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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -

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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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19 janvier 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°603

UNE PLACE CHAIR DE POULE 

 

CHAMPIONS CUP... 4è journée                    Clermont (4)  – Bristol (6)   33 – 26 (BO x2)

                                           Trévise (3)  – La Rochelle (2)     32 – 25 (BO)

Leinster (1)  – Bath (5)     47 – 21 (BO)

Des avants Jaune et Bleu merveilleux !

Au bout de trois heures de suspense !

 

Clermont a dû attendre la fin du film de cette dernière journée qualificative, bien assis à la quatrième place éjectable de sa poule et après être passé par toutes les émotions, pour connaître le fin mot de l’histoire d’une incroyable qualification. Wouahou !

 

C’est qu’ils ont eu chaud, les Jaunards, jusqu’à faire dans son froc pour leur meneur expérimenté, Urdapilleta, tremblant à l’idée d’assumer le drop de la victoire, indispensable, alors qu’il y avait 26 partout, au déclenchement de la sirène, et que Bezy préparait ses avants pour installer le buteur dans un fauteuil. Seulement, Urda a eu peur de voir son pied s’y affaler et passer au travers, préférant assurer ses arrières en se planquant derrière ses avants et les laisser finir le travail autrement que ce pour quoi on avait recruté ce vieux brisquard, à Clermont-Ferrand. Broke James, reviens !

 

Pourtant Belleau avait brillamment entamé la rencontre, une fois n’était pas coutume. Samedi après-midi, dans un Michelin plein, les hommes d’Urios semblaient tenir les rênes d’un match qu’ils ont dominé vingt très bonnes minutes, forts de leur conquête mais stériles, avant qu’enfin Newsome ne conclue une énième incursion des siens, une fois les Anglais réduits à quatorze, après le carton jaune contre Byrne (5-0). Si Belleau se ratait pour transformer ce premier essai, il restait à l’initiative des relances pour trouver la faille dans le camp de ces ours bien léchés en défense.

 

Dans la seconde partie du premier acte, les Bears d’outre-Manche, loin d’être patauds, ont remis la main sur le ballon, obligeant nos vaillants avants clermontois à se surpasser. À l’image de Simmons et Yato, en seconde latte, ou Kremer et Tixeront, en troisième, plaqueurs implacables, gratteurs et voleurs de ballons précieux en touche, ils ont pourri les occasions des Anglais, incapables de bonifier leurs avancées.

 

Et les dernières minutes de cette première mi-temps augurait déjà de la fin de la seconde.  Belleau envoyait le bulldozer Raka à dame pour le second essai maison. 12-0, à la pause, c’était pas cher payé et la suite promettait bien des complications et de désillusions dont les Jaunards nous ont malheureusement trop souvent habitués.

 

En effet, le retour des vestiaires a ressemblé à un retour de bâton des Anglais plus forts devants et efficaces dès leur premier maul, illicitement écroulé, par Falgoux selon l’arbitre écossais qui leur offrait la double joie d’un essai de pénalité et d’une supériorité numérique durant dix minutes (12-7). Mais au lieu de pénaliser les locaux, cela les a galvanisés plutôt, poussant les visiteurs à la faute et concluant un troisième essai, derrière une penaltouche, Jauneau mettant à nouveau Raka sur orbite dans le bon intervalle (19-7).

 

La chasse à l’ours allait se transformer en course-poursuite du plantigrade anglais rattrapant son chasseur qui, ne sachant plus chasser sans son chien de jeu, allait se faire tirer comme un lapin dans ses 22. Par deux fois, Dun puis Byrne, sans foi ni loi et foutant les foies aux Bougnats avec cette égalisation (19-19), synonyme d’élimination, à un quart d’heure d’une fin aussi terrible qu’incroyable.

 

Car le nul éliminait tout le monde. Il fallait donc un vainqueur !

 

Un nouveau match démarrait alors, plein d’angoisses, de doutes, de panache aussi, de part et d’autre. C’est là qu’Urda et ses chocottes ont fait leur apparition. Sur un gros temps fort des siens, l’ouvreur clermontois suppléant manquait une première pénalité, avant qu’Urios, à cinq minutes du terme, ne finisse par demander la penaltouche, visant l’essai du bonus, se projetant peut-être trop vite sur les matches de ses concurrents. Mais il eut raison de son flair et un maul, illicitement écroulé, rendait la monnaie de sa pièce à l’ASM, avec un essai de pénalité et une supériorité numérique. Merci Monsieur Grove-White d’avoir vérifié la faute à la vidéo.

 

Mais comment dire ! Comment peut-on se trouer dès le renvoi suivant. Raka, pour la deuxième fois, laissait filer Marmion à dame, nous ramenant à la case départ (26-26). Affligeant, lui si décisif, tout le match ! Et puis, il y eut cette fin de match irrespirable, ce jeu petit bras d’Urda, n’assumant pas son rôle, ne prenant pas ses responsabilités, poussant ses avants, épuisés, à faire le travail, au risque d’un en-avant, d’un grattage adverse. Une fin de folie, de rage surtout, quand le jeune Ceyte surgit en sauveur, enfonçant la ligne d'en-but, sur un service impeccable de Bezy et après un travail monumental de Raka, rachetant ses fautes. Alléluia !

 

Quel panache et quelle équipe Urios venait de trouver là !

 

Mais tout restait encore à faire pour décrocher le graal d’une place en huitième de finale. Le Leinster ou La Rochelle devait l’emporter pour valider le travail des Clermontois. Les deux équipes jouaient justement leur match dans la foulée. Et autant dire qu’ils n’ont pas rassuré les Jaunards d’entrée.

