Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -

L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Newsletter
42 abonnés
Jouez un match arbitré par Dédé !
TOP 7 - Le jeu de pronos du TOP 14
Le Café de la Page blanche

Bandeau le café de la page blanche v12

Facebook >> Twitter >> Instagram
19 mai 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°620

SEPT CLIENTS POUR DEUX STRAPONTINS 

 

TOP 14... 24è journée                        La Rochelle (5) – Montpellier (8)   47 – 18

Les Maritimes submergent la défense des Cistes

À J-2 : état des lieux !

 

Ce week-end, le tableau des phases finales s’est on ne peut plus éclairé.

 

Tout en haut, le champion de France reste intouchable après cette journée, assuré de conserver sa première place, malgré la défaite surprise, à Ernest-Wallon, ce samedi soir.

 

Le dauphin girondin a pris une option pour décrocher la deuxième demi-finale directe, grâce à sa victoire sur les Castrais et la défaite simultanée de son concurrent toulonnais qui n’a pas encore dit son dernier mot, assuré à minima d’un barrage à Mayol. Tout comme l’Aviron Bayonnais, après sa victoire étriquée contre le petit poucet breton.

 

Derrière, ils sont 7 à pousser pour les deux derniers strapontins !

 

Deux sièges actuellement occupés par : un, le Stade Rochelais, sorti vainqueur, dimanche soir, à Marcel-Deflandre, en clôture de journée, de son duel face au prétendant montpelliérain, toujours dans la course aux barrages ; deux, le Castres Olympique, toujours là, malgré sa défaite à Bordeaux et sa réception en retard du concurrent auvergnat.

 

C’est que les Clermontois sont revenus en force avec leur victoire laborieusement bonifiée, au Michelin, samedi après-midi, contre des Catalans qui jouaient leur survie dans ce TOP 14. Samedi prochain, les Jaunards iront à Pierre-Fabre avec l’ambition d’y faire un coup pour s’emparer d’un des deux derniers tickets pour les phases finales.

 

Seulement, ils sont loin d’être seuls à loucher sur ce graal, car le Racing et la Section Paloise ont mis un coup d’accélérateur et marqué les esprits, samedi, en prenant le meilleur, respectivement, chez le leader et à domicile contre les Varois, profitant de larges remaniements dans les équipes adverses.

 

Sacrées impasses qui faussent tant notre championnat !

 

Et à la onzième place, le LOU, que l’on pourrait croire aux abois, après sa troisième défaite consécutive, préserve ses chances de revenir dans le TOP 6, à seulement quatre longueurs du dernier strapontin.

 

Quant à la lutte pour le maintien, je l’ai largement développé dans l’édition précédente, ils restent trois morts de faim et de trouille pour qui rien n’est encore joué. Seul le Stade Français a gagné le droit d’espérer un peu plus que les autres, après sa victoire à Jean-Bouin. Mais le calendrier ne plaide pas plus en sa faveur qu'en celle du club catalan, les mettant tous deux au même niveau de risque de descendre que l’actuelle lanterne rouge vannetaise qui n’a pas fini de nous surprendre.

 

À part Toulouse, et peut-être Bayonne, tous jouent gros, certains, même, n’ont plus le droit à l’erreur. Ils ont quinze jours pour préparer leur destin en deux rencontres cruciales, aux airs déjà de phase finale.

 

Que ce TOP 14 est, malgré tout, passionnant !

 

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Bordeaux (2)  Castres (6)      34-29

L’UBB la tête ailleurs

En ouverture de cette 24e journée, samedi après-midi, à Chaban-Delmas, deux mauvais quarts d’heure ont suffi à faire douter les Bordelais, la tête sans doute tournée vers Cardiff.

 

Le premier, d’abord, où les Castrais ont surpris les locaux, en inscrivant deux essais par Arata et Babillot, pour un 0-14 qui a obligé le finaliste européen à réagir avec autorité et fulgurance, sous la baguette magistrale de sa charnière internationale. Buros, Lucu, Bielle-Biarrey, Jalibert et Sa ont atomisé la défense tarnaise avec un 34-0, en 25 minutes.

 

Le dernier, ensuite, après que les leaders girondins ont laissé la place aux finisseurs qui ont un peu trop baissé le pied, laissant la place aux visiteurs de revenir dans la partie, Zarantonello et Chabouni marquant, coup sur coup, Fernandez ramenant le point de bonus défensif, à cinq minutes du terme, à défaut de plus.

 

Souhaitons que les hommes de Bru soient plus constants pour venir à bout de Northampton, samedi prochain, en finale de Champions Cup. Il faudra compter encore sur un grand Jalibert durant 80 minutes.

 

Clermont (7)  Perpignan (13)      31-13

Un BO laBOrieux

Au Michelin, les Jaunards ont encore balbutié leur jeu et leurs occasions, dans une première période où rien ne leur a souri, avec deux essais refusés, et des fautes à profusion.

 

Heureusement, Raka a rassuré ses coéquipiers en trouvant la faille, juste avant la pause, pour mener timidement 10-3, au retour des vestiaires. L’entrée de Simone, à la place de Moala, blessé, allait faire basculer la partie, plus par opportunisme que par maîtrise d’un jeu bien trop malmené. Un doublé du trois-quarts-centre, en début et en fin de match, complétant un essai de pénalité, causé par des Catalans très indisciplinés, a offert un bonus offensif heureux à l’ASM, pas très rassurante dans son antre.

 

Avec un match en retard, les Clermontois peuvent remonter dans le TOP 6 en faisant un coup à Pierre-Fabre, samedi prochain.

 

Pau (9)  Toulon (3)      25-21

Toulon sans patron

Au stade du Hameau, Toulon n’a commencé à jouer qu’à l’heure de jeu, quand le banc est entré, avec Isa, Hervé, Rebbadj et d’autres. En l’absence du patron, Serin, les Varois ont subi la loi des Palois, encaissant un 25-0, en 50 minutes, trois essais signés Kaulashvili, Gailleton et Manu.

 

Et puis un autre match s’est engagé, les Toulonnais ont répondu de même, avec trois essais signés Jaminet, Villière et Sinkler, récoltant un point de bonus défensif à défaut de mieux et de n’avoir joué que vingt petites minutes. Pau se relance, non sans mal, dans la course au TOP 6.

 

Bayonne (4)  Vannes (14)      38-32

Des Bretons pas en veine

À Jean-Dauger, les Basques ont galéré pour se défaire des Vannetais que l’on sait valeureux et dangereux. En une minute, ces « derniers » ont surpris les locaux en inscrivant le premier essai par Rayasi. S’en est suivi un chassé-croisé haletant de 80 minutes, offrant aux spectateurs pas moins de dix essais.

 

Maqala a répondu à Rayasi, le breton Saili à Rouet, le basque Mori à Rayasi, avant que Spring, Tiberghien et Mori donnent un large avantage aux Bayonnais (38-25). Mais les Vannetais n’ont rien lâché et sont revenus à six longueurs, par Kite, à deux doigts d’inscrire un cinquième essai, sur le fil.

 

Comme c’est dur pour les Bretons, déjà défaits sur le drop de Hastoy, la semaine dernière. Il ne manque que deux petits à l’Aviron Bayonnais pour assurer son barrage à domicile.

 

Stade Français (12)  Lyon (11)      31-30

Henry se rattrape

À Jean-Bouin, les Parisiens ont su renverser une partie mal embarquée et surtout la conclure par une pénalité gagnante de son buteur maison, pas comme la semaine dernière à Perpignan.

 

Menés 0-17, après les essais de Botha et Rattez, les locaux ont répondu par la détermination de leurs avants Nicotera puis Macalou, encore décisif (14-17). Le second acte sera, là aussi, un chassé-croisé entre les deux équipes se rendant coup pour coup, Couilloud répondant à Alo-Emile et Berdeu répondant au pied à Ward pour se replacer devant, à une minute du terme (28-30).

 

Et puis Henry a eu la pénalité de la gagne au bout de sa botte et l’a réussie, cette fois, sauvant le match mais pas encore la saison de son équipe. Lyon récolte un bon point de bonus défensif et va devoir se remobiliser pour une finale compliquée à Cardiff, vendredi.

 

Toulouse (1)  Racing 92 (10)      35-37

Toulouse se perd à nouveau

Samedi soir, les champions ont encaissé leur seconde défaite à domicile de la saison, après Bordeaux, en septembre dernier. Seulement, cette fois, c’était contre des Racingmen en reconstruction et en lutte pour le maintien, encore le mois dernier.

 

Certes, l’effectif de Mola a été remanié et cette défaite n’a aucune conséquence sur le classement, Toulouse étant qualifié en demi-finale, il n’empêche que l’on se pose des questions sur la bonne santé de la machine à gagner haut-garonnaise depuis sa défaite en demi-finale de Champions Cup.

 

Comme tous les matches de cette journée, celui-ci a été aussi laborieux qu’irrespirable, avec beaucoup d’essais (5 pour les locaux, 4 pour les visiteurs), encore plus de fautes et de questions pour leurs entraîneurs.

 

On reprend donc le refrain : Le Garrec a répondu à Mallia, Tarrit à Barassi, Fickou à un essai de pénalité (pour Toulouse), Spring à Willis. Mais Le Garrec avait pris le meilleur avec trois pénalités, obligeant Cramont à inscrire un cinquième essai pour gratter un point de bonus défensif. Misère !

 

Le Racing revient fort en cette fin de saison.

 

La Rochelle (5)  Montpellier (8)      47-18

Les Maritimes sont de retour

En clôture de journée, dimanche soir, les Rochelais ont rassuré Marcel-Deflandre en retrouvant leur fougue et leur efficacité passées pour corriger comme il se devait, avec le bonus offensif, des Montpelliérains un niveau en dessous.

 

Pourtant les Cistes ont marqué les premiers, par l’irrésistible Moustin, avant de s’éteindre et de subir la loi des Maritimes qui ont surfé sur la vague de leurs trois-quarts, en jambes, et leurs avants percutants. Deux essais en première période, signés Nowell et Paiva, puis trois autres en seconde pour prendre le large, avec Botia, Lleyds et Dulin, quand un essai de pénalité était accordé aux visiteurs en lot de consolation.

 

Mais les plus forts étaient bien les hommes d’O’Gara, de retour pour de bon et qui, avec cette quatrième victoire de rang, pourraient même rêver d'un barrage à domicile, dans un scénario catastrophe pour les Basques.

 

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

 

La semaine prochaine…

 

L’UBB et le LOU tutoient les toits de l’Europe…

 

Deux premières pour nos Frenchies, en finale des compétitons européennes majeures, dans l’antre majestueux du Millennium, à Cardiff, pour deux Crunchs inédits et particulièrement relevés. Spectacles garantis !

 

 

Au programme* de la finale de CHAMPIONS CUP :

Samedi 24 mai

 à 15h45 :  Bordeaux – Northampton

 

Au programme* de la finale de CHALLENGE CUP :

Vendredi 23 mai

 à 21h :   Lyon – Bath

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de BeIn Sport et France TV

 

 

En parallèle, le TOP 14 proposera son match en retard de la 23e journée :

Samedi 24 mai

 à 19h :   Castres – Clermont

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

Retrouvez tous les résultats* et le programme sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

 

Publicité
Publicité
11 mai 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°619

LE MAINTIEN... À LA VIE, À LA MORT ! 

 

TOP 14... 23è journée                              Vannes (14) – La Rochelle (7)   29 – 30

                              Perpignan (12) - Stade Français (13)      20 - 18

Le piège rochelais se referme sur Vannes

Le petit Poucet et la botte de l’ogre Hastoy

 

Quels matches, mes amis ! Et quels scénarii ! Samedi après-midi, les derniers de la classe du TOP 14 se sont livrés une lutte acharnée pour ne pas mourir à la dernière place, occupée par des Vannetais déterminés à la céder, avec la réception de l’ogre rochelais.

 

Car juste devant les Bretons, à une infime longueur, Catalans et Parisiens s’affrontaient, à Aimé-Giral, pour fuir la zone de relégation et y laisser s’empêtrer le perdant. Ce choc ressemblait déjà à un début de phase finale, avec trois journées à venir d’enfer pour se sortir de ce bourbier.

 

Si, à Vannes, les Maritimes ont d’entrée étouffé leur hôte dans son antre de La Rabine, avec deux essais en moins de deux minutes, signés Leyds et Boudehent, à Perpignan, la tension n’a laissé place qu’à un carton jaune contre les Parisiens et une pénalité de chaque côté, au bout de trente longues minutes d’observation.

 

Mais les Bretons n’ont pas tardé à réagir, comme on pouvait s’y attendre, éteignant l’incendie par la botte de Lafage et un essai de Beziat qui a ravivé tout le stade, derrière son équipe. Contre tous les pronostics, à la pause, Vannes menait 16-12 et Paris 10-3, après l’essai, sur le fil, du puissant Dakuwaqa qui a refroidit d’un coup les supporters catalans surchauffés.

 

Les retours des vestiaires auguraient d’une seconde période palpitante pour un spectateur neutre, comme moi, irrespirable pour les supporters de chaque camp.

 

À Aimé-Giral, les locaux ont frappé les premiers, égalisant grâce à un essai de pénalité logique, suite à un maul illicitement écroulé. Malgré un deuxième carton jaune contre eux, les Parisiens ont aussitôt réagi grâce au retour en force de Macalou qui redonnait l’avantage aux siens (10-15), Henry manquant la transformation.

 

Un manque de réussite au pied préjudiciable pour la suite.

 

Pendant ce temps, à La Rabine, Lafage et Hastoy s’échangeaient des coups de botte, avant que les Bretons ne passent un sale quart d’heure, encaissant deux essais, coup sur coup, à l’heure de jeu, par Lespiaucq et Favre, après de longues séquences dans les 22 bretons. Menés 22-27, les locaux n’ont rien lâché et ont tout donné dans les dernières minutes, renversant le rapport de force, dans les 22 rochelais, jusqu’à l’essai salvateur, conclu par le pilier Moukoro après un pilonnage en règle. Lafage transformait et donnait l’avantage aux siens, à deux minutes du terme (29-27).

