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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -

L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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TOP 7 - Le jeu de pronos du TOP 14
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28 avril 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°617

CE N'EST QU'UN AU-REVOIR, TWICKENHAM ! 

 

VI NATIONS (F)... 5e journée                      Angleterre France       43 – 42

Le rouleau-compresseur anglais en action(s)

Des regrets à l’espoir…

 

Samedi, en fin d’après-midi, Twickenham nous a offert une finale inespérée entre des championnes en titre anglaises redoutables et nos Bleues si maladroites et indisciplinées depuis le début du tournoi, une finale fantastique, incroyable même, tant ce XV tricolore a nourri un véritable espoir de revenir, ici même, dans quelques mois, plus fort encore, pour une finale plus extraordinaire, celle de la prochaine coupe du monde en Angleterre.

 

Car elles font plaisir à voir quand elles se lâchent et déploient leur jeu sur leurs ailes, emmené par une Morgane Bourgeois royale et décisive, pour six essais de trois-quarts fabuleux. J’y reviens.

 

Car la réalité reste têtue…

 

Les Red Roses n’ont pas mis plus de trois minutes pour piéger la défense française sur une attaque d’envergure qui a envoyé Abigail Dow à dame sur son aile. Comme elles ne se sont pas fait prier pour profiter des imprécisions et des ballons rendus par leur adversaire, après la brève réaction des Bleues, et planter quatre autres banderilles dans le dos d’une défense trop perfectible pour mener 31-7, au bout d’une demi-heure à sens unique. On pouvait alors craindre le pire.

 

Mais c’était sans compter l’orgueil de ces Affamées, au potentiel caché qui ne demandait qu’à se révéler, à l’instar de cette première réaction dantesque de début de match, lancée par Pauline Bourdon-Sansus et Gabrielle Vernier, soutenue par des avants déterminés et qui a ouvert le bon intervalle pour le premier essai de Carla Arbez.

 

Après la tempête qui a dévasté le camp tricolore, à coup de mauls destructeurs et de tsunamis d’essais au large, jusqu’à punir Assia Khalfaoui d’un carton jaune qui n’a heureusement pas viré au rouge, les Bleues, réduites à quatorze, ont retrouvé de l’allant et de l’ardeur pour relever la tête et le défi de revenir dans la partie, juste avant la pause, profitant d’une rare fébrilité des Anglaises retranchées dans leur en-but, Pauline surgissant pour aplatir le cuir échappé des mains de Zoé Harrison avant que Marine Ménager ne conclue le troisième essai tricolore derrière un 50-22 décisif réalisé par Morgane Bourgeois (31-21).

 

Le second acte a démarré comme le premier, avec une domination territoriale des Red Roses qui a débouché sur leur sixième essai, puis le septième après l’exploit individuel de Kelly Arbey qui a raffuté deux adversaires pour filer à dame sur son aile. Le rouleau compresseur anglais offrait une belle avance au XV de la Rose, à l’heure de jeu (43-28).

 

Au courage, nos Françaises n’ont pas baissé les bras, défendant à corps perdus, mais pas la bataille, grâce à un essai en bout de ligne de Morgane Bourgeois, récompensant un travail de sape des avants avant d’écarter au large pour le cinquième essai de l’espoir (43-35). Le doute a commencé à s’installer chez les championnes en titre, offrant d’autres munitions à nos Affamées héroïques qui ont tout donné, jusqu’à la dernière minute, pour tenter l’impossible exploit de renverser cette finale.

 

Quand a surgi Joanna Grisez, sur une relance depuis le camp tricolore, enfumant toute la défense britannique pour le sixième essai, comme un point d’honneur à avoir le dernier mot, ici, à Twickenham, à un point d’un titre de nouveau laissé aux mains des Anglaises.

 

Un point de satisfaction qui ne masque pas pour autant tout le travail qu’il reste encore à faire derrière pour espérer revenir dans cet antre avec une plus grande ambition…

 

Le rêve d’un premier sacre mondial en Angleterre.

 

 

 

Les résultats des autres matches…

 

Écosse – Irlande    26 – 19  (4E-3E)     

Italie – Pays de Galles   44 – 12  (7E-2E)       

 

Clsst. : 1- Angleterre, 28 pts (+185) – 2- France, 21 (+77) – 3- Irlande, 11 (+5) –
          4- Italie, 10 (-48) – 5- Écosse, 9 (-73) – 6- Pays de Galles, 1 (-147)

 

 

 

Les résultats de la 22e journée de TOP 14…

 

Vannes (14)  Toulon (3)      29-19   (4E-1E)

La sensation du week-end : la perf héroïque des Bretons

Montpellier (9)  Perpignan (13)      19-13   (1E-1E)

Les Catalans au plus mal, à une longueur de la PRO D2

Racing 92 (10)  Stade Français (12)   49-24   (7E-3E)

Paris sombre et rejoint Perpignan

Bayonne (4)  Pau (11)      27-22   (3E-1E)

Des Basques, un pied en phase finale

Clermont (6)  Lyon (8)      39-31   (5E-4E)

La bonne opération des Jaunards, dans le TOP 6

Bordeaux (2)  La Rochelle (7)      10-21   (1E-3E)

Le retour en force des Maritimes

Toulouse (1)  Castres (5)      52-6   (7E-0E)

Un derby écrasé par des seconds couteaux toulousains

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

 

La semaine prochaine…

 

Place aux demies européennes !

 

Quatre clubs français pour une place en finale dans chaque compétition, c’est la bonne nouvelle. Que les meilleurs gagnent.

 

Au programme* des demi-finales de Champions Cup

Samedi 3 mai à 18h30 :             Leinster – Northampton

 

Dimanche 4 mai à 16h : BordeauxToulouse (France TV)

 

Au programme* des demies de Challenge Cup,

Samedi 3 mai à 16h :  Édimbourg – Bath

 

Dimanche 4 mai à 13h30 : LyonRacing 92 (France TV)

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de BeIn Sports

 

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21 avril 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°616

EN (BANQUE)ROUTE POUR LE GRAND CHELEM ? 

 

VI NATIONS (F)... 4e journée                          Italie France       21 – 34

Joanna Grisez ouvre la voie...

Les Bleues évitent la faillite…

 

Samedi après-midi, à Parme, le XV de France féminin a encore montré bien des lacunes face à une équipe italienne qui a crânement joué sa chance, dès que l’appétit de nos Affamées a baissé d’un cran.

 

Pourtant tout avait parfaitement commencé, pour nos Bleues en tunique blanche, avec ce débordement de Joanna Grisez sur son aile, derrière une bonne mêlée, pour le premier essai français, dès la deuxième minute. Mais l’indiscipline allait frapper de nouveau, infligeant un carton jaune à Madoussou Fall, pour un plaquage haut, le temps aux Italiennes d’enclencher la vitesse supérieure et d’égaliser derrière un bon ballon porté. Une arme fatale qui a déstabilisé la défense tricolore, poussée à la faute et qui a encaissé un deuxième essai après avoir laissé un boulevard à Aura Muzzo, à trop se concentrer sur les charges puissantes des avants locaux (14-7).

 

Heureusement les Françaises ont aussitôt réagi, leur rendant la pareille sur des charges des avants, emmenées par une Pauline Bourdon-Sansus remontée et déterminée qui a envoyé Morgane Bourgeois à dame, dans le bon intervalle, pour une égalisation dont la transformation a échappé d’un poteau à la botte de l’arrière tricolore (14-12).

 

Mais le dernier mot de ce premier acte laborieux reviendra logiquement aux Ritales, à l’issue d’un nouveau ballon porté maîtrisé, renvoyant nos Bleues aux vestiaires avec leurs maux et neuf points à rattraper (21-12).

 

La seconde période a repris avec de meilleures intentions pour nos Affamées, plus agressives, obtenant une première pénalité, parfaitement passée par Morgane, avant d’être récompensées, dix minutes plus tard, par une grosse séquence de charges au près conclue par Romane Ménager qui signait brillamment son retour dans le groupe. Le XV de France remettait enfin la main sur le match... petitement (21-22).

 

Les vingt dernières minutes ne seront pas glorieuses même si nos Tricolores gagneront à la fin, surtout en humilité et application pour resserrer d’abord leur défense et conserver ce minuscule point d’avance, avant de saisir les ultimes opportunités, en toute fin de partie, avec deux essais, coup sur coup, par Marine Ménager, profitant d’un cafouillage adverse pour intercepter le cuir, puis par Alexandra Chambon, sur le fil, après un contre de 80 mètres de Gabrielle Vernier.

 

En cette veille de dimanche pascal, à une centaine de lieues de la place Saint-Pierre, la victoire a été bien miraculeuse pour fermer les yeux sur ce qui attend nos Bleues à Twickenham, samedi prochain. Car je crains fort qu’au lendemain d’une telle bénédiction…

 

Cette équipe de France ne s’éteigne… comme le pape.

 

 

 

Les résultats des autres matches…

 

Angleterre – Écosse   59 – 7  (9E-1E)     

 Les Red Roses roulent sur des Chardons éteints

Pays de Galles – Irlande   14 – 40  (2E-6E)       

Des Galloises promises à la cuiller de bois

 

Clsst. : 1- Angleterre, 20 pts (+184) – 2- France, 19 (+78) – 3- Irlande, 10 (+12) –
          4- Italie, 5 (-80) – 5- Écosse, 4 (-80) – 6- Pays de Galles, 1 (-114)

 

 

 

Les résultats de la 21e journée de TOP 14…

 

Pau (10)  Bordeaux (2)      22-26   (1E-2E)

Le petit Louis fait encore la différence

Toulon (3)  Clermont (7)      31-24   (4E-4E)

Mayol invaincu, l’ASM quitte le TOP 6

La Rochelle (8)  Bayonne (4)      29-28   (2E-3E)

Première victoire arrachée par les Maritimes en 2025

Castres (5)  Vannes (14)   32-13   (4E-1E)

Le CO évite le piège et décroche le bonus

Lyon (6)  Montpellier (9)      32-23   (4E-3E)

Le Lou entre dans la « barragerie »

Perpignan (13)  Racing 92 (11)      28-24   (1E-3E)

La revanche de la Challenge Cup profite aux Catalans

Stade Français (12)  Toulouse (1)      21-27   (3E-3E)

Paris plus que jamais barragiste au maintien

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

 

La semaine prochaine…

 

Les Bleues devant un mur d’épines !

 

Le XV de France féminin va devoir réaliser un exploit pour décrocher le grand Chelem, à Twickenham, face à cet épineux collectif qu’est le XV de la Rose, largement supérieur dans tous les secteurs de jeu.

 

Au programme* de la 5e journée du VI Nations féminin :

Samedi 26 avril

à 13h15 :  ItaliePays de Galles

à 15h30 :  Écosse – Irlande

à 17h45 :   Angleterre – France

  

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de France TV

 

 

 

En parallèle, le TOP 14 tentera de rivaliser avec au programme* de sa 22ème journée :

Samedi 26 avril

 à 14h30 :   Toulouse – Castres

   à 16h30 :      Bayonne – Pau

Clermont – Lyon

Montpellier – Perpignan

Vannes – Toulon

à 21h05 :  Bordeaux – La Rochelle

 

Dimanche 27 avril

à 21h05 :  Racing 92 – Stade Français

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

13 avril 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°615

UN SANS-FAUTE... PAS SANS REPROCHES 

 

VI NATIONS (F)... 3e journée                          France Pays de Galles       42 – 12

Manon Bigot au talon... femme du match

Jusque-là, tout va bien !

 

Le stade Amédée-Domenech était plein et enthousiaste, samedi après-midi, à Brive, pour encourager nos Bleues, toujours invaincues dans le tournoi, mais toujours pas irréprochables face à des formations modestes comme ce XV gallois, pas plus impressionnant que celui du Chardon, quinze jours auparavant.

 

Et pourtant notre XV tricolore s’est bien souvent compliqué la tâche pour concrétiser leurs attaques alors qu’il semblait avoir trouvé la parade en s’appuyant sur la puissance des avants pour mieux lancer les trois-quarts dans le dos de la défense adverse, comme cette jolie transversale de Carla Arbez pour le premier essai d’Émilie Boulard, au bout de cinq minutes. L’attaquante récidivait, dix minutes plus tard, sur une nouvelle séquence offensive, de nouveau conclue sur son aile.

 

Mais voilà, le péché mignon de nos Affamées, c’est d’avoir un jeu plus gros que le ventre de leurs capacités à le digérer, tellement il est constipé par les scories, à trop vouloir engloutir la défense galloise sans s’appliquer à mastiquer chaque mise en bouche. Résultat : des ballons rendus derrière chaque essai, pour mieux se faire battre sur des mauls efficaces (14-12).

 

Il faudra attendre laborieusement la dernière minute de ce premier acte aussi prometteur que frustrant pour voir Manon Bigot donner un peu d’air à son équipe et au score, sur un ballon porté bien négocié (21-12).

 

Au retour des vestiaires, rebelote, un premier essai tricolore au bout de quatre minutes, des occasions à la pelle, des scories qui font taches et des Galloises essoufflées, sans munitions mais coriaces, finissant par encaisser logiquement deux essais là où elles auraient dû en prendre dix, comme contre les Red Roses, à Cardiff, il y a quinze jours.

 

Manae Feleu a donc planté la première banderille derrière une belle première charge de ses coéquipières devant, tout en puissance, s’arrachant des plaquages gallois pour l’essai du bonus offensif. Les Bleues ont dû ensuite s’employer chaque fois une bonne vingtaine de minutes pour s’offrir deux autres essais et concrétiser une domination criante. Le premier, de pénalité pour un maul illicitement écroulé derrière une mêlée, le second, à deux minutes du terme, sur un nouveau pilonnage des avants, conclu par Léa Champon.

 

Encore une fois, les Françaises ont montré leur envie et leur puissance devant, mais ont pêché sur la maîtrise dans les derniers gestes, par mauvais choix ou précipitation, s’obligeant à multiplier les efforts, dans des attaques bien trop laborieuses pour espérer inquiéter les Anglaises à Twickenham, dans quinze jours.