 

Les Anglais de Bath cueillirent à froid les Dublinois dans leur antre. Pas une fois mais deux, pour mener 0-14. Tandis qu’à Trévise, Cannone plaçait son équipe devant des Rochelais timorés, malgré l’essai de Nowell, pour mener 13-11, à la pause. Si le Leinster réagissait dans le premier acte, par un doublé d’Henshaw et un essai de Conan, De Glanville permettait aux visiteurs de mener encore, en rentrant aux vestiaires (19-21).

 

Les Clermontois restaient sur le cul et surtout hors des clous !

 

Heureusement, dans une seconde période à sens unique, le bolide irlandais passa la quatrième, se bonifiant en tous sens et assurant la qualification des Auvergnats, grâce à quatre nouveaux essais (doublé de Snyman, Ringrose et Gibson-Park). De leur côté, les Maritimes s'arrachèrent pour en inscrire deux autres, par leur précieux demi de mêlée, Kerr-Barlow, décrochant un bonus défensif, à défaut de celui offensif et de victoire, Bernasconi l’offrant aux Trévisans à un quart d’heure de la fin. Sans conséquence pour Clermont, heureusement !

 

La Rochelle conserve néanmoins sa deuxième place, s’assurant de recevoir son huitième de finale. Mais les Maritimes n’ont pas fini de nous inquiéter, cette saison, là encore face à une excellente équipe italienne que les Jaunards avaient largement dominée au Michelin, en décembre.

 

Quel dénouement, au bout de trois heures de suspense, aussi surprenant et alambiqué qu’un scénario de David Lynch, immense réalisateur qui vient de nous quitter (RIP !)…

 

Offrant une seconde vie à l’ASM !

 

 

Tous les autres matches par poule, en bref…

 

Poule 3

Saracens (4)  – Castres (2)             24 – 32 (BO x2)

Bulls (5)  Stade Français (6)          48 – 7 (BO)

Northampton (1)  – Munster (3)    34 – 32 (BO x2)

Le CO in, Paris out !

Paris a sombré à Prétoria, samedi après-midi, terminant à la dernière place du groupe et qualifiant, du même coup, les Castrais, avant même d’avoir à se battre pour, chez les Sarries.

 

Du coup, les Tarnais sont allés en Angleterre décontractés et y ont récolté une victoire bonifiée, grâce à quatre essais de Tukino, Chabouni et un doublé de Séguret, et qui leur ouvre un huitième de finale à domicile avec cette belle deuxième place de poule.

 

Poule 4

Racing 92 (5)  Stormers (6)    31 – 22 (BO)

Sale (4)  – Toulon (1)        33 – 7 (BO)

Harlequins (3)  – Glasgow (2)    24 – 7

Toulon ne sauve pas le Racing

Si, samedi soir, les Racingmen sont allés chercher brillamment leur ticket de phase finale en battant les Stormers à la maison, il leur fallait absolument que, le lendemain, les requins anglais ne s’imposent pas de même face aux toulonnais avec plus de 25 points d’écart ou le bonus offensif. Une mission à la portée des Varois en forme olympique. Erreur !

 

Les Toulonnais, déjà qualifiés et assurés de leur première place, n’avaient pas à forcer leur talent, et encore moins à blesser leurs cadres, pour poursuivre la compétition dans les meilleures conditions. C’est donc avec Serin sur le banc, et leur motivation au vestiaire qu’ils ont abordé la rencontre pour le grand malheur de leurs compatriotes franciliens. Un non-match qui a offert le bonus offensif aux Anglais et donc la quatrième qualificative qui allait avec.

 

Le Racing devra se contenter de la Challenge Cup.

 

Poule 1

Bordeaux (1)  Sharks (5)         66 – 12 (BO)

Toulouse (2)  – Leicester (3)      80 – 12 (BO)

Ulster (4)  Exeter (6)                52 – 24 (BO)

Festivals dans le Sud-Ouest

Bordeaux et Toulouse ont régalé leur public, dimanche après-midi. Le premier avec un double triplé historique de Penaud, ne laissant que des miettes aux requins sud-africains, déjà battus, la semaine passée, par les Toulousains qui ont récidivé face aux Tigres du Leicester, à la maison, dans une impitoyable démonstration.

 

10 essais pour Bordeaux, Lucu, Boniface, Moefana et Nguimbous complétant les six de Penaud.

 

12 pour Toulouse, qui voulait forcément marquer encore plus les esprits, avec un doublé de Dupont, trois autres de Méafou, Capuozzo et Flament, Delibes, Marchand, Flament et Ramos complétant le festival.

 

L’UBB garde la tête haute dans cette poule, suivie de près par notre double champion en titre(s).

 

Au final, les Français réalisent un bon 6 sur 8 dans cette compétition.

À noter qu’il n’y a pas une seule équipe sud-africaine en phase finale, les Girondins ayant éliminés les Sharks au profit de l’Ulster. Une première depuis leur intrusion… euh introduction.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée.
En gras, les équipes qualifiées en phase finale. En gris, celles reversées en Challenge Cup.)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

Tableau des huitièmes, prévus du 4 au 6 avril :

À chaque tour, c’est le mieux classé qui reçoit.

 

 

La 4ème journée de la Challenge Cup, en bref essentiel…

 

Poule 1

Lyon (2)  Cheetahs (5)         68 – 21 (BO)

Zèbre (6)  – Perpignan (3)     21 – 39 (BO)

Cardiff (4)  – Connacht (1)    19 – 28 (BO)

 

Le LOU a dévoré le petit chaperon sud-africain quand l’USAP a brillamment sauvé sa qualification à Parme.

 

Poule 2

Newcastle (6)  – Montpellier (1)    7 – 26 (BO)

Pau (3)  – Ospreys (2)         28 – 31 (BO x2)

Lions (4)  Newport (5)      60 – 10 (BO)

 

Sans faute pour le MHR qui termine logiquement en tête de son groupe quand la Section Paloise arrache, avec brio et bonus, son ticket pour la phase finale.

