousaine qui ne s’en remettra jamais vraiment. Il faudra l’entrée simultanée de Jelonch et Merkler, dix minutes plus tard, pour dynamiser des champions en dedans, et un carton jaune contre Gazzotti, dans la foulée, pour bénéficier d’une supériorité numérique et trouver la faille, derrière une belle mêlée, point fort précieux, Barassi surgissant dans le bon intervalle pour marquer sous les poteaux (25-18).

 

Bru sortit alors son joker Tameifuna du banc pour stabiliser la mêlée et les Béglo-bordelais tinrent bon en défense, profitant des maladresses inhabituelles de leur bourreau pour se relancer. Et ce furent les avants suppléants locaux qui firent la différence, derrière un travail de sape acharné dans les 22 toulousains. Bochaton, d’abord, à l’heure de jeu, puis Tameifuna, à cinq minutes du terme, validant une victoire qui ne pouvait plus échapper au petit Poucet girondin sur le point de devenir un géant d’Europe…

 

En accédant maintenant à l’ultime marche d’un premier sacre.

 

 

 

 

L’autre demi-finale de Champions Cup en bref…

 

Leinster – Northampton    34 – 37

When the Saints go marching in

Quel exploit du XV de Northampton qui a éliminé le favori dublinois dans son antre de l’Aviva Stadium, après un match complètement fou. Rien d’étonnant quand on a vu les Saints marcher sur les Clermontois, puis les Castrais, montant en puissance dans les tours précédents.

 

Tommy Freeman a posé la première bombe, dès la septième minute, sur une course et une passe au pied magnifiques de Finn Smith, avant de récidiver deux fois, juste avant la pause, pour un triplé décisif, après l’essai de l’autre phénomène montant du XV de la Rose, Pollock, qui répondait avec opportunisme et culot à la machine celte, tout juste mise en marche avec les deux essais d’O’Brien et de Van der Flier.

 

Menés 15-27, les Leinstermen ont réagi au retour des vestiaires, avec deux autres essais tout en puissance, par Doris et Van der Flier, signant un doublé, pour revenir à seulement trois longueurs, à l’heure de jeu (27-30).

 

La fin de match sera époustouflante, Ramm surprenant encore la défense celte pour le cinquième essai anglais, obligeant les hommes de Leo Cullen à multiplier les efforts pour ne pas perdre devant leur public, médusé. En vain, malgré deux cartons jaunes contre les Saints et une supériorité numérique durant le dernier quart d’heure ouvrant des espaces, les Leinstermen n’ont trouvé la faille qu’une seule fois, par Lowe, un essai ayant été refusé à Byrne, tout comme le dernier baroud de la victoire, sur le fil, que les Anglais ont repoussé dans un contre-ruck déterminé.

 

Quelle force et combativité indéniables ! Northampton avait impressionné tout le long de cette compétition, révélant des joueurs comme Finn Smith, Tommy Freeman et Henry Pollock qui ont contribué à l’éclosion d’un nouveau XV de la Rose dans le dernier tournoi. C’est donc très logiquement que les Saints marcheront sur Cardiff, le 24 mai prochain, pour y jouer leur troisième finale, inédite, 14 ans après y avoir perdu contre le Leinster et 25 après être monté une seule fois sur la plus haute marche.

 

Les Béglo-bordelais sont prévenus.

 

 

Les demies de la Challenge Cup en bref…

 

Lyon – Racing 92    29 – 15

Le Lou en route pour un second titre

Dimanche, en début d’après-midi, les Lyonnais ont réalisé le match parfait devant leur public, à Gerland, face à leurs compatriotes qui les connaissent bien et qui avaient à cœur de sauver leur saison chaotique en TOP 14.

 

Les Racingmen ont subi l’agressivité et la détermination des locaux, portés par une seconde ligne (William-Guillard) énorme, durant 80 minutes, privant leur adversaire de ballons pour exister. A cela, si vous ajoutez la vista de la charnière Couilloud-Berdeu, vous obtenez un premier essai splendide, après une première demi-heure plutôt fermée, conclu par Rattez, bien servi par Maraku. Un croche-patte déloyal de ce dernier et les Franciliens profitaient de leur supériorité numérique pour revenir dans la partie juste avant la pause, grâce à un ballon porté bien négocié par Escobar derrière une penaltouche (10-8).

 

Le second acte met en lumière la domination en conquête des hommes de Ghezal qui insistent dans le jeu au près, avec leurs avants, pour inscrire un deuxième essai, par le flanker fraîchement entré, Saghinadze. Si les Racingmen ont répondu sans tarder par leur second demi de mêlée sur le terrain (entré au centre), Labarbe, les Lyonnais ont poussé les visiteurs à la faute, offrant des munitions à Berdeu de creuser l’écart par sa botte précieuse. Jamais les hommes de Collazo n’auront l’occasion de revenir.