 

En attendant l’heure de vérité, il faudra aller chercher une quatrième victoire consécutive, la semaine prochaine, en Italie, avec de bien meilleurs arguments car les Red Roses n’ont montré aucune faiblesse depuis le début du tournoi.

 

Le Grand Chelem semble si proche et si loin !

 

 

 

Les résultats des autres matches…

 

Irlande – Angleterre   5 – 49  (1E-7E)       Les Red Roses enchaînent

 

Écosse – Italie           17 – 25  (3E-5E)       Les Italiennes évitent la cuiller de bois

 

 

Clsst. : 1- Angleterre, 15 pts (+132) – 2- France, 14 (+65) – 3- Irlande, 5 (-14) –
          4- Italie, 5 (-67) – 5- Écosse, 4 (-28) – 6- Pays de Galles, 1 (-88)

 

 

 

Les quarts de finales de Champions Cup, en bref…

 

Bordeaux  Munster    47-29      

Un festival irrattrapable

 

Samedi après-midi, devant son public à Chaban-Delmas, l’UBB a été le premier club français à se qualifier pour les demies, après une démonstration de rugby d’une bonne heure, avant de subir le retour vain des Irlandais, en fin de match.

 

Penaud aura été le dynamiteur de ce feu d’artifice offensif – que du bonheur ! – enfumant d’entrée la défense celte sur une passe au pied millimétrée de Moefana, pour son 12e essai dans la compétition, record absolu qui détrône l’Anglais Ashton. Il s’illustrera à nouveau, sept minutes plus tard, pour offrir l’essai à Lucu, sur un coup de pied à suivre, finalement heureux. Le jeune arrière Echegaray n’a pas été en reste dans ce festival, slalomant merveilleusement entre les défenseurs avant de servir son troisième-ligne-centre Samu pour le troisième essai imparable. Il récidivera, un peu plus tard, parachevant une magnifique relance de sa ligne de trois-quarts. Nankivell sauvera l’honneur, sur la sirène, dans ce premier acte à sens unique (29-10).

 

La seconde période a sonné la révolte des Munstermen, par Smith, sur un temps faible des locaux, à laquelle a répondu Lamothe, avec autorité et puissance, son équipe conservant une avance confortable (37-15). Seulement, un relâchement coupable suivi d’un en-avant volontaire d’Echegaray offriront aux visiteurs un essai de pénalité et les munitions d’une remontada inespérée, Smith signant un doublé et ramenant les siens à seulement 11 longueurs des Béglo-bordelais, à sept minutes du terme (40-29). Une petite frayeur que gommera, dans la foulée (et quelle foulée !), Bielle-Biarrey pour le sixième essai français.

 

Les hommes de Bru retrouveront en demie leurs compatriotes vainqueurs du duel franco-français du lendemain, comme un avant-goût de finale de TOP 14.

 

Toulon  Toulouse    18-21      

Le champion à la peine

 

Dimanche, en clôture de ces quarts de finale, les Toulousains ont rongé leur frein plus d’une mi-temps avant de passer enfin la ligne d’en-but toulonnaise, au retour des vestiaires, malgré deux essais refusés pour de légers en-avant. De leur côté, les Varois, bien soudés en défense, ont profité de l’indiscipline du champion en titre et de la précision de la botte de Jaminet pour prendre le score à la pause (12-6).

 

Deux essais donc pour les hommes de Mola, après avoir corrigé une conquête défaillante en première période et remis la machine en route. Le premier par Willis, en supériorité numérique, après le carton jaune contre Serin, le troisième ligne anglais a surgi derrière un ruck pour marquer en force. Le second par Aki, quelques minutes plus tard, le trois-quarts-centre, bien servi dans l’intervalle par Ramos, n’a eu plus qu’à s’engouffrer dans l’en-but varois, derrière une belle séquence des avants. L’arrière international passait la transformation, après deux échecs assez inhabituels.

 

Seulement la pluie continuait d’enrayer le jeu toulousain et donner des munitions à Jaminet pour corriger les fautes des visiteurs et égaliser, à un quart d’heure de la fin (18-18). Une fin tendue qui sourira au champion, sur le fil, après un ballon cafouillé par Villière dans son en-but, sur un ballon haut de Saito, offrant la pénalité de la gagne à Ramos, deux minutes après son troisième échec.

 

Mais le champion ne tremble pas et offre la victoire à son équipe, plus fébrile que d’habitude, après un huitième de finale déjà compliqué, au point de se demander si Dupont ne manquerait pas un peu à l’équilibre du jeu toulousain.

 

Réponse en demi-finale, à Bordeaux !

 

Northampton  Castres    51-16      

Sans pitié

 

Samedi, en début de soirée, les Castrais n’ont existé qu’une mi-temps, à Northampton, avant de sombrer complètement dans le second acte. Un essai de Fernandez aura suffi aux Français pour rester en vie, jusqu’à la pause, malgré trois essais encaissés (20-13). Au retour des vestiaires, ils auront même recollé à quatre longueurs, avant de subir la foudre anglaise, comme les Clermontois, une semaine plus tôt.

 

Quatre essais ont figé les Tarnais dans le marbre d’une défaite implacable. 51 points inscrits pour l’équipe anglaise, un de moins que son futur adversaire qui n’en a encaissé aucun, comme en huitième de finale. la demie face aux Irlandais  s’annonce rugueuse.

 

Leinster  Glasgow       52-0

 

Tableau final

 

BORDEAUX (1)  –  TOULOUSE (5)  

 

LEINSTER (2)   NORTHAMPTON (3)

 

 

Les quarts de la Challenge Cup, en très bref…

 

Ospreys  Lyon    18-20       Pragmatiques et solides Lyonnais

 

Samedi après-midi, le Lou a réalisé une excellente opération en terres galloises, volant un premier ballon en touche pour contrer d’entrée les locaux et mener les débats grâce à un premier essai de Rattez. Berdeu a pris le dessus sur Edwards tandis que Morgan égalisait sur un pilonnage des avants gallois.

 

Menant 10-13, au retour des vestiaires, les hommes de Ghezal ont aussitôt accentué leur avance sur une grosse séquence de pick and go, conclue par un essai de Guilard, résistants jusqu’à dix minutes du terme, où les locaux ont fini par inscrire leur second essai, par McGuigan sur un ballon porté, la transformation de l’égalisation échouant sur le poteau.

 

Comme un signe du destin qu’est désormais celui des Lyonnais, en route pour une demi-finale, à Gerland, face à leurs compatriotes franciliens.

 

Connacht  Racing 92    40-43       Le Racing se refait la cerise

 

Les Racingmen ont fait preuve de beaucoup de courage et de résilience pour venir à bout des Irlandais, en infériorité numérique quasi toute la rencontre, après le carton rouge contre Naituvi, cinq minutes après son premier essai, répondant à celui de Akhi, dans un début de match à cent à l’heure.

 

Les Celtes menaient alors 21-5, après un deuxième essai de Prendergast et un de pénalité, suite à la faute du Francilien. Pourtant, Escobar, Le Garrec et Tuisova ont répondu au doublé e Prendergast pour rester en vie dans le match, à la pause (28-24).

 

Mieux, en seconde période, le doublé de Le Garrec faisait passer les Français devant, et le drop de Farrell les installait dans une partie à leur main jusqu’à ce que Murphy puis Forde ne redonnent du suspense à cette fin de match dont la victoire a souri finalement au Racing qui semble trouver un nouveau souffle dans cette Coupe d’Europe.

 

La bonne nouvelle, comme pour la Champions Cup, c’est que nous aurons un club français en finale.

 

Édimbourg  Bulls     34-28

Bath  Gloucester       61-26

 

Tableau final

 

ÉDIMBOURG (3)  –  BATH (10)

 

LYON (5)  –  RACING 92 (9)

 

 

La semaine prochaine…

 

Le TOP 14 revient dans l'ombre du Tournoi féminin...

 

 

Au programme* de la 4ème journée du VI Nations féminin

Samedi 19 avril

à 14h :  Italie – France

    à 17h45 : Angleterre – Écosse

 

Dimanche 20 avril

à 16h :    Pays de Galles – Irlande

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes ou la plateforme de France TV

 

 

En parallèle, le TOP 14 tentera de rivaliser avec au programme* de sa 21ème journée :

Samedi 19 avril

 à 14h30 :   Pau – Bordeaux

   à 16h30 :   Castres – Vannes

La Rochelle – Bayonne

Lyon – Montpellier

Perpignan – Racing 92

à 21h05 :  Toulon – Clermont

 

Dimanche 20 avril

à 21h15 :  Stade Français – Toulouse

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

7 avril 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°614

LE TENANT DU TITRE S'ARRACHE... 

 

CHAMPIONS CUP... 1/8e de finale                             Toulouse Sale       38 – 15

Capuozzo se sacrifie pour la victoire finale

Pourtant longuement accroché à Ernest-Wallon

 

Dimanche après-midi, en clôture de ces huitièmes de finale de Champions Cup, le Stade Toulousain s’est fait une frayeur avant de rattraper le coup, trois quarts d’heure plus tard, à l’image de l’incident insolite d’avant match.

 

Un parachutiste devait descendre le ballon du match du ciel d’Ernest-Wallon pour le coup d’envoi. Seulement un coup de vent en a décidé autrement, transformant la manœuvre en coup d’envol malheureux, accrochant solidement la toile du parachute au toit de l’enceinte et laissant le militaire chevronné suspendu une bonne demi-heure, le temps que les pompiers sortent la grande échelle et sauvent le pauvre homme, bien plus serein que ne le seront les Toulousains dans une situation aussi délicate, une heure plus tard.

 

Trois quarts d’heure qu’il aura fallu attendre !

 

Autant pour le coup d’envoi que pour voir, ensuite, les champions en titre entrer enfin dans la partie, après avoir été libérés de l’emprise adverse, particulièrement solide, par leurs pompiers de service. Je vous raconte.

 

Tout semblait bien se passer, dès la première action, le plus anglais des locaux, Willis, concluait une belle percée de Kinghorn pour le premier essai du match. Ramos transformait et le public jubilait devant la démonstration de rugby fait maison à venir.

 

Seulement, le vent, contre les Toulousains, poussa les Sharks dans les 22 locaux et, sur une attaque de première main, propulsa James à dame. Si Ford manquait la transformation, les hommes de Mola allaient rester accrochés comme jamais, pendant quarante-cinq minutes sans pouvoir lever le petit doigt de ce jeu qui a fait leur réputation et leurs titres depuis deux ans.

 

D’abord, l’ouvreur international anglais punissait l’indiscipline locale par une pénalité qui plaçait les Anglais devant (7-8). Puis ce fut au tour de Hill d’inscrire le second essai, en force, après que les défenseurs français manquèrent tous leurs plaquages. Menés 7-15, les locaux s’en remirent à leur buteur providentiel pour sauver les meubles, Ramos ne manquant pas heureusement la mire (10-15).

 

Plus heureux encore pour le Stade Toulousain, un troisième essai, attribué au très remuant Roebuck, était refusé, à deux minutes de la pause, pour un orteil en touche, laissant les hommes de Mola miraculeusement toujours en vie en regagnant les vestiaires, mais moins sereins que notre parachutiste, je vous disais, comme suspendus dans le vide de ce premier acte, attendant quelque pompier pour les tirer de ce faux-pas.

 

C’est là qu’ils ont sortis leur Cros !

 

Comme pompier, on ne fait pas mieux. En cinq minutes, le troisième-ligne international, servi par son seconde-ligne Flament, derrière une penaltouche bien négociée, a transpercé le dernier rideau, libérant tout un stade, suspendu à un sauvetage à grande échelle. Ramos faisait passer la transformation et à nouveau les siens devant (17-15).

 

Dès lors, les Toulousains remirent la main sur le ballon et sur leur grinta, à l’image de ce 50-22 bien senti de Ntamack qui amena une touche gagnante, conclue par le capitaine Marchand, après un joli numéro de Willis, au four et au moulin dans ce second acte.

 

Les Sharks subissaient à leur tour, perdant petit à petit de leur mordant offensif, et laissant des espaces à un Capuozzo électrique, slalomant dans la défense et à deux doigts d’offrir l’essai à Ramos, d’une sublime passe au pied. Qu’à cela ne tienne, à dix minutes du terme, il rechaussait sa course dans un slalom géant depuis son camp pour un essai en solitaire sous les perches, qui lui sera malheureusement fatal, l’ailier international italien se fracturant le tibia, au moment d’aplatir.

 

Un essai décisif offert en sacrifice !

 

La partie était gagnée et la saison de Capuozzo terminée. L’essai de Crammont, sur le fil, ne suffira pas à consoler la perte d’un tel joueur, mais clora définitivement les débats d’un quart de final acquis dans la douleur après une énorme frayeur. Toulouse n’est pas tombé à Ernest-Wallon… Ouf ! Le futur adversaire des champions en titre est français et les recevra dans son antre du stade Mayol…

 

Telle une belle affiche de phase finale de TOP 14 !

 

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Toulon  Saracens    72-42      

Impasse, peur et festival à Mayol

 

La veille, les Varois s’étaient fait peur aussi. Sans doute s’étaient-ils vus trop facile devant leur public face à une équipe des Sarries largement remaniée, qui avait préféré privilégier son championnat mais qui a crânement pris à la gorge son hôte pour mener 13-35, après avoir inscrit cinq essais en trente minutes.

 

Les hommes de Mignoni ont dû réagir pour revenir au score à la pause (27-35), après l’essai de Wainiqolo, en début de rencontre, mais surtout les deux d’Isa et Jaminet. La seconde période a été une rébellion spectaculaire, après un bon coup de gueule du manager, sans doute, pour un festival d’essais, dans un match à sens unique. Alainu’uese, Isa, pour un triplé, Fainga’anuku, Jaminet, pour un doublé, Serin et Tuicuvu ont avalé, tour à tour, la défense anglaise, quand Hadfield a sauvé l’honneur de ce deuxième acte complètement à la main des locaux.