 

Poule 3

Scarlets (3)  Vannes (5)           38 – 28 (BO x2)

Bayonne (2)  – Gloucester (4)    55 – 17 (BO)

Édimbourg (1)  Black Lion (6)    36 – 15 (BO)

 

Bayonne assure sa qualif avec une troisième victoire bonifiée quand Vannes échoue de peu dans un véritable seizième de finale au Pays de Galles.

 

Les Français signent un beau 5 sur 6 dans cette compétition. 

Seuls Vannes et Paris sont éliminés et pourront se concentrer sur le TOP 14 où ils pointent aux dernières places. Justement, ils s'affrontent dès samedi prochain pour sauver leur peau dans le championnat.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée.
En gras, les équipes qualifiées en phase finale)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

Tableau des huitièmes, prévus du 4 au 6 avril :

 

    CONNACHT (1) – CARDIFF (16)      !    MONTPELLIER (2) – GLOUCESTER (15)

    PERPIGNAN (8) – RACING 92 (9)   !    PAU (7) – BATH (10)

 

    LYON (5) – SHARKS (12)                !     BAYONNE (6) – BULLS (11)

    OSPREYS (4) – SCARLETS (13)       !     ÉDIMBOURG (3) – LIONS (14)

 

La phase finale se lit sur 2 colonnes (rouge / bleu) avec les quarts puis les demies.

À chaque tour, c’est le mieux classé qui reçoit.

 

 

La semaine prochaine…

 

En attendant le Tournoi…

 

Le groupe France, composé de 42 joueurs, dont la moitié de Toulousains (13) et de Bordelais (8), avec 7 Toulonnais contre seulement 5 Rochelais, se prépare pour le tournoi du VI Nations dont le premier match aura lieu vendredi 31 janvier soir, de retour au Stade de France, face au Pays de Galles.

 

En attendant, le championnat se prépare à vivre une longue période sans ses stars, l’occasion pour ses clubs à la traîne de refaire leur retard sur les grosses écuries citées ci-dessus.

 

Au programme* de la 15ème journée de TOP 14 :

Samedi 25 janvier

 à 14h :  Toulouse – Montpellier

 à 16h :    Perpignan – Bayonne

Pau – Clermont

Racing 92 – Castres

Vannes – Stade Français

à 21h05 :  Bordeaux – Lyon

 

Dimanche 26 janvier

à 21h05 :  Toulon – La Rochelle

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

Retrouvez tous les résultats* et le programme sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

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13 janvier 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°602

LE COMPTE EST BON... 

 

CHAMPIONS CUP... 3è journée                           Sharks (4) – Toulouse (2)   8 – 20

                                                                             Exeter (6) – Bordeaux (2)   17 – 69

Toulon (1)  – Harlequins (3)     33 – 21

La bande à Dupont a encore frappé

Pour Toulouse, Bordeaux et Toulon !

 

Invaincu en trois rencontres, le trio tricolore est déjà qualifié pour les huitièmes de finale, chacun de ses composants étant assuré de jouer à domicile. Il ne reste plus qu’à nos têtes de poule de faire un carton plein, lors de la prochaine et dernière journée, pour espérer jouer à la maison, tout du long de la phase finale.

 

Car il en va de même pour le Leinster, Leicester, Northampton et Glasgow, qualifiés mais juste derrière dans le classement global qui octroie la réception au meilleur placé.

 

Samedi après-midi, dans le premier groupe, les Toulousains avaient assuré leur déplacement en Afrique du Sud, avec une équipe première totalement ménagée, la semaine passée, afin de venir défier les Boks de Durban, dont la plupart sont champions du monde en titre, comme leur capitaine, Kolisi, ou encore Mapimpi et Mbonambi.

 

Si ça n’a pas été le match le plus abouti des champions de France, l’essentiel a été assuré avec une victoire maîtrisée, malgré une prestation assez brouillonne. Un essai, en début de chaque acte, par Meafou, puis Kinghorn, a permis aux Français de rester devant toute la partie, n'encaissant qu'un seul essai (par Julius, à l’heure de jeu) sans flancher.

 

De leur côté, à Exeter, les Bordelais ont assuré le spectacle avec un festival d’essais. Onze ! Quatre de Lamothe, Cazeaux, Jalibert et Lesgourgues, au milieu d’un doublé de Lucu, un autre de Bielle-Biarrey, forcément, et un triplé magique du revenant Penaud. Seul bémol, un carton rouge contre Taufa, en dix minutes du terme, l’occasion pour les Anglais, humiliés chez eux, de planter leur troisième banderille, par Hammersley, après le doublé de l’autre ailier, Brown-Bampoe.

 

Une troisième victoire bonifiée qui place les hommes de Bru en tête du classement global. La réception des Sharks, à Chaban-Delmas, dimanche prochain, promet un combat de titans, tant les Sud-Africains auront besoin d’un point, au minimum, pour se qualifier, dans un duel à distance avec les Irlandais de l’Ulster, toujours dans la course, et qui recevront Exeter.

 

Dimanche, en début d’après-midi, les Toulonnais recevaient les Harlequins, à Mayol, pour le compte de la quatrième poule. Et ils n’ont pas plus fait dans la dentelle que leurs compatriotes girondins, avec un départ tonitruant qui envoyait le talonneur Lucchesi à dame, dès la deuxième minute. Les Varois ont su profiter de leur bonne forme et de la vista de leur meneur, Serin, encore auteur d’un essai de filou (rien ne lui résiste), pour empocher le bonus offensif à la pause, avec un sec 26-0, Abadie et Wainiqolo complétant les marqueurs. Le second acte sera plus équilibré, en mode gestion des Français, l’incontournable Dréan répondant à Walker et validant la victoire bonifiée des siens, pour conserver la première place devant les Glaswégiens, également vainqueurs des Racingmen.