 

À Perpignan, le réveil des locaux a eu lieu, à l’heure de jeu, sur une action splendide d’envergure, lancée depuis leur camp, Allan finissant l’action par une chistéra parfaite pour Valarte qui n’avait plus qu’à s’infiltrer dans l’en-but parisien. Mais Henry redonnait l’avantage aux visiteurs, dès le renvoi sur une faute adverse malvenue ou heureuse, selon votre camp (17-18). S’ensuivit une série d’échecs au pied d’Allan, puis de Henry, avant que le buteur italien en passe enfin une, à cinq minutes du terme (20-18).

 

Il restait deux minutes, sur chaque terrain, Vannetais et Catalans pensant chacun tenir leur victoire devant leurs supporters qui exultaient en attendant le coup de sifflet final. Mais, à Aimé-Giral, un coup de sifflet fatal offrait la pénalité de la gagne à Henry, à trente mètres, en bord de touche.

 

Paris allait se sauver et crucifier dans le même temps son hôte !

 

Mais il n’en fut rien, le buteur anglais croisant trop son tir. Tandis qu’à La Rabine, on continuait de défendre becs et ongles aux assauts des Maritimes, dans une ultime charge de dernière minute, quand Hastoy se positionna, à quarante mètres, face aux poteaux, pour exécuter, en bourreau, d’un coup de botte, tout un peuple à cent lieues d’imaginer son équipe mourir sur le fil de cette guillotine…

 

Un drop aussi cruel que majestueux !

 

Paris et Vannes sont tombés de haut, en deux minutes, se tassant un peu plus au fond du classement duquel ils devront se hisser lors des trois dernières journées qui n’ont pas fini de nous surprendre tant le calendrier est compliqué pour tout le monde, et en particulier pour les Catalans, loin d’être sauvés.

 

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Lyon (8)  Pau (10)      27-29

Pas de pot pour le Lou

Samedi après-midi, les Lyonnais n’ont pas eu de chance, en toute fin de partie, après être passé complètement à côté du premier acte et être revenu dans le second.

 

Les Palois ont surpris leur hôte d’entrée, par Rey, avant d’ajouter trois autres essais, par Hewat, Picquette et Attisogbe, dans une première période à leurs mains, regagnant les vestiaires avec un 10-26, le bonus offensif en poche.

 

Si les hommes de Ghezal ont inscrit un essai en première mi-temps, par Charcosset, c’est en seconde période qu’ils ont fait leur retard, privant les visiteurs de ballons et marquant à trois reprises, par Tachpchet, deux fois, et Marchand, pour reprendre le score, à dix minutes du terme (27-26). Mais Daubagna aura le dernier mot avec sa botte efficace, sur la pénalité de la gagne qu’il ne manquera pas de passer.

 

Le Lou manque l’occasion de grimper dans le TOP 6 et devra impérativement l’emporter à l’extérieur pour espérer jouer les phases finales.

 

Racing 92 (11)  Bayonne (4)      24-24

Un Racing neutralisé

Dans le même temps, les Racingmen n’ont pas réussi à se défaire des Basques qui leur ont collé au score durant toute la partie, jusqu’à les dépasser, à cinq minutes d’une fin qui aurait pu mal tourner pour les hommes de Collazo.

 

Natuivi a été le premier à marquer pour le Racing quand un essai de pénalité a récompensé les contre-attaques des Bayonnais. C’est tout ce que l’on a eu à se mettre sous la dent, dans une première mi-temps au léger avantage des locaux (8-7).

 

Les Basques prendront les devants dans le second acte, grâce à un essai de Capilla, avant que Tuisova ne renverse le score par un essai plein d’autorité, à coups de raffuts dévastateurs (21-17). Seulement, les hommes de Patat avaient plus d’un tour dans leur sac à relances et, derrière un beau 50-22 trouvé par Segonds, Mousques concluait le troisième essai des Basques qui reprenaient l’avantage (21-24). Il faudra une pénalité, à deux minutes de la fin, pour que Le Garrec opte pour le match nul, plutôt que de prendre le risque de perdre les dernières munitions.

 

C’est petit, comme le Racing, cette saison.

 

Toulon (3)  Toulouse (1)      16-50

La révolte du champion

Après leur élimination surprise en coupe d’Europe, les Toulousains ont parfaitement réagi, samedi soir, au Stade Vélodrome, où les Toulonnais avaient décidé de les recevoir.

 

Mauvaise idée. Plus de 66.000 personnes ont assisté à une leçon de rugby et de pragmatisme qui a atomisé une équipe varoise, dépassée dans le second acte, une fois réduite à quatorze, après l’exclusion définitive de Serin. Un essai de pénalité, puis un autre de Castro-Ferreira ont suffi à donner un léger avantage aux champions de France, à la pause (13-14), quand les Toulonnais répondaient tant bien que mal, par un essai d’Alainu’uese, pour le bien, par deux cartons jaunes puis ce rouge fatal, pour le mal.

 

Les hommes de Mola n’en demandaient pas tant. Le second acte sera une démonstration de force avec six autres essais, signés Chocobares, Saito, Costes, Lebel, Barassi et Graou.

 

Montpellier (6)  Bordeaux (2)      46-27

Le MHR se relance

Dimanche soir, pour clore cette journée, les Montpelliérains se sont payé le finaliste de la Champions Cup dpnt l'équipe a été totalement remaniée afin de laisser les cadres girondins, la tête à leur finale et les jambes au repos. Logique ! Toulouse avait fait de même au sortir du tournoi pour préparer la phase finale européenne. Sauf que l'effectif bordelais n'a pas la même profondeur que celui du double champion qui peut jouer sur les deux tableaux.

 

Résultat : les seconds couteaux de Bru se sont fait tordre la lame par des Cistes qui n'avaient plus le luxe de perdre une rencontre à domicile. En moins d'une demi-heure, Moustin signait un doublé, complété par deux autres essais de Moorby et Nouchi, pour regagner les vestiaires avec un sec 31-10, bonus offensif en poche, Carbery sauvant l'honneur, sur le fil.

 

Le match était plié, la seconde période plus équilibrée, Echegaray leurrant une improbable remontada, avec un doublé, quand Bridge et Moutier mettaient les points sur les i pour reprendre et assurer ce bonus offensif si précieux qui, pour la première fois de la saison, hisse le MHR dans le TOP 6.

 

Castres (5)  Clermont (9)      reporté au 24 mai, 19h

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

La semaine prochaine…

 

Le TOP 14 poursuit sa route...

 

Toulouse a déjà assuré sa demi-finale, Bordeaux devrait en faire autant, dès samedi, tout comme Bayonne son barrage à domicile, quand Toulon se rendra au Hameau avec l’intention de se faire pardonner la correction subie au Vélodrome.

 

Derrière, ils sont sept pour les deux derniers tickets de phase finale, et trois à se battre pour rester dans l’élite du rugby français, comme développé dans ce numéro. Autant dire que tout le monde, à part Toulouse, est concerné par l'enjeu des prochaines journées.

 

Au programme* de la 24ème journée de TOP 14 :

Samedi 17 mai

 à 14h30 :   Bordeaux – Castres

   à 16h30 :     Bayonne – Vannes

Clermont – Perpignan

Stade Français – Lyon

Pau – Toulon

à 21h05 :  Toulouse – Racing 92

 

Dimanche 18 mai

à 21h05 :  La Rochelle – Montpellier

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

Retrouvez tous les résultats* et le programme sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

5 mai 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°618

UNE BIEN BELLE HISTOIRE EN MARCHE 

 

CHAMPIONS CUP... Demi-finale                     Bordeaux Toulouse       35 – 18

Jalibert l'homme d'un grand match référence

Le bourreau de l’UBB est tombé !

 

Qui ne se souvient pas de cette branlée monumentale infligée aux Béglo-bordelais par le Stade Toulousain lors de la dernière finale du championnat de France (59-3) ? On disait alors les Girondins mentalement plus faibles que les doubles champions d’Europe en titre aux 6 étoiles et aux 23 Brennus, dès qu’ils abordent les phases finales.

 

On se trompait. Pour la troisième fois consécutive, cette saison, et en demi-finale de la compétition ovale suprême ce coup-ci, l’UBB a vaincu ses démons avec courage et brio, écrivant une nouvelle page de son histoire en marche.

 

Dimanche après-midi, dans un Matmut-Atlantique plein, les hommes de Bru ont réalisé l’exploit de faire douter jusqu’à la défaite l’invincible machine toulousaine, enrayée sans ses maîtres à jouer que sont Dupont, Ramos, et bien d’autres (Mauvaka, Kinghorn…).

 

Les Bordelais l’avoueront après match, l’exploit des Saints à Dublin, la veille (lire ci-dessous), les ont inspirés et boostés au point de démarrer la partie en trombe avec cet essai de Samu, dès la troisième minute, sur une percée fantastique de Jalibert qui a piégé toute la défense haut-garonnaise. Cinq minutes plus tard, le stratège international local rajouta trois points après une faute de Willis, pris au sol.

 

Menés 10-0, les hommes de Mola reprirent leurs esprits et le match en main, faisant passer un sale quart d’heure à leur hôte qui encaissa logiquement un essai, par Delibes, après plusieurs salves d’attaque surgissant de toutes parts, notamment sur l’aile de Capuozzo, revenu en pleine forme, après sa blessure. Mallia rajouta des points au pied sur des fautes au sol, cette fois commises par les locaux, et son équipe prit l’avantage pour la première fois de la partie (10-11).

 

Mais l’orage ne dura qu’un court moment, laissant place à l’éclaircie des relances éblouissantes de Buros, avant que l’incontournable ailier international, à l’acronyme devenu célèbre,  LBB – ou encore le Petit Louis ou BB King, sur ces pages  terrasse la défense du champion sur une belle sautée de Penaud, derrière un jeu au près efficace.

 

Les coéquipiers de Ntamack accusèrent le coup, multipliant les maladresses, les scories, comme cela ne leur arrivait que trop rarement sur leurs offensives si bien huilées, offrant une nouvelle munition lointaine à la botte de Lucu pour creuser l’écart, ce qu’il fit avec éclat, permettant à l’UBB de mener 18-11 jusqu’à la pause.

 

Le retour des vestiaires ressembla à l’entame du premier acte. Sur le coup d’envoi, le Petit Louis, ou LBB the King, remonta tout le terrain avant d’enfumer le pauvre Graou et exécuter un sublime une-deux avec Samu pour s’envoyer seul à dame.

 

Un doublé tout simplement extraordinaire !

 

Le match était loin d’être plié mais quel coup derrière la tête pour l’équipe toulousaine qui ne s’en remettra jamais vraiment. Il faudra l’entrée simultanée de Jelonch et Merkler, dix minutes plus tard, pour dynamiser des champions en dedans, et un carton jaune contre Gazzotti, dans la foulée, pour bénéficier d’une supériorité numérique et trouver la faille, derrière une belle mêlée, point fort précieux, Barassi surgissant dans le bon intervalle pour marquer sous les poteaux (25-18).

 

Bru sortit alors son joker Tameifuna du banc pour stabiliser la mêlée et les Béglo-bordelais tinrent bon en défense, profitant des maladresses inhabituelles de leur bourreau pour se relancer. Et ce furent les avants suppléants locaux qui firent la différence, derrière un travail de sape acharné dans les 22 toulousains. Bochaton, d’abord, à l’heure de jeu, puis Tameifuna, à cinq minutes du terme, validant une victoire qui ne pouvait plus échapper au petit Poucet girondin sur le point de devenir un géant d’Europe…

 

En accédant maintenant à l’ultime marche d’un premier sacre.

 

 

 

 

L’autre demi-finale de Champions Cup en bref…

 

Leinster – Northampton    34 – 37

When the Saints go marching in

Quel exploit du XV de Northampton qui a éliminé le favori dublinois dans son antre de l’Aviva Stadium, après un match complètement fou. Rien d’étonnant quand on a vu les Saints marcher sur les Clermontois, puis les Castrais, montant en puissance dans les tours précédents.

 

Tommy Freeman a posé la première bombe, dès la septième minute, sur une course et une passe au pied magnifiques de Finn Smith, avant de récidiver deux fois, juste avant la pause, pour un triplé décisif, après l’essai de l’autre phénomène montant du XV de la Rose, Pollock, qui répondait avec opportunisme et culot à la machine celte, tout juste mise en marche avec les deux essais d’O’Brien et de Van der Flier.

 

Menés 15-27, les Leinstermen ont réagi au retour des vestiaires, avec deux autres essais tout en puissance, par Doris et Van der Flier, signant un doublé, pour revenir à seulement trois longueurs, à l’heure de jeu (27-30).

 

La fin de match sera époustouflante, Ramm surprenant encore la défense celte pour le cinquième essai anglais, obligeant les hommes de Leo Cullen à multiplier les efforts pour ne pas perdre devant leur public, médusé. En vain, malgré deux cartons jaunes contre les Saints et une supériorité numérique durant le dernier quart d’heure ouvrant des espaces, les Leinstermen n’ont trouvé la faille qu’une seule fois, par Lowe, un essai ayant été refusé à Byrne, tout comme le dernier baroud de la victoire, sur le fil, que les Anglais ont repoussé dans un contre-ruck déterminé.

 

Quelle force et combativité indéniables ! Northampton avait impressionné tout le long de cette compétition, révélant des joueurs comme Finn Smith, Tommy Freeman et Henry Pollock qui ont contribué à l’éclosion d’un nouveau XV de la Rose dans le dernier tournoi. C’est donc très logiquement que les Saints marcheront sur Cardiff, le 24 mai prochain, pour y jouer leur troisième finale, inédite, 14 ans après y avoir perdu contre le Leinster et 25 après être monté une seule fois sur la plus haute marche.

 

Les Béglo-bordelais sont prévenus.

 

 

Les demies de la Challenge Cup en bref…

 

Lyon – Racing 92    29 – 15

Le Lou en route pour un second titre

Dimanche, en début d’après-midi, les Lyonnais ont réalisé le match parfait devant leur public, à Gerland, face à leurs compatriotes qui les connaissent bien et qui avaient à cœur de sauver leur saison chaotique en TOP 14.