 

Un sérieux avertissement pour les Toulonnais avant de recevoir les Champions de France, en quart de finale. Ce sera une tout autre paire de manches.

 

Castres  Trévise    39-37      

Au bout du suspense

 

Toujours samedi après-midi, la frayeur s’était également invitée à Pierre-Fabre où les Castrais ont bien cru offrir le premier quart de final histoire aux Trévisans en Champions Cup.

 

Si les Tarnais ont bien débuté la rencontre, avec l’essai de Baget, Gallo lui a aussitôt répondu, Albornoz passant la transformation et une pénalité derrière pour prendre le score (7-10), comme un avertissement de l’indiscipline qui allait coûter cher aux locaux. Pourtant Chabouni, puis Baget ont ajouté deux banderilles dans le dos de la défense italienne, bien aidés par le travail de leurs avants (19-10). Mais les Trévisans répliquèrent, par Mendy puis Brex, pour reprendre l’avantage (19-22) avant que Babillot ne conclue une relance magistrale d’Arrata pour avoir le dernier mot juste avant la pause (24-22).

 

Le second acte sera un passage par l’enfer pour les Castrais, réduits définitivement à quatorze, d’entrée, après le carton rouge contre Seguret pour un coup de tête involontaire sur Albornoz. Sur le ballon porté qui a suivi, le talonneur Bernasconi enfonçait la ligne d’en-but locale et plaçait à nouveau les Italiens devant (24-27). Un chassé-croisé allait s’opérer entre les deux équipes, Le Brun égalisant au pied, puis Odogwu redonnant l’avantage aux visiteurs, Albornoz l’accentuant sur une pénalité (24-37), avant qu’Ambadiang ne concrétise une passe au pied de Baget pour recoller au score (32-37), Le Brun manquant sa troisième transformation.

 

Jusqu’à cette ultime action, à quelques minutes du terme, un siège irrespirable devant l’en-but des Trévisans, à l’agonie, réduits logiquement à quatorze pour une dernière minute à égalité numérique, les avants locaux ont poussé, en mêlée, insistant sans faire de faute. Et puis Fernandez a surgi, le demi de mêlée suppléant, en filou, pour libérer son équipe et tout un stade, transformant lui-même son essai pour leur offrir la victoire et ce ticket en quart de finale qui les emmènera à Northampton où ont échoué les Clermontois. Wouh !

 

 

Bordeaux  Ulster    43-31      

Tout feu tout s’enflamme

 

Dimanche, en début d’après-midi, à Chaban-Delmas, les Béglo-Bordelais sont passés par tous les états.

 

L’euphorie d’abord, avec une entame tonitruante, emmenée par un Damian Penaud des grands jours, pour un nouveau record égalé, celui du nombre d’essais (11) dans une même compétition de HCup (détenu par Ashton). L’ailier international français terminant une action d’envergure initiée par sa ligne de trois-quarts. Un ballon porté dévastateur, conclu par Tameifuna, puis Coleman sur un contre assassin complétaient la marque pour 21-0 sec en vingt minutes.

 

L’inquiétude ensuite, avec une double réplique des Irlandais, en force, O’ Toole et McCann, enfonçant la ligne d’en-but pour reprendre pied dans ce match (21-14), avant que Buros ne hausse le ton avec le quatrième essai maison, juste avant la pause (28-14).

 

La détermination enfin, de ne pas gâcher la fête, Lucu prenant les points d’entrée, Lamothe bonifiant le premier ballon porté, laissant à bonne distance des Ulstermen en confiance qui ont inscrit leur troisième essai par Timoney, et même un quatrième dans la foulée par Ward, mais heureusement refusé. Mais l’ailier nord-irlandais récidivait, quelques instants après, ramenant les siens dans les clous du match (36-24).

 

La fin de partie sera tout aussi serrée avec un essai de Van Resburg auquel Ward répondra illico derrière pour une victoire acquise en première période, la seconde étant remportée par les Ulstermen (15-17). L’UBB s’est fait peur par instant mais a toujours conservé le contrôle du match. Et c’est bien là l’essentiel avant de retrouver d’autres Irlandais, au prochain tour, toujours à la maison.

 

Northampton  Clermont    46-24      

Une véritable hécatombe !

 

Vendredi soir, à Northampton, en ouverture de ces huitièmes de finale, les Clermontois ont pris cher, bien au-delà de la défaite, perdant, coup sur coup, deux piliers, Akhaladze (commotion) et Falgoux (rupture du bicpeps), l’ailier argentin Delguy (les côtes) et leur capitaine emblématique, Fritz Lee (fracture du tibia), signifiant une fin de saison et de carrière bien triste pour l’international samoan de 37 ans.

 

Tout aurait pu se dérouler autrement après une entrée en matière tonitruante des Jaunards, dominateurs, passant un 10-0, en moins d’un quart d’heure, grâce à l’essai du perforateur Moala, cinq minutes après que celui de Lee a été refusé, pour un en-avant. Ensuite, la vitesse d’exécution des Saints a pris le dessus sur le match, Smith égalisant tout seul.

 

Et puis, il y a eu cette 24e minute. Après un échec au pied de Belleau, sur une pénalité dans ses cordes, c’était au tour de Delguy de manquer l’essai de peu, après une course tranchante dans les 22 adverses, une cuiller fatale renversant l’ailier argentin et le blessant aux côtes, avant de renverser le cours du match derrière un contre assassin qui offrait le premier essai à la bombe Freeman. Deux minutes après, Alkhaladze sortait, remplacé par Falgoux, pour dix minutes, obligeant à bricoler une première ligne systématiquement pénalisée à chaque mêlée, déréglant le jeu, la confiance, poussant les Jaune et Bleu à la faute, aux cartons, la débandade totale, Freeman et Augustus ajoutant deux banderilles dans le dos de la défense française.

 

Menés 27-3, à la pause, Raka allait offrir une belle réaction, avec un exploit personnel, quand Fainga, dans la foulée, concluait un bon ballon porté (27-17), on voulait y croire. Mais faibles dans tous les secteurs, la défense auvergnate prenait l’eau de toutes parts et lorsque Lee s’est écroulé, sonné, après s’être cassé la jambe, plus rien ne pouvait sauver les hommes d’Urios, défaits, avant le coup de sifflet final, Pollock achevant les Jaunards, après un doublé d’Augustus et un triplé de Freeman.

 

Clermont peut se concentrer sur le TOP 14 désormais et faire le deuil de sa tournée européenne en comptant les morts et les blessés pour le reste de la saison.

 

La Rochelle  Munster    24-25      

 Des Maritimes maudits cette saison

 

Quand rien ne va, il ne faut plus espérer quoi que ce soit, cette saison du côté de Marcel-Deflandre qui vient de subir sa troisième défaite consécutive, la neuvième pour les Rochelais, la t^te à l’envers, depuis le début de l’année.

 

Tout semblait possible pourtant, face aux Irlandais du Munster, pas flamboyant jusque-là mais solide défensivement. Les Maritimes ont ouvert les hostilités par Botia, après un travail de sape de leurs avants. Classique ! Et puis plus rien dans ce premier acte, si ce n’est la réponse des visiteurs, par Casey, égalisant un quart d’heure plus tard avant que West n’arrache trois points, juste avant la pause (10-7). Maigre !

 

Dès le retour des vestiaires, Crowley annulait l’avantage des Français et comble de malchance, Coombes contrait un renvoi de West dans ses 22, offrant l’essai qui allait compliquer la tâche des locaux. Comme un malheur n’arrive jamais seul, surtout à La Rochelle (ou à Clermont), Leyds prenait un carton jaune et Smith rajoutait un troisième essai pour les Irlandais (10-22).

 

La remontada s’enclenchait alors, côté rochelais, avec l’entrée des finisseurs, décisifs sur l’essai de pénalité obtenu, à l’heure de jeu, inversant les forces, avec un carton jaune contre Kendellen pour avoir écrouler le maul gagnant (17-22). Mais Crowley exécutait un drop qui s’avérera décisif, juste avant l’essai de Bosmorin, sur une belle passe au pied d’H’astoy. Insuffisant ! Les dernières actions ne donneront rien. À pleurer !

 

Leinster  Harlequins       62-0

Glasgow  Leicester        43-19

 

Tableau final

 

BORDEAUX (1)  –  MUNSTER (9)

TOULON (4)TOULOUSE (5)

 

LEINSTER (2)  –  GLASGOW (7)

NORTHAMPTON (3)CASTRES (6)

 

 

Les huitièmes de la Challenge Cup, en très bref…

 

Pau  Bath    24-49       Sans grande ambition

 

Vendredi soir, l’équipe paloise n’a pas affiché de grandes ambitions, avec une équipe remaniée, encaissant un sévère 10-49 en 43 minutes avant de réagir en seconde période, en vain avec un doublé de Brau-Boirie.

 

Le maintien dans le TOP 14 semble donc plus préoccuper le staff de Piqueronies.

 

Bayonne  Bulls    22-32       Les Basques sacrifient Jean-Dauger

 

L’équipe bayonnaise, elle aussi, a été remaniée, samedi après-midi, laissant au repos ses cadres pour privilégier le championnat où un ticket historique de phase finale se profile. Résultat : l’Aviron encaisse sa première défaite à domicile de la saison.

 

Pourtant il y avait la place de renverser ces Sud-Africains qui ont pris les devants malgré une bonne entame des locaux. Mori, Bourdeau et Spring auront répondu aux quatre essais adverses sans que leur équipe ne parvienne jamais à reprendre le score, à sa portée. Place au TOP 14 !

 

Montpellier  Gloucester    17-24       Trop faibles !

 

Les Montpelliérains ont semblé jouer dix minutes avant de se faire croquer par des Anglais plus agressifs, c’est un pléonasme de l’écrire. Dix minutes, le temps de deux essais, signés Bouthier et Réus, quand Gloucester répliquera deux fois pour égaliser en fin de première période, avant que Reus ne redonne un maigre avantage, juste avant la pause (17-14).

 

Et puis plus rien du côté des Cistes, les Anglais prenant le second acte à leur compte avec un nouvel essai et une qualification en quart de finale bien négociée au GGL Stadium. Le MHR semblait plus préoccupé par son maintien en TOP 14.

 

Perpignan  Racing 92    18-24       La priorité semblait ailleurs

 

Les Catalans n’ont, semble-t-il, pas cherché à mobiliser toutes leurs forces à poursuivre la route dans cette Challenge Cup, tant leur priorité reste le maintien, toujours à portée de fusil des Vannetais.

 

De leur côté, les Racingmen ont fait tourner leur effectif, avec des objectifs et ambitions de même ordre. Résultat : une rencontre amicale serrée qui a profité aux Franciliens, marquant les premiers, par Bamba, avant qu’Allan ne lui réponde en première mi-temps. Idem en seconde période, avec Veredamu répondant à Joseph, avant que Natuivi n’aille chercher la victoire en fin de rencontre.

 

Rien de bien passionnant, le Racing 92 se rendra en Irlande pour aller chercher un billet en demi-finale. Pas sûr qu’il s’en donne les moyens.

 

Lyon  Sharks    34-14      Autre impasse

 

Les Sharks l’avaient annoncé. Ils feraient l’impasse sur cette rencontre. Malgré l’ouverture de la marque par les Sud-Africains, les Lyonnais n’ont pas eu de mal à prendre ensuite le dessus, avec cinq essais signés Tchapchet, William, Charcosset, Maraku et Rattez. Rahl et Mavesere ajouteront deux essais, en fin de match pour les Sharks.

 

Une bonne opération pour le Lou qui aura à cœur de croquer le XV Gallois à Ospreys, samedi prochain.

 

Édimbourg  Lions       24-12

Connacht  Cardiiff     35-20

Ospreys  Scarlets      36-14

 

Tableau final

 

CONNACHT (1)  –  RACING 92 (9)

OSPREYS (4)  –  LYON (5)

 

ÉDIMBOURG (3)  –  BULLS (11)

BATH (10)  –  GLOUCESTER (15)

 

La semaine prochaine…

 

La Coupe d’Europe au masculin et le Tournoi au féminin

 

 

Au programme* de la 3ème journée du VI Nations féminin

Samedi 12 avril

à 13h45, à Brive :  France – Pays de Galles

    à 17h45 : Irlande – Angleterre

 

Dimanche 13 avril

à 16h :    Écosse – Italie

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes ou la plateforme de France TV

 

Au programme* des quarts de Champions Cup

Vendredi 11 avril à 21h :             Leinster – Glasgow

 

Samedi 12 avril à 16h :  Bordeaux – Munster (France TV)

à 18h30 :        Northampton – Castres

 

Dimanche 13 avril à 16h :    ToulonToulouse (France TV)

 

Au programme* des quarts de Challenge Cup,

Samedi 12 avril à 13h30 :  Édimbourg – Bulls

à 18h30 :       Ospreys – Lyon

à 21h :  Connacht – Racing 92 (France TV)

 

Dimanche 13 avril à 18h30 :  Bath – Gloucester

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de BeIn Sports

 

31 mars 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°613

DES AFFAMÉES EN MANQUE DE RÉGIME 

 

VI NATIONS (F)... 2e journée                                  France Écosse       38 – 15

Chez les soeurs Feleu, on ne fait pas dans la dentelle

Une attaque mal huilée…

 

Au stade Marcel-Deflandre, à La Rochelle, samedi après-midi, les Bleues ont mis autant d’enthousiasme et de cœur à passer à table pour manger tout cru ce XV du Chardon, qu’elles ont pêché, encore ! par maladresses et précipitations.

 

C’est qu’il en aura fallu du temps à nos Affamées pour avoir à se mettre un jeu consistant sous la dent, effeuillant une montagne de déchets pour aspirer à un bien maigre essai, en première mi-temps, avant que ces cœurs d’artichaut ne se révèlent et nous régalent enfin, à l’heure de jeu.

 

Une première période en bon appétit mais frugale donc !

 

Après une entrée bien amenée par les Écossaises, Morgane Bourgeois a sorti les premiers points de sa botte, encore très sûre. Puis ça a été au tour des avants tricolores de cuisiner la défense adverse, en pick and go efficaces, ouvrant derrière des espaces dont Carla Arbez a su profiter pour slalomer entre trois Calédoniennes et faire la différence (10-0).

