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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -

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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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13 octobre 2024

Les brèves d'Ovalie - Edition n°589

DES BLEUES EN MIETTES ! /

 

W.XV... 3è journée                                       Nouvelle-Zélande – France    39 – 14

Émeline Gros grappille des miettes

Secouées, aspirées, balayées…

 

Le rugby de notre XV de France féminin semble se déliter, petit à petit, depuis la dernière coupe du monde et l’association des co-sélectionneurs Gaëlle Mignot et David Ortiz.

 

Et si le duo aime mieux relever la pente ascendante sur laquelle se trouve aujourd'hui le rugby féminin, il semble préférer fermer les yeux sur le niveau de son équipe qui, depuis un an, s’obstine à remonter un escalator descendant, s’essoufflant, courant après le score et finissant par s'effondrer au bout des 80 minutes, comme lors de cette sévère défaite face au Canada, en début de compétition (46-24).

 

Un scénario qui s’est donc répété, ce samedi après-midi (heure locale de Vancouver), face à des Blacks Ferns, également en plein doute et reconstruction, avec un collectif largement remanié, contrairement à celui des Françaises qui avait décidé de retrouver des automatismes perdus, par trop de dispersions, on ne sait trop où.

 

Peut-être dans les bagages des retraitées Laure Sansus et Jessy Trémoulière, ou des septistes écartées (JO obligent), comme Caroline Drouin ou Joana Grisez, ou simplement laissé dans les vestiaires pour courir plus léger. À trop chercher et à faire tourner cette équipe de France, au capitanat changeant, sans réel leader, faute d’un réel cap et d’une vraie cohérence de jeu, ce dernier a fini par se perdre avec des ballons rendus, encombré de fautes évitables qui coûtent cher.

 

Donc voici nos Tricolores, en bas de l’escalator, cherchant à contrer, avec courage et détermination, le jeu des Blacks Ferns qui déferlait sur elles, à toute vitesse. Le premier acte, éprouvant, a permis à Émeline Gros et Manae Feleu de saisir les seules opportunités du match pour marquer et sauver la face, après avoir encaissé quatre essais par Ayesha Leti-I’iga, Alana Bremner et un doublé de Katelyn Vaha’akolo (20-14).

 

Le second acte a vu d'entrée les Néo-Zélandaises rouler sur nos Affamées, privées de ballon et dont la faim a été réduite en miettes, après avoir avalé trois nouvelles pilules de Wegovy, administrées de force par Katelyn Vaha’akolo, pour son triplé, Kaipo Olsen-Baker et Tanya Kalounivale.

 

Un automatisme retrouvé, donc, celui de l’escalator pris une nouvelle fois à l’envers. À six mois du tournoi des VI Nations, un an de la coupe du monde en Angleterre, les Bleues ont encore du travail…

 

pour se remettre la tête à l’endroit !

 

 

Le reste de la 3ème journée du W.XV féminin…

 

Canada – Angleterre      12 – 21                                    Des Red Roses à nouveau sacrées

États-Unis – Irlande    14 – 26                                       Surprenante Irlande sur le podium

 

Class. : Angleterre (14) – Irlande (10) – Canada (9) Nouvelle-Zélande (7) – France (5) États-Unis (0)

 

La 6è journée de TOP 14, en bref…

 

Racing 92 (9)  Toulon (5)      22-6                                  Au bout de l’ennui

 

Après une première mi-temps aussi laborieuse que stérile (0-0, à la pause), les buteurs des deux équipes ont fini par ouvrir le score au pied, à défaut de jeu de première main ouvert, se neutralisant jusqu’à l’heure de jeu (6-6). Mais à ce jeu-là, les Varois ont été les plus indisciplinés et ont permis à Le Garrec de prendre le large avant que Tarrit ne conforte la victoire francilienne avec le seul essai du match.

 

Une ouverture de journée triste à pleurer, à l’opposé de ce qui allait suivre sur les autres terrains de France… et de Navarre.