 

Les Racingmen ont subi l’agressivité et la détermination des locaux, portés par une seconde ligne (William-Guillard) énorme, durant 80 minutes, privant leur adversaire de ballons pour exister. A cela, si vous ajoutez la vista de la charnière Couilloud-Berdeu, vous obtenez un premier essai splendide, après une première demi-heure plutôt fermée, conclu par Rattez, bien servi par Maraku. Un croche-patte déloyal de ce dernier et les Franciliens profitaient de leur supériorité numérique pour revenir dans la partie juste avant la pause, grâce à un ballon porté bien négocié par Escobar derrière une penaltouche (10-8).

 

Le second acte met en lumière la domination en conquête des hommes de Ghezal qui insistent dans le jeu au près, avec leurs avants, pour inscrire un deuxième essai, par le flanker fraîchement entré, Saghinadze. Si les Racingmen ont répondu sans tarder par leur second demi de mêlée sur le terrain (entré au centre), Labarbe, les Lyonnais ont poussé les visiteurs à la faute, offrant des munitions à Berdeu de creuser l’écart par sa botte précieuse. Jamais les hommes de Collazo n’auront l’occasion de revenir.

 

Le Lou jouera donc sa deuxième finale de Challenge Cup, après celle remportée en 2022 face à Toulon, dans l’espoir de décrocher un second titre face au leader de Premiership.

 

Édimbourg – Bath    24 – 39

Pour un nouveau Crunch en finale

Samedi après-midi, la bande à Russel a pris le meilleur sur les compatriotes de l’ouvreur international écossais qui recevaient le leader du championnat anglais, reversé dans la phase finale de Challenge Cup en fin de phase régulière, tout comme le Racing 92, malheureux à Lyon.

 

Ouvrant les premiers le score, avec un essai de Underhill, les Anglais ont contenu les velléités de leur hôte, marquant à chaque fois derrière un retour en force des Écossais, Dunn permettant de donner l’avantage, à la pause, après l’égalisation de Tuipulotu (10-12).

 

Au retour des vestiaires, un essai de pénalité a permis aux locaux de passer devant pour la première fois avant qu'ils se fassent à nouveau dépasser par la puissance des avants anglais. Dunn a récidivé puis Barbeary, Annett et Pepper ont fait la différence en fin de match, après un suspense qui a tenu en haleine jusqu’au bout les supporters calédoniens, grâce notamment à l’essai de Price qui a ramené les locaux brièvement à trois points.

 

Rendez-vous à Cardiff, le 23 mai, pour un second Crunch en finale.

 

 

 

La semaine prochaine…

 

Le TOP 14 entre dans le dur….

 

À quatre journées du terme de la saison régulière, tous les clubs jouent gros, devant, derrière et au milieu pour accéder aux barrages ou valider une place en Champions Cup.

 

Les Jaunards sont dans la quasi-obligation de l’emporter à Pierre-Fabre, face à un concurrent direct, pour espérer rester dans le TOP 6. Quant aux perdants, entre les Catalans et les Parisiens, ils pourraient bien avoir à se battre jusqu’au bout contre les Vannetais pour rester dans le TOP 14. Tout en haut, les Toulonnais jouent une deuxième place directement qualificative en demi-finale face à un leader diminué, espérant profiter du déplacement des Bordelais après une éprouvante demi-finale européenne.

 

Au programme* de la 23ème journée de TOP 14 :

Samedi 10 mai

 à 14h30 :   Castres – Clermont

   à 16h30 :      Lyon – Pau

Perpignan – Stade Français

Racing 92 – Bayonne

Vannes – La Rochelle

à 21h05 :  Toulon – Toulouse

 

Dimanche 11 mai

à 21h05 :  Montpellier – Bordeaux

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

28 avril 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°617

CE N'EST QU'UN AU-REVOIR, TWICKENHAM ! 

 

VI NATIONS (F)... 5e journée                      Angleterre France       43 – 42

Le rouleau-compresseur anglais en action(s)

Des regrets à l’espoir…

 

Samedi, en fin d’après-midi, Twickenham nous a offert une finale inespérée entre des championnes en titre anglaises redoutables et nos Bleues si maladroites et indisciplinées depuis le début du tournoi, une finale fantastique, incroyable même, tant ce XV tricolore a nourri un véritable espoir de revenir, ici même, dans quelques mois, plus fort encore, pour une finale plus extraordinaire, celle de la prochaine coupe du monde en Angleterre.

 

Car elles font plaisir à voir quand elles se lâchent et déploient leur jeu sur leurs ailes, emmené par une Morgane Bourgeois royale et décisive, pour six essais de trois-quarts fabuleux. J’y reviens.

 

Car la réalité reste têtue…

 

Les Red Roses n’ont pas mis plus de trois minutes pour piéger la défense française sur une attaque d’envergure qui a envoyé Abigail Dow à dame sur son aile. Comme elles ne se sont pas fait prier pour profiter des imprécisions et des ballons rendus par leur adversaire, après la brève réaction des Bleues, et planter quatre autres banderilles dans le dos d’une défense trop perfectible pour mener 31-7, au bout d’une demi-heure à sens unique. On pouvait alors craindre le pire.

 

Mais c’était sans compter l’orgueil de ces Affamées, au potentiel caché qui ne demandait qu’à se révéler, à l’instar de cette première réaction dantesque de début de match, lancée par Pauline Bourdon-Sansus et Gabrielle Vernier, soutenue par des avants déterminés et qui a ouvert le bon intervalle pour le premier essai de Carla Arbez.

 

Après la tempête qui a dévasté le camp tricolore, à coup de mauls destructeurs et de tsunamis d’essais au large, jusqu’à punir Assia Khalfaoui d’un carton jaune qui n’a heureusement pas viré au rouge, les Bleues, réduites à quatorze, ont retrouvé de l’allant et de l’ardeur pour relever la tête et le défi de revenir dans la partie, juste avant la pause, profitant d’une rare fébrilité des Anglaises retranchées dans leur en-but, Pauline surgissant pour aplatir le cuir échappé des mains de Zoé Harrison avant que Marine Ménager ne conclue le troisième essai tricolore derrière un 50-22 décisif réalisé par Morgane Bourgeois (31-21).

 

Le second acte a démarré comme le premier, avec une domination territoriale des Red Roses qui a débouché sur leur sixième essai, puis le septième après l’exploit individuel de Kelly Arbey qui a raffuté deux adversaires pour filer à dame sur son aile. Le rouleau compresseur anglais offrait une belle avance au XV de la Rose, à l’heure de jeu (43-28).

 

Au courage, nos Françaises n’ont pas baissé les bras, défendant à corps perdus, mais pas la bataille, grâce à un essai en bout de ligne de Morgane Bourgeois, récompensant un travail de sape des avants avant d’écarter au large pour le cinquième essai de l’espoir (43-35). Le doute a commencé à s’installer chez les championnes en titre, offrant d’autres munitions à nos Affamées héroïques qui ont tout donné, jusqu’à la dernière minute, pour tenter l’impossible exploit de renverser cette finale.

 

Quand a surgi Joanna Grisez, sur une relance depuis le camp tricolore, enfumant toute la défense britannique pour le sixième essai, comme un point d’honneur à avoir le dernier mot, ici, à Twickenham, à un point d’un titre de nouveau laissé aux mains des Anglaises.

 

Un point de satisfaction qui ne masque pas pour autant tout le travail qu’il reste encore à faire derrière pour espérer revenir dans cet antre avec une plus grande ambition…

 

Le rêve d’un premier sacre mondial en Angleterre.

 

 

 

Les résultats des autres matches…

 

Écosse – Irlande    26 – 19  (4E-3E)     

Italie – Pays de Galles   44 – 12  (7E-2E)       

 

Clsst. : 1- Angleterre, 28 pts (+185) – 2- France, 21 (+77) – 3- Irlande, 11 (+5) –
          4- Italie, 10 (-48) – 5- Écosse, 9 (-73) – 6- Pays de Galles, 1 (-147)

 

 

 

Les résultats de la 22e journée de TOP 14…

 

Vannes (14)  Toulon (3)      29-19   (4E-1E)

La sensation du week-end : la perf héroïque des Bretons

Montpellier (9)  Perpignan (13)      19-13   (1E-1E)

Les Catalans au plus mal, à une longueur de la PRO D2

Racing 92 (10)  Stade Français (12)   49-24   (7E-3E)

Paris sombre et rejoint Perpignan

Bayonne (4)  Pau (11)      27-22   (3E-1E)

Des Basques, un pied en phase finale

Clermont (6)  Lyon (8)      39-31   (5E-4E)

La bonne opération des Jaunards, dans le TOP 6

Bordeaux (2)  La Rochelle (7)      10-21   (1E-3E)

Le retour en force des Maritimes

Toulouse (1)  Castres (5)      52-6   (7E-0E)

Un derby écrasé par des seconds couteaux toulousains

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

 

La semaine prochaine…

 

Place aux demies européennes !

 

Quatre clubs français pour une place en finale dans chaque compétition, c’est la bonne nouvelle. Que les meilleurs gagnent.

 

Au programme* des demi-finales de Champions Cup

Samedi 3 mai à 18h30 :             Leinster – Northampton

 

Dimanche 4 mai à 16h : BordeauxToulouse (France TV)

 

Au programme* des demies de Challenge Cup,

Samedi 3 mai à 16h :  Édimbourg – Bath

 

Dimanche 4 mai à 13h30 : LyonRacing 92 (France TV)

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de BeIn Sports

 

21 avril 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°616

EN (BANQUE)ROUTE POUR LE GRAND CHELEM ? 

 

VI NATIONS (F)... 4e journée                          Italie France       21 – 34

Joanna Grisez ouvre la voie...

Les Bleues évitent la faillite…

 

Samedi après-midi, à Parme, le XV de France féminin a encore montré bien des lacunes face à une équipe italienne qui a crânement joué sa chance, dès que l’appétit de nos Affamées a baissé d’un cran.

 

Pourtant tout avait parfaitement commencé, pour nos Bleues en tunique blanche, avec ce débordement de Joanna Grisez sur son aile, derrière une bonne mêlée, pour le premier essai français, dès la deuxième minute. Mais l’indiscipline allait frapper de nouveau, infligeant un carton jaune à Madoussou Fall, pour un plaquage haut, le temps aux Italiennes d’enclencher la vitesse supérieure et d’égaliser derrière un bon ballon porté. Une arme fatale qui a déstabilisé la défense tricolore, poussée à la faute et qui a encaissé un deuxième essai après avoir laissé un boulevard à Aura Muzzo, à trop se concentrer sur les charges puissantes des avants locaux (14-7).

 

Heureusement les Françaises ont aussitôt réagi, leur rendant la pareille sur des charges des avants, emmenées par une Pauline Bourdon-Sansus remontée et déterminée qui a envoyé Morgane Bourgeois à dame, dans le bon intervalle, pour une égalisation dont la transformation a échappé d’un poteau à la botte de l’arrière tricolore (14-12).

 

Mais le dernier mot de ce premier acte laborieux reviendra logiquement aux Ritales, à l’issue d’un nouveau ballon porté maîtrisé, renvoyant nos Bleues aux vestiaires avec leurs maux et neuf points à rattraper (21-12).

 

La seconde période a repris avec de meilleures intentions pour nos Affamées, plus agressives, obtenant une première pénalité, parfaitement passée par Morgane, avant d’être récompensées, dix minutes plus tard, par une grosse séquence de charges au près conclue par Romane Ménager qui signait brillamment son retour dans le groupe. Le XV de France remettait enfin la main sur le match... petitement (21-22).

 

Les vingt dernières minutes ne seront pas glorieuses même si nos Tricolores gagneront à la fin, surtout en humilité et application pour resserrer d’abord leur défense et conserver ce minuscule point d’avance, avant de saisir les ultimes opportunités, en toute fin de partie, avec deux essais, coup sur coup, par Marine Ménager, profitant d’un cafouillage adverse pour intercepter le cuir, puis par Alexandra Chambon, sur le fil, après un contre de 80 mètres de Gabrielle Vernier.

 

En cette veille de dimanche pascal, à une centaine de lieues de la place Saint-Pierre, la victoire a été bien miraculeuse pour fermer les yeux sur ce qui attend nos Bleues à Twickenham, samedi prochain. Car je crains fort qu’au lendemain d’une telle bénédiction…

 

Cette équipe de France ne s’éteigne… comme le pape.

 

 

 

Les résultats des autres matches…

 

Angleterre – Écosse   59 – 7  (9E-1E)     

 Les Red Roses roulent sur des Chardons éteints

Pays de Galles – Irlande   14 – 40  (2E-6E)       

Des Galloises promises à la cuiller de bois

 

Clsst. : 1- Angleterre, 20 pts (+184) – 2- France, 19 (+78) – 3- Irlande, 10 (+12) –
          4- Italie, 5 (-80) – 5- Écosse, 4 (-80) – 6- Pays de Galles, 1 (-114)

 

 

 

Les résultats de la 21e journée de TOP 14…

 

Pau (10)  Bordeaux (2)      22-26   (1E-2E)

Le petit Louis fait encore la différence

Toulon (3)  Clermont (7)      31-24   (4E-4E)

Mayol invaincu, l’ASM quitte le TOP 6

La Rochelle (8)  Bayonne (4)      29-28   (2E-3E)

Première victoire arrachée par les Maritimes en 2025

Castres (5)  Vannes (14)   32-13   (4E-1E)

Le CO évite le piège et décroche le bonus

Lyon (6)  Montpellier (9)      32-23   (4E-3E)

Le Lou entre dans la « barragerie »

Perpignan (13)  Racing 92 (11)      28-24   (1E-3E)

La revanche de la Challenge Cup profite aux Catalans

Stade Français (12)  Toulouse (1)      21-27   (3E-3E)

Paris plus que jamais barragiste au maintien

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

 

La semaine prochaine…

 

Les Bleues devant un mur d’épines !

 

Le XV de France féminin va devoir réaliser un exploit pour décrocher le grand Chelem, à Twickenham, face à cet épineux collectif qu’est le XV de la Rose, largement supérieur dans tous les secteurs de jeu.