 

Une mise en bouche qui augurait d’un festin d’essais à volonté. Il n’en a pas été. La fébrilité et la maladresse des Françaises ont obligé à nouveau Morgane à user de son pied pour sustenter le score (13-0). Pire, en toute fin de première période, les Bleues ont mangé la feuille de match derrière un gros cafouillage, offrant sur un plateau l’essai d’Orr, transformé par Nelson (13-7).

 

Un deuxième acte à réaction… encore !

 

Si Morgane a continué de picorer des points, sur une pénalité, dès le retour des vestiaires, le déclic est venu de Pauline Bourdon-Sansus, trop affamée pour tenir en place. La demie de mêlée a décoché un drop inattendu, comme on se jette sur une écuelle de cacahuètes, qui a enflammé tout Marcel-Deflandre et nourri un peu plus la victoire minimale qui, elle, était attendue.

 

Dès lors, et malgré la réponse de Nelson, quelques minutes plus tard, maintenant le XV du Chardon dans le match (19-10), les Bleues sont enfin passées au plat de résistance, grâce à l’entrée de leur banc qui a insufflé de la fraîcheur et apporté l’énergie nécessaire pour huiler la machine offensive tricolore, lui donner  un meilleur goût et nous régaler de trois essais splendides.

 

60e minute, un maul à mille pattes a mis à mal la défense écossaise, et Pauline, intenable, s’est fait la belle avec la balle avant d’envoyer à dame sa troisième-ligne-centre, Teani Feleu, la sœur de la capitaine Manaé (26-10).

 

Deux minutes plus tard, sur une attaque de première main depuis leur camp, nos Affamées ont avalé cent mètres et le premier rideau défensif adverse, fortes de leurs avants puissants et en cannes, avant d’écarter sur l’aile pour Arbey qui, d’un bel offload, a servi Séraphine Okemba pour le troisième essai français.

 

66e minute, les avants ont poursuivi leur travail de sape et, au bout de quelques séquences de charges au près, c’est Morgane Bourgeois qui a conclu l’essai du bonus offensif dans un trou de souris, le transformant derrière, avec un seul échec dans l’exercice du tir au but sur six tentatives.

 

La victoire, ainsi acquise, aurait dû être plus conséquente, comme pour les Anglaises ou les Irlandaises, mais les Bleues ont laissé trop d’occasions à leur adversaire pour se faire punir, comme le dernier maul, après la sirène, pour le second essai écossais, signé Martin.

 

Une seconde victoire bonifiée qui maintient le XV de France sur le chemin d’un Grand Chelem mais laisse entrevoir encore beaucoup trop de déchets dans son jeu offensif pour espérer battre le XV de la Rose à Twickenham, lors de la dernière journée, tant ce dernier, premier mondial, lui est bien supérieur dans tous les secteurs.

 

Il reste à travailler encore pour se mettre à son niveau !

 

 

Les résultats des autres matches…

 

Pays de Galles – Angleterre   12 – 67  (2E-11E)       Les Anglaises trop faciles à Cardiff

 

Italie – Irlande           12 – 54    (2E-8E)       Les Irlandaises en balade à Parme

 

Clsst. : 1- Angleterre, 10 pts (+88) – 2- France, 9 (+35) – 3- Irlande, 5 (+30) –
          4- Écosse, 4 (-20) – 5- Pays de Galles, 1 (-58) –6- Italie, 0 (-75)

 

 

La 20e journée de TOP 14, en bref…

 

Vannes (14)  Perpignan (13)      20-20

Dos à dos

Samedi après-midi, les Vannetais sont passés tout près d’une performance décisive face à un concurrent direct pour le maintien, tenant leur victoire, dans les dernières secondes, avant qu’Allan, après la sirène, ne décroche le match nul sur une pénalité salvatrice pour les Catalans, bien à la peine tout le match.

 

Quel suspense dans cette course-poursuite infernale ! Moukoro ouvrait les hostilités pour les Bretons, dès la 6e minute, De la Fuente lui répondait, dix minutes plus tard, pour un 10-10 à la pause, après une pénalité de chaque côté, pour Delpy puis Lafage.

 

Le second sera âpre et suffocant, Delpy donnant un maigre avantage aux siens, par sa botte, avant que tout s’active dans les dernières minutes. Un essai fabuleux de Taccola laissait espérer tout le stade de La Rabine de l’événement qui se déroulait sous les yeux des spectateurs. Mais un carton jaune, contre Porch, allait gâcher la fête qui s’annonçait. En trois minutes, sous pression, les Vannetais cédaient devant Lam qui inscrivait le second essai perpignanais, Allan remettant les siens à trois longueurs de leur hôte. Et puis, dans la douleur, une ultime pénalité entérinait un match nul cruel pour les Bretons, repoussant l’échéance d’une descente directe pour les Catalans, toujours à deux points devant leur principal concurrent.

 

Six journées à suivre avec attention où le premier faux pas de l’un pourrait offrir une nouvelle saison dans l’élite à l’autre.

 

Montpellier (8)  Stade Français (12)      38-32

Paris y a cru mais…

Au même moment, au GGL stadium, les Parisiens créaient la surprise en menant 3-29 devant des Montpelliérains atones, après une première mi-temps et un retour des vestiaires fulgurants. Quatre essais à rien, signés Ezéala, Halaifonua, Abramishvili et Ward.

 

Seulement le second acte a sonné le réveil des Cistes et le relâchement défensif des visiteurs qui ont encaissé cinq essais (Erdocio, Bridge, Ngandebe, Vincent, Tolofua) et un 35-3 sec, à leur tour, laissant filer une victoire précieuse et le point de bonus défensif, sur le fil, qui aurait éloigné Paris de la zone relégable.

 

Clermont (6)  La Rochelle (10)      33-19

Fin de la descente aux enfers

L’ASM s’est enfin réconciliée avec le Michelin, après trois défaites consécutives à domicile, comme à l’extérieur, en maîtrisant son sujet, gra^ce notamment au retour tonitruant de Moala, décisif.

 

Menés 6-14, au bout d’une demi-heure poussive, après avoir encaissé deux essais de Thomas et Bosmorin, le réveil du volcan auvergnat s’est manifesté par l’’irruption explosive de Moala dans la défense rochelaise pour une petite remontada qui se terminera en victoire. Massa ajoutait un essai au récital et Clermont menait 23-14, à la pause.

 

Le second acte sera plus maîtrisé de la part des Jaunards, ce qui est assez rare pour le souligner, marquant encore deux fois, par Raka et l’homme providentiel, Moala, pour son doublé, quand les Maritimes ajoutait un troisième essai, par Skelton, également précieux dans l’effectif rochelais.

 

Des deux formations, en déclin depuis le début de l’année, l’ASM ressort grandie, à une sixième place inespérée et fragile, avec un moral au-dessus des chaussettes, avant d’entamer une quinzaine européenne qui pourrait encore plus les rebooster. On le souhaite aussi aux Rochelais qui vivent leur pire saison depuis bien longtemps.

 

Bayonne (4)  Lyon (7)      28-14

Jean-Dauger toujours imprenable

Les Basques ont dominé la rencontre et décroché un bonus offensif haut la main, face à des Lyonnais impuissants qui ont timidement réagi en seconde période.

 

Deux essais par période pour les hommes de Patat, Rouet et Tatafu, en première, Erbinateregaray et Tiberghien, en seconde, contre un seul pour les hommes de Ghezal, par Tchapchet.

 

Toulouse (1)  Pau (9)      55-10

No comment

En ouverture de cette journée, les Toulousains ont atomisé les Palois avec huit essais contre un (de pénalité, en fin de match), autant dire qu’il n’y a pas eu de véritable match, pourtant avec la moitié de l’équipe type haut-garonnais qui recevra Sale, dimanche prochain.

 

Les marqueurs maison : triplé de Capuozzo, doublé de Mallia, Akki, Lacombre et Merkler.

 

Castres (5)  Toulon (3)      28-26

D’un cheveu… ou deux

Samedi soir, les Toulonnais auraient dû l’emporter s’ils avaient mieux négocié leurs munitions. Mais les Castrais ont su se défendre et faire valoir leurs armes offensives.

 

Arata répondait à Coulon puis Lucchesi à Botitu, dans ce chassé-croisé animé de premier acte avant que Ambadiang ne corse l’addition avant la pause pour un 22-14 plutôt flatteur pour les locaux. Au retour des vestiaires, Wainiqolo répliquait à deux reprises pour contrer la botte de Le Brun et recoller au score. Malheureusement insuffisant, la dernière transformation dévissée de Jaminet ne permettant même pas le match nul.

 

Le RCT conserve sa place sur le podium, à deux longueurs des Bordelais, défaits au Paris-la-Défense Arena, tandis que le CO conforte la sienne dans le TOP 6.

 

Racing 92 (11)  Bordeaux (2)      36-31

Les Franciliens respirent

Dimanche, en clôture de journée, les Racingmen ont engrangé une victoire qui fait du bien dans les têtes et au classement, face à un prétendant au titre qui n’a pas sorti sa meilleure prestation, malgré le maintien de ses internationaux (en dehors de Penaud) sur la feuille de match.

 

Les hommes de Collazo ont attaqué d’entrée, marquant par Gogichashvili, avant de se faire reprendre par Samu, puis Laterrade, plaçant pour la seule fois les visiteurs devant (10-12). Kaitu’u inscrivait le second essai francilien dont la transformation manquée par Le Garrec était aussitôt rattrapée par une pénalité pour porter le score à 18-12 à la pause.

 

Au retour des vestiaires, le demi de mêlée international des Hauts-de-Seine plantait une nouvelle banderille dans le dos de la défense girondine, permettant de voir venir une fin de partie animée, avec le retour en force des Bordelais. Bielle-Biarrey et Janse van Resburg remettaient les visiteurs dans le match, obligeant les Racingmen à réagir, par Kaitu’u, le talonneur signant un doublé, avant que REtière ne s’arrache pour offrir le point de bonus défensif aux Girondins.

 

Une belle opération pour le Racing et un moindre mal pour l’UBB.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

La semaine prochaine…

 

Place aux huitièmes des coupes d’Europe au masculin !

 

Le tournoi féminin marque une pause et le TOP 14 cède sa place aux phases finales des Champions et Challenge Cup.

 

Des huitièmes qui convoquent 12 clubs* de TOP 14 en un seul tour qui promet de nous tenir en haleine !

 

(*) Seuls Vannes et Paris ne se sont pas qualifiés.

 

 

Au programme* des 1/8e de Champions Cup :

Vendredi 4 avril

à 21h :   Northampton – Clermont

 

Samedi 5 avril

à 13h30 :  Toulon – Saracens

à 16h (Fr. TV) Castres – Trévise

Leinster – Harlequins

à 18h30 :  La Rochelle – Munster

à 21h :  Glasgow – Leicester

 

Dimanche 6 avril

à 13h30 :  Bordeaux – Ulster

à 16h (Fr. TV) Toulouse – Sale

 

 

Au programme* des 1/8e de Challenge Cup :

Vendredi 4 avril

à 21h :          Pau – Bath

Édimbourg – Lions

 

Samedi 5 avril

à 13h30 (Fr. TV)  Bayonne – Bulls

à 18h30 :  Montpellier – Gloucester

à 21h :  PerpignanRacing 92

Connacht – Cardiff

 

Dimanche 6 avril

à 18h30 :   Lyon – Sharks

Ospreys – Scarlets

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de BeInSport

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23 mars 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°612

PLUS DE PEUR QUE DE BALLES ! 

 

VI NATIONS (F)... 1e journée                                  Irlande France       15 – 27

Des Bleues dans le dur dans les mauls

Une entrée malgré tout bien négociée

 

Samedi après-midi, à Belfast, nos Bleues ont assuré l’essentiel en disposant des Irlandaises après avoir craint le pire, en seconde période.

 

Pourtant, durant les vingt premières minutes, malgré une indiscipline naissante, les Françaises ont su défendre face à l’agressivité de leur adversaire et bonifier quelques bons ballons, bien portés par leurs avants et conclus par Gabrielle Vernier, puis Marine Ménager, dans les bons intervalles, Morgane Bourgeois transformant parfaitement chaque essai (0-14).

 

On peut dire que jusque-là… c’était de la balle !

 

Seulement, cinq minutes plus tard, les femmes de Gaëlle Mignot et David Ortiz ont continué à commettre des fautes, offrant une nouvelle opportunité aux Celtes de négocier un ballon porté sur une nouvelle penaltouche qui, cette fois, a fait mouche, Aoife Wafer usant de toute sa puissance pour aplatir derrière la ligne. Heureusement, Dannah O’Brien a manqué la transformation en coin (5-14).

 

 

La suite de ce premier acte a été un gâchis de munitions, le XV du Trèfle parvenant à annihiler les offensives françaises, embourbées dans des mauls improductifs, rendant la balle aux locales qui n’étaient pas au mieux, acculées dans leur camp et poussées à la faute. L’occasion pour Morgane Bourgeois, en pleine réussite au pied, de prendre les points à défaut de concrétiser leurs temps forts sur des ballons mal portés (5-17).

 

Le second acte augurait d’un réglage des attaques tricolores après avoir mis un peu d’huile dans leur rouage, à la pause. Seulement l’agressivité défensive de nos Bleues, pour répondre à la rentrée tonitruante des Irlandaises sur le pré de Kingspan Stadium, a été fatale à Gabrielle Vernier, coupable d’un coup de tête involontaire contre le front de son vis-à-vis Eve Higgins. Ce sera un carton jaune, relevé au rouge par le bunker, pour la trois-quarts-centre française.

 

Vingt minutes d’infériorité numérique, vingt minutes d’enfer !