 

Bayonne (10)  La Rochelle (3)    37-7                              Les Basques à la fête à Anoeta

 

Délocalisé dans le grand stade de San Sebastian, au pays-basque espagnol, la rencontre a offert aux spectateurs un festival d’essais du côté où on ne l’attendait pas, tant les Bayonnais semblaient maudits dans ce stade, à cumuler les défaites. Et l’emporter avec le bonus offensif face à une des meilleures équipes européennes contemporaines, avec Lopez sur le banc, personne ne l’aurait pronostiqué.

 

Pourtant le XV rochelais ne s’était pas déplacé avec ses Crabos, mais les trois-quarts de son équipe-type (surtout les trois-quarts : Hastoy, Kerr-Barlow, Leyds, Danty, Dulin & co). En moins de dix minutes, les locaux menaient 17-0, après deux essais de Callandret et Bosch. Puis 30-0, au bout d’une heure, à entrer dans la défense des Maritimes comme dans du beurre, Maqala et Lopez assurant le point de bonus.

 

Dix minutes avant la fin de ce non-match des hommes d’O’Gara, méconnaissables, Kuntelia sauvait l’honneur avant qu’un essai de pénalité ne leur tombe logiquement sur la tête, sur le fil. Un match référence que les hommes de Patat ne sont pas près d’oublier.

 

Bordeaux (1)  Perpignan (12)      66-12                         l’UBB en démonstration

 

Au même moment, à Chaban-Delmas, la fête battait également son plein. Un plein d’essais que les Catalans n’ont pas pu contenir tant les trois-quarts girondins avaient du feu dans les jambes.

 

Sept essais en moins d’une heure, pour un sévère 45-0. Tatafu, Poirot, doublé de Jalibert, un autre de Reybier et une banderille de Perchaud. Les Aquitaines-Globe-Trotters ont fait le show dans un stade déjà chauffé à blanc. Cinq minutes de relâchement ont permis deux essais de consolation pour les visiteurs (réduits à 14 après le carton rouge contre Naqalevu), par Buliruarua et Dupichot, avant que la machine locale ne se remette en route et ne tire son bouquet final, avec trois nouveaux essais, conclus par Samu et un doublé de Buros.

 

Pau (6)  Castres (7)      33-26                                         Des Palois à deux visages

 

La Section a sans doute laissé échapper un point sur ce match qu’elle tenait à la pause après sa domination à sens unique et ses trois essais signés Gorgadze, Attisogbe et Gailleton pour mener 22-0, à la mi-temps.

 

Mais les Castrais se sont réveillés, au retour des vestiaires, remportant la seconde manche 26-11, sans pouvoir revenir au score au général, laissant même échapper le point de bonus défensif acquis de haute lutte, après les quatre essais de Baget, Arata, Colonna et Nakarawa. Daubagna l’enlevait cruellement d’une ultime pénalité, sur le fil.

 

Montpellier (11)  Vannes (14)      26-24                         Des Bretons accrocheurs

 

Sous une pluie battante, au GGL Stadium, les Vannetais ont semblé plus à l’aise que les Montpelliérains et en ont profité pour prendre tous les points à leur portée et collé au score tout le match.

 

Ayarza a répondu à l’essai de Hounkpatin, un essai de pénalité à celui de Moustin, et les Cistes ne menaient que 17-14 à la pause. Au retour des vestiaires, l’essai de Lafage donnait même l’avantage aux Bretons (20-21 puis 23-24). Mais une faute stupide allait offrir la pénalité de la gagne à Coly et les siens, dans les dernières minutes. Vannes a été à deux doigts de l’exploit et devra se consoler avec ce point précieux du bonus défensif.

 

Toulouse (2)  Clermont (8)      48-14                             Le champion se défoule sur Clermont

 

Perdre deux fois de suite, pour les Toulousains, ce n’était pas arrivé depuis bien longtemps et c’était surtout très vexant. Alors les hommes de Mola se sont remis la tête à l’endroit en mettant la tête à l’envers des Clermontois qui n’avaient déjà pas les armes pour rivaliser avec l’armada locale.

 

Sans Dupont (sur le banc), les hommes d’Urios ont tenu un quart d’heure avant d’encaisser deux beaux essais, par Capuozzo et Mauvaka, et d’être menés 20-0, à la pause.