 

Il ne reste plus qu’à notre trio français de réaliser un sans-faute pour faire la course des phases finales en tête et à la maison. Derrière, nos cinq autres équipes tricolores, sont plus à la peine, mais toujours en lice pour un huitième de finale, au moins à l’extérieur

 

Si La Rochelle et Clermont ont leur destin entre les mains, pour Castres, Paris et le Racing 92, ce sera plus compliqué.

 

 

Tous les autres matches par poule, en bref…

 

Poule 1    (de Toulouse et Bordeaux)

Leicester (3)  – Ulster (5)     38 – 10 (BO)

 

Poule 4   (de Toulon)

Glasgow (2)  – Racing 92 (6)     29 – 19 (BO)

Stormers (4)  – Sale (5)             40 – 0 (BO)

Le Racing en bon dernier

Rien ne va plus pour les hommes de Lancaster. Comme en championnat, ils semblent passer à côté de leurs matches, les laissant filer en nourrissant chaque fois des regrets. Toujours surpris, en début de partie, et réagissant trop tard en fin, pour seulement trois essais (Habosi, Mazibuko et Tedder) et zéro point dans la musette.

 

Samedi prochain, les Franciliens devront se surpasser pour battre les Stormers et espérer une qualification que pourraient alors leur offrir les Toulonnais en disposant de Sale, explosé chez les Sud-Africains. Il faudra sans doute sortir les calculettes !

 

Poule 3

Stade Français (5)  – Northampton (1)   45 – 35 (BO x2)

Castres (4)  – Bulls (6)               49 – 10 (BO)

Munster (2)  – Saracens (3)     17 – 12 (BD)

Sur la bonne voie

Paris et Castres ont chacun rempli leur mission, ce week-end, avec une victoire bonifiée pour rester dans la course à la qualification. Une sacrée performance pour les Parisiens qui ont fait tomber le leader anglais, malgré un début catastrophique. Trois essais encaissés en cinq minutes, avant de réagir, derrière, en dix minutes pour revenir au score à la pause (19-21). Le retour des vestiaires leur sourira, avec quatre essais de plus (un de pénalité, Ezeala, Tanga et Gabrillagues), de quoi redonner du baume au cœur au treizième du TOP 14 et espérer l’emporter chez les bons derniers, les Bulls ne comptant pas la moindre victoire. Si cela pourrait suffire pour se qualifier, la victoire, elle, est indispensable.

 

Les Castrais sont en meilleure posture (4è), grâce à leur victoire bonifiée, avec six essais, signés Palis, Dumora, Goujut et un triplé de l’homme du match, Baget. Mais cette démonstration face aux faibles Sud-africains ne les protège pas de perdre cette place qualificative, en cas de défaite, samedi prochain, chez les Sarries. Paris ou Castres pourrait bien profiter d’un faux-pas de l’autre.

 

Poule 2

La Rochelle (2)  – Leinster (1)   14 – 16 (BD)

Bath (3)  – Clermont (5)            40 – 21 (BO)

Bristol (6)  – Trévise (4)            35 – 29 (BO x2)

Le jaune n’avait pas la côte

Dimanche après-midi, Rochelais et Clermontois n’étaient pas en veine. Les premiers avec leur buteur, Hastoy, manquant de précieux coups de pied qui auraient pu faire la différence, les seconds avec ce carton rouge, plus que sévère, à la 25ème minute, contre Akhaladze, qui a scellé le sort de la rencontre.

 

Quand ça ne veut pas sourire… Les Clermontois ont pourtant réussi à marquer trois fois (Fainga, Belleau et Yato) sans récolter le moindre point de leur courage. Les Maritimes semblaient tenir l’ogre irlandais jusqu’à la trentième minute. Quand cet essai de Mccarthy a redonné du pep aux visiteurs, dominateurs. La réponse de Leyds, en seconde période, augurait d’une meilleure fin, mais le pied d’Hastoy trouvera les poteaux, deux fois, à défaut de la mire.

 

La Rochelle enchaîne les désillusions, même si elle a toutes les chances de se qualifier, la semaine prochaine, quel que soit le résultat. Mais une victoire est obligatoire pour conserver cette deuxième place, synonyme de huitième à Marcel-Deflandre. Quant aux Jaunards, ils se doivent de l’emporter à domicile face à Bristol pour remonter dans les quatre premiers. C’est dans leurs cordes.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement, par poule, après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

La 3ème journée de la Challenge Cup, en bref  et à l'essentiel…

 

Poule 1

Perpignan (4)  – Cardiff (3)        23 – 20

Connacht (1)  – Lyon (2)            52 – 24 (BO)

Cheetahs (5)  – Zèbre (6)         22 – 18 (BD)

 

Le Connacht est qualifié, Lyon en passe de conserver sa deuxième place, avec la réception des Cheetahs, quand Perpignan ne devra pas flancher chez les derniers, à Parme, pour poursuivre l’aventure.

 

Poule 2

Montpellier (1)  – Lions (5)        28 – 5 (BO)

Newport (4)  – Pau (2)              15 – 24

Ospreys (3)  – Newcastle (6)     35 – 15 (BO)

 

Montpellier et Pau sont qualifiés, tout comme les Ospreys. Reste à conserver ses deux premières places pour jour le huitième à la maison.

 

Poule 3

Vannes (4)  – Édimbourg (1)      25 – 29 (BD et BO)

Black Lion (6)  – Bayonne (3)     16 – 41 (BO)

Gloucester (2)  – Scarlets (5)     31 – 7 (BO)

 

Aucun qualifié pour l’heure dans cette poule très disputée. Deux gros adversaires pour Bayonne et Vannes qui pourraient éliminer l’un ou l’autre. Mais les Basques ont les armes pour l’emporter.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

La semaine prochaine…

 

Dernier round pour une place en huitièmes !