 

Le Lou jouera donc sa deuxième finale de Challenge Cup, après celle remportée en 2022 face à Toulon, dans l’espoir de décrocher un second titre face au leader de Premiership.

 

Édimbourg – Bath    24 – 39

Pour un nouveau Crunch en finale

Samedi après-midi, la bande à Russel a pris le meilleur sur les compatriotes de l’ouvreur international écossais qui recevaient le leader du championnat anglais, reversé dans la phase finale de Challenge Cup en fin de phase régulière, tout comme le Racing 92, malheureux à Lyon.

 

Ouvrant les premiers le score, avec un essai de Underhill, les Anglais ont contenu les velléités de leur hôte, marquant à chaque fois derrière un retour en force des Écossais, Dunn permettant de donner l’avantage, à la pause, après l’égalisation de Tuipulotu (10-12).

 

Au retour des vestiaires, un essai de pénalité a permis aux locaux de passer devant pour la première fois avant qu'ils se fassent à nouveau dépasser par la puissance des avants anglais. Dunn a récidivé puis Barbeary, Annett et Pepper ont fait la différence en fin de match, après un suspense qui a tenu en haleine jusqu’au bout les supporters calédoniens, grâce notamment à l’essai de Price qui a ramené les locaux brièvement à trois points.

 

Rendez-vous à Cardiff, le 23 mai, pour un second Crunch en finale.

 

 

 

La semaine prochaine…

 

Le TOP 14 entre dans le dur….

 

À quatre journées du terme de la saison régulière, tous les clubs jouent gros, devant, derrière et au milieu pour accéder aux barrages ou valider une place en Champions Cup.

 

Les Jaunards sont dans la quasi-obligation de l’emporter à Pierre-Fabre, face à un concurrent direct, pour espérer rester dans le TOP 6. Quant aux perdants, entre les Catalans et les Parisiens, ils pourraient bien avoir à se battre jusqu’au bout contre les Vannetais pour rester dans le TOP 14. Tout en haut, les Toulonnais jouent une deuxième place directement qualificative en demi-finale face à un leader diminué, espérant profiter du déplacement des Bordelais après une éprouvante demi-finale européenne.

 

Au programme* de la 23ème journée de TOP 14 :

Samedi 10 mai

 à 14h30 :   Castres – Clermont

   à 16h30 :      Lyon – Pau

Perpignan – Stade Français

Racing 92 – Bayonne

Vannes – La Rochelle

à 21h05 :  Toulon – Toulouse

 

Dimanche 11 mai

à 21h05 :  Montpellier – Bordeaux

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

28 avril 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°617

CE N'EST QU'UN AU-REVOIR, TWICKENHAM ! 

 

VI NATIONS (F)... 5e journée                      Angleterre France       43 – 42

Le rouleau-compresseur anglais en action(s)

Des regrets à l’espoir…

 

Samedi, en fin d’après-midi, Twickenham nous a offert une finale inespérée entre des championnes en titre anglaises redoutables et nos Bleues si maladroites et indisciplinées depuis le début du tournoi, une finale fantastique, incroyable même, tant ce XV tricolore a nourri un véritable espoir de revenir, ici même, dans quelques mois, plus fort encore, pour une finale plus extraordinaire, celle de la prochaine coupe du monde en Angleterre.

 

Car elles font plaisir à voir quand elles se lâchent et déploient leur jeu sur leurs ailes, emmené par une Morgane Bourgeois royale et décisive, pour six essais de trois-quarts fabuleux. J’y reviens.

 

Car la réalité reste têtue…

 

Les Red Roses n’ont pas mis plus de trois minutes pour piéger la défense française sur une attaque d’envergure qui a envoyé Abigail Dow à dame sur son aile. Comme elles ne se sont pas fait prier pour profiter des imprécisions et des ballons rendus par leur adversaire, après la brève réaction des Bleues, et planter quatre autres banderilles dans le dos d’une défense trop perfectible pour mener 31-7, au bout d’une demi-heure à sens unique. On pouvait alors craindre le pire.

 

Mais c’était sans compter l’orgueil de ces Affamées, au potentiel caché qui ne demandait qu’à se révéler, à l’instar de cette première réaction dantesque de début de match, lancée par Pauline Bourdon-Sansus et Gabrielle Vernier, soutenue par des avants déterminés et qui a ouvert le bon intervalle pour le premier essai de Carla Arbez.