 

Avec l’entrée de Dupont, en moins de dix minutes, le match a tout simplement été plié, avec un triplé du meilleur joueur du monde, tout en jambes et en joie de reprendre la compétition, après deux mois de vacances. Ce joueur est tout simplement phénoménal.

 

Tixeront et Fouyssac sauveront l’honneur des Auvergnats, dépassés, avant que Ramos ne conclut les festivités avec un sixième essai maison. Seul point noir de la rencontre : une blessure inquiétante, à la cheville ou au mollet de Ntamack.

 

Lyon (4)  Stade Français (13)      35-3                            Le Lou dévore Paris

 

Une honte, ce n'est pas moi qui le dis mais le manager lui-même. Dimanche soir, en clôture de la journée, les Parisiens ont été en dessous de tout dans une rencontre largement dominée par les Lyonnais et une charnière Couilloud-Berdeu qui ne finit pas de nous régaler. Personnellement, elle n'a rien à envier à celles bordelaises et toulousaines. Couilloud n'a fait qu'un doublé, certes, mais combien d'essais depuis le début de saison ?

 

Ioane et Maraku ont marqué en première période, Couilloud (doublé) et Dumortier en seconde quand Carbonel évitait aux siens d'être fanni, juste avant la pause. Un deuxième acte sans combat ni intérêt où les locaux n'ont pas forcé leur talent, quand les visiteurs se sont contentés de faire semblant, évitant tout risque de se blesser inutilement. Autant dire qu'en tribune et devant son poste, le spectateur s'est largement fait chier, de quoi dégoter le bonus offensif de l'ennui, se consolant avec celui offensif de la victoire.

 

Lyon grimpe à la quatrième place quand Paris s'embourbe déjà dans la crise. Une honte, on vous dit !

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

 

La semaine prochaine…

 

Les championnats retrouvent l’exclusivité !

 

 

Au programme* de la 7ème journée de TOP 14 :

Samedi 19 octobre

 à 14h30 :   Bayonne – Racing 92

à 16h30 :  Castres – Stade Français

Clermont – Vannes

Perpignan – Lyon

Toulon – Montpellier

   à 21h05 :     Pau – Toulouse

 

Dimanche 20 octobre

à 21h05 :     La Rochelle – Bordeaux

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

Retrouvez tous les résultats* et le programme sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

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6 octobre 2024

Les brèves d'Ovalie - Edition n°588

C'EST PAS ENCORE L'AMÉRIQUE ! /

 

W.XV... 2è journée                                           États-Unis – France     14 – 22

Des Américaines coriaces !

Tintin le bonus !

 

Samedi après-midi (heure locale), à Langley (Canada), nos Bleues ont corrigé le tir, défensivement, sans vraiment régler la mire, offensivement. Que de scories, de ballons tombés et rendus pour mieux tester encore la défense, sans vraiment emballer le match.

 

Il aura fallu trente minutes avant de voir enfin une Tricolore passer la ligne états-unienne, sans se faire rembarrer par un vice de forme, à la frontière de l’en-but, pour un énième en-avant fatal ou ces mêmes fautes à répétition dans les rucks à l’image du pilier Assia Khalfaoui, gâchant moultes munitions, faute de soutien ou de passes appliquées.

 

C’est finalement Marine Ménager qui, sur son aile, concluait le premier essai, derrière un travail propre des avants que Pauline Bourdon-Sansus bonifiait en redistribuant au large jusqu’à sa vice-capitaine. Et des ballons rendus, les Américaines n’en n’ont pas plus profité, aussi maladroites que nos Françaises, à l’image de cet essai, juste avant la pause, refusé pour un écran au moment de la formation du ballon porté qui est allé à dame.

 

8-0, à la pause, on est loin de l’Amérique et du niveau de jeu auquel prétend la quatrième nation mondiale du rugby féminin, face à la huitième, un an avant la Coupe du monde.

 

Alors, les Affamées ont retrouvé l’appétit, au retour des vestiaires, laissant augurer une boulimie d’attaques et d’essais pour une victoire bonifiée. D’abord, c’est la sœur jumelle, Romane Ménager qui y est allée de son essai, sur un service ajusté, cette fois, de Lina Queyroi. Cinq minutes plus tard, c’était au tour de l’autre sœur de capitaine, Teani Feleu, au centre de la troisième ligne, de passer en force la ligne d’en-but états-unienne, en Trump-l’œil (0-22).