 

Pour rappel, seuls les quatre premiers de chaque poule sont qualifiés. En Champions Cup les cinquièmes sont reversés en huitième de finale de Challenge Cup.

 

Au programme* de la 4ème journée de Champions Cup :

Vendredi 17 janvier

à 21h :  Ulster – Exeter (1)

 

Samedi 18 janvier

à 14h :  Bulls – Stade Français (3)

à 16h15 (FR. TV) : Clermont – Bristol (2)

Northampton – Munster (3)

à 18h30 :  Trévise – La Rochelle (2)

Leinster – Bath (2)

à 21h :  Racing 92 – Stormers (4)

   Harlequins – Glasgow (4)

 

Dimanche 19 janvier

à 14h :  Bordeaux – Sharks (1)

à 16h15 (FR. TV) :  Toulouse – Leicester (1)

Saracens – Castres (3)

à 18h30 :  Sale – Toulon (4)

(entre parenthèses, le numéro de poule)

 

S’agissant de la Challenge Cup et les 6 autres clubs du TOP 14, veuillez consulter le site officiel de l’EPCR qui vous en détaillera le programme.

 

Retransmission France TV, dimanche 19 janvier à 14h : Bayonne – Gloucester (3)

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de beIN Sports

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

Retrouvez tous les résultats* et le programme sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

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5 janvier 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°601

UN LOU AUX ABOIS 

 

TOP 14... 14è journée                                        Lyon (10) – Perpignan (12)   17 – 12

Couilloud tente l'échappée, telle une bête traquée

Après le trac, la délivrance !

 

Sept échecs de rang, ça commençait à bien faire. C’est bien simple, depuis cette défaite à Perpignan, en octobre dernier, le LOU n’a plus gagné en championnat. Plus de deux mois de traque, à tirer sur une bête blessée qui n’a eu cesse de montrer les crocs jusqu’à tenir tête, ces dernières semaines, aux chasseurs franciliens et toulousains, repartis bredouilles, avec un match nul chacun.

 

Il était temps, donc, que ça s’arrête !

 

Samedi après-midi, à Gerland, les Lyonnais ont donc mis fin à ce calvaire, face à ces mêmes Catalans qui en avaient été les instigateurs. La boucle est bouclée. Cela n’a pas été simple. Sous pression, saisie de trac, la bête de Ghezal a failli se faire piéger d’entrée, sur une action des avants chasseurs, Warion à deux doigts d’inscrire le premier essai des visiteurs. Les Rhodaniens s’en tiraient bien avec une simple pénalité d’Allan (0-3).

 

Au bout d’un gros quart d’heure, pleins de détermination, les Lyonnais ont insisté en penaltouche, dans les 22 adverses, pour enfin gagner l’en-but qui leur ouvrait les espaces, à force de charges au près des avants, Shvangiradze aplatissant le cuir sur la ligne (7-3).

 

Dominateurs, les locaux ont investi le camp catalan, poussant leur adversaire à la faute, cinq minutes plus tard, et offrant une munition au pied à leur buteur, Berdeu (10-3). Mignot inscrivait même un deuxième essai, sur une belle passe sautée de son ouvreur, que Monsieur Trainini refusait pour un en-avant en amont peu évident dans un ruck. Dur !

 

Qu’à cela ne tienne, ce n’était que partie remise, quelques minutes plus tard, cette fois, par Marchand, en supériorité numérique, après le carton jaune contre Naqalevu. En force, le talonneur maison emportait le ballon et la défense adverse dans l'en-but, poussé par ses coéquipiers de première ligne. Lyon menait 17-3, à la pause.

 

C’était pas cher payé !

 

Et cela aurait pu coûter cher aux hommes de Ghezal, complètement dépassés et stressés, en seconde période. Pénalisés en mêlée et dans le cours du jeu, avec trois cartons jaunes (Ainsley, Ioane et Méliande), Allan en profitait pour passer les points, à chaque occasion, et refaire le retard des siens (17-12).

 

De plus, Berdeu manquait de donner de l’air à son équipe, avec une pénalité complètement manquée, offrant une fin de match irrespirable, où les visiteurs pouvaient, une nouvelle fois, remuer le couteau dans la plaie de la défaite, pas encore cicatrisée. Jusqu’à la dernière minute, et même au-delà du temps réglementaire, les Catalans ont usé toutes leurs munitions pour tenter de tuer la bête, tétanisée d'angoisse en défense, incapable de se reprendre pour aller chercher un point de bonus offensif et enlever, du même coup, celui du bonus défensif à son concurrent direct dans la course au maintien.

 

On en restera là, au bout du suspense. Le Lou est momentanément tiré d’affaire. Il peut enfin respirer, à la lisière du bois de la relégation, tout comme Perpignan qui en réchappe, d’un petit point, grâce à la victoire sans pitié des Bordelais à Paris, prochains adversaires des Rhodaniens.

 

La traque du Lou est loin d’être terminée.

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Stade Français (13)  Bordeaux (1)      19-46

Le patron s'impose

Samedi, à Jean-Bouin, les Parisiens ont tenu tête au nouveau leader moins d’une heure, grâce à l’indiscipline des visiteurs et la botte punitive de Carbonel, dans un premier acte plutôt équilibré (12-13), les Bordelais ne parvenant à inscrire qu’un seul essai, par Coleman, en supériorité numérique.

 

Mais le second acte ne laissera aucun doute quant aux intentions des hommes de Bru, largement dominateurs, et emmenés par un Bielle-Biarrey époustouflant encore d’adresse à la finition et auteur d’un doublé. Si Ward lui répondait dans la foulée, le match deviendra à sens unique, grâce aux cannes virevoltantes des trois-quarts girondins, envoyant Buros (signant un retour fantastique après sa blessure) puis Uberti à dame, avant que Boniface et l’ailier international français ne concluent cette victoire bonifiée à six essais.