 

Au programme* de la 5e journée du VI Nations féminin :

Samedi 26 avril

à 13h15 :  ItaliePays de Galles

à 15h30 :  Écosse – Irlande

à 17h45 :   Angleterre – France

  

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de France TV

 

 

 

En parallèle, le TOP 14 tentera de rivaliser avec au programme* de sa 22ème journée :

Samedi 26 avril

 à 14h30 :   Toulouse – Castres

   à 16h30 :      Bayonne – Pau

Clermont – Lyon

Montpellier – Perpignan

Vannes – Toulon

à 21h05 :  Bordeaux – La Rochelle

 

Dimanche 27 avril

à 21h05 :  Racing 92 – Stade Français

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

Publicité
Publicité
13 avril 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°615

UN SANS-FAUTE... PAS SANS REPROCHES 

 

VI NATIONS (F)... 3e journée                          France Pays de Galles       42 – 12

Manon Bigot au talon... femme du match

Jusque-là, tout va bien !

 

Le stade Amédée-Domenech était plein et enthousiaste, samedi après-midi, à Brive, pour encourager nos Bleues, toujours invaincues dans le tournoi, mais toujours pas irréprochables face à des formations modestes comme ce XV gallois, pas plus impressionnant que celui du Chardon, quinze jours auparavant.

 

Et pourtant notre XV tricolore s’est bien souvent compliqué la tâche pour concrétiser leurs attaques alors qu’il semblait avoir trouvé la parade en s’appuyant sur la puissance des avants pour mieux lancer les trois-quarts dans le dos de la défense adverse, comme cette jolie transversale de Carla Arbez pour le premier essai d’Émilie Boulard, au bout de cinq minutes. L’attaquante récidivait, dix minutes plus tard, sur une nouvelle séquence offensive, de nouveau conclue sur son aile.

 

Mais voilà, le péché mignon de nos Affamées, c’est d’avoir un jeu plus gros que le ventre de leurs capacités à le digérer, tellement il est constipé par les scories, à trop vouloir engloutir la défense galloise sans s’appliquer à mastiquer chaque mise en bouche. Résultat : des ballons rendus derrière chaque essai, pour mieux se faire battre sur des mauls efficaces (14-12).

 

Il faudra attendre laborieusement la dernière minute de ce premier acte aussi prometteur que frustrant pour voir Manon Bigot donner un peu d’air à son équipe et au score, sur un ballon porté bien négocié (21-12).

 

Au retour des vestiaires, rebelote, un premier essai tricolore au bout de quatre minutes, des occasions à la pelle, des scories qui font taches et des Galloises essoufflées, sans munitions mais coriaces, finissant par encaisser logiquement deux essais là où elles auraient dû en prendre dix, comme contre les Red Roses, à Cardiff, il y a quinze jours.

 

Manae Feleu a donc planté la première banderille derrière une belle première charge de ses coéquipières devant, tout en puissance, s’arrachant des plaquages gallois pour l’essai du bonus offensif. Les Bleues ont dû ensuite s’employer chaque fois une bonne vingtaine de minutes pour s’offrir deux autres essais et concrétiser une domination criante. Le premier, de pénalité pour un maul illicitement écroulé derrière une mêlée, le second, à deux minutes du terme, sur un nouveau pilonnage des avants, conclu par Léa Champon.

 

Encore une fois, les Françaises ont montré leur envie et leur puissance devant, mais ont pêché sur la maîtrise dans les derniers gestes, par mauvais choix ou précipitation, s’obligeant à multiplier les efforts, dans des attaques bien trop laborieuses pour espérer inquiéter les Anglaises à Twickenham, dans quinze jours.

 

En attendant l’heure de vérité, il faudra aller chercher une quatrième victoire consécutive, la semaine prochaine, en Italie, avec de bien meilleurs arguments car les Red Roses n’ont montré aucune faiblesse depuis le début du tournoi.

 

Le Grand Chelem semble si proche et si loin !

 

 

 

Les résultats des autres matches…

 

Irlande – Angleterre   5 – 49  (1E-7E)       Les Red Roses enchaînent

 

Écosse – Italie           17 – 25  (3E-5E)       Les Italiennes évitent la cuiller de bois

 

 

Clsst. : 1- Angleterre, 15 pts (+132) – 2- France, 14 (+65) – 3- Irlande, 5 (-14) –
          4- Italie, 5 (-67) – 5- Écosse, 4 (-28) – 6- Pays de Galles, 1 (-88)

 

 

 

Les quarts de finales de Champions Cup, en bref…

 

Bordeaux  Munster    47-29      

Un festival irrattrapable

 

Samedi après-midi, devant son public à Chaban-Delmas, l’UBB a été le premier club français à se qualifier pour les demies, après une démonstration de rugby d’une bonne heure, avant de subir le retour vain des Irlandais, en fin de match.

 

Penaud aura été le dynamiteur de ce feu d’artifice offensif – que du bonheur ! – enfumant d’entrée la défense celte sur une passe au pied millimétrée de Moefana, pour son 12e essai dans la compétition, record absolu qui détrône l’Anglais Ashton. Il s’illustrera à nouveau, sept minutes plus tard, pour offrir l’essai à Lucu, sur un coup de pied à suivre, finalement heureux. Le jeune arrière Echegaray n’a pas été en reste dans ce festival, slalomant merveilleusement entre les défenseurs avant de servir son troisième-ligne-centre Samu pour le troisième essai imparable. Il récidivera, un peu plus tard, parachevant une magnifique relance de sa ligne de trois-quarts. Nankivell sauvera l’honneur, sur la sirène, dans ce premier acte à sens unique (29-10).

 

La seconde période a sonné la révolte des Munstermen, par Smith, sur un temps faible des locaux, à laquelle a répondu Lamothe, avec autorité et puissance, son équipe conservant une avance confortable (37-15). Seulement, un relâchement coupable suivi d’un en-avant volontaire d’Echegaray offriront aux visiteurs un essai de pénalité et les munitions d’une remontada inespérée, Smith signant un doublé et ramenant les siens à seulement 11 longueurs des Béglo-bordelais, à sept minutes du terme (40-29). Une petite frayeur que gommera, dans la foulée (et quelle foulée !), Bielle-Biarrey pour le sixième essai français.

 

Les hommes de Bru retrouveront en demie leurs compatriotes vainqueurs du duel franco-français du lendemain, comme un avant-goût de finale de TOP 14.

 

Toulon  Toulouse    18-21      

Le champion à la peine

 

Dimanche, en clôture de ces quarts de finale, les Toulousains ont rongé leur frein plus d’une mi-temps avant de passer enfin la ligne d’en-but toulonnaise, au retour des vestiaires, malgré deux essais refusés pour de légers en-avant. De leur côté, les Varois, bien soudés en défense, ont profité de l’indiscipline du champion en titre et de la précision de la botte de Jaminet pour prendre le score à la pause (12-6).

 

Deux essais donc pour les hommes de Mola, après avoir corrigé une conquête défaillante en première période et remis la machine en route. Le premier par Willis, en supériorité numérique, après le carton jaune contre Serin, le troisième ligne anglais a surgi derrière un ruck pour marquer en force. Le second par Aki, quelques minutes plus tard, le trois-quarts-centre, bien servi dans l’intervalle par Ramos, n’a eu plus qu’à s’engouffrer dans l’en-but varois, derrière une belle séquence des avants. L’arrière international passait la transformation, après deux échecs assez inhabituels.

 

Seulement la pluie continuait d’enrayer le jeu toulousain et donner des munitions à Jaminet pour corriger les fautes des visiteurs et égaliser, à un quart d’heure de la fin (18-18). Une fin tendue qui sourira au champion, sur le fil, après un ballon cafouillé par Villière dans son en-but, sur un ballon haut de Saito, offrant la pénalité de la gagne à Ramos, deux minutes après son troisième échec.

 

Mais le champion ne tremble pas et offre la victoire à son équipe, plus fébrile que d’habitude, après un huitième de finale déjà compliqué, au point de se demander si Dupont ne manquerait pas un peu à l’équilibre du jeu toulousain.

 

Réponse en demi-finale, à Bordeaux !

 

Northampton  Castres    51-16      

Sans pitié

 

Samedi, en début de soirée, les Castrais n’ont existé qu’une mi-temps, à Northampton, avant de sombrer complètement dans le second acte. Un essai de Fernandez aura suffi aux Français pour rester en vie, jusqu’à la pause, malgré trois essais encaissés (20-13). Au retour des vestiaires, ils auront même recollé à quatre longueurs, avant de subir la foudre anglaise, comme les Clermontois, une semaine plus tôt.

 

Quatre essais ont figé les Tarnais dans le marbre d’une défaite implacable. 51 points inscrits pour l’équipe anglaise, un de moins que son futur adversaire qui n’en a encaissé aucun, comme en huitième de finale. la demie face aux Irlandais  s’annonce rugueuse.

 

Leinster  Glasgow       52-0

 

Tableau final

 

BORDEAUX (1)  –  TOULOUSE (5)  

 

LEINSTER (2)   NORTHAMPTON (3)

 

 

Les quarts de la Challenge Cup, en très bref…

 

Ospreys  Lyon    18-20       Pragmatiques et solides Lyonnais

 

Samedi après-midi, le Lou a réalisé une excellente opération en terres galloises, volant un premier ballon en touche pour contrer d’entrée les locaux et mener les débats grâce à un premier essai de Rattez. Berdeu a pris le dessus sur Edwards tandis que Morgan égalisait sur un pilonnage des avants gallois.

 

Menant 10-13, au retour des vestiaires, les hommes de Ghezal ont aussitôt accentué leur avance sur une grosse séquence de pick and go, conclue par un essai de Guilard, résistants jusqu’à dix minutes du terme, où les locaux ont fini par inscrire leur second essai, par McGuigan sur un ballon porté, la transformation de l’égalisation échouant sur le poteau.

 

Comme un signe du destin qu’est désormais celui des Lyonnais, en route pour une demi-finale, à Gerland, face à leurs compatriotes franciliens.

 

Connacht  Racing 92    40-43       Le Racing se refait la cerise

 

Les Racingmen ont fait preuve de beaucoup de courage et de résilience pour venir à bout des Irlandais, en infériorité numérique quasi toute la rencontre, après le carton rouge contre Naituvi, cinq minutes après son premier essai, répondant à celui de Akhi, dans un début de match à cent à l’heure.

 

Les Celtes menaient alors 21-5, après un deuxième essai de Prendergast et un de pénalité, suite à la faute du Francilien. Pourtant, Escobar, Le Garrec et Tuisova ont répondu au doublé e Prendergast pour rester en vie dans le match, à la pause (28-24).

 

Mieux, en seconde période, le doublé de Le Garrec faisait passer les Français devant, et le drop de Farrell les installait dans une partie à leur main jusqu’à ce que Murphy puis Forde ne redonnent du suspense à cette fin de match dont la victoire a souri finalement au Racing qui semble trouver un nouveau souffle dans cette Coupe d’Europe.

 

La bonne nouvelle, comme pour la Champions Cup, c’est que nous aurons un club français en finale.

 

Édimbourg  Bulls     34-28

Bath  Gloucester       61-26

 

Tableau final

 

ÉDIMBOURG (3)  –  BATH (10)

 

LYON (5)  –  RACING 92 (9)

 

 

La semaine prochaine…

 

Le TOP 14 revient dans l'ombre du Tournoi féminin...

 

 

Au programme* de la 4ème journée du VI Nations féminin

Samedi 19 avril

à 14h :  Italie – France

    à 17h45 : Angleterre – Écosse

 

Dimanche 20 avril

à 16h :    Pays de Galles – Irlande

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes ou la plateforme de France TV

 

 

En parallèle, le TOP 14 tentera de rivaliser avec au programme* de sa 21ème journée :

Samedi 19 avril

 à 14h30 :   Pau – Bordeaux

   à 16h30 :   Castres – Vannes

La Rochelle – Bayonne

Lyon – Montpellier

Perpignan – Racing 92

à 21h05 :  Toulon – Clermont

 

Dimanche 20 avril

à 21h15 :  Stade Français – Toulouse

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

7 avril 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°614

LE TENANT DU TITRE S'ARRACHE... 

 

CHAMPIONS CUP... 1/8e de finale                             Toulouse Sale       38 – 15

Capuozzo se sacrifie pour la victoire finale

Pourtant longuement accroché à Ernest-Wallon

 

Dimanche après-midi, en clôture de ces huitièmes de finale de Champions Cup, le Stade Toulousain s’est fait une frayeur avant de rattraper le coup, trois quarts d’heure plus tard, à l’image de l’incident insolite d’avant match.

 

Un parachutiste devait descendre le ballon du match du ciel d’Ernest-Wallon pour le coup d’envoi. Seulement un coup de vent en a décidé autrement, transformant la manœuvre en coup d’envol malheureux, accrochant solidement la toile du parachute au toit de l’enceinte et laissant le militaire chevronné suspendu une bonne demi-heure, le temps que les pompiers sortent la grande échelle et sauvent le pauvre homme, bien plus serein que ne le seront les Toulousains dans une situation aussi délicate, une heure plus tard.

 

Trois quarts d’heure qu’il aura fallu attendre !

 

Autant pour le coup d’envoi que pour voir, ensuite, les champions en titre entrer enfin dans la partie, après avoir été libérés de l’emprise adverse, particulièrement solide, par leurs pompiers de service. Je vous raconte.

 

Tout semblait bien se passer, dès la première action, le plus anglais des locaux, Willis, concluait une belle percée de Kinghorn pour le premier essai du match. Ramos transformait et le public jubilait devant la démonstration de rugby fait maison à venir.

 

Seulement, le vent, contre les Toulousains, poussa les Sharks dans les 22 locaux et, sur une attaque de première main, propulsa James à dame. Si Ford manquait la transformation, les hommes de Mola allaient rester accrochés comme jamais, pendant quarante-cinq minutes sans pouvoir lever le petit doigt de ce jeu qui a fait leur réputation et leurs titres depuis deux ans.