 

Il n’a pas fallu deux minutes aux Celtes pour en profiter. Sur la penaltouche qui a suivi, la talonneuse Neve Jones est entrée dans l’en-but tricolore comme dans du beurre, avec un maul saillant qui a tartiné la défense des Bleues, dans le dur, d’un nouvel essai qui ne sera toujours pas transformé. Merci Mademoiselle O’Brien ! (10-17)

 

Seulement, vingt minutes à quatorze c’est long et les locales, devant leur public, n’allaient pas s’en tenir là. Malgré une défense acharnée de notre XV de France, plein de caractère, se pliant dans tous les secteurs sans rompre, les Irlandaises ont fini par trouver la faille, sur un nouveau ballon porté, de nouveau conclu par Neve Jones, et de nouveau non transformé par Dannah O’Brien, décidément le point noir de ce XV du Trèfle (15-17).

 

Revenues à quinze, pour les dix dernières minutes, nos Bleues ont réagi avec brio, mettant enfin la main sur la balle et leurs hôtes au supplice. Morgane Bourgeois a d’abord donné de l’air à son équipe avec une pénalité bien tapée. Puis, deux minutes plus tard, c’était au tour d’Emilie Boulard, entrée très tôt à la place de Nassira Kondé, en première période, de conclure une magnifique action, initiée par Morgane et relayée par Alexandra Chambon, qui venait de remplacer Laure Bourdon-Sansus. Imparable et, une nouvelle fois, transformée. Merci Morgane !

 

La victoire était désormais dans la poche des Françaises qui ont su éviter le pire mais peuvent se mordre les doigts de n’avoir pas su maîtriser cette agressivité, au retour des vestiaires. Résultat, ça leur coûte le point de bonus offensif, pourtant à leur portée, et l’absence de Gabrielle Vernier, samedi prochain, à La Rochelle, contre l’Écosse.

 

La route semble encore bien longue et pleine d’embûches avant de pouvoir rêver d’un sacre final dans ce tournoi, fin avril, à Twickenham, quatre mois avant d’y retourner pour la coupe du monde qui se déroulera en Angleterre. Car nos Bleues le savent mieux que personne…

 

Le XV de la Rose ne leur fera pas de fleur !

 

 

Les résultats des autres matches…

 

Écosse – Pays de Galles   24 – 21  (3E-3E)       Les Écossaises dans la douleur

 

Angleterre – Italie           38 – 5    (6E-1E)       Les Anglaises avec une petite fièvre

 

 

Clsst. : 1- Angleterre, 5 pts (+33) – 2- France, 4 (+12) – 3- Écosse, 4 (+3) –
          4- Pays de Galles, 1 (-3) – 5- Irlande, 0 (-12) – 6- Italie, 0 (-33)

 

 

La 19e journée de TOP 14, en bref…

 

La Rochelle (8)  Castres (6)      12-12

Dominer n’est pas gagner

Samedi après-midi, en ouverture de la journée, les Rochelais ont laissé filer une victoire qui leur semblait pourtant acquise, après avoir marqué deux fois, dans le premier quart d’heure, par Nowell et Boudehent, quand leur adversaire ne verra jamais l’en-but local de la partie.

 

Menant 12-3, les Maritimes ont calé durant les quarante-cinq minutes restantes, sans parvenir à tuer le match et repartir avec la victoire bonifiée qui leur tendait les bras. Pire, ils ont laissé Fernandez puis Le Brun grignoter les points, sur l’indiscipline locale, pour arracher le match nul, contre le cours du jeu.

 

Une nouvelle désillusion pour le Stade Rochelais qui enchaîne son 7e match sans victoire. Quant au CO, il profite de la défaite des Clermontois pour grimper dans le TOP 6.

 

Clermont (9)  Racing 92 (12)      21-23

Le Michelin en deuil

Un peu plus tard, au stade Marcel-Michelin, les Jaunards se sont une nouvelle fois sabordés avant de repartir avec une nouvelle défaite, aussi amère que les précédentes à domicile (après Toulouse et Montpellier). Un cauchemar pour les hommes d’Urios, incapables de tuer le match .

 

Les Auvergnats ont pourtant frappé d’entrée sur un ballon porté, Massa inscrivant alors le premier essai. Mais les Racingmen ont aussitôt répondu, envoyant Spring à dame pour reprendre les devants après un premier but de Lancaster (7-10). Qu’à cela ne tienne, les Clermontois ont remis ça, en usant de leur arme fatale, par Fainga, avant d’en abuser plutôt que de prendre les points, ce qu’Urda finira par faire pour passer devant à la pause (15-13).

 

Seulement, la maladresse des Jaunards les poursuivra en seconde période, multipliant les scories et autres en-avant, gâchant les munitions bien chargées par des avants dominateurs, la ligne arrière confondant précipitation avec l’application nécessaire pour concrétiser leurs temps forts. Il aurait suffi pourtant d’une simple pénalité en fin de partie pour faire pencher la balance de leur côté, après que Taofifenua avait bonifié l’entrée du squad d’internationaux. Mais monsieur Urruzmendi n’avait visiblement pas envie d’offrir ce dû aux locaux, comme s’il avait prévu de rentrer avec le bus parisien, laissant rejouer cinq fois une mêlée dominatrice, dans le money time, alors que le pack francilien la subissait clairement.

 

Cinq minutes d’efforts pour rien, si ce n’est une cinquième défaite consécutive qui mène l’ASM à la porte du TOP 6 et de la dépression. Quant au Racing, il s’éloigne, un peu plus, de la zone relégable et peut désormais respirer tout comme son voisin parisien, heureux vainqueur à Jean-Bouin.

 

Stade Français (11)  Bayonne (4)      31-27

Paris se libère

Dans un scénario complètement dingue, les Parisiens ont réussi à se défaire de l’emprise des Basques sur un match que les visiteurs auraient dû remporter.

 

Après une première période équilibrée qui a vu les deux protagonistes marquer chacun leur tour un doublé, Marchant et Abadie pour le Stade Français, puis un essai de pénalité et Cormenier pour l’Aviron bayonnais (18-17), la partie s’est complètement dégradée, au retour des vestiaires, obligeant monsieur Trainini a donné, tour à tour, trois cartons jaunes consécutifs, à chaque équipe. D’abord contre les Basques (Chouzenoux, Rouet et Germain, 52 à 59e) qui, à douze contre quinze, encaissèrent deux pénalités et un essai de Motassi (31-17). Ensuite contre les Parisiens (Alo-Emile, Turagacoke et Halaifonua, 65 à 70e) qui, de même, offrirent deux essais à Martin et Erbinartegaray dont les transofrmations manquées par Lopez furent fatales aux visiteurs, dominateurs.

 

L’indiscipline aura eu raison de ce match et des Basques, laissant la victoire aux hommes de Gustard, heureux tant elle leur est vitale, au vu de leur mauvais classement.

 

Pau (7)  Montpellier (10)      40-38

Merci Simmonds !

Oh que la botte de l’ouvreur palois aura été précieuse au stade du Hameau, samedi. Dans un match fou où ça marquait de partout, de part et d’autre, les locaux ont pris l’avantage en première période (24-18), avec trois essais de Grandidier, Ruffenach et un de pénalité pour la Section, qui ont répondu à ceux de Reinach et Ngandebe pour le MHR, dominateur durant la première demi-heure.

 

Dès le retour des vestiaires, les Palois ont creusé l’écart grâce à une quatrième banderille de Brau-Boirie, avant que les Cistes ne réagissent et ne renversent la partie avec trois essais, en moins d’un quart d’heure, conclus par Vunipola, Vincent et Ngandebe, l’ailier maison profitant d’une supériorité numérique (31-35).

Dès lors, Simmonds allait commencer son œuvre. D’abord par deux pénalités pour punir l’indiscipline adverse et reprendre le score (36-35), à laquelle Bouthier répondait, à une minute du terme pour l’annuler (36-38). Mais, dans le money-time, cinq minutes après la sirène, une séquence de jeu au près des avants locaux installait leur ouvreur dans un fauteuil pour le drop de la victoire. Magistral !

 

Pau s’installe alors à la septième place tandis que Montpellier reprend la sienne, au dixième rang.

 

Lyon (5)  Vannes (14)      36-21

Le Lou s’en sort bien

Du côté de Gerland, les Lyonnais ont souffert face à des Vannetais que l’on sait désormais coriaces, prêt à en découdre, à la maison comme à l’extérieur, et à prendre tous les points qu’on laissera à la portée de leur panache.

 

Durant une heure, les Bretons ont mis la misère à la défense rhodanienne, avec un doublé de Moukoro (doublé) et un essai de Boudehent (pas Paul mais Pierre) pour rivaliser avec le doublé de Rattez et l’essai de Lambey. Une heure pour mener fièrement 19-21, loin de La Rabine.

 

Et puis, un autre match a eu lieu, avec le coaching gagnant de Ghezal, un banc qui a fait la différence, tout ce qu’il manque à cette équipe de Vannes. Chat a remplacé Marchand, appuyé par un pack presque tout neuf, et surtout plus puissant, le talonneur finisseur a conclu deux essais sur ballon porté derrière deux penaltouches. Berdeu rajoutant trois points pour rendre la victoire plus éclatante qu’elle ne l’a été.

 

Le Lou tient sa place dans les six premiers, tandis que Vannes repart bredouille de Gerland, injustement.

 

Toulon (3)  Perpignan (13)      40-19

Tout bonus !

Samedi soir, dans leur antre de Mayol, les Varois ont maîtrisé le match, sans se précipiter, construisant leur victoire bonifiée avec le temps. D’abord assurer le score, à la pause, avec un essai d’Isa et les points assurés au pied de Jaminet (16-6). Puis accélérer, en seconde période, et marquer deux nouveaux essais, par les avants Rebbadj et Lucchesi, pour décrocher le point de bonus offensif, à l’heure de jeu (30-12).

 

La réaction anecdotique des Catalans, par Oviédo, aura pour conséquence, pour les locaux, de s’employer à reprendre leur dû avec un quatrième essai de Jaminet sur le fil. Ouf !

 

Le RCT reste au contact des deux premiers, obligeant Bordeaux, ce dimanche, à s’employer pour qu’il ne reste pas devant.

 

Bordeaux (2)  Toulouse (1)      32-24

Drôle de choc

Le Matmut Stadium s'était fait tout beau et tout plein pour recevoir le leader et voir l'UBB lui prendre sa place avec son équipe type. Sauf que ce choc annoncé s'est transformé en un déséquilibre criant, tant le staff toulousain a mis au repos ses 15 internationaux, remplacés par une sans expérience, encadrée par quelques cadres comme Willis, Mallia et Lebel.

 

Alors personne ne s'est étonné, en tribunes, de voir les Penaud, Bielle-Biarrey, Buros, Jalibert, Lucu leur rouler dessus, en une mi-temps à sens unique. Quatre essais signés Van Resburg, Depoortere, Bielle-Biarrey et Penaud pour un 29-0 sec, à la pause, bonus offensif en poche.

 

Et puis arriva l'improbable, en seconde période, un relâchement largement coupable des locaux qui se sont cru arrivés, surjouant et faisant tourner leur effectif plutôt que la balle sans marquer le moindre point. En dix minutes, les avants toulousains, renforcés d'un banc motivé, ont planté trois banderilles dans le dos des Girondins, par Castro-Ferreira, Brennan et Vergé, se remettant dans une partie que tous croyaient pliée. Un véritable électrochoc pour le public du Matmut.

 

À quatre minutes du terme, Mallia décrochait même le point de bonus défensif avant que le cruel Jalibert ne leur enlève, la minute suivante, comme seul lot de consolation pour cette équipe béglo-bordelaise qui se voyait déjà en haut de l'affiche au classement, avec le point de bonus offensif, perdu bêtement.

 

Toulouse reste leader, même sans ses leaders, et Bordeaux son éternel dauphin. Ainsi semble se réécrire la saison passée, telle une histoire sans fin.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

 

La semaine prochaine…

 

Les Bleues doivent hausser leur niveau…

 

Le tournoi féminin se poursuit, toujours en parallèle du championnat masculin.

 

 

Au programme* de la 2e journée du VI Nations féminin :

Samedi 29 mars

à 14h :   France – Écosse

à 17h45 :  Pays de Galles – Angleterre

 

Dimanche 30 mars

à 16h :  Italie – Irlande

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de France TV

 

 

 

En parallèle, le TOP 14 tentera de rivaliser avec au programme* de sa 20ème journée :

Samedi 29 mars

 à 14h30 :   Toulouse – Pau

   à 16h30 :      Bayonne – Lyon

Clermont – La Rochelle

Montpellier – Stade Français

Vannes – Perpignan

à 21h05 :  Castres – Toulon

 

Dimanche 30 mars

à 21h05 :  Racing 92 – Bordeaux

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

16 mars 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°611

SACRÉS FRANÇAIS ! 

 

VI NATIONS... 5e journée                                  France Écosse       35 – 16

Des Bleus sur le toit de l'Europe

De la fébrilité au stade de transe !

 

Samedi soir, au stade de France, les Bleus ont décroché le 27e titre de leur histoire, depuis qu’ils ont intégré le Tournoi en 1910, se rapprochant de deux longueurs des Gallois et de trois des Anglais, en haut du podium, sur la même période (hors tournoi des IV Nations).

 

Et si on se réfère au Tournoi à six, depuis l’entrée de l’Italie en 2000, le XV de France se hisse à hauteur du XV de la Rose avec 7 titres dont 4 Grands Chelems, là où les Rosbifs n'en comptent que deux. Na !

 

Ça c’est pour le palmarès que les statistiques sont venues étayer de records en tout genre, comme le nombre d’essais en un seul tournoi élevé à 30 ou celui du meilleur marqueur dans une même édition porté à 8 par Bielle-Biarrey. En interne, le nombre de points inscrits en équipe de France est passé à 450 par Ramos qui devance de loin Michalak, quand le record d’essais de Blanco avait été égalé par Penaud, la semaine dernière.

 

La belle affaire !

 

Pour ce qui est du jeu, du panache et des émotions, là, ça a été bien moins glorieux. Nos Tricolores sont passés par tous les états pour obtenir cette « simple » victoire qui, sur le papier, semblait facile après avoir atomisé les favoris Irlandais, la semaine passée, dans l’antre d’un Aviva Stadium estomaqué (27-42).