 

Une correction qui a viré à l’humiliation pour le manager parisien, Laurent Labit. Paris sombre à la treizième place quand l’UBB reprend son trône aux Toulousains.

 

La Rochelle (6)  Toulouse (2)      22-19

Les Maritimes inquiètent

Que dire de la prestation des Rochelais, devant leur public de Marcel-Deflandre, face à une équipe d’espoirs toulousains dont les trois-quarts du XV de départ ne comptaient pas plus d’une sélection chez les pros.

 

Pourquoi cette impasse de la part de Mola ? La faute à la coupe d’Europe. Une autre équipe compétitive et complète s’envolait dans le même temps pour l’Afrique du Sud, en vue de s’entraîner là-bas avant d’affronter les Sharks, match décisif pour la première place du groupe.

 

Dominateurs mais incapables de tuer le match, après les essais laborieux de Latu et Jégou, les Maritimes ont laissé l’ouvreur novice, Delpy, recoller au score avant la pause (12-9). Si Kerr-Barlow ajoutait enfin l’essai du bonus offensif, à l’heure de jeu, tout restait ouvert pour les minots visiteurs, plus prompts à signer des autographes qu’à faire peur à une telle écurie, malgré leur dévouement et leur enthousiasme.

 

Et l’ouverture s’est faite, en fin de partie, sur un ballon porté conclu par Tolofua, Delpy transformant et égalisant même sur un drop culotté, à trois minutes du terme. Un exploit retentissant ou un sentiment de honte déjà ressenti (après la défaite ici-même face à Vannes), selon de quel côté on se trouve, qui sera chassé par le coup du sort, ou plutôt le coup de sifflet salvateur de Monsieur Ramos (l’arbitre) pour un plaquage sans ballon.

 

Et Hastoy sauvait son équipe et son entraîneur d’un début de crise. Pas de quoi se réjouir avant de recevoir le Leinster, dimanche prochain. Toulouse repart avec un bon point mais les autres équipes peuvent se sentir lésées avec cette victoire offerte aux Rochelais.

 

Toulon (3)  Racing 92 (9)      36-24

Les Varois enchaînent

En ouverture de cette journée, à Mayol, Serin a régalé son public de gestes et de passes décisives pour maîtriser des Racingmen pleins de bonnes intentions, avec un Le Garrec qui a pris des notes et le relais, dès que le demi de mêlée toulonnais est sorti, à l’heure de jeu.

 

Du spectacle donc et des essais. Un doublé de Tuicuvu lançait les hostilités auquel a répondu Le Garrec d’entrée avant que son équipe ne subisse la loi des Varois. Dréant et Isa cueillaient les essais du bonus offensif pour mener 24-10, à la pause, puis 31-10, dès la reprise avec une nouvelle banderille de Ludlam.

 

Puis il y a eu ce passage à vide, ce relais de Le Garrec, en l’absence de son rival, durant dix minutes, le temps d’envoyer Habosi à dame et de signer un doublé personnel, relançant la partie pour une fin de match toujours spectaculaire. C’est Dréant qui aura le dernier mot pour reprendre le point de bonus offensif et conforter la troisième place de son équipe, avec une cinquième victoire en six rencontres. Le Racing repart à nouveau à vide et s’éloigne encore du TOP 6.

 

Montpellier (7)  Bayonne (5)      42-10

Le MHR accélère

Partis de loin, depuis leur mauvais début de saison, les Montpelliérains confirment leur bonne forme, après leur victoire au Michelin, ne faisant qu’une bouchée des Basques, pourtant le vent en poupe. Seulement, cette fois, la conquête des Bayonnais n’a pas été au rendez-vous pour se mesurer à des Cistes pussants et en confiance.

 

22-0, à la pause, après trois essais signés Moorby, Reinach et Uelese. La réaction des Basques, au retour des vestiaires, avec l’essai de Capilla, ne suffira pas à renverser la partie, maîtrisée par les locaux, malgré un relâchement et la maladresse au pied de Hogg jusqu’à dix minutes de la fin.

 

Ngandebe, Hogg puis Tolofua remettaient la tête sous l’eau à la défense des visiteurs, absents des débats, récoltant même un carton rouge pour Capilla. Le MHR recolle au TOP 6, derrière son adversaire du jour.

 

Castres (8)  Pau (11)      24-19

Le CO s'arrache

Samedi après-midi, à Pierre-Fabre, les Castrais ont dû batailler pour venir à bout de Palois coriaces. Avec un essai de Babillot et trois pénalités de Fernandez, les Tarnais n’étaient pas à l’abri d’un retour des visiteurs, à la pause (16-9). L’essai de Dumora, dans le second acte, donnera de l’air mais laissera sous pression les locaux qui encaisseront l’essai du bonus défensif palois, conclu par Grandidier, le septiste, son deuxième de la saison.

 

L’essentiel est là pour le CO, aux portes du TOP 6 quand la Section reste à portée de ses poursuivants dans la lutte au maintien.

 

Vannes (14)  Clermont (4)      19-20

Les Bretons se perdent  

Dimanche soir, en clôture de la journée, au stade de La Rabine, les Vannetais ont perdu le contrôle d'un match qui semblait leur sourire. D'entrée, le carton jaune contre Tixeront et l'essai de Camou leur ouvraient la voie à une nouvelle victoire devant leur public. Mais les maladresses et la puissance du pack adverse aura eu raison d'eux, un peu plus tard, avec un essai de Montagne derrière un maul, Belleau ajoutant les points qu'il faut pour faire passer l'ASM devant, à la pause (10-13).