 

Seulement, encore une fois, les maladresses, les erreurs impardonnables, comme cette penaltouche non trouvée par Lina, alors que le XV de France évoluait en supériorité numérique, ont suffi a redonné de l’espoir aux Américaines qui marquaient le premier essai, par Rachel Johnson, sur une pénalité vite jouée à la main.

 

Trente minutes de rugby-boulga, indigeste !

 

Pourtant le banc, avec l’entrée de l'Auvergnate Lina Tuy, pas plus adroite que la Lina toulousaine, semblait apporter la fraîcheur nécessaire pour aller chercher l'essai du bonus offensif. Mais rien n’y a fait.

 

Pire, les Tricolores ont encaissé un deuxième essai, sur le fil, histoire de leur rappeler que leur copie était encore loin du compte et qu’il allait falloir encore beaucoup travailler en automatismes et application sur les fondamentaux pour espérer impressionner les championnes du monde en titre, même en perte de vitesse, le week-end prochain.

 

 

Le reste de la 2ème journée du W.XV féminin…

 

Canada – Irlande      21 – 8                                            Les Canucks tiennent leur rang

Nouvelle-Zélande – Angleterre    31 – 49                     Duel gagnant pour les Red Roses

 

Class. : Angleterre (10) – Canada (9) – Irlande (5) France (5) Nouvelle-Zélande (2) – États-Unis (0)

 

 

La 5è journée de TOP 14, en bref…

 

Vannes (14)  Racing 92 (10)      24-27                            Une mi-temps et puis plus rien

 

Les Bretons sont passés à côté d’un second match référence, à la maison, après leur probante victoire face au Lou, il y a quinze jours, et une première période efficace, ce samedi, contre le vent et la marée de l’attaque francilienne.

 

Rayasi surprenait les Racingmen d’entrée, avant que Blanchard ne redonne l’avantage aux Vannetais, juste avant la pause (17-10), après l’égalisation de Habosi. Et puis, le second acte a été un calvaire pour les locaux, aux abonnés absents, punis pour leur indiscipline criante et offrant autant de munitions aux visiteurs pour se faire battre, Kaitu’u puis Fickou se chargeant d’inscrire deux nouveaux essais, quand l’enfant prodigue, Le Garrec, de retour à la maison, enfonçait le clou de sa botte adverse pour mener 17-27.

 

Heureusement, un sursaut d’orgueil permettra à Moukoro d’inscrire l’essai du bonus défensif, histoire que la fête à la Rabine ne soit pas totalement gâchée. Vannes pointe toujours à la dernière place.

 

Stade Français (11)  Montpellier (13)      29-20           Paris renaît

 

Les Montpelliérains ont fait les frais du renouveau parisien, samedi après-midi, après les évictions d’une partie du staff de Laurent Labit.

 

Après une première période hachée, où les cistes ont pris les commandes, grâce à la botte de Thomas Vincent, d’abord, puis l’essai de Simmonds, les Parisiens ont renversé le match, grâce à l’entrée de Carbonel qui a reboosté l’attaque, trouvant son ailier Dakuwaqa, après avoir percé le rideau héraultais. Sept minutes plus tard, l’ancien ouvreur montpelliérain donnait l’avantage aux nouveaux siens, par une pénalité, avant que Macalou ne sale l’addition avec une deuxième salve sur un contre heureux.

 

Les Cistes revenaient en fin de match, grâce à un deuxième essai de Bridge, mais Carbonel assurait ses coups de pied, une fois n’est pas coutume, pour laisser loin derrière le visiteur du jour, même au classement général, puisque le MHR pointe à hauteur des Bretons. Tandis que Paris peut enfin respirer.

 

Bordeaux (1)  Bayonne (12)      30-27                         Sergent Garcia en Zorro

 

Pour la seconde fois de suite, le pied de Garcia scelle la victoire de l’UBB, à la dernière minute. Cette fois, c’est devant son public que les Girondins l’ont emporté, sur le fil, après une belle partie des Basques qui n’étaient pas loin de l’exploit (27 partout -, à trois minutes du terme).