 

Une première période fébrile, inquiétante même, particulièrement énervante et qui a ravivé la désillusion récente de Twickenham (26-25) ou encore celle de 2021, dans ce même Stade de France et face à ces mêmes Écossais qui nous avaient cueillis, sur le fil, avec un essai assassin de Van der Merwe (23-27).

 

Comment peut-on autant dominer et se tirer si stupidement autant de balles dans le pied après que celui de Ramos nous avait logiquement donné les premiers points, au bout de trois minutes, et que Moefana avait conclu une magnifique incursion des avants, bien servi dans l’intervalle par son compère au centre, Fickou, un quart d’heure plus tard ?

 

Va comprendre, Charles, ce qui se passe dans les têtes de nos Tricolores, à ce moment du match où on mène 10-0. Un geste gratuit de Ramos qui éjecte le pauvre White sur le dos de Mauvaka, le talonneur se ruant alors sur le demi de mêlée adverse tel un roquet sur un facteur qui aurait trébuché devant le portail, à deux dents de le mordre à la tête. Résultat : le Toulousain prend un carton jaune, avec option rouge par le bunker (finalement clément), et Russel passe les premiers points de la pénalité offerte (10-3).

 

Durant les vingt dernières minutes de ce premier acte, l’équipe de France s’est mise soudain à vaciller, en infériorité numérique, malgré trois points ajoutés par Ramos, manquant des plaquages fatals sur une première incursion de Graham lancé par Russel dans le bon intervalle jusqu’à l'en-but (13-10). À peine revenus à quinze, les Bleus perdaient à nouveau un de leurs gros, en la personne du pilier gauche éponyme qui écopait d’un carton jaune pour l’ensemble des fautes de la défense française, trop fébrile.

 

De quoi offrir l’égalisation à Russel sur un plateau et se remettre à trembler. Sauf le pied de Ramos qui, sur une pénalité, redonnait l’avantage aux siens, dans la foulée (16-13). Mais, en face, le danger restait permanent et notre défense toujours aussi lâche, incapable de reprendre Kinghorn envoyant Jordan à dame. Heureusement, un pied de l’arrière écossais effleurait suffisamment la touche pour que l’essai soit refusé.

 

Les Bleus regagnaient le vestiaire heureux mais peu fiers !

 

Le second acte démarrait en trombe, malgré l’infériorité numérique, mais avec plus d’application et de chance aussi quand, sur un temps fort adverse dans notre camp, Russel foirait une chistéra, laissant le cuir à la merci de Ntamack qui s’échappait avec, dans une course effrénée, remontant tout le terrain, appuyé par l’incontournable Bielle-Biarrey dont les cannes étaient plus armées pour accélérer jusque dans l’en-but et inscrire son huitième essai de la compétition, égalant un record datant du début du 20e siècle (23-13). Revenus à quinze, et de loin, après la réduction du score de Russel sur une nouvelle attaque des visiteurs, les hommes de Galthié allaient retrouvant de l’allant et de la fraîcheur avec un ban d’avants qui faisait son entrée, pour un quart d’heure de grâce.

 

55e minute, un énorme ballon porté, derrière une touche de Marchand, mettait à mal la défense calédonienne et ouvrait le champ à l’extérieur pour Lucu puis Penaud qui exécutait une sautée pour Ramos qui n’avait plus qu’à filer tout droit à dame, pour le troisième essai tricolore (30-16).

 

Six minutes plus tard, une attaque de première main, enfin, lançait la cavalerie des trois-quarts français pour le doublé de Moefana, après un beau cadrage débordement de Bielle-Biarrey qui servait Fickou, encore passeur décisif pour son compère au centre. Ramos manquait la transformation en coin, presque anecdotiquement, déjà fort de ces 450 points en équipe de France (35-16).

 

Le dernier quart d’heure ne sera pas de tout repos !

 

Kinghorn puis Van der Merwe n’ont jamais été loin de conclure leurs offensives mais, cette fois, la défense, renforcée par nos finisseurs, a tenu bon, non sans quelques frayeurs, ne laissant jamais nos Tricolores respirer. Ils devront attendre la dernière seconde pour voir Ntamack les libérer ainsi que le stade de France, tous exultant, au coup de sifflet final, dans un état de transe collective. Comme si tous comprenaient, ce soir, qu’une nouvelle ère du rugby français s’ouvrait pour conquérir le rugby mondial, succédant à celle irlandaise qui se referme avec les retraites des Sexton, Murray, O’Mahony et consorts.

 

2027, nous voilà !

 

 

Les autres matches en bref…

 

Italie – Irlande                17 – 22

Déjà une performance

Samedi après-midi, les Irlandais n’avaient que peu d’espoir de remporter le tournoi, Anglais puis Français ayant, tour à tour, la main pour les dépasser, quel que soit leur résultat à Rome. En revanche, du côté de la Squadra Azzurra on jouait doublement gros : un exploit face au tenant du titre et une dernière place en cas de défaite et de victoire derrière des Gallois.

 

Et les locaux y ont cru, en première période, après l’essai de Ioane, menant même jusqu’à la dernière minute, après l’égalisation de Keenan et avant de se faire doubler par Sheehan, sur le fil (10-12). Le second acte a démarré en trombe pour les Celtes qui voulaient clairement tuer le match tout en le bonifiant, grâce à deux essais, d’entrée, du même Sheehan, pour son triplé, s’appuyant sur la force des ballons portés. Seul point noir, les échecs au pied de Crowley, à la rue, remplacé par Prendergast à l’heure de jeu.

 

Les Italiens, quant à eux, ont payé leur indiscipline de trois cartons dont un rouge fatal contre Vintcent, sans pour autant lâcher la partie, marquant un deuxième essai par Varney qui les a maintenus en vie jusqu’au bout. Mais rien n’y a fait, la Squadra Azzurra se contentera d’un bonus défensif et d’une honorable avant dernière place après la sévère défaite des Gallois.

 

Pays de Galles – Angleterre        14 – 68

Sans pitié

Dans la foulée, au Millennium de Cardiff, les Diables Rouges n’ont jamais vraiment pu mettre la main sur ce match du dernier espoir pour éviter la cuiller de bois qui leur était promise. Les Anglais les ont étouffés d’entrée avec deux essais (Itoje et Roebuck) avant de les laisser vivre ce sursaut d’orgueil grâce à l’essai de Thomas. Mais, à nouveau, en cinq minutes, le XV de la Rose a tué le match avec trois nouvelles banderilles plantées, juste avant la pause, par Freeman, Cunningham et Stuart (7-33).

 

Le second acte ne sera qu’un copié-collé de ce récital humiliant avec des Gallois acculés dans leur camp. Cinq nouveaux essais (Mitchell, doublé de Pollock, Eyes et Cunningham) ont eu raison du XV du Poireau qui, comme en première mi-temps, sauvera l’honneur par Thomas, pour son doublé.

 

Triste équipe galloise qui montre combien elle tente de reconstruire, loin, très loin, de la gloire d’antan.

 

 

Clsst. : 1- France, 21 pts (+125) – 2- Angleterre, 20 (+74) – 3- Irlande, 19 (+18) –
          4- Écosse, 11 (-16) – 5- Italie, 5 (-82) – 6- Pays de Galles, 3 (-119)

 

 

 

La 5e journée du tournoi des Bleuets en bref….

 

France U20 (1) – Écosse (5)        45 – 40

Sacrément inattendu !

Vendredi soir, à Jean-Bouin, la nouvelle a fait l’effet d’une bombe, en plein match de nos Bleuets qui menaient tranquillement contre des Ecossais, les uns comme les autres n’ayant rien à gagner dans ce tournoi, tant les Anglais l'avaient dominé sans ménagement jusque-là.

 

« À Arms Park, les Gallois viennent de battre les Baby Roses ! »

 

Il restait une vingtaine de minutes à jouer, les jeunes Tricolores étaient en lice de remporter cette édition, sept ans après leur dernier Grand Chelem (2018). Les coéquipiers d’Etchegaray se disputaient le cuir dans une partie débridée, les essais coulaient à flot, de part et d’autre, le premier inscrit par Daunivucu, dès la première minute. Brown égalisait aussitôt, Akrab, Tilloles puis Cowie surenchérissaient, décrochant le bonus offensif, en moins de trente minutes, avant qu’Etchegaray ne corse l’addition et que Blyth-Lafferty ne la réduise, juste avant la pause (33-22).

 

Et puis le second acte s’est joué avec cette incroyable nouvelle, obligeant les Français à gagner pour le titre et les Écossais à prendre au moins un point de bonus pour ne pas finir dernier. Un tout autre match tendu s’engageait et les Bleuets commençaient à se mettre à la faute, fébrilement. Etchegaray avait pourtant mis les siens sur la bonne voie avec son doublé, mais Van Wyck lui répondit aussitôt, engageant une course-poursuite qui mettait Cotarmanac’h en orbite pour une nouvelle réplique (45-30).

 

Seulement les dernières munitions seront écossaises et, après l’essai de Douglas, battant quatre défenseurs tricolores, les Bleuets ont tremblé jusqu’à cette dernière pénalité que les Calédoniens ont préféré transformer en points pour un bonus défensif salvateur pour ne pas finir dernier, plutôt qu’une penaltouche aléatoire, à quelques secondes de la fin. Tant mieux pour nos Français, sacrés champions contre toute attente, comme leurs aînés le lendemain.

 

Les autres matches : Italie (4) – Irlande (6)  (15-12) ; Pays de Galles (3) – Angleterre (2)  (23-13).

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

 

 

Les qualifiés européens pour la Coupe du monde 2027….

 

Les quatre équipes qui ont atteint les demi-finales du Rugby Europe Championship se sont qualifiées directement pour le Mondial en Australie en 2027. Il s’agit de la Géorgie, l’Espagne, la Roumanie et le Portugal, dans l’ordre du classement final après les résultats de ce week-end :

 

1e place : Géorgie – Espagne       46 – 28

3e place : Roumanie – Portugal   21 – 7

5e place : BelgiquePays-Bas      31 – 10

7e place : SuisseAllemagne        20 – 17

 

Les Belges décrochent, quant à eux, leur billet pour le Tournoi de Qualification final.

 

 

La semaine prochaine…

 

Les Féminines ouvrent leur tournoi en Irlande

 

 

Au programme* de la 1e journée du VI Nations féminin :

Samedi 22 mars

à 14h :   Irlande – France

à 17h45 :   Écosse – Pays de Galles

 

Dimanche 23 mars

à 16h :  Angleterre – Italie

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de France TV

 

 

 

En parallèle, le TOP 14 fera son retour avec au programme* de sa 19ème journée :

 

Samedi 22 mars

 à 14h30 :   La Rochelle – Castres

   à 16h30 :  Clermont – Racing 92

Lyon – Vannes

Pau – Montpellier

Stade Français – Bayonne

à 21h05 :  Toulon – Perpignan

 

Dimanche 23 mars

à 21h05 :  Bordeaux – Toulouse

 

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

9 mars 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°610

À CŒUR DE COUPER À TRÈFLE 

 

VI NATIONS... 4e journée                                  Irlande France       27 – 42

Lucu et ses coéquipiers de banc ramassent les derniers plis

Un jeu qui fait Dublin !

 

Samedi après-midi, en ouverture de cette quatrième journée décisive, les Bleus avaient à cœur de couper l’herbe sous le pied à ce XV de Trèfle qui avait toutes les cartes en mains pour réaliser, en plus d’un grand Chelem, un troisième titre consécutif historique dans le tournoi.

 

Mais fallait-il encore que notre XV de France puisse vraiment prendre à cœur ce match pour contrer le jeu irlandais aux atouts très flamboyants, distribués sur le tapis vert de l’Aviva Stadium, et ne pas se coucher laborieusement comme lors de cette partie perdue à Twickenham sur un dernier pli mal assuré. Car la donne lui laissait peu de marge.

 

Et c’est ce qu’ont fait nos Tricolores ! Du cœur à l’ouvrage pendant un sale premier quart d’heure, une défense à carreau, plaquant et grattant à tour de bras, d’une abnégation et d’un courage à toute épreuve, à deux doigts de craquer mais dont la résistance n’a pas fait un pli.

 

Et pour cause. Le sort a semblé se jouer des deux camps. Le cuir qui touche du bois sur la première pénalité de Prendergast, un en-avant limite qui annule l’essai (contre le cours du jeu) de Dupont. Quand une première faute grossière de McCarthy, pour un plaquage de Ramos sans ballon, tombait à pic. Carton jaune !

 

Et Bielle-Biarrey concluait le premier essai tricolore, en supériorité numérique, derrière un ballon porté conquérant que Dupont transversait d’une magnifique sautée pour son ailier démarqué.

 

Incroyable renversement de situation !

 

Malheureusement, Ramos manquait la transformation en coin et, pire, Dupont se blessait gravement au genou (rupture des ligaments croisés), cinq minutes plus tard, sur une action anodine, là où les déblayages de Beirne et Porter sur sa personne n’avaient rien d’anodin. Les deux joueurs ont été cités, après match, par le staff français, tout comme Nash pour un coup de tête contre Barassi, sorti un plus tard. Mais aucun ne sera entendu par la commission de discipline du Tournoi.

 

Lucu prenait place à la mêlée et Prendergast profitait de ce coup derrière la tête pour réduire le score sur la première faute de Boudehent avant que Ramos ne lui réponde, dans la foulée, laissant le dernier mot à l’ouvreur celte, sur un hors-jeu de Flament, juste avant la mi-temps (6-8).

 

Au retour des vestiaires, le jeu revenait au XV du Trèfle, comme en première période, et la première pénaltouche de Sheehan ne faisait pas un pli… ou plutôt si ! Enclenchant un maul destructeur pour le premier essai irlandais, conclu par le talonneur et transformé par Prendergast (13-8).

 

On ne donnait alors pas cher de la peau de nos Frenchies !