 

D’abord, l’ouvreur international anglais punissait l’indiscipline locale par une pénalité qui plaçait les Anglais devant (7-8). Puis ce fut au tour de Hill d’inscrire le second essai, en force, après que les défenseurs français manquèrent tous leurs plaquages. Menés 7-15, les locaux s’en remirent à leur buteur providentiel pour sauver les meubles, Ramos ne manquant pas heureusement la mire (10-15).

 

Plus heureux encore pour le Stade Toulousain, un troisième essai, attribué au très remuant Roebuck, était refusé, à deux minutes de la pause, pour un orteil en touche, laissant les hommes de Mola miraculeusement toujours en vie en regagnant les vestiaires, mais moins sereins que notre parachutiste, je vous disais, comme suspendus dans le vide de ce premier acte, attendant quelque pompier pour les tirer de ce faux-pas.

 

C’est là qu’ils ont sortis leur Cros !

 

Comme pompier, on ne fait pas mieux. En cinq minutes, le troisième-ligne international, servi par son seconde-ligne Flament, derrière une penaltouche bien négociée, a transpercé le dernier rideau, libérant tout un stade, suspendu à un sauvetage à grande échelle. Ramos faisait passer la transformation et à nouveau les siens devant (17-15).

 

Dès lors, les Toulousains remirent la main sur le ballon et sur leur grinta, à l’image de ce 50-22 bien senti de Ntamack qui amena une touche gagnante, conclue par le capitaine Marchand, après un joli numéro de Willis, au four et au moulin dans ce second acte.

 

Les Sharks subissaient à leur tour, perdant petit à petit de leur mordant offensif, et laissant des espaces à un Capuozzo électrique, slalomant dans la défense et à deux doigts d’offrir l’essai à Ramos, d’une sublime passe au pied. Qu’à cela ne tienne, à dix minutes du terme, il rechaussait sa course dans un slalom géant depuis son camp pour un essai en solitaire sous les perches, qui lui sera malheureusement fatal, l’ailier international italien se fracturant le tibia, au moment d’aplatir.

 

Un essai décisif offert en sacrifice !

 

La partie était gagnée et la saison de Capuozzo terminée. L’essai de Crammont, sur le fil, ne suffira pas à consoler la perte d’un tel joueur, mais clora définitivement les débats d’un quart de final acquis dans la douleur après une énorme frayeur. Toulouse n’est pas tombé à Ernest-Wallon… Ouf ! Le futur adversaire des champions en titre est français et les recevra dans son antre du stade Mayol…

 

Telle une belle affiche de phase finale de TOP 14 !

 

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Toulon  Saracens    72-42      

Impasse, peur et festival à Mayol

 

La veille, les Varois s’étaient fait peur aussi. Sans doute s’étaient-ils vus trop facile devant leur public face à une équipe des Sarries largement remaniée, qui avait préféré privilégier son championnat mais qui a crânement pris à la gorge son hôte pour mener 13-35, après avoir inscrit cinq essais en trente minutes.

 

Les hommes de Mignoni ont dû réagir pour revenir au score à la pause (27-35), après l’essai de Wainiqolo, en début de rencontre, mais surtout les deux d’Isa et Jaminet. La seconde période a été une rébellion spectaculaire, après un bon coup de gueule du manager, sans doute, pour un festival d’essais, dans un match à sens unique. Alainu’uese, Isa, pour un triplé, Fainga’anuku, Jaminet, pour un doublé, Serin et Tuicuvu ont avalé, tour à tour, la défense anglaise, quand Hadfield a sauvé l’honneur de ce deuxième acte complètement à la main des locaux.

 

Un sérieux avertissement pour les Toulonnais avant de recevoir les Champions de France, en quart de finale. Ce sera une tout autre paire de manches.

 

Castres  Trévise    39-37      

Au bout du suspense

 

Toujours samedi après-midi, la frayeur s’était également invitée à Pierre-Fabre où les Castrais ont bien cru offrir le premier quart de final histoire aux Trévisans en Champions Cup.

 

Si les Tarnais ont bien débuté la rencontre, avec l’essai de Baget, Gallo lui a aussitôt répondu, Albornoz passant la transformation et une pénalité derrière pour prendre le score (7-10), comme un avertissement de l’indiscipline qui allait coûter cher aux locaux. Pourtant Chabouni, puis Baget ont ajouté deux banderilles dans le dos de la défense italienne, bien aidés par le travail de leurs avants (19-10). Mais les Trévisans répliquèrent, par Mendy puis Brex, pour reprendre l’avantage (19-22) avant que Babillot ne conclue une relance magistrale d’Arrata pour avoir le dernier mot juste avant la pause (24-22).

 

Le second acte sera un passage par l’enfer pour les Castrais, réduits définitivement à quatorze, d’entrée, après le carton rouge contre Seguret pour un coup de tête involontaire sur Albornoz. Sur le ballon porté qui a suivi, le talonneur Bernasconi enfonçait la ligne d’en-but locale et plaçait à nouveau les Italiens devant (24-27). Un chassé-croisé allait s’opérer entre les deux équipes, Le Brun égalisant au pied, puis Odogwu redonnant l’avantage aux visiteurs, Albornoz l’accentuant sur une pénalité (24-37), avant qu’Ambadiang ne concrétise une passe au pied de Baget pour recoller au score (32-37), Le Brun manquant sa troisième transformation.

 

Jusqu’à cette ultime action, à quelques minutes du terme, un siège irrespirable devant l’en-but des Trévisans, à l’agonie, réduits logiquement à quatorze pour une dernière minute à égalité numérique, les avants locaux ont poussé, en mêlée, insistant sans faire de faute. Et puis Fernandez a surgi, le demi de mêlée suppléant, en filou, pour libérer son équipe et tout un stade, transformant lui-même son essai pour leur offrir la victoire et ce ticket en quart de finale qui les emmènera à Northampton où ont échoué les Clermontois. Wouh !

 

 

Bordeaux  Ulster    43-31      

Tout feu tout s’enflamme

 

Dimanche, en début d’après-midi, à Chaban-Delmas, les Béglo-Bordelais sont passés par tous les états.

 

L’euphorie d’abord, avec une entame tonitruante, emmenée par un Damian Penaud des grands jours, pour un nouveau record égalé, celui du nombre d’essais (11) dans une même compétition de HCup (détenu par Ashton). L’ailier international français terminant une action d’envergure initiée par sa ligne de trois-quarts. Un ballon porté dévastateur, conclu par Tameifuna, puis Coleman sur un contre assassin complétaient la marque pour 21-0 sec en vingt minutes.

 

L’inquiétude ensuite, avec une double réplique des Irlandais, en force, O’ Toole et McCann, enfonçant la ligne d’en-but pour reprendre pied dans ce match (21-14), avant que Buros ne hausse le ton avec le quatrième essai maison, juste avant la pause (28-14).

 

La détermination enfin, de ne pas gâcher la fête, Lucu prenant les points d’entrée, Lamothe bonifiant le premier ballon porté, laissant à bonne distance des Ulstermen en confiance qui ont inscrit leur troisième essai par Timoney, et même un quatrième dans la foulée par Ward, mais heureusement refusé. Mais l’ailier nord-irlandais récidivait, quelques instants après, ramenant les siens dans les clous du match (36-24).

 

La fin de partie sera tout aussi serrée avec un essai de Van Resburg auquel Ward répondra illico derrière pour une victoire acquise en première période, la seconde étant remportée par les Ulstermen (15-17). L’UBB s’est fait peur par instant mais a toujours conservé le contrôle du match. Et c’est bien là l’essentiel avant de retrouver d’autres Irlandais, au prochain tour, toujours à la maison.

 

Northampton  Clermont    46-24      

Une véritable hécatombe !

 

Vendredi soir, à Northampton, en ouverture de ces huitièmes de finale, les Clermontois ont pris cher, bien au-delà de la défaite, perdant, coup sur coup, deux piliers, Akhaladze (commotion) et Falgoux (rupture du bicpeps), l’ailier argentin Delguy (les côtes) et leur capitaine emblématique, Fritz Lee (fracture du tibia), signifiant une fin de saison et de carrière bien triste pour l’international samoan de 37 ans.

 

Tout aurait pu se dérouler autrement après une entrée en matière tonitruante des Jaunards, dominateurs, passant un 10-0, en moins d’un quart d’heure, grâce à l’essai du perforateur Moala, cinq minutes après que celui de Lee a été refusé, pour un en-avant. Ensuite, la vitesse d’exécution des Saints a pris le dessus sur le match, Smith égalisant tout seul.

 

Et puis, il y a eu cette 24e minute. Après un échec au pied de Belleau, sur une pénalité dans ses cordes, c’était au tour de Delguy de manquer l’essai de peu, après une course tranchante dans les 22 adverses, une cuiller fatale renversant l’ailier argentin et le blessant aux côtes, avant de renverser le cours du match derrière un contre assassin qui offrait le premier essai à la bombe Freeman. Deux minutes après, Alkhaladze sortait, remplacé par Falgoux, pour dix minutes, obligeant à bricoler une première ligne systématiquement pénalisée à chaque mêlée, déréglant le jeu, la confiance, poussant les Jaune et Bleu à la faute, aux cartons, la débandade totale, Freeman et Augustus ajoutant deux banderilles dans le dos de la défense française.

 

Menés 27-3, à la pause, Raka allait offrir une belle réaction, avec un exploit personnel, quand Fainga, dans la foulée, concluait un bon ballon porté (27-17), on voulait y croire. Mais faibles dans tous les secteurs, la défense auvergnate prenait l’eau de toutes parts et lorsque Lee s’est écroulé, sonné, après s’être cassé la jambe, plus rien ne pouvait sauver les hommes d’Urios, défaits, avant le coup de sifflet final, Pollock achevant les Jaunards, après un doublé d’Augustus et un triplé de Freeman.

 

Clermont peut se concentrer sur le TOP 14 désormais et faire le deuil de sa tournée européenne en comptant les morts et les blessés pour le reste de la saison.

 

La Rochelle  Munster    24-25      

 Des Maritimes maudits cette saison

 

Quand rien ne va, il ne faut plus espérer quoi que ce soit, cette saison du côté de Marcel-Deflandre qui vient de subir sa troisième défaite consécutive, la neuvième pour les Rochelais, la t^te à l’envers, depuis le début de l’année.

 

Tout semblait possible pourtant, face aux Irlandais du Munster, pas flamboyant jusque-là mais solide défensivement. Les Maritimes ont ouvert les hostilités par Botia, après un travail de sape de leurs avants. Classique ! Et puis plus rien dans ce premier acte, si ce n’est la réponse des visiteurs, par Casey, égalisant un quart d’heure plus tard avant que West n’arrache trois points, juste avant la pause (10-7). Maigre !

 

Dès le retour des vestiaires, Crowley annulait l’avantage des Français et comble de malchance, Coombes contrait un renvoi de West dans ses 22, offrant l’essai qui allait compliquer la tâche des locaux. Comme un malheur n’arrive jamais seul, surtout à La Rochelle (ou à Clermont), Leyds prenait un carton jaune et Smith rajoutait un troisième essai pour les Irlandais (10-22).

 

La remontada s’enclenchait alors, côté rochelais, avec l’entrée des finisseurs, décisifs sur l’essai de pénalité obtenu, à l’heure de jeu, inversant les forces, avec un carton jaune contre Kendellen pour avoir écrouler le maul gagnant (17-22). Mais Crowley exécutait un drop qui s’avérera décisif, juste avant l’essai de Bosmorin, sur une belle passe au pied d’H’astoy. Insuffisant ! Les dernières actions ne donneront rien. À pleurer !

 

Leinster  Harlequins       62-0

Glasgow  Leicester        43-19

 

Tableau final

 

BORDEAUX (1)  –  MUNSTER (9)

TOULON (4)TOULOUSE (5)

 

LEINSTER (2)  –  GLASGOW (7)

NORTHAMPTON (3)CASTRES (6)

 

 

Les huitièmes de la Challenge Cup, en très bref…

 

Pau  Bath    24-49       Sans grande ambition

 

Vendredi soir, l’équipe paloise n’a pas affiché de grandes ambitions, avec une équipe remaniée, encaissant un sévère 10-49 en 43 minutes avant de réagir en seconde période, en vain avec un doublé de Brau-Boirie.

 

Le maintien dans le TOP 14 semble donc plus préoccuper le staff de Piqueronies.

 

Bayonne  Bulls    22-32       Les Basques sacrifient Jean-Dauger

 

L’équipe bayonnaise, elle aussi, a été remaniée, samedi après-midi, laissant au repos ses cadres pour privilégier le championnat où un ticket historique de phase finale se profile. Résultat : l’Aviron encaisse sa première défaite à domicile de la saison.

 

Pourtant il y avait la place de renverser ces Sud-Africains qui ont pris les devants malgré une bonne entame des locaux. Mori, Bourdeau et Spring auront répondu aux quatre essais adverses sans que leur équipe ne parvienne jamais à reprendre le score, à sa portée. Place au TOP 14 !

 

Montpellier  Gloucester    17-24       Trop faibles !

 

Les Montpelliérains ont semblé jouer dix minutes avant de se faire croquer par des Anglais plus agressifs, c’est un pléonasme de l’écrire. Dix minutes, le temps de deux essais, signés Bouthier et Réus, quand Gloucester répliquera deux fois pour égaliser en fin de première période, avant que Reus ne redonne un maigre avantage, juste avant la pause (17-14).

 

Et puis plus rien du côté des Cistes, les Anglais prenant le second acte à leur compte avec un nouvel essai et une qualification en quart de finale bien négociée au GGL Stadium. Le MHR semblait plus préoccupé par son maintien en TOP 14.

 

Perpignan  Racing 92    18-24       La priorité semblait ailleurs

 

Les Catalans n’ont, semble-t-il, pas cherché à mobiliser toutes leurs forces à poursuivre la route dans cette Challenge Cup, tant leur priorité reste le maintien, toujours à portée de fusil des Vannetais.

 

De leur côté, les Racingmen ont fait tourner leur effectif, avec des objectifs et ambitions de même ordre. Résultat : une rencontre amicale serrée qui a profité aux Franciliens, marquant les premiers, par Bamba, avant qu’Allan ne lui réponde en première mi-temps. Idem en seconde période, avec Veredamu répondant à Joseph, avant que Natuivi n’aille chercher la victoire en fin de rencontre.