 

Le second acte sera un festival de déchets, de part et d'autre, mais surtout de mauvaises décisions de la part de Lafage, s'entêtant à prendre des penaltouches plutôt que les points, avant de changer d'avis. Mais trop tard. Le mal était fait et les Jaunards avaient repris le contrôle de la partie et le score avec un nouvel essai de Newsome, sans pouvoir prendre le large sur une occasion en or qui finissait dans l'en-but avec Fouyssac, en vain. Un gâchis qui aurait pu sourire aux locaux, dans les dernières minutes. Mais les Clermontois avaient mis les barbelés et sont repartis avec les quatre point de la victoire, annulant ainsi la défaite à domicile de la semaine passée et grimpant à nouveau à la quatrième place.

 

Vannes devra se contenter d'un petit point de bonus défensif, comme une promesse, d'être prêt dans trois semaines, ici à La Rabine, à battre son concurrent direct parisien pour relancer sa saison. autant dire que l'Europe sera le cadet de ses soucis, au mieux une bonne série d'entraînements.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

 

La semaine prochaine…

 

Les coupes d’Europe font aussi leur retour !

 

Après une première quinzaine aller, début décembre, voici une dernière quinzaine, en ce début d’année, pour clore la phase régulière de cette double compétition et déterminer les qualifiés pour des huitièmes de finale au printemps.

 

Pour rappel, seuls les quatre premiers de chaque poule sont qualifiés. En Champions Cup les cinquièmes sont reversés en huitième de finale de Challenge Cup.

 

Au programme* de la 3ème journée de la Champions Cup :

Vendredi 10 janvier

à 21h :  Glasgow – Racing 92 (4)

 

Samedi 11 janvier

à 14h :   Stormers – Sale (4)

à 16h15 (FR. TV) :  Sharks – Toulouse (1)

Exeter – Bordeaux (1)

   à 18h30 : Stade Français  – Northampton (3)

Munster – Saracens (3)

à 21h :  Castres – Bulls (3)

Leicester – Ulster (1)

 

Dimanche 12 janvier

à 14h :   Toulon – Harlequins (4)

à 16h15 (FR. TV) : La Rochelle – Leinster (2)

   Bristol – Trévise (2)

à 18h30 :  Bath – Clermont (2)

(entre parenthèses, le numéro de poule)

 

S’agissant de la Challenge Cup et les 6 autres clubs du TOP 14, veuillez consulter le site officiel de l’EPCR qui vous en détaillera le programme.

 

Retransmission France TV, samedi 11 janvier à 14h : Perpignan – Cardiff (1)

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de beIN Sports

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

Retrouvez tous les résultats* et le programme sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

30 décembre 2024

Les brèves d'Ovalie - Edition n°600

CHAMPION D'AUTOMNE... UN CLASSICO ! 

 

TOP 14... 13è journée                         Toulouse (1) – Stade Français (11)   38 – 23

Graou se fait la malle

Toulouse clôture l’année en beauté

 

Et quelle année ! À l’instar de son capitaine, couronné en plus du titre de champion olympique à 7, le Stade toulousain a réalisé un doublé magistral, jusqu’à humilier les Béglo-Bordelais au Stade de France.

 

Dimanche soir, en clôture de la dernière journée de la phase aller de la saison régulière, les hommes de Mola ont à nouveau privé l’UBB d’un titre, celui honorifique de champion d’automne, alors que les Toulousains étaient eux-mêmes privés de leur maître à jouer, Antoine Dupont étant porté malade.

 

Qu’à cela ne tienne, il y avait de quoi saliver devant le XV de départ du champion de France et d’Europe, avec les stratosphériques Ramos, Willis, Meafou et Flament, sans oublier les retours en force de Marchand et Ntamack, auteurs d’essais ce dimanche soir.

 

Certes, il aura fallu attendre un quart d’heure pour voir le talonneur international, avec son brassard de capitaine, comme au bon vieux temps, donner l’exemple en s’arrachant d’un maul pour inscrire le premier essai d’une partie pour le moins brouillonne. Oui, encore un bon vieux ballon porté des familles derrière lequel se rangeront les avants locaux pour pallier un manque de jeu flamboyant et efficace de leurs trois-quarts.

 

Car la suite aura été plus heureuse qu’enthousiasmante et maîtrisée. Quelques fautes et un essai opportuniste en contre de Graou maintenaient l’illusion d’un festival à venir, avec un prometteur 14-6, à la pause.

 

Au retour des vestiaires, Ntamack bénéficiait encore d’un rebond chanceux pour inscrire l’essai du bonus offensif. Pourtant, les Parisiens tenaient la dragée haute aux Garonnais d’en haut, les punissant, en cinq minutes, avec un exploit du seconde-ligne Azagoth, transperçant la défense locale comme un trois-quarts avant que Carbonel, derrière, ne transforme et n’ajoute une pénalité sur une faute de Mauvaka (21-16).

 

À un quart d’heure de la fin, le doute semblait s’installer dans le camp du champion qui préférait alors assurer les points avec la botte impeccable de Ramos, avant que le talonneur suppléant ne rattrape sa faute et n’exécute un nouveau ballon porté pour rendre le dû à son équipe, à savoir le point de bonus offensif.

 

Mais les visiteurs, qui n’étaient pas descendus de la capitale pour brouter l’herbe d’Ernest-Wallon, ont démontré leur potentiel offensif avec une nouvelle action d’envergure, comme n’a jamais réussi à conclure son hôte, ce soir. Laloi remontait le pré depuis son camp pour inscrire le second essai parisien, s’appuyant sur Scelzo, en parfait une-deux.

 

Tout était à refaire pour Toulouse et Mauvaka l’a refait !

 

Un copier-coller du ballon porté précédent qui a rebonifié, dans les dernières minutes, la victoire des nouveaux champions d’automne, au nez et à la barbe des Girondins qui n’avaient pas réussi, la veille, le même coup face aux Toulonnais.