 

Pourtant, loin d’abattre leurs cartes maîtresses pour remporter la partie, les Irlandais allaient se voir couper l’herbe sous le pied, derrière une attaque française flamboyante, emmenée par un Lucu électrique et des trois-quarts virevoltants, à grand cœur de s’envoyer et d’envoyer Boudehent à dame. Le score et la main du jeu revenaient alors au XV de France qui, au passage, perdait Barassi, après son protocole commotion (13-15). Nash n’écopera que d’un carton jaune après décision du bunker (scandaleux !)

 

L’entrée du troisième-ligne, Jegou, au centre de l’attaque (pour cause d’avoir mis 7 avants sur le banc) n’allait montrer, fort heureusement, aucune différence, bien au contraire. Cinq autres « gros » finisseurs lui emboîtèrent le pas, Marchand, Aldegheri et Baille, pour une première ligne toute neuve, Meafou et Jelonch pour compléter le pack et ramasser les plis de deux nouveaux essais qui allaient sceller l’issue de la partie.

 

Un contre ruck, une relance fabuleuse et une sautée de Penaud pour son compère girondin, Bielle-Biarrey, qui s’arrache dans une course fantastique, après un petit coup de pied recentré pour lui-même, prenant de vitesse son vis-à-vis pour aplatir son doublé dans l’en-but, son septième essai du tournoi. Extraordinaire !

 

Huit minutes plus tard, les avants généreux percutaient une défense celte aux abois, Meafou, Boudehent, avant que Jegou, tel un numéro neuf filou ne s’empare du précieux cuir pour se faufiler dans un trou de souris et marquer l’essai du bonus offensif. Incroyable !

 

Menant 13-32, contre tout pronostic, à dix minutes d’un exploit, les Bleus resserraient les rangs en défense pour ne pas se déliter, comme à Twickenham, au prix d’efforts colossaux et de fautes que Cros allait payer pour tous ses coéquipiers qu’il laissait à quatorze dans un fin de match âpre et tendue. Un paradoxe quand on sait tout le travail qu’il a abattu pour éviter que son équipe ne sombre, tout comme Alldritt, Bouhent et Guillard.

 

Et pourtant, sur ce temps fort des champions en titre, à deux doigts de marquer, Ramos interceptait le cuir sur sa ligne d’en-but et lançait un contre assassin, dans une course folle qu’il préféra laisser à Penaud, à ses côtés, pour aller à dame. L’ailier bordelais prit les jambes à son cou et le ballon sous le bras pour traverser les soixante derniers mètres et planter dans un plongeon glorieux l’essai de la victoire.

 

Son 38e en équipe de France, égalant ainsi le record de Blanco !

 

Dans les quatre dernières minutes, les Celtes redoublèrent d’intensité pour ne pas être plus humiliés et réduire l’ampleur de la raclée infligée par ces improbables Frenchies, marquant deux fois. Par Healy, d’abord, le pilier vétéran qui jouait son dernier match à la maison, tout comme O’Mahony et Murray, tous trois célébrés en avant-match. Puis par Conan, sur une pénalité vite jouée à la main, à quelques secondes du terme, sans que cela ne leur rende pour autant cette défaite plus digeste.

 

Car, dorénavant, c’est bien le XV de France qui a les cartes en mains pour remporter le tournoi, samedi prochain, au Stade de France, face à des Écossais qu’il ne faudra certainement pas prendre de haut, tellement ils nous ont déjà gâché la fête par le passé.

 

Faudrait pas que, sans Dupont, il y ait maldonne !

 

 

 

Les autres matches en bref…

 

Écosse – Pays de Galles                35 – 29

Une partie à deux visages

Samedi après-midi, à Murrayfield, Écossais et Gallois ont livré, chacun leur tour, une bataille à sens unique.

 

La première par les locaux qui ont engrangé les quatre essais du bonus offensif en une mi-temps, par Kinghorn, Graham et Jordan (deux fois), pour mener 28-8, à la pause, après que le XV du Poireau a réduit la marque par Murray.

 

La seconde par les visiteurs qui sont allés chercher un double bonus (offensif et défensif) dans les vingt dernières minutes, après avoir encaissé un cinquième essai du XV du Chardon, par Kinghorn, dès le retour des vestiaires. Menés de 27 points, les Gallois ont réagi avec force, poussant les Calédoniens à la faute et usant de penaltouches pour faire la différence, par Thomas, Williams et Llewellyn, sur le fil.

 

Une quatrième défaite, doublement bonifiée cette fois, pour les hommes de Sherratt, à une de la cuiller de bois à laquelle ils comptent bien échapper, samedi prochain, dans leur antre du Millennium face à leur meilleur ennemi et voisin anglais.

 

Angleterre – Italie        47 – 24

Des Anglais sur nos talons 

Dimanche après-midi, le XV de la Rose a clôturé ce quatrième round par une victoire bonifiée sur une Squadra Azzura qui lui a tenu tête une mi-temps. 

 

Une première période emballée où les deux équipes se sont répondu du tac au tac (21-17), les Anglais marquant trois fois (par Willis, Freeman et Steightholme) quand les Italiens ne leur ont répondu que deux (par Capuozzo et Vintcent). Mais quels essais somptueux avec l'arrière toulousain au sommet de son art sur chacun d'eux !

 

La seconde période a été tout autre, confisquée par des locaux plus en jambes et efficaces que les visiteurs, devenus maladroits et dont la défense a subi la loi d'un XV de la Rose retrouvé, sous la baguette des deux Smith, Finlay à l'ouverture et Marcus, entré rapidement au centre. Ce dernier signait d'entrée l'essai du bonus offensif quand Curry, Steightholme et Earl corsaient, derrière, l'addition, ne laissant que des miettes aux Italiens, Menoncello réduisant le score, sur leurs rares occasions.

 

Les Anglais peuvent encore croire au gain du tournoi, comme les Irlandais, mais cela dépendra de leurs résultats respectifs et, surtout, d'une défaite obligatoire des Français.

 

 

 

Clsst. : 1- France, 16 pts (+106) – 2- Angleterre, 15 (+20) – 3- Irlande, 14 (+13) –
          4- Écosse, 11 (+3) – 5- Italie, 4 (-77) – 6- Pays de Galles, 3 (-65)

 

 

 

La 4e journée du tournoi des Bleuets en bref….

 

Irlande (5) – France U20 (2)        12 – 22

A trop surjouer...

Vendredi soir, à Cork, les Bleuets ont enfin vaincu le XV du Trèfle, ce qu’ils n’avaient pas réussi à faire depuis 2018 et le dernier titre tricolore. Mais que ce fut laborieux à surjouer face à une équipe irlandaise incroyablement maladroite et mal inspirée. C’est bien simple, en première période, les Celtes ne sont allés qu’une fois dans le camp français, juste avant la pause, pour un essai de pénalité, à 15 contre 13 (après les cartons jaunes contre Traversier et Sanson), laissant alors les Bleuets à 12, après qu’Etchegaray était puni dix minutes, alors qu’il venait de marquer le quatrième essai, annulé.

 

Car, entre temps, les jeunes Tricolores avaient marqué trois fois, laborieusement, vendangeant même un essai tout fait, Traversier se voyant déjà aplatir avant de se faire rattraper par un défenseur irlandais. Mais heureusement, Etchegaray, l’arrière bordelais, avait insufflé deux essais, en cinq minutes, le premier par lui-même, le second offert à Leveque avant que le talonneur Akrab ne s’offre son essai sur un ballon porté d’école. Seul point noir, le pied de xxx, en échec sur chaque transformation.

 

Les Bleuets regagnèrent les vestiaires avec une courte avance (7-15) qui sera juste assurée par le troisième doublé d’Akrab, sur un nouveau ballon porté, les Irlandais réduisant la marque sur le fil, sans conséquence. Une victoire bonifiée essentielle, en cas de faux pas des Anglais qui semblent marcher sur l’eau et sur un nouveau Grand Chelem, dès la semaine prochaine, tant ils n’ont de véritables oppositions dans ce tournoi.

Nos jeunes Tricolores ont encore à travailler en précision et humilité pour espérer leur arriver à la cheville.

 

Les autres matches : Écosse (6) – Pays de Galles (3)  (27-12) ; Angleterre (1) – Italie (4)  (33-24).

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

 

 

La semaine prochaine…

 

Aux portes d’un 27e titre…

 

Le XV de France validera le gain du tournoi, samedi soir, au Stade de France, s’il parvient à battre le XV du Chardon, même d’un petit point, son large goal-average lui assurant l'avantage. On y croit !

 

 

Au programme* de la 5e journée du VI Nations :

Samedi 15 mars

à 15h15 :   Italie – Irlande

à 17h45 :   Pays de Galles – Angleterre

à 21h :  France – Écosse

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de France TV

 

Sans oublier nos Bleuets, à Jean-Bouin (Paris) et sur L'Équipe TV, vendredi 14 mars à 21h15 :  

France U20 Écosse

 

 

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2 mars 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°609

LA RELÈVE ÉTEINT LA VIEILLE GARDE 

 

TOP 14... 18è journée                                Racing 92 (12) – Pau (10)   29 – 47

Gailleton et Attisogbe surclassent leurs aînés

Ces Bleus qui jouaient un double enjeu

 

Samedi après-midi, au Paris-la-Défense Arena, ils étaient trois internationaux tricolores, dans chaque camp, à se disputer une place pour cette finale avant l’heure du VI Nation, samedi prochain, à Dublin.

 

Si les jeunes finisseurs du succès des Bleus en Italie, Le Garrec contre Attisogbe, ont joué en solo leur partition – en espérant conserver les faveurs du sélectionneur devant les Bordelais, Lucu et Penaud, de retour en grâce, après leur mise à l’écart, vécue comme une punition – il n’en a pas été de même pour les vieux briscards du Racing, Fickou et Taofifenua, qui ont eu à se frotter au culot d’une sacrée relève, face respectivement à Gailleton et Auradou, également présents sur le banc, à Rome, et qui ont littéralement éteint leurs aînés dans l’Arène francilienne.

 

Les deux Racingmen trentenaires, rappelés par Galthié pour leur expérience avant Irlande-France, n’ont pas vu le jour, pendant 80 minutes pour le capitaine aux 93 sélections dont c'était le grand retour, et moins d’une heure pour le seconde-ligne 54 fois capés.

 

La victoire à La Rochelle, la semaine dernière, est retombée comme un soufflé pour les hommes de Collazo, incapables d’aligner deux passes sans faire tomber le ballon, ou de faire mal en conquête, chacun y allant de son idée, le plus souvent improvisée ou peu inspirée, comme si le collectif était resté aux vestiaires.

 

Une aubaine pour des Palois qui n’en demandaient pas tant pour se refaire la cerise au classement et enquiller tous les points à portée d’essais de première main, comme ce bijou de Gailleton, juste avant la pause, ou à portée de botte de Simmonds qui, avec son compatriote anglais, Robson, à la charnière, a fait un joli pied de nez à l’armada britannique locale dont la moitié, comme Farrell, se trouvait spectatrice en tribunes.

 

Sam James avait pourtant ouvert le score, en première période, augurant d’un tout autre match pour les locaux qui menaient 10-0 au bout d’un quart d’heure plutôt heureux. Mais les trois-quarts adverses allaient lancer une attaque d’envergure, se prenant pour des Toulousains, et offrir un essai remarquable au très remarqué Gailleton qui, d’ailleurs, allait re-marquer, en seconde période, sur un show extraordinaire d’Attisogbe, après que Williams avait répondu à Habosi, sur la réaction des locaux au retour des vestiaires.

 

Tedder, le seul à sortir du lot côté Racing, aurait bien voulu renverser la rencontre avec son doublé, dans les dernières minutes, mais le trou (béant) était fait, sous les coups de pied répétés de Simmonds, dont ce drop fatal, à un quart d’heure de la fin, portant la marque à 17-32, comme on botte le derrière à un rugby malappris, avant que Grandidier, le Septiste palois, n’enfonce encore plus les Franciliens avec un quatrième essai.

 

Fickou n’a rien pu faire, battu et abattu, tout comme Taofifenua, inexistant, et Le Garrec, mal inspiré, voire résigné. Pourtant l’enjeu était doublement de taille pour ces Racingmen, à trois longueurs de la relégation, désormais, et surclassés individuellement pour espérer être alignés dans les 23 Tricolores à Dublin.

 

Pau respire au classement et on peut imaginer qu’aux yeux du sélectionneur…

 

Le trio Gailleton*-Attisogbe-Auradou aura marqué des points.

 

(*) NDLR (dim 20h30) : Le trois-quarts-centre palois vient d'être déclaré forfait pour Irlande-France

 

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Stade Français (11)  La Rochelle (9)      22-17

Un sursis pour Paris

En ouverture de cette journée, à Jean Bouin, les Parisiens ont profité d’une équipe rochelaise amoindrie et désorganisée pour se rebeller et engranger les quatre points d’une victoire qui redonne de l’espoir au club et à ses supporters.

 

Comme d’habitude, les Maritimes, très indisciplinés, ont été méconnaissables, punis par la botte d’Henry et encaissant un essai (signé Ezéala), un carton jaune et un rouge, en une mi-temps pour un 22-3, au retour des vestiaires. Il aura fallu la maladresse et la fébrilité récurrentes des locaux pour redonner du pep aux visiteurs et réagir trop tard, comme d’habitude, avec deux essais (Lespiaucq et un de pénalité).

 

Les hommes de Gustard ont eu peur jusqu’au bout, laissant finalement les Rochelais repartir avec seulement le point de bonus défensif. Paris sort de la zone rouge, mais pour combien de temps ?

 

Toulouse (1)  Vannes (14)      63-21

Le grand écart

Les Toulousains ne s’embarrassent pas des absences. Là aussi on commence à s’y habituer. Mais les retours des feux follets internationaux, Capuozzo et Kinghorn ont eu raison de la bravoure des Vannetais, dominés des pieds à la tête, croulant sous les essais des locaux.