 

Rien de bien passionnant, le Racing 92 se rendra en Irlande pour aller chercher un billet en demi-finale. Pas sûr qu’il s’en donne les moyens.

 

Lyon  Sharks    34-14      Autre impasse

 

Les Sharks l’avaient annoncé. Ils feraient l’impasse sur cette rencontre. Malgré l’ouverture de la marque par les Sud-Africains, les Lyonnais n’ont pas eu de mal à prendre ensuite le dessus, avec cinq essais signés Tchapchet, William, Charcosset, Maraku et Rattez. Rahl et Mavesere ajouteront deux essais, en fin de match pour les Sharks.

 

Une bonne opération pour le Lou qui aura à cœur de croquer le XV Gallois à Ospreys, samedi prochain.

 

Édimbourg  Lions       24-12

Connacht  Cardiiff     35-20

Ospreys  Scarlets      36-14

 

Tableau final

 

CONNACHT (1)  –  RACING 92 (9)

OSPREYS (4)  –  LYON (5)

 

ÉDIMBOURG (3)  –  BULLS (11)

BATH (10)  –  GLOUCESTER (15)

 

La semaine prochaine…

 

La Coupe d’Europe au masculin et le Tournoi au féminin

 

 

Au programme* de la 3ème journée du VI Nations féminin

Samedi 12 avril

à 13h45, à Brive :  France – Pays de Galles

    à 17h45 : Irlande – Angleterre

 

Dimanche 13 avril

à 16h :    Écosse – Italie

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes ou la plateforme de France TV

 

Au programme* des quarts de Champions Cup

Vendredi 11 avril à 21h :             Leinster – Glasgow

 

Samedi 12 avril à 16h :  Bordeaux – Munster (France TV)

à 18h30 :        Northampton – Castres

 

Dimanche 13 avril à 16h :    ToulonToulouse (France TV)

 

Au programme* des quarts de Challenge Cup,

Samedi 12 avril à 13h30 :  Édimbourg – Bulls

à 18h30 :       Ospreys – Lyon

à 21h :  Connacht – Racing 92 (France TV)

 

Dimanche 13 avril à 18h30 :  Bath – Gloucester

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de BeIn Sports

 

31 mars 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°613

DES AFFAMÉES EN MANQUE DE RÉGIME 

 

VI NATIONS (F)... 2e journée                                  France Écosse       38 – 15

Chez les soeurs Feleu, on ne fait pas dans la dentelle

Une attaque mal huilée…

 

Au stade Marcel-Deflandre, à La Rochelle, samedi après-midi, les Bleues ont mis autant d’enthousiasme et de cœur à passer à table pour manger tout cru ce XV du Chardon, qu’elles ont pêché, encore ! par maladresses et précipitations.

 

C’est qu’il en aura fallu du temps à nos Affamées pour avoir à se mettre un jeu consistant sous la dent, effeuillant une montagne de déchets pour aspirer à un bien maigre essai, en première mi-temps, avant que ces cœurs d’artichaut ne se révèlent et nous régalent enfin, à l’heure de jeu.

 

Une première période en bon appétit mais frugale donc !

 

Après une entrée bien amenée par les Écossaises, Morgane Bourgeois a sorti les premiers points de sa botte, encore très sûre. Puis ça a été au tour des avants tricolores de cuisiner la défense adverse, en pick and go efficaces, ouvrant derrière des espaces dont Carla Arbez a su profiter pour slalomer entre trois Calédoniennes et faire la différence (10-0).

 

Une mise en bouche qui augurait d’un festin d’essais à volonté. Il n’en a pas été. La fébrilité et la maladresse des Françaises ont obligé à nouveau Morgane à user de son pied pour sustenter le score (13-0). Pire, en toute fin de première période, les Bleues ont mangé la feuille de match derrière un gros cafouillage, offrant sur un plateau l’essai d’Orr, transformé par Nelson (13-7).

 

Un deuxième acte à réaction… encore !

 

Si Morgane a continué de picorer des points, sur une pénalité, dès le retour des vestiaires, le déclic est venu de Pauline Bourdon-Sansus, trop affamée pour tenir en place. La demie de mêlée a décoché un drop inattendu, comme on se jette sur une écuelle de cacahuètes, qui a enflammé tout Marcel-Deflandre et nourri un peu plus la victoire minimale qui, elle, était attendue.

 

Dès lors, et malgré la réponse de Nelson, quelques minutes plus tard, maintenant le XV du Chardon dans le match (19-10), les Bleues sont enfin passées au plat de résistance, grâce à l’entrée de leur banc qui a insufflé de la fraîcheur et apporté l’énergie nécessaire pour huiler la machine offensive tricolore, lui donner  un meilleur goût et nous régaler de trois essais splendides.

 

60e minute, un maul à mille pattes a mis à mal la défense écossaise, et Pauline, intenable, s’est fait la belle avec la balle avant d’envoyer à dame sa troisième-ligne-centre, Teani Feleu, la sœur de la capitaine Manaé (26-10).

 

Deux minutes plus tard, sur une attaque de première main depuis leur camp, nos Affamées ont avalé cent mètres et le premier rideau défensif adverse, fortes de leurs avants puissants et en cannes, avant d’écarter sur l’aile pour Arbey qui, d’un bel offload, a servi Séraphine Okemba pour le troisième essai français.

 

66e minute, les avants ont poursuivi leur travail de sape et, au bout de quelques séquences de charges au près, c’est Morgane Bourgeois qui a conclu l’essai du bonus offensif dans un trou de souris, le transformant derrière, avec un seul échec dans l’exercice du tir au but sur six tentatives.

 

La victoire, ainsi acquise, aurait dû être plus conséquente, comme pour les Anglaises ou les Irlandaises, mais les Bleues ont laissé trop d’occasions à leur adversaire pour se faire punir, comme le dernier maul, après la sirène, pour le second essai écossais, signé Martin.

 

Une seconde victoire bonifiée qui maintient le XV de France sur le chemin d’un Grand Chelem mais laisse entrevoir encore beaucoup trop de déchets dans son jeu offensif pour espérer battre le XV de la Rose à Twickenham, lors de la dernière journée, tant ce dernier, premier mondial, lui est bien supérieur dans tous les secteurs.

 

Il reste à travailler encore pour se mettre à son niveau !

 

 

Les résultats des autres matches…

 

Pays de Galles – Angleterre   12 – 67  (2E-11E)       Les Anglaises trop faciles à Cardiff

 

Italie – Irlande           12 – 54    (2E-8E)       Les Irlandaises en balade à Parme

 

Clsst. : 1- Angleterre, 10 pts (+88) – 2- France, 9 (+35) – 3- Irlande, 5 (+30) –
          4- Écosse, 4 (-20) – 5- Pays de Galles, 1 (-58) –6- Italie, 0 (-75)

 

 

La 20e journée de TOP 14, en bref…

 

Vannes (14)  Perpignan (13)      20-20

Dos à dos

Samedi après-midi, les Vannetais sont passés tout près d’une performance décisive face à un concurrent direct pour le maintien, tenant leur victoire, dans les dernières secondes, avant qu’Allan, après la sirène, ne décroche le match nul sur une pénalité salvatrice pour les Catalans, bien à la peine tout le match.

 

Quel suspense dans cette course-poursuite infernale ! Moukoro ouvrait les hostilités pour les Bretons, dès la 6e minute, De la Fuente lui répondait, dix minutes plus tard, pour un 10-10 à la pause, après une pénalité de chaque côté, pour Delpy puis Lafage.

 

Le second sera âpre et suffocant, Delpy donnant un maigre avantage aux siens, par sa botte, avant que tout s’active dans les dernières minutes. Un essai fabuleux de Taccola laissait espérer tout le stade de La Rabine de l’événement qui se déroulait sous les yeux des spectateurs. Mais un carton jaune, contre Porch, allait gâcher la fête qui s’annonçait. En trois minutes, sous pression, les Vannetais cédaient devant Lam qui inscrivait le second essai perpignanais, Allan remettant les siens à trois longueurs de leur hôte. Et puis, dans la douleur, une ultime pénalité entérinait un match nul cruel pour les Bretons, repoussant l’échéance d’une descente directe pour les Catalans, toujours à deux points devant leur principal concurrent.

 

Six journées à suivre avec attention où le premier faux pas de l’un pourrait offrir une nouvelle saison dans l’élite à l’autre.

 

Montpellier (8)  Stade Français (12)      38-32

Paris y a cru mais…

Au même moment, au GGL stadium, les Parisiens créaient la surprise en menant 3-29 devant des Montpelliérains atones, après une première mi-temps et un retour des vestiaires fulgurants. Quatre essais à rien, signés Ezéala, Halaifonua, Abramishvili et Ward.

 

Seulement le second acte a sonné le réveil des Cistes et le relâchement défensif des visiteurs qui ont encaissé cinq essais (Erdocio, Bridge, Ngandebe, Vincent, Tolofua) et un 35-3 sec, à leur tour, laissant filer une victoire précieuse et le point de bonus défensif, sur le fil, qui aurait éloigné Paris de la zone relégable.

 

Clermont (6)  La Rochelle (10)      33-19

Fin de la descente aux enfers

L’ASM s’est enfin réconciliée avec le Michelin, après trois défaites consécutives à domicile, comme à l’extérieur, en maîtrisant son sujet, gra^ce notamment au retour tonitruant de Moala, décisif.

 

Menés 6-14, au bout d’une demi-heure poussive, après avoir encaissé deux essais de Thomas et Bosmorin, le réveil du volcan auvergnat s’est manifesté par l’’irruption explosive de Moala dans la défense rochelaise pour une petite remontada qui se terminera en victoire. Massa ajoutait un essai au récital et Clermont menait 23-14, à la pause.

 

Le second acte sera plus maîtrisé de la part des Jaunards, ce qui est assez rare pour le souligner, marquant encore deux fois, par Raka et l’homme providentiel, Moala, pour son doublé, quand les Maritimes ajoutait un troisième essai, par Skelton, également précieux dans l’effectif rochelais.

 

Des deux formations, en déclin depuis le début de l’année, l’ASM ressort grandie, à une sixième place inespérée et fragile, avec un moral au-dessus des chaussettes, avant d’entamer une quinzaine européenne qui pourrait encore plus les rebooster. On le souhaite aussi aux Rochelais qui vivent leur pire saison depuis bien longtemps.

 

Bayonne (4)  Lyon (7)      28-14

Jean-Dauger toujours imprenable

Les Basques ont dominé la rencontre et décroché un bonus offensif haut la main, face à des Lyonnais impuissants qui ont timidement réagi en seconde période.

 

Deux essais par période pour les hommes de Patat, Rouet et Tatafu, en première, Erbinateregaray et Tiberghien, en seconde, contre un seul pour les hommes de Ghezal, par Tchapchet.

 

Toulouse (1)  Pau (9)      55-10

No comment

En ouverture de cette journée, les Toulousains ont atomisé les Palois avec huit essais contre un (de pénalité, en fin de match), autant dire qu’il n’y a pas eu de véritable match, pourtant avec la moitié de l’équipe type haut-garonnais qui recevra Sale, dimanche prochain.

 

Les marqueurs maison : triplé de Capuozzo, doublé de Mallia, Akki, Lacombre et Merkler.

 

Castres (5)  Toulon (3)      28-26

D’un cheveu… ou deux

Samedi soir, les Toulonnais auraient dû l’emporter s’ils avaient mieux négocié leurs munitions. Mais les Castrais ont su se défendre et faire valoir leurs armes offensives.

 

Arata répondait à Coulon puis Lucchesi à Botitu, dans ce chassé-croisé animé de premier acte avant que Ambadiang ne corse l’addition avant la pause pour un 22-14 plutôt flatteur pour les locaux. Au retour des vestiaires, Wainiqolo répliquait à deux reprises pour contrer la botte de Le Brun et recoller au score. Malheureusement insuffisant, la dernière transformation dévissée de Jaminet ne permettant même pas le match nul.

 

Le RCT conserve sa place sur le podium, à deux longueurs des Bordelais, défaits au Paris-la-Défense Arena, tandis que le CO conforte la sienne dans le TOP 6.

 

Racing 92 (11)  Bordeaux (2)      36-31

Les Franciliens respirent

Dimanche, en clôture de journée, les Racingmen ont engrangé une victoire qui fait du bien dans les têtes et au classement, face à un prétendant au titre qui n’a pas sorti sa meilleure prestation, malgré le maintien de ses internationaux (en dehors de Penaud) sur la feuille de match.

 

Les hommes de Collazo ont attaqué d’entrée, marquant par Gogichashvili, avant de se faire reprendre par Samu, puis Laterrade, plaçant pour la seule fois les visiteurs devant (10-12). Kaitu’u inscrivait le second essai francilien dont la transformation manquée par Le Garrec était aussitôt rattrapée par une pénalité pour porter le score à 18-12 à la pause.

 

Au retour des vestiaires, le demi de mêlée international des Hauts-de-Seine plantait une nouvelle banderille dans le dos de la défense girondine, permettant de voir venir une fin de partie animée, avec le retour en force des Bordelais. Bielle-Biarrey et Janse van Resburg remettaient les visiteurs dans le match, obligeant les Racingmen à réagir, par Kaitu’u, le talonneur signant un doublé, avant que REtière ne s’arrache pour offrir le point de bonus défensif aux Girondins.

 

Une belle opération pour le Racing et un moindre mal pour l’UBB.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

La semaine prochaine…

 

Place aux huitièmes des coupes d’Europe au masculin !

 

Le tournoi féminin marque une pause et le TOP 14 cède sa place aux phases finales des Champions et Challenge Cup.

 

Des huitièmes qui convoquent 12 clubs* de TOP 14 en un seul tour qui promet de nous tenir en haleine !

 

(*) Seuls Vannes et Paris ne se sont pas qualifiés.