 

Après la tempête qui a dévasté le camp tricolore, à coup de mauls destructeurs et de tsunamis d’essais au large, jusqu’à punir Assia Khalfaoui d’un carton jaune qui n’a heureusement pas viré au rouge, les Bleues, réduites à quatorze, ont retrouvé de l’allant et de l’ardeur pour relever la tête et le défi de revenir dans la partie, juste avant la pause, profitant d’une rare fébrilité des Anglaises retranchées dans leur en-but, Pauline surgissant pour aplatir le cuir échappé des mains de Zoé Harrison avant que Marine Ménager ne conclue le troisième essai tricolore derrière un 50-22 décisif réalisé par Morgane Bourgeois (31-21).

 

Le second acte a démarré comme le premier, avec une domination territoriale des Red Roses qui a débouché sur leur sixième essai, puis le septième après l’exploit individuel de Kelly Arbey qui a raffuté deux adversaires pour filer à dame sur son aile. Le rouleau compresseur anglais offrait une belle avance au XV de la Rose, à l’heure de jeu (43-28).

 

Au courage, nos Françaises n’ont pas baissé les bras, défendant à corps perdus, mais pas la bataille, grâce à un essai en bout de ligne de Morgane Bourgeois, récompensant un travail de sape des avants avant d’écarter au large pour le cinquième essai de l’espoir (43-35). Le doute a commencé à s’installer chez les championnes en titre, offrant d’autres munitions à nos Affamées héroïques qui ont tout donné, jusqu’à la dernière minute, pour tenter l’impossible exploit de renverser cette finale.

 

Quand a surgi Joanna Grisez, sur une relance depuis le camp tricolore, enfumant toute la défense britannique pour le sixième essai, comme un point d’honneur à avoir le dernier mot, ici, à Twickenham, à un point d’un titre de nouveau laissé aux mains des Anglaises.

 

Un point de satisfaction qui ne masque pas pour autant tout le travail qu’il reste encore à faire derrière pour espérer revenir dans cet antre avec une plus grande ambition…

 

Le rêve d’un premier sacre mondial en Angleterre.

 

 

 

Les résultats des autres matches…

 

Écosse – Irlande    26 – 19  (4E-3E)     

Italie – Pays de Galles   44 – 12  (7E-2E)       

 

Clsst. : 1- Angleterre, 28 pts (+185) – 2- France, 21 (+77) – 3- Irlande, 11 (+5) –
          4- Italie, 10 (-48) – 5- Écosse, 9 (-73) – 6- Pays de Galles, 1 (-147)

 

 

 

Les résultats de la 22e journée de TOP 14…

 

Vannes (14)  Toulon (3)      29-19   (4E-1E)

La sensation du week-end : la perf héroïque des Bretons

Montpellier (9)  Perpignan (13)      19-13   (1E-1E)

Les Catalans au plus mal, à une longueur de la PRO D2

Racing 92 (10)  Stade Français (12)   49-24   (7E-3E)

Paris sombre et rejoint Perpignan

Bayonne (4)  Pau (11)      27-22   (3E-1E)

Des Basques, un pied en phase finale

Clermont (6)  Lyon (8)      39-31   (5E-4E)

La bonne opération des Jaunards, dans le TOP 6

Bordeaux (2)  La Rochelle (7)      10-21   (1E-3E)

Le retour en force des Maritimes

Toulouse (1)  Castres (5)      52-6   (7E-0E)

Un derby écrasé par des seconds couteaux toulousains

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

 

La semaine prochaine…

 

Place aux demies européennes !

 

Quatre clubs français pour une place en finale dans chaque compétition, c’est la bonne nouvelle. Que les meilleurs gagnent.

 

Au programme* des demi-finales de Champions Cup

Samedi 3 mai à 18h30 :             Leinster – Northampton

 

Dimanche 4 mai à 16h : BordeauxToulouse (France TV)

 

Au programme* des demies de Challenge Cup,

Samedi 3 mai à 16h :  Édimbourg – Bath

 

Dimanche 4 mai à 13h30 : LyonRacing 92 (France TV)

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de BeIn Sports

 

21 avril 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°616

EN (BANQUE)ROUTE POUR LE GRAND CHELEM ? 

 

VI NATIONS (F)... 4e journée                          Italie France       21 – 34

Joanna Grisez ouvre la voie...

Les Bleues évitent la faillite…

 

Samedi après-midi, à Parme, le XV de France féminin a encore montré bien des lacunes face à une équipe italienne qui a crânement joué sa chance, dès que l’appétit de nos Affamées a baissé d’un cran.