 

La première période a été à l’avantage des locaux, avec deux essais signés Depoortere et Cazeaux, quand Bayonne répondait seulement par Machenaud (15-7). Mais la seconde a piégé les Bordelais dans la facilité, après deux nouveaux essais, conclus par Matiu et Buros, laissant présager d’une victoire bonifiée aisée, comme face au Racing, quinze jours auparavant. Seulement, quand les Basques commencent à vous coller dans les rucks et au score, difficile de s’en dépêtrer. Un essai de Bruni et un autre d’Orabé auront suffi pour faire taire les travées de Chaban, voyant leur équipe en dessous de tout.

 

Et puis le sergent Garcia a mis son costume de sauveur, déguisé en Zorro, sur l’ultime pénalité de la gagne, comme la semaine passée, à Toulouse. Pas de quoi masquer la minimale prestation du nouveau leader.

 

Perpignan (9)  Pau (8)      11-10                                 Quel pot pour les Catalans !

 

Aucagne, non plus, n’a pas tremblé, après la sirène pour inscrire la pénalité victorieuse après un match insensé où les Palois avaient fait le plus dur en résistant jusqu’au bout aux charges locales.

 

Simmonds avait d’abord répondu à l’ouvreur catalan au pied avant que Laporte ne lui réponde à son tour, juste avant la pause, avec un essai, de chaque côté, dont la transformation de l’ouvreur béarnais donnait l’avantage aux visiteurs (8-10) pour entamer le second acte.

 

Une seconde période où rien ne sera inscrit, entre maladresses d’un côté et défense impénétrable de l’autre, les Palois semblaient tenir logiquement leur victoire à l’extérieur. Quand, après la sirène, un essai libérateur allait tantôt faire exulter le public chaud bouillant et le faire aussitôt refroidir après refus vidéo pour un en-avant. Il ne restait donc qu’une dernière chance à Aucagne d’offrir la victoire « heureuse » aux siens sur la pénalité en cours, trois minutes après la sirène.

 

Quel scénario incroyable et cruel pour Pau qui mérité mieux qu’un point de bonus défensif.

 

La Rochelle (2)  Lyon (7)      43-22                             Les Maritimes déroulent

 

Après leur victoire à Créteil, face au Racing, les Rochelais ont signé un troisième succès consécutif, le second bonifié à domicile, cette fois, contre des Lyonnais sur une même dynamique.

 

Après une première période brouillonne, en mode diésel, les Maritimes se sont réveillés, juste avant la pause, pour répondre aux essais de Page-Relo et Okuya, par Berjon sur un temps fort de ses coéquipiers. Menés 11-15, au retour des vestiaires, les hommes d’O’Gara ont appuyé sur l’accélérateur pour inscrire les quatre essais nécessaires au bonus offensif, par Danty, Lespiaucq et un doublé de Boudehent, avant qu’Okuya n’y aille de son doublé pour retirer ce pont de bonus.

 

Mais la persévérance des avants rochelais a eu le dernier mot, sur le fil, derrière un maul, Richer se saisissait du cuir pour récupérer le point de bonus avec un sixième essai maison. La Rochelle prend la tête du championnat au coude à coude avec Bordeaux.

 

Castres (3)  Toulouse (5)      28-23                             Toulouse tombe de nouveau

 

Samedi soir, les champions de France se sont inclinés pour la deuxième fois de suite, cette saison, et pour la cinquième fois consécutive à Pierre-Fabre où ils n’ont plus gagné depuis 2019.

 

Si Ramos a ouvert les hostilités, avec le premier essai, son vis-à-vis à l’ouverture a fermé le bal en inscrivant le dernier essai de la partie qui a vu logiquement la victoire des Castrais, dominateurs en seconde période, notamment en mêlée fermée.

 

Arata avait répondu à Ramos avec le premier essai maison, dans le premier acte, avant que Mauvaka n’en remette une couche avant la pause. Toulouse menait alors 20 à 11. En seconde période, Ramos n’inscrira que trois « heureux » points offrant le bonus défensif aux siens, en fin de partie, tandis que Le Brun aura fait son show en inscrivant 12 nouveaux points : un essai, une pénalité et deux transformations dont celle de l’essai de Collier, dès le retour des vestiaires.