 

 

Au programme* des 1/8e de Champions Cup :

Vendredi 4 avril

à 21h :   Northampton – Clermont

 

Samedi 5 avril

à 13h30 :  Toulon – Saracens

à 16h (Fr. TV) Castres – Trévise

Leinster – Harlequins

à 18h30 :  La Rochelle – Munster

à 21h :  Glasgow – Leicester

 

Dimanche 6 avril

à 13h30 :  Bordeaux – Ulster

à 16h (Fr. TV) Toulouse – Sale

 

 

Au programme* des 1/8e de Challenge Cup :

Vendredi 4 avril

à 21h :          Pau – Bath

Édimbourg – Lions

 

Samedi 5 avril

à 13h30 (Fr. TV)  Bayonne – Bulls

à 18h30 :  Montpellier – Gloucester

à 21h :  PerpignanRacing 92

Connacht – Cardiff

 

Dimanche 6 avril

à 18h30 :   Lyon – Sharks

Ospreys – Scarlets

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de BeInSport

23 mars 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°612

PLUS DE PEUR QUE DE BALLES ! 

 

VI NATIONS (F)... 1e journée                                  Irlande France       15 – 27

Des Bleues dans le dur dans les mauls

Une entrée malgré tout bien négociée

 

Samedi après-midi, à Belfast, nos Bleues ont assuré l’essentiel en disposant des Irlandaises après avoir craint le pire, en seconde période.

 

Pourtant, durant les vingt premières minutes, malgré une indiscipline naissante, les Françaises ont su défendre face à l’agressivité de leur adversaire et bonifier quelques bons ballons, bien portés par leurs avants et conclus par Gabrielle Vernier, puis Marine Ménager, dans les bons intervalles, Morgane Bourgeois transformant parfaitement chaque essai (0-14).

 

On peut dire que jusque-là… c’était de la balle !

 

Seulement, cinq minutes plus tard, les femmes de Gaëlle Mignot et David Ortiz ont continué à commettre des fautes, offrant une nouvelle opportunité aux Celtes de négocier un ballon porté sur une nouvelle penaltouche qui, cette fois, a fait mouche, Aoife Wafer usant de toute sa puissance pour aplatir derrière la ligne. Heureusement, Dannah O’Brien a manqué la transformation en coin (5-14).

 

 

La suite de ce premier acte a été un gâchis de munitions, le XV du Trèfle parvenant à annihiler les offensives françaises, embourbées dans des mauls improductifs, rendant la balle aux locales qui n’étaient pas au mieux, acculées dans leur camp et poussées à la faute. L’occasion pour Morgane Bourgeois, en pleine réussite au pied, de prendre les points à défaut de concrétiser leurs temps forts sur des ballons mal portés (5-17).

 

Le second acte augurait d’un réglage des attaques tricolores après avoir mis un peu d’huile dans leur rouage, à la pause. Seulement l’agressivité défensive de nos Bleues, pour répondre à la rentrée tonitruante des Irlandaises sur le pré de Kingspan Stadium, a été fatale à Gabrielle Vernier, coupable d’un coup de tête involontaire contre le front de son vis-à-vis Eve Higgins. Ce sera un carton jaune, relevé au rouge par le bunker, pour la trois-quarts-centre française.

 

Vingt minutes d’infériorité numérique, vingt minutes d’enfer !

 

Il n’a pas fallu deux minutes aux Celtes pour en profiter. Sur la penaltouche qui a suivi, la talonneuse Neve Jones est entrée dans l’en-but tricolore comme dans du beurre, avec un maul saillant qui a tartiné la défense des Bleues, dans le dur, d’un nouvel essai qui ne sera toujours pas transformé. Merci Mademoiselle O’Brien ! (10-17)

 

Seulement, vingt minutes à quatorze c’est long et les locales, devant leur public, n’allaient pas s’en tenir là. Malgré une défense acharnée de notre XV de France, plein de caractère, se pliant dans tous les secteurs sans rompre, les Irlandaises ont fini par trouver la faille, sur un nouveau ballon porté, de nouveau conclu par Neve Jones, et de nouveau non transformé par Dannah O’Brien, décidément le point noir de ce XV du Trèfle (15-17).

 

Revenues à quinze, pour les dix dernières minutes, nos Bleues ont réagi avec brio, mettant enfin la main sur la balle et leurs hôtes au supplice. Morgane Bourgeois a d’abord donné de l’air à son équipe avec une pénalité bien tapée. Puis, deux minutes plus tard, c’était au tour d’Emilie Boulard, entrée très tôt à la place de Nassira Kondé, en première période, de conclure une magnifique action, initiée par Morgane et relayée par Alexandra Chambon, qui venait de remplacer Laure Bourdon-Sansus. Imparable et, une nouvelle fois, transformée. Merci Morgane !

 

La victoire était désormais dans la poche des Françaises qui ont su éviter le pire mais peuvent se mordre les doigts de n’avoir pas su maîtriser cette agressivité, au retour des vestiaires. Résultat, ça leur coûte le point de bonus offensif, pourtant à leur portée, et l’absence de Gabrielle Vernier, samedi prochain, à La Rochelle, contre l’Écosse.

 

La route semble encore bien longue et pleine d’embûches avant de pouvoir rêver d’un sacre final dans ce tournoi, fin avril, à Twickenham, quatre mois avant d’y retourner pour la coupe du monde qui se déroulera en Angleterre. Car nos Bleues le savent mieux que personne…

 

Le XV de la Rose ne leur fera pas de fleur !

 

 

Les résultats des autres matches…

 

Écosse – Pays de Galles   24 – 21  (3E-3E)       Les Écossaises dans la douleur

 

Angleterre – Italie           38 – 5    (6E-1E)       Les Anglaises avec une petite fièvre

 

 

Clsst. : 1- Angleterre, 5 pts (+33) – 2- France, 4 (+12) – 3- Écosse, 4 (+3) –
          4- Pays de Galles, 1 (-3) – 5- Irlande, 0 (-12) – 6- Italie, 0 (-33)

 

 

La 19e journée de TOP 14, en bref…

 

La Rochelle (8)  Castres (6)      12-12

Dominer n’est pas gagner

Samedi après-midi, en ouverture de la journée, les Rochelais ont laissé filer une victoire qui leur semblait pourtant acquise, après avoir marqué deux fois, dans le premier quart d’heure, par Nowell et Boudehent, quand leur adversaire ne verra jamais l’en-but local de la partie.

 

Menant 12-3, les Maritimes ont calé durant les quarante-cinq minutes restantes, sans parvenir à tuer le match et repartir avec la victoire bonifiée qui leur tendait les bras. Pire, ils ont laissé Fernandez puis Le Brun grignoter les points, sur l’indiscipline locale, pour arracher le match nul, contre le cours du jeu.

 

Une nouvelle désillusion pour le Stade Rochelais qui enchaîne son 7e match sans victoire. Quant au CO, il profite de la défaite des Clermontois pour grimper dans le TOP 6.

 

Clermont (9)  Racing 92 (12)      21-23

Le Michelin en deuil

Un peu plus tard, au stade Marcel-Michelin, les Jaunards se sont une nouvelle fois sabordés avant de repartir avec une nouvelle défaite, aussi amère que les précédentes à domicile (après Toulouse et Montpellier). Un cauchemar pour les hommes d’Urios, incapables de tuer le match .

 

Les Auvergnats ont pourtant frappé d’entrée sur un ballon porté, Massa inscrivant alors le premier essai. Mais les Racingmen ont aussitôt répondu, envoyant Spring à dame pour reprendre les devants après un premier but de Lancaster (7-10). Qu’à cela ne tienne, les Clermontois ont remis ça, en usant de leur arme fatale, par Fainga, avant d’en abuser plutôt que de prendre les points, ce qu’Urda finira par faire pour passer devant à la pause (15-13).

 

Seulement, la maladresse des Jaunards les poursuivra en seconde période, multipliant les scories et autres en-avant, gâchant les munitions bien chargées par des avants dominateurs, la ligne arrière confondant précipitation avec l’application nécessaire pour concrétiser leurs temps forts. Il aurait suffi pourtant d’une simple pénalité en fin de partie pour faire pencher la balance de leur côté, après que Taofifenua avait bonifié l’entrée du squad d’internationaux. Mais monsieur Urruzmendi n’avait visiblement pas envie d’offrir ce dû aux locaux, comme s’il avait prévu de rentrer avec le bus parisien, laissant rejouer cinq fois une mêlée dominatrice, dans le money time, alors que le pack francilien la subissait clairement.

 

Cinq minutes d’efforts pour rien, si ce n’est une cinquième défaite consécutive qui mène l’ASM à la porte du TOP 6 et de la dépression. Quant au Racing, il s’éloigne, un peu plus, de la zone relégable et peut désormais respirer tout comme son voisin parisien, heureux vainqueur à Jean-Bouin.

 

Stade Français (11)  Bayonne (4)      31-27

Paris se libère

Dans un scénario complètement dingue, les Parisiens ont réussi à se défaire de l’emprise des Basques sur un match que les visiteurs auraient dû remporter.

 

Après une première période équilibrée qui a vu les deux protagonistes marquer chacun leur tour un doublé, Marchant et Abadie pour le Stade Français, puis un essai de pénalité et Cormenier pour l’Aviron bayonnais (18-17), la partie s’est complètement dégradée, au retour des vestiaires, obligeant monsieur Trainini a donné, tour à tour, trois cartons jaunes consécutifs, à chaque équipe. D’abord contre les Basques (Chouzenoux, Rouet et Germain, 52 à 59e) qui, à douze contre quinze, encaissèrent deux pénalités et un essai de Motassi (31-17). Ensuite contre les Parisiens (Alo-Emile, Turagacoke et Halaifonua, 65 à 70e) qui, de même, offrirent deux essais à Martin et Erbinartegaray dont les transofrmations manquées par Lopez furent fatales aux visiteurs, dominateurs.

 

L’indiscipline aura eu raison de ce match et des Basques, laissant la victoire aux hommes de Gustard, heureux tant elle leur est vitale, au vu de leur mauvais classement.

 

Pau (7)  Montpellier (10)      40-38

Merci Simmonds !

Oh que la botte de l’ouvreur palois aura été précieuse au stade du Hameau, samedi. Dans un match fou où ça marquait de partout, de part et d’autre, les locaux ont pris l’avantage en première période (24-18), avec trois essais de Grandidier, Ruffenach et un de pénalité pour la Section, qui ont répondu à ceux de Reinach et Ngandebe pour le MHR, dominateur durant la première demi-heure.

 

Dès le retour des vestiaires, les Palois ont creusé l’écart grâce à une quatrième banderille de Brau-Boirie, avant que les Cistes ne réagissent et ne renversent la partie avec trois essais, en moins d’un quart d’heure, conclus par Vunipola, Vincent et Ngandebe, l’ailier maison profitant d’une supériorité numérique (31-35).

Dès lors, Simmonds allait commencer son œuvre. D’abord par deux pénalités pour punir l’indiscipline adverse et reprendre le score (36-35), à laquelle Bouthier répondait, à une minute du terme pour l’annuler (36-38). Mais, dans le money-time, cinq minutes après la sirène, une séquence de jeu au près des avants locaux installait leur ouvreur dans un fauteuil pour le drop de la victoire. Magistral !

 

Pau s’installe alors à la septième place tandis que Montpellier reprend la sienne, au dixième rang.

 

Lyon (5)  Vannes (14)      36-21

Le Lou s’en sort bien

Du côté de Gerland, les Lyonnais ont souffert face à des Vannetais que l’on sait désormais coriaces, prêt à en découdre, à la maison comme à l’extérieur, et à prendre tous les points qu’on laissera à la portée de leur panache.

 

Durant une heure, les Bretons ont mis la misère à la défense rhodanienne, avec un doublé de Moukoro (doublé) et un essai de Boudehent (pas Paul mais Pierre) pour rivaliser avec le doublé de Rattez et l’essai de Lambey. Une heure pour mener fièrement 19-21, loin de La Rabine.

 

Et puis, un autre match a eu lieu, avec le coaching gagnant de Ghezal, un banc qui a fait la différence, tout ce qu’il manque à cette équipe de Vannes. Chat a remplacé Marchand, appuyé par un pack presque tout neuf, et surtout plus puissant, le talonneur finisseur a conclu deux essais sur ballon porté derrière deux penaltouches. Berdeu rajoutant trois points pour rendre la victoire plus éclatante qu’elle ne l’a été.

 

Le Lou tient sa place dans les six premiers, tandis que Vannes repart bredouille de Gerland, injustement.

 

Toulon (3)  Perpignan (13)      40-19

Tout bonus !

Samedi soir, dans leur antre de Mayol, les Varois ont maîtrisé le match, sans se précipiter, construisant leur victoire bonifiée avec le temps. D’abord assurer le score, à la pause, avec un essai d’Isa et les points assurés au pied de Jaminet (16-6). Puis accélérer, en seconde période, et marquer deux nouveaux essais, par les avants Rebbadj et Lucchesi, pour décrocher le point de bonus offensif, à l’heure de jeu (30-12).

 

La réaction anecdotique des Catalans, par Oviédo, aura pour conséquence, pour les locaux, de s’employer à reprendre leur dû avec un quatrième essai de Jaminet sur le fil. Ouf !

 

Le RCT reste au contact des deux premiers, obligeant Bordeaux, ce dimanche, à s’employer pour qu’il ne reste pas devant.

 

Bordeaux (2)  Toulouse (1)      32-24

Drôle de choc

Le Matmut Stadium s'était fait tout beau et tout plein pour recevoir le leader et voir l'UBB lui prendre sa place avec son équipe type. Sauf que ce choc annoncé s'est transformé en un déséquilibre criant, tant le staff toulousain a mis au repos ses 15 internationaux, remplacés par une sans expérience, encadrée par quelques cadres comme Willis, Mallia et Lebel.

 

Alors personne ne s'est étonné, en tribunes, de voir les Penaud, Bielle-Biarrey, Buros, Jalibert, Lucu leur rouler dessus, en une mi-temps à sens unique. Quatre essais signés Van Resburg, Depoortere, Bielle-Biarrey et Penaud pour un 29-0 sec, à la pause, bonus offensif en poche.