 

Un doublé de Willis, trois autres essais de Castro-Ferreira, Cramont et Kinghorn ont suffi pour plier le match en une grosse demi-heure (35-0). Les visiteurs ont fini par s’exprimer, juste avant la pause, avec un essai de Moukoro, puis deux autres, en seconde période, par Varney puis Vili tandis que les Haut-Garonnais continuaient de sévir dans leur en-but, Ahki, Lacombre, Neti et Capuozzo rajoutant quatre nouveaux essais à leur festival.

 

Perpignan (13)  Bordeaux (2)      17-29

Les Catalans sombrent

Samedi soir, à Aimé-Giral, les hommes d’Azéma ont subi la foudre girondine dont le premier impact n’a pas pris plus de dix secondes, Echegaray concluant l’essai le plus rapide de l’histoire du TOP 14. Janse Van Rensburg puis Falatea lui emboitaient le pas pour prendre les devants à la pause (0-19).

 

Le second acte sera plus équilibré mais ne permettra jamais aux locaux de refaire leur retard, même si Oviedo, Velarte et De la Fuente ont mis les moyens pour y parvenir. Mais Sa rajoutait un essai de plus à l’armada béglo-bordelaise, bien emmenée par une charnière Lucu-Jalibert, de niveau international, qui avait besoin de convaincre pour espérer jouer cette fameuse finale du tournoi à Dublin.

 

Perpignan retrouve la place désagréable de barragiste au maintien, comme l’UBB, diamétralement à l’opposé, celle du dauphin.

 

Montpellier (8)  Castres (5)      21-17

Plus de peur que de mal

Samedi après-midi, les Cistes ont bien failli gâcher leurs belles premières 41 minutes, après deux essais de Tolofua et Nagandebel qui leur ont permis de mener 18-0, dans un second acte à la main des Castrais, à deux doigts de renverser la partie sur le fil. Arata et Chabouni avaient relancé le match, dès le retour des vestiaires, avant que les Montpelliérains ne limitent la casse avec une petite pénalité de Reus et la maladresse de Palis ne trouvant pas la touche pour un possible essai de la victoire.

 

Le MHR reste dans le bon peloton aux portes du TOP 6 tandis que le CO y conforte sa place grâce à son point de bonus défensif.

 

Lyon (6)  Toulon (3)      27-20

Le Lou de Ghezal fait peur

Depuis la reprise du groupe par l’ancien spécialiste de la conquête du XV de France, les Lyonnais enchaînent les performances de manière déconcertante, avec une seule défaite en huit rencontres. Et l’ogre varois n’a pas fait exception, samedi, à Gerland, encaissant les quatre essais durant le premier acte (27-6).

 

Chat, Tchapchet et un doublé de Botha auront eu raison des visiteurs, profitant d'une supériorité numérique pendant le carton jaune de Baubigny pour engranger le point de bonus offensif en une mi-temps. La réaction d’orgueil des hommes de Mignoni se sera fait attendre, dans un second acte plus fermé, Jaminet et Danglot marquant enfin, à dix minutes du terme, et annulant le point de bonus des locaux, dans une fin de match relancée mais vaine.

 

Le Lou grimpe pour la première fois dans le TOP 6, en attendant le résultat de Clermont.

 

Bayonne (4)  Clermont (7)      31-18

La forteresse basque a tenu bon

Dimanche soir, à Jean-Dauger, en clôture de cette journée, les Bayonnais ont dû batailler dur pour sauvegarder leur invincibilité à domicile. Tantôt dominateurs, comme en début de partie, après les deux essais signés Paulos et Cormenier, tantôt sur la défensive, sans que les visiteurs auvergnats ne parviennent à conclure leurs temps forts, les Basques ont navigué à vue, dans une première période âpre et maladroite de part et d'autre (18-6). 

 

Le second acte a été marqué d'abord par la réaction des Jaunards sur un ballon porté conclu par Fainga puis par l'indiscipline. Deux cartons jaunes contres les visiteurs et un rouge préjudiciable contre Mori, à l'heure de jeu. Fall en profitait aussitôt pour relancer l'ASM dans une partie qui lui ouvrait les bras (21-18). Mais Germain, tout juste entré, allait doucher les espoirs des Auvergnats sur un de leur temps fort, à cinq minutes du terme. Un contre depuis son camp pour l'essai de la victoire et le soulagement de Jean-Dauger.

 

Clermont n'en finit pas de ne jamais finir ses actions, comme si le collectif d'Urios jouait avec des moufles et une IA mal programmée dans la tête. Voilà l'ASM sortie du TOP 6 quand l'Aviron Bayonnais s'y installe confortablement. 

 

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

 

La semaine prochaine…

 

Place à la finale !

 

Pendant que le TOP 14 prend de nouveau des vacances, le Tournoi nous revient avec son dénouement, à Dublin, et un probable titre à venir pour le vainqueur de cette finale avant l'heure entre l’Irlande et la France. Mais Celtes et Anglais pourraint continuer d’y croire en cas de succès des Bleus.

 

Au programme* de la 4e journée du VI Nations :

Samedi 8 mars

à 15h15 :   Irlande – France

à 17h45 :   Écosse – Pays de Galles

 

Dimanche 9 mars

à 16h :  Angleterre – Italie

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de France TV

 

Sans oublier nos Bleuets, à Cork et sur L'Équipe TV, vendredi 7 mars, à 21h :  

Irlande – France U20

 

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

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24 février 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°608

RAZZIA SUR LA SQUADRA AZZURRA ! 

 

VI NATIONS... 3e journée                                  Italie France       24 – 73

Le XV de France marche sur Rome

Les Bleus soignent leur conquête à Rome

 

Dimanche après-midi, au Stadio Olimpico, nos gros ont marché sur la défense italienne, comme Obélix sur une légion romaine, à coups de maul dans la tronche, l’éparpillant aux quatre coins de ses 22, façon puzzle.

 

La bataille pour conquérir l'antre romain n’aura même pas duré une demi-heure avant que nos Tricolores ne terrassent le peu de résistance restant, dans une razzia sans partage de onze essais.

 

Pourtant tout avait mal commencé pour nos Bleus, en tuniques blanches, dans ce territoire étranger où les Azzurri locaux se sont fait la malle, dès la dixième minute, sur leur première incursion dans une défense française à la rue, incapable de plaquer Menoncello filant à dame, alors qu’un premier essai venait d’être refusé aux Français, pour un en-avant, une minute auparavant.

 

Ce match semblait mal barré, comme à Twickenham !

 

C’est pourtant par un bon Léo Barré que les relances allaient amener nos Tricolores à faire la différence, appuyés par des avants puissants et déterminants dans l’avancée, balle en main, comme le jeune Guillard, deux minutes après le coup derrière la tête reçu par l’essai italien, s’arrachant d’un ruck pour exploser le dernier rideau et aplatir le cuir dans l’en-but. Ramos égalisait et relançait le combat (7-7).

 

Cinq minutes ont suffi à la botte d’Allan pour faire repasser les Ritals devant après une faute grossière de Boudehent dans le camp français (10-7). Mais, encore une fois, la réponse des Gaulois de Galthié est passée par les avants, sur un ballon porté colossal, derrière une pénaltouche bien négociée par l’incontournable talonneur Mauvaka (10-14).

 

La machine était lancée, avec Dupont aux commandes !

 

Une action magnifique orchestrée par la charnière toulousaine, Ramos servant alors son arrière, Léo, qui passait parfaitement la balle après contact à Bielle-Biarrey, dans le côté fermé, l’ailier bordelais filant sur son aile, avec une armée d’’Azzurri à ses trousses, avant de servir, à son tour, à l’intérieur son capitaine pour le troisième essai tricolore. Ramos transformait encore et donnait une belle avance à l’équipe de France (10-21).

 

Mais les locaux n’avaient pas dit leur dernier mot et, emmenés par un Capuozzo virevoltant, slalomant dans la marée blanche adverse comme sur une piste enneigée alpine, ils dévalèrent tout schuss une défense tricolore qui manquait tous ses plaquages, avant que Brex ne passe la ligne d’en-but pour le deuxième essai maison (17-21).

 

Dix minutes plus tard, nos Bleus répondaient avec générosité et puissance, chaque fois servis par un Dupont remuant, Alldritt puis Boudehent, le flanker rochelais inscrivant l’essai du bonus offensif et le début du calvaire des Italiens. Cette fois, c’était au tour de Léo Barré de prendre le bon intervalle sur une passe au cordeau de son capitaine, pour la cinquième banderille plantée dans le dos de la défense locale, juste avant la pause, une nouvelle fois transformée par Ramos, à 100% au pied (17-35).

 

Le second acte sera un pur récital, une véritable raclée infligée par nos Gaulois à cette malheureuse légion romaine, devant son public. Six claques Obélixienne, ne laissant qu’une petite réaction à la Squadra Azzura, à l’heure de jeu, pour son troisième essai, inscrit par le Toulonnais Garbissi.

 

Six nouveaux essais tricolores, presque trop faciles, portés par des avants colossaux, comme Alldritt, d’abord, derrière la première penaltouche. Mais les trois-quarts n’ont pas été en reste, au retour des vestiaires, se trouvant dans les bons intervalles, comme Bielle-Biarrey, bien servi par Attissogbe, Dupont par Moefana, Barré et Attisogbe par Bielle-Biarrey, et enfin Barassi, sur la sirène, par Jelonch, entré dans ce XV de France pour parachever ce feu d’artifice.

 

Un festival d’essais qui pourrait n’avoir aucune saveur s’il ne servait pas à automatiser l’attaque tricolore pour gagner le tournoi, dans quinze jours, en Irlande, dans une confrontation d’un tout autre calibre qui pourrait bien descendre notre XV de France de ce piédestal en cartone-pasta.

 

Et pourquoi ne pas y croire, quand on a vu ce XV du Trèfle à la peine, à Cardiff ?

 

Il n’y a pas de mal à se faire Dublin !

 

 

Les autres matches en bref…

 

Pays de Galles – Irlande       18 – 27

Pas de coupe à Trèfle

Samedi après-midi, les Gallois ont cru à l’exploit, dans leur antre du Millennium, durant une heure, à égalité parfaite (18-18) face à l’ogre irlandais, incapable d’aller chercher le point de bonus offensif, comme les Français, lors de la première journée.

 

Qui aurait pensé que le XV du Poireau allait mener (18-10), après avoir encaissé un essai d’entrée, par Conan, et répondu, juste avant la pause, par Morgan, puis juste après, par Rogers ? Personne. Et pour cause, on sait les Irlandais aussi mécaniques qu’impitoyables.

 

Osborne égalisait et Prendergast prenait tous les points qu’il y avait à prendre, sans que les Celtes ne parviennent à marquer les quatre essais du bonus offensif. Alors on a beau nous faire croire que ces Gallois, très combattifs, sont d’un piètre niveau et que, nous Français, nous n'avons pas à nous réjouir de les avoir écrasés, comme les Italiens, il n’empêche que le XV du Trèfle n’a pas réussi, avec un banc impressionnant, à leur marcher dessus comme le XV de France.

 

Vivement Dublin dans deux semaines pour la finale du tournoi, avant l’heure !

 

Angleterre – Écosse        16 – 15

Encore d’un point !

Toujours samedi, et à encore à Twickenham, le XV de la Rose s’en est sorti d’un petit point, face à son adversaire du jour qui méritait, encore une fois, de repartir avec la Calcutta Cup. Les Anglais peuvent remercier Russel qui a mangé la feuille de match avec un raté au pied préjudiciable (0/3).

 

Et dire que les Rosbifs n’ont marqué qu’une seule fois, par Freeman, en début de partie, pour répondre à l’essai écossais de White, avant que Jones et Van der Merwe n’en rajoutent deux autres pour une victoire qui échappait au pied de leur buteur particulièrement nonchalant dans cette partie. Comme, il y a quinze jours, c’est la paire de bottes des Smith (Marcus et la pépite, à l’ouverture, Finlay) qui a fait la différence pour une seconde victoire anglaise dans le tournoi.

 

Clsst. : 1- Irlande, 14 pts (+28) – 2- France, 11 (+91) – 3- Angleterre, 10 (-3) –
          4- Écosse, 6 (-3) – 5- Italie, 4 (-54) – 6- Pays de Galles, 1 (-59)

 

 

La 3e journée du tournoi des Bleuets en bref….

 

Italie (5) – France U20 (2)        5 – 58

Sans concession !

Les Bleuets avaient donné l’exemple à leurs ainés, samedi soir, en infligeant un carton aux Italiens, à Trévise. 0-22, à la pause, après trois essais de Traversier, Rates et Akrab, avant d’en replanter quatre au retour des vestiaires par Akrab et Ibsaene (auteurs chacun d’un doublé), Tolfua complétant la marque.

 

Casartelli sauvera l’honneur dans ce match à sens unique, à l’image du tournoi dont le nouveau grand Chelem des Anglais, au-dessus du lot, ne fait aucun doute.

 

 

Les autres matches : Angleterre  (1) – Écosse (6)  (57-13) ; Pays de Galles  (3) – Irlande (4)  (20-12).

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

 

 

La 17e journée de TOP 14, en deux mots…

 

Castres (5)  Lyon (8)      30-25

Le CO revient fort

 

La Rochelle (7)  Racing 92 (11)      21-26

Nouvelle Déflandration pour les Maritimes

 

Pau (10)  Perpignan (12)      23-6

La Section relève la tête

 

Toulon (2)  Stade Français (14)      24-6

Les Varois enfoncent Paris

 

Vannes (13)  Montpellier (9)      37-24

La Rabine aux anges

 

Toulouse (1)  Bayonne (4)      41-6

Monstrueux Toulousains

 

Bordeaux (3)  Clermont (6)      22-18

L’UBB à l’arrache

 

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

La semaine prochaine…

 

Le TOP 14 se la joue solo…

 

 

Au programme* de la 18ème journée de TOP 14 :

Samedi 1e mars

 à 14h30 :   Stade Français – La Rochelle

   à 16h30 :      Lyon – Toulon

Montpellier – Castres

Toulouse – Vannes

Racing 92 – Pau

à 21h05 :  Perpignan – Bordeaux

 

Dimanche 2 mars

à 21h05 :  Bayonne – Clermont

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

 

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