 

Le CO n’est pas sur le podium par hasard, à hauteur du Stade Toulousain. Il faudra encore compter sur sa régularité, cette saison.

 

Clermont (6)  Toulon (4)      19-18                             Les Jaunards évitent le piège de justesse

 

Dimanche soir, sous la pluie, les pragmatiques Toulonnais ont semblé mieux maîtriser les éléments contre eux que les Clermontois, particulièrement maladroits près des lignes. Ce, grâce à la sérénité du buteur varois qui a su punir les fautes trop nombreuses des locaux pour mener 9-18, à l'heure de jeu.

 

Et puis il y a eu la révolte des avants auvergnats, emmenés par un Thomas Ceyte survolté qui a trouvé Delguy en bout de ligne pour le seul essai du match et l'espoir d'un renversement. Urda n'a pas manqué la transformation et a fini par passer la pénalité de la délivrance (violemment contestée par les Toulonnais sur un grattage de Lee), dans le money-time, après un drop manqué et toutes ces touches du pauvre Massa (talonneur suppléant) gâchées, alors que l'on n'y croyait plus.

 

Une victoire presque inespérée qui fait du bien au classement et dans les têtes, et qui pourrait bien libérer les Jaunards à Ernest-Wallon, chez un champion qui doute.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

 

La semaine prochaine…

 

On prend les mêmes et on s’applique, cette fois !

 

Je vous parle, les filles ! Sinon ça risque de faire mal à la tête, samedi soir (heure locale) face aux Black Ferns.

 

Pas de quoi rire, les gars ! Il faudra aussi penser à hausser le niveau et ne pas se cacher derrière la faute des autres. De belles affiches en perspective pour préparer l'Europe dans un mois.

 

Au programme* de la 6ème journée de TOP 14 :

Samedi 12 octobre

 à 14h30 :   Racing 92 – Toulon

à 16h30 :  Bayonne – La Rochelle

Bordeaux – Perpignan

Montpellier – Vannes

Pau – Castres

   à 21h05 :     Toulouse – Clermont

 

Dimanche 13 octobre

à 21h05 :     Lyon – Stade Français

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

 

Au programme de la 3ème journée du W.XV, à Vancouver :

Vendredi 11 octobre

à 21h30 :  États-Unis – Irlande

 

Dimanche 13 octobre

à 0h45 :  Nouvelle-Zélande – France

à 4h :  Canada – Angleterre

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

Retrouvez tous les résultats* et le programme sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

30 septembre 2024

Les brèves d'Ovalie - Edition n°587

LUCIDITÉS D'ENTRAÎNEURS /

 

W.XV... 1ère journée                                        Canada – France     46 – 24

Les Bleues largement défaites à Vancouver

Résilience et travail… beaucoup de travail !

 

 

Le match :

 

Nos Bleues n’ont trouvé l’appétit dans cette première confrontation du Women XV qu’en réaction à l’envie des Canadiennes, chez elles et donc plus affamées. Mélissande Llorens a répondu à Paige Farries, Marine Ménager à Fancy Bermudez qui y est allée de son doublé après un quatrième essai de Laetitia Royer qui n’a trouvé alors aucune réponse des Tricolores, en première période (24-14). La réaction des Bleues viendra, au retour des vestiaires, par Pauline Bourdon-Sansus, puis Nassira Kondé, décrochant, à leur tour le bonus offensif (36-24) quand les locales enfonceront le clou, avec quatre nouveaux essais (Royer, pour son doublé, Tutosi et Hogan).

 

Décidément, les Canucks sont la bête noire du rugby tricolore féminin, à 7 comme à XV !