 

Pourtant tout avait parfaitement commencé, pour nos Bleues en tunique blanche, avec ce débordement de Joanna Grisez sur son aile, derrière une bonne mêlée, pour le premier essai français, dès la deuxième minute. Mais l’indiscipline allait frapper de nouveau, infligeant un carton jaune à Madoussou Fall, pour un plaquage haut, le temps aux Italiennes d’enclencher la vitesse supérieure et d’égaliser derrière un bon ballon porté. Une arme fatale qui a déstabilisé la défense tricolore, poussée à la faute et qui a encaissé un deuxième essai après avoir laissé un boulevard à Aura Muzzo, à trop se concentrer sur les charges puissantes des avants locaux (14-7).

 

Heureusement les Françaises ont aussitôt réagi, leur rendant la pareille sur des charges des avants, emmenées par une Pauline Bourdon-Sansus remontée et déterminée qui a envoyé Morgane Bourgeois à dame, dans le bon intervalle, pour une égalisation dont la transformation a échappé d’un poteau à la botte de l’arrière tricolore (14-12).

 

Mais le dernier mot de ce premier acte laborieux reviendra logiquement aux Ritales, à l’issue d’un nouveau ballon porté maîtrisé, renvoyant nos Bleues aux vestiaires avec leurs maux et neuf points à rattraper (21-12).

 

La seconde période a repris avec de meilleures intentions pour nos Affamées, plus agressives, obtenant une première pénalité, parfaitement passée par Morgane, avant d’être récompensées, dix minutes plus tard, par une grosse séquence de charges au près conclue par Romane Ménager qui signait brillamment son retour dans le groupe. Le XV de France remettait enfin la main sur le match... petitement (21-22).

 

Les vingt dernières minutes ne seront pas glorieuses même si nos Tricolores gagneront à la fin, surtout en humilité et application pour resserrer d’abord leur défense et conserver ce minuscule point d’avance, avant de saisir les ultimes opportunités, en toute fin de partie, avec deux essais, coup sur coup, par Marine Ménager, profitant d’un cafouillage adverse pour intercepter le cuir, puis par Alexandra Chambon, sur le fil, après un contre de 80 mètres de Gabrielle Vernier.

 

En cette veille de dimanche pascal, à une centaine de lieues de la place Saint-Pierre, la victoire a été bien miraculeuse pour fermer les yeux sur ce qui attend nos Bleues à Twickenham, samedi prochain. Car je crains fort qu’au lendemain d’une telle bénédiction…

 

Cette équipe de France ne s’éteigne… comme le pape.

 

 

 

Les résultats des autres matches…

 

Angleterre – Écosse   59 – 7  (9E-1E)     

 Les Red Roses roulent sur des Chardons éteints

Pays de Galles – Irlande   14 – 40  (2E-6E)       

Des Galloises promises à la cuiller de bois

 

Clsst. : 1- Angleterre, 20 pts (+184) – 2- France, 19 (+78) – 3- Irlande, 10 (+12) –
          4- Italie, 5 (-80) – 5- Écosse, 4 (-80) – 6- Pays de Galles, 1 (-114)

 

 

 

Les résultats de la 21e journée de TOP 14…

 

Pau (10)  Bordeaux (2)      22-26   (1E-2E)

Le petit Louis fait encore la différence

Toulon (3)  Clermont (7)      31-24   (4E-4E)

Mayol invaincu, l’ASM quitte le TOP 6

La Rochelle (8)  Bayonne (4)      29-28   (2E-3E)

Première victoire arrachée par les Maritimes en 2025

Castres (5)  Vannes (14)   32-13   (4E-1E)

Le CO évite le piège et décroche le bonus

Lyon (6)  Montpellier (9)      32-23   (4E-3E)

Le Lou entre dans la « barragerie »

Perpignan (13)  Racing 92 (11)      28-24   (1E-3E)

La revanche de la Challenge Cup profite aux Catalans

Stade Français (12)  Toulouse (1)      21-27   (3E-3E)

Paris plus que jamais barragiste au maintien

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

 

La semaine prochaine…

 

Les Bleues devant un mur d’épines !

 

Le XV de France féminin va devoir réaliser un exploit pour décrocher le grand Chelem, à Twickenham, face à cet épineux collectif qu’est le XV de la Rose, largement supérieur dans tous les secteurs de jeu.

 

Au programme* de la 5e journée du VI Nations féminin :

Samedi 26 avril

à 13h15 :  ItaliePays de Galles

à 15h30 :  Écosse – Irlande

à 17h45 :   Angleterre – France

  

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de France TV

 

 

 

En parallèle, le TOP 14 tentera de rivaliser avec au programme* de sa 22ème journée :

Samedi 26 avril

 à 14h30 :   Toulouse – Castres

   à 16h30 :      Bayonne – Pau

Clermont – Lyon

Montpellier – Perpignan

Vannes – Toulon

à 21h05 :  Bordeaux – La Rochelle

 

Dimanche 27 avril

à 21h05 :  Racing 92 – Stade Français

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

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