 

Et puis arriva l'improbable, en seconde période, un relâchement largement coupable des locaux qui se sont cru arrivés, surjouant et faisant tourner leur effectif plutôt que la balle sans marquer le moindre point. En dix minutes, les avants toulousains, renforcés d'un banc motivé, ont planté trois banderilles dans le dos des Girondins, par Castro-Ferreira, Brennan et Vergé, se remettant dans une partie que tous croyaient pliée. Un véritable électrochoc pour le public du Matmut.

 

À quatre minutes du terme, Mallia décrochait même le point de bonus défensif avant que le cruel Jalibert ne leur enlève, la minute suivante, comme seul lot de consolation pour cette équipe béglo-bordelaise qui se voyait déjà en haut de l'affiche au classement, avec le point de bonus offensif, perdu bêtement.

 

Toulouse reste leader, même sans ses leaders, et Bordeaux son éternel dauphin. Ainsi semble se réécrire la saison passée, telle une histoire sans fin.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

 

La semaine prochaine…

 

Les Bleues doivent hausser leur niveau…

 

Le tournoi féminin se poursuit, toujours en parallèle du championnat masculin.

 

 

Au programme* de la 2e journée du VI Nations féminin :

Samedi 29 mars

à 14h :   France – Écosse

à 17h45 :  Pays de Galles – Angleterre

 

Dimanche 30 mars

à 16h :  Italie – Irlande

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de France TV

 

 

 

En parallèle, le TOP 14 tentera de rivaliser avec au programme* de sa 20ème journée :

Samedi 29 mars

 à 14h30 :   Toulouse – Pau

   à 16h30 :      Bayonne – Lyon

Clermont – La Rochelle

Montpellier – Stade Français

Vannes – Perpignan

à 21h05 :  Castres – Toulon

 

Dimanche 30 mars

à 21h05 :  Racing 92 – Bordeaux

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

16 mars 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°611

SACRÉS FRANÇAIS ! 

 

VI NATIONS... 5e journée                                  France Écosse       35 – 16

Des Bleus sur le toit de l'Europe

De la fébrilité au stade de transe !

 

Samedi soir, au stade de France, les Bleus ont décroché le 27e titre de leur histoire, depuis qu’ils ont intégré le Tournoi en 1910, se rapprochant de deux longueurs des Gallois et de trois des Anglais, en haut du podium, sur la même période (hors tournoi des IV Nations).

 

Et si on se réfère au Tournoi à six, depuis l’entrée de l’Italie en 2000, le XV de France se hisse à hauteur du XV de la Rose avec 7 titres dont 4 Grands Chelems, là où les Rosbifs n'en comptent que deux. Na !

 

Ça c’est pour le palmarès que les statistiques sont venues étayer de records en tout genre, comme le nombre d’essais en un seul tournoi élevé à 30 ou celui du meilleur marqueur dans une même édition porté à 8 par Bielle-Biarrey. En interne, le nombre de points inscrits en équipe de France est passé à 450 par Ramos qui devance de loin Michalak, quand le record d’essais de Blanco avait été égalé par Penaud, la semaine dernière.

 

La belle affaire !

 

Pour ce qui est du jeu, du panache et des émotions, là, ça a été bien moins glorieux. Nos Tricolores sont passés par tous les états pour obtenir cette « simple » victoire qui, sur le papier, semblait facile après avoir atomisé les favoris Irlandais, la semaine passée, dans l’antre d’un Aviva Stadium estomaqué (27-42).

 

Une première période fébrile, inquiétante même, particulièrement énervante et qui a ravivé la désillusion récente de Twickenham (26-25) ou encore celle de 2021, dans ce même Stade de France et face à ces mêmes Écossais qui nous avaient cueillis, sur le fil, avec un essai assassin de Van der Merwe (23-27).

 

Comment peut-on autant dominer et se tirer si stupidement autant de balles dans le pied après que celui de Ramos nous avait logiquement donné les premiers points, au bout de trois minutes, et que Moefana avait conclu une magnifique incursion des avants, bien servi dans l’intervalle par son compère au centre, Fickou, un quart d’heure plus tard ?

 

Va comprendre, Charles, ce qui se passe dans les têtes de nos Tricolores, à ce moment du match où on mène 10-0. Un geste gratuit de Ramos qui éjecte le pauvre White sur le dos de Mauvaka, le talonneur se ruant alors sur le demi de mêlée adverse tel un roquet sur un facteur qui aurait trébuché devant le portail, à deux dents de le mordre à la tête. Résultat : le Toulousain prend un carton jaune, avec option rouge par le bunker (finalement clément), et Russel passe les premiers points de la pénalité offerte (10-3).

 

Durant les vingt dernières minutes de ce premier acte, l’équipe de France s’est mise soudain à vaciller, en infériorité numérique, malgré trois points ajoutés par Ramos, manquant des plaquages fatals sur une première incursion de Graham lancé par Russel dans le bon intervalle jusqu’à l'en-but (13-10). À peine revenus à quinze, les Bleus perdaient à nouveau un de leurs gros, en la personne du pilier gauche éponyme qui écopait d’un carton jaune pour l’ensemble des fautes de la défense française, trop fébrile.

 

De quoi offrir l’égalisation à Russel sur un plateau et se remettre à trembler. Sauf le pied de Ramos qui, sur une pénalité, redonnait l’avantage aux siens, dans la foulée (16-13). Mais, en face, le danger restait permanent et notre défense toujours aussi lâche, incapable de reprendre Kinghorn envoyant Jordan à dame. Heureusement, un pied de l’arrière écossais effleurait suffisamment la touche pour que l’essai soit refusé.

 

Les Bleus regagnaient le vestiaire heureux mais peu fiers !

 

Le second acte démarrait en trombe, malgré l’infériorité numérique, mais avec plus d’application et de chance aussi quand, sur un temps fort adverse dans notre camp, Russel foirait une chistéra, laissant le cuir à la merci de Ntamack qui s’échappait avec, dans une course effrénée, remontant tout le terrain, appuyé par l’incontournable Bielle-Biarrey dont les cannes étaient plus armées pour accélérer jusque dans l’en-but et inscrire son huitième essai de la compétition, égalant un record datant du début du 20e siècle (23-13). Revenus à quinze, et de loin, après la réduction du score de Russel sur une nouvelle attaque des visiteurs, les hommes de Galthié allaient retrouvant de l’allant et de la fraîcheur avec un ban d’avants qui faisait son entrée, pour un quart d’heure de grâce.

 

55e minute, un énorme ballon porté, derrière une touche de Marchand, mettait à mal la défense calédonienne et ouvrait le champ à l’extérieur pour Lucu puis Penaud qui exécutait une sautée pour Ramos qui n’avait plus qu’à filer tout droit à dame, pour le troisième essai tricolore (30-16).

 

Six minutes plus tard, une attaque de première main, enfin, lançait la cavalerie des trois-quarts français pour le doublé de Moefana, après un beau cadrage débordement de Bielle-Biarrey qui servait Fickou, encore passeur décisif pour son compère au centre. Ramos manquait la transformation en coin, presque anecdotiquement, déjà fort de ces 450 points en équipe de France (35-16).

 

Le dernier quart d’heure ne sera pas de tout repos !

 

Kinghorn puis Van der Merwe n’ont jamais été loin de conclure leurs offensives mais, cette fois, la défense, renforcée par nos finisseurs, a tenu bon, non sans quelques frayeurs, ne laissant jamais nos Tricolores respirer. Ils devront attendre la dernière seconde pour voir Ntamack les libérer ainsi que le stade de France, tous exultant, au coup de sifflet final, dans un état de transe collective. Comme si tous comprenaient, ce soir, qu’une nouvelle ère du rugby français s’ouvrait pour conquérir le rugby mondial, succédant à celle irlandaise qui se referme avec les retraites des Sexton, Murray, O’Mahony et consorts.

 

2027, nous voilà !

 

 

Les autres matches en bref…

 

Italie – Irlande                17 – 22

Déjà une performance

Samedi après-midi, les Irlandais n’avaient que peu d’espoir de remporter le tournoi, Anglais puis Français ayant, tour à tour, la main pour les dépasser, quel que soit leur résultat à Rome. En revanche, du côté de la Squadra Azzurra on jouait doublement gros : un exploit face au tenant du titre et une dernière place en cas de défaite et de victoire derrière des Gallois.

 

Et les locaux y ont cru, en première période, après l’essai de Ioane, menant même jusqu’à la dernière minute, après l’égalisation de Keenan et avant de se faire doubler par Sheehan, sur le fil (10-12). Le second acte a démarré en trombe pour les Celtes qui voulaient clairement tuer le match tout en le bonifiant, grâce à deux essais, d’entrée, du même Sheehan, pour son triplé, s’appuyant sur la force des ballons portés. Seul point noir, les échecs au pied de Crowley, à la rue, remplacé par Prendergast à l’heure de jeu.

 

Les Italiens, quant à eux, ont payé leur indiscipline de trois cartons dont un rouge fatal contre Vintcent, sans pour autant lâcher la partie, marquant un deuxième essai par Varney qui les a maintenus en vie jusqu’au bout. Mais rien n’y a fait, la Squadra Azzurra se contentera d’un bonus défensif et d’une honorable avant dernière place après la sévère défaite des Gallois.

 

Pays de Galles – Angleterre        14 – 68

Sans pitié

Dans la foulée, au Millennium de Cardiff, les Diables Rouges n’ont jamais vraiment pu mettre la main sur ce match du dernier espoir pour éviter la cuiller de bois qui leur était promise. Les Anglais les ont étouffés d’entrée avec deux essais (Itoje et Roebuck) avant de les laisser vivre ce sursaut d’orgueil grâce à l’essai de Thomas. Mais, à nouveau, en cinq minutes, le XV de la Rose a tué le match avec trois nouvelles banderilles plantées, juste avant la pause, par Freeman, Cunningham et Stuart (7-33).

 

Le second acte ne sera qu’un copié-collé de ce récital humiliant avec des Gallois acculés dans leur camp. Cinq nouveaux essais (Mitchell, doublé de Pollock, Eyes et Cunningham) ont eu raison du XV du Poireau qui, comme en première mi-temps, sauvera l’honneur par Thomas, pour son doublé.

 

Triste équipe galloise qui montre combien elle tente de reconstruire, loin, très loin, de la gloire d’antan.

 

 

Clsst. : 1- France, 21 pts (+125) – 2- Angleterre, 20 (+74) – 3- Irlande, 19 (+18) –
          4- Écosse, 11 (-16) – 5- Italie, 5 (-82) – 6- Pays de Galles, 3 (-119)

 

 

 

La 5e journée du tournoi des Bleuets en bref….

 

France U20 (1) – Écosse (5)        45 – 40

Sacrément inattendu !

Vendredi soir, à Jean-Bouin, la nouvelle a fait l’effet d’une bombe, en plein match de nos Bleuets qui menaient tranquillement contre des Ecossais, les uns comme les autres n’ayant rien à gagner dans ce tournoi, tant les Anglais l'avaient dominé sans ménagement jusque-là.

 

« À Arms Park, les Gallois viennent de battre les Baby Roses ! »

 

Il restait une vingtaine de minutes à jouer, les jeunes Tricolores étaient en lice de remporter cette édition, sept ans après leur dernier Grand Chelem (2018). Les coéquipiers d’Etchegaray se disputaient le cuir dans une partie débridée, les essais coulaient à flot, de part et d’autre, le premier inscrit par Daunivucu, dès la première minute. Brown égalisait aussitôt, Akrab, Tilloles puis Cowie surenchérissaient, décrochant le bonus offensif, en moins de trente minutes, avant qu’Etchegaray ne corse l’addition et que Blyth-Lafferty ne la réduise, juste avant la pause (33-22).

 

Et puis le second acte s’est joué avec cette incroyable nouvelle, obligeant les Français à gagner pour le titre et les Écossais à prendre au moins un point de bonus pour ne pas finir dernier. Un tout autre match tendu s’engageait et les Bleuets commençaient à se mettre à la faute, fébrilement. Etchegaray avait pourtant mis les siens sur la bonne voie avec son doublé, mais Van Wyck lui répondit aussitôt, engageant une course-poursuite qui mettait Cotarmanac’h en orbite pour une nouvelle réplique (45-30).

 

Seulement les dernières munitions seront écossaises et, après l’essai de Douglas, battant quatre défenseurs tricolores, les Bleuets ont tremblé jusqu’à cette dernière pénalité que les Calédoniens ont préféré transformer en points pour un bonus défensif salvateur pour ne pas finir dernier, plutôt qu’une penaltouche aléatoire, à quelques secondes de la fin. Tant mieux pour nos Français, sacrés champions contre toute attente, comme leurs aînés le lendemain.

 

Les autres matches : Italie (4) – Irlande (6)  (15-12) ; Pays de Galles (3) – Angleterre (2)  (23-13).

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

 

 

Les qualifiés européens pour la Coupe du monde 2027….

 

Les quatre équipes qui ont atteint les demi-finales du Rugby Europe Championship se sont qualifiées directement pour le Mondial en Australie en 2027. Il s’agit de la Géorgie, l’Espagne, la Roumanie et le Portugal, dans l’ordre du classement final après les résultats de ce week-end :

 

1e place : Géorgie – Espagne       46 – 28

3e place : Roumanie – Portugal   21 – 7

5e place : BelgiquePays-Bas      31 – 10

7e place : SuisseAllemagne        20 – 17

 

Les Belges décrochent, quant à eux, leur billet pour le Tournoi de Qualification final.

 

 

La semaine prochaine…

 

Les Féminines ouvrent leur tournoi en Irlande

 

 

Au programme* de la 1e journée du VI Nations féminin :

Samedi 22 mars

à 14h :   Irlande – France

à 17h45 :   Écosse – Pays de Galles

 

Dimanche 23 mars

à 16h :  Angleterre – Italie

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de France TV

 

 

 

En parallèle, le TOP 14 fera son retour avec au programme* de sa 19ème journée :

 

Samedi 22 mars

 à 14h30 :   La Rochelle – Castres

   à 16h30 :  Clermont – Racing 92

Lyon – Vannes

Pau – Montpellier

Stade Français – Bayonne

à 21h05 :  Toulon – Perpignan

 

Dimanche 23 mars

à 21h05 :  Bordeaux – Toulouse

 

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 > >>
Publicité