 

Gaëlle Mignot, co-sélectionneuse des Bleues :

 

« Concrètement, on n'a pas répondu présent sur le combat. On s'est fait prendre dans l'axe et les Canadiennes nous ont mis en permanence sous pression. Donc là, à l'instant T, sortir des motifs de satisfaction, c'est compliqué. Il faut qu'on continue d'avancer fort et ce sont ces matches-là qui nous permettront de grandir. Ce soir, on a pris une petite gifle, mais on va se remettre debout et repartir très rapidement au travail, analyser ce qui ne va pas et repartir de l'avant. On ne cache pas qu'on a un objectif final qui est en septembre 2025 (la Coupe du monde en Angleterre). Maintenant, il faut être conscient qu'il va falloir vite accélérer sur toutes les choses. Je crois que les joueuses, tout le monde en a pris réellement conscience aujourd'hui. On est une équipe résiliente et ce qui est sûr…

 

c'est qu'on ne lâchera rien jusqu'à la fin. »

 

David Ortiz, co-sélectionneur des Bleues, d’ajouter :

 

« Je crois que l'exigence, il faut qu'on se l'impose au quotidien.

 

On a manqué beaucoup trop de précision dans beaucoup trop de secteurs, notamment sur la défense. On a été pris dans l'axe. Aujourd'hui, ce qui va être important, c'est la remise en question collective qu'on va devoir avoir pour pouvoir vite gommer ces erreurs. On a des phases dans le match où on arrive à mieux maîtriser certaines choses. Il faut qu'on arrive à garder beaucoup plus de continuité sur 80 minutes, notamment sur les fins de mi-temps, pour pouvoir rivaliser face à des équipes comme celle du Canada. » 

 

 

Le reste de la 1ère journée du W.XV féminin…

 

États-Unis – Angleterre   21 – 61                                   Les Red Roses en patronnes

Nouvelle-Zélande – Irlande  27 – 29                             Les Blacks Ferns piégées

 

Class. : Angleterre (5)Canada (5) – Irlande (5) Nouvelle-Zélande (1)France (1) – États-Unis (0)

 

 

La 4è journée de TOP 14, en bref…

 

Perpignan (11)  Clermont (7)      33-3                            Une victoire bonifiée mais amère

 

Le match :

 

Plus déterminés et agressifs, les Catalans ont mangé d’entrée des jaunards fébriles et maladroits, privés rapidement de Moala, quand Tuilagi se blessait gravement côté Perpignan. Deux essais signés Aucagne et Naqalevu pour mener 18-3, à la pause. La seconde période a vu l’indiscipline clermontoise punie par la botte d’Aucagne avant que Joseph ne plie la rencontre avec l’essai du bonus offensif.

 

Christophe Urios pour les Clermontois :

 

« Une mi-temps m’inquiète-t-elle plus qu’une autre ? Non, les deux m’inquiètent, même si la seconde était un peu mieux dans l’engagement physique. Mais aujourd’hui, on a pris une branlée. J’avais parlé de révélateur mais je n’ai eu aucune révélation. On a été battu partout, dans la dimension physique, j’avais l’impression que là où il y avait un Clermontois il y avait trois Catalans. De là, les difficultés en conquête, dans le jeu au sol. Après, on s’est éparpillé et on n’a jamais pu s’extirper de la pression de l’USAP, même si on s’y était préparé. Il aurait fallu marquer rapidement en deuxième période pour espérer revenir dans le match. Mais il y avait tellement d’écart sur la volonté de Perpignan de nous passer dessus et la nôtre… Aujourd’hui, je suis déçu parce que je ne l’ai pas vu arriver. »

 

Franck Azéma pour les Catalans :

 

« C’est une victoire amère, avec la grosse blessure de Posolo Tuilagi…

 

Il y a aussi Van Tonder, McIntyre. »

 

Bayonne (9)  Montpellier (10)      28-27                         Des regrets pour le MHR

 

Le match :

 

Un premier acte à l’avantage de Bayonne, avec ses deux essais, en début et fin de période, par Rouet et Maqala, pour mener 15-0. Un second acte en révolte des Montpelliérains qui ont égalisé, après trois essais conclus par Nouchi, Bernardet et Hounkpatin, avant de reprendre le score, à l’heure de jeu, par la botte de Miotti (21-27). Et puis Maqala y est allé de son doublé, à deux minutes du terme pour la victoire sur le fil des locaux.