 

Une victoire poussive qui démontre encore que, sans la vista de son prodige au volant du jeu toulousain, la conduite s’en fait ressentir. La charnière a plus de mal à passer la vitesse supérieure, se limitant à embrayer les mauls avec une vieille boîte manuelle.

 

Vivement 2025 avec la version France du bolide Dupont !

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Bordeaux (2)  Toulon (3)      21-17

Éternel dauphin

Samedi soir, dans l’antre de Chaban, l’UBB a dû batailler dur jusqu’au bout, avec un suspense haletant, pour se défaire de costauds Toulonnais qui n’ont pas volé leur place sur le podium, après de grosses performances, ces dernières semaines.

 

Après une première période au léger avantage des Girondins, grâce à l’essai de Retière (8-3), les Varois ont répondu doublement en seconde, avec Quere-Karaba et Dréan pour passer devant (14-17), à la grande surprise du public bordelais. Il faudra toute la détermination d’un Poirot pour inscrire l’essai de la victoire, derrière une longue séquence de pick-and-go de ses coéquipiers devant.

 

Bordeaux n’est pas champion d’automne mais enchaîne sa sixième victoire consécutive, ce qui est de bon augure pour la suite.

 

Bayonne (4)  Castres (8)      33-12

Les Basques collent au podium

Une belle fin d’année, à Jean Dauger, ce samedi après-midi, pour l’Aviron Bayonnais qui a dominé des Castrais éteints au bout d’une heure, après avoir résisté grâce à un doublé de Baget.

 

Les Basques ont marqué en début de première période, par Bruni, avant de tuer le match, dans son dernier quart d’heure, par Habel-Kufner et l’inarrêtable Maqala.

 

Encore une belle opération pour les hommes de Patat, plus que jamais ancré dans le carré de tête.

 

Clermont (5)  Montpellier (7)      18-22

Le Michelin a fait pschitt !

Samedi après-midi, les Auvergnats se sont fait piéger par la botte de Hogg qui a puni l’indiscipline locale criante à laquelle s’ajoutait une inefficacité dans la finition, alors que les hommes d’Urios pouvaient tuer le match, au retour des vestiaires, après le doublé de Fourcade.

 

Mais les cistes avaient déjà répondu, par Reinach, pour ne pas se laisser distancer, et leur application en défense, comme dans les phases de jeu litigieuses où péchait l’ASM, en conquête et dans les rucks, leur a donné raison, aux yeux de monsieur Charabas, qui ne laissera pas un bon souvenir au Michelin qui a fait pschitt, sous les pénalités décapsulées par un impeccable Hogg.

 

Le point de bonus défensif restera amer, comme « une tarte en travers de la gueule » que n’avait pas vu venir Urios.

 

Perpignan (12)  La Rochelle (6)      21-13

Les Catalans jubilent

Dimanche après-midi, à Aimé-Giral, les Perpignanais ont réalisé un premier acte parfait pour tenir à distance des Rochelais, aussi peu inspirés que trop indisciplinés, méconnaissables. Deux essais, de Veredamu puis Ruiz, auguraient du meilleur pour le deuxième acte (18-8).

 

Les Maritimes n’ont répondu que par Botia, sans jamais passer la vitesse supérieure, face à une solide défense locale, et sans repartir avec le moindre point au classement. Où est passé La Rochelle ? Déjà peu convaincant à Marcel-Deflandre, face à Clermont.

 

L’USAP se donne un peu d’air avec cette précieuse victoire.

 

Pau (10)  Vannes (14)      48-24

Relégué d’automne

Samedi, en ouverture de la journée, les Palois s’étaient largement rassurés en écrasant la lanterne rouge qui n’a éclairé son jeu que durant les dix premières minutes, avec l’essai surprise de l’ancien Bérnais, Debaes.

 

Ensuite, les locaux ont déroulé, avec autorité, se libérant de la pression, dans cette lutte au maintien, trois essais par mi-temps. Maddocks, Grandidier et Luc, en première, puis à nouveau Maddocks, Gorgadze et Desperes, pour une victoire bonifiée, haut la main. Augry et Camou, côté vannetais, réduiront la marque, anecdotiquement.

 

L’écart se creuse désormais pour Vannes qui va devoir se reprendre rapidement en 2025.

 

Racing 92 (9)  Lyon (13)      25-25

Un meilleur nul

Dimanche, les Lyonnais ont enchaîné leur second match nul, après celui concédé à la maison, face à Toulouse. Une meilleure performance qui leur a laissé des regrets à la fin, quand les Racingmen encaissaient le résultat comme une défaite.

 

Pourtant, avec trois essais à leur actif (Fickou, Woki et Arundell), les Franciliens semblaient dominer les débats. Mais leur indiscipline a offert trop de munitions à Berdeu jusqu’à se casser le nez, pour la défense locale comme pour l’ouvreur lyonnais. Un chassé-croisé en fin de rencontre maintiendra le suspense, jusqu’à l’essai de Radradra et la pénalité égalisatrice de Méliande.

 

Le Racing et Lyon patinent dans la mélasse de la deuxième partie de tableau.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

La semaine prochaine…

 

Le TOP 14 entame la phase retour... vers son futur !

 

 

Au programme* de la 14ème journée de TOP 14 :

Samedi 4 janvier

 à 14h30 :   Toulon – Racing 92

   à 16h30 :      Lyon – Perpignan

Castres – Pau

Montpellier – Bayonne

Stade Français – Bordeaux

à 21h05 :  La Rochelle – Toulouse

 

Dimanche 5 janvier

à 21h05 :  Vannes – Clermont

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

Retrouvez tous les résultats* et le programme sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

22 décembre 2024

Les brèves d'Ovalie - Edition n°599

VICTOIRE PAR CHAOS 

 

TOP 14... 12è journée                               Montpellier (8) – Racing 92 (9)   21 – 17<