 

Grégory Patat pour les Basques :

 

« On fait une très bonne première période avec beaucoup d’intentions de jeu, on mettait cette équipe sous pression. On était un peu fébrile dans les zones 40-40, on a donné des pénalités un peu gratuites. On se gâche tout en cinq minutes avec ce retour au jeu de cette deuxième période. Nous, j’ai l’impression qu’il faut qu’on ait peur tout le temps. L’idée était de le maintenir loin de la ligne médiane, mais on a surjoué, fait des fautes, on prend des essais faciles. Nous, il nous faut quarante minutes pour construire notre rugby et marquer quinze points. Et eux, en cinq minutes… Il fallait davantage les isoler dans les coins. On ne peut pas accepter ce style de scénario. »

 

Joan Caudullo pour les Cistes :

 

« C’est compliqué de gagner un match en première période. Mais à la fin, on a la sensation qu’on doit le gagner si on le gère bien. Quand on compare Lyon et Toulouse, où on est mené, ce qu’a fait Bayonne cet après-midi, on n’a pas réussi à le faire. On perd trois points. Tu ne peux parler de rien. Tu n’as pas un ballon, tu n’es pas bon en touche, en mêlée. La mêlée est ton point fort depuis le début de saison. C’est de la technique et de l’état d’esprit. Pour qu’on recule comme ça, ça voulait dire qu’on n’y était pas. Il fallait leur expliquer que ce n’était pas possible de rentrer avec un état d’esprit comme ça. Si on a un état d’esprit sur les deux mi-temps, ce n’est pas le même match. Quand t’es prévenu, ça fait chier. On aura des regrets.

 

Ce match, on va le traîner comme un boulet. »

 

Lyon (5)  Castres (6)      40-38                                        Le Lou s’est fait peur

 

Le match :

 

Jamais distancés, les Tarnais ont toujours recollé au cul des Lyonnais, sans parvenir à les surprendre finalement. 17-16 en première période, avec un essai de Guérois-Galisson pour répondre à ceux de Ioane et Berdeu. 23-22, dans le second acte, avec trois essais de Seguret (doublé) et Tukino pour faire jeu égal après ceux de Couilloud et Botha, sans que cela suffise pour faire la différence, le pied de Berdeu ayant été meilleur que celui de Le Brun.

 

Jérémy Davidson pour les Castrais :

 

« Nous sommes frustrés de ne pas reprendre le score en fin de match, frustrés de plusieurs fautes de main dont Lyon a profité. L’état d’esprit et le courage de l’équipe sont des points positifs. Nous sommes restés disciplinés, malgré deux cartons jaunes. Nous avons commis plusieurs petites fautes qu’une grande équipe ne fait pas. »

 

Julien Puricelli  (entraîneur de la touche) pour les Lyonnais :

 

« Peut-être que les joueurs se sont dit que ce serait facile. Nous laissons trois essais sur des sorties de camp non maîtrisées. Des séquences sont magnifiques, mais elles précèdent un trou d’air derrière. »

 

Racing 92 (12)  La Rochelle (4)      16-17                       Frustration & frustration

 

Le match :

 

Avec Le Garrec sur le terrain, le Racing a mené 16-9, après avoir inscrit tous les points de son équipe. Sur les dix minutes restantes, cette dernière a perdu le match après avoir encaissé le seul essai rochelais (Wardi) et, surtout, la pénalité de la gagne d’Iribaren.

 

Ronan O’Gara pour les Rochelais :

 

« C'était un vrai match de Top 14 à l'extérieur. Le contenu ? Il reste beaucoup, beaucoup de travail à faire. On est six niveaux en dessous de Toulouse. On fait beaucoup de petites fautes, j'ai besoin de créer un environnement pour qu'on ne joue pas sans arrêt "large-large". On ne fait pas du beach rugby. "Jouer-jouer", ça ne marche pas. On aurait pu jouer plus direct dans les soixante premières minutes. Je suis réaliste, pas négatif. Mais gagner à l'extérieur en Top 14, c'est hyper difficile et la saison dernière, on perdait ce genre de match. La pénalité de la victoire de Teddy Iribaren ? C'est un joueur frustré parce qu'il ne joue pas assez à son goût et un coach frustré par le niveau d'un joueur qu'il a fait venir. Le plus grand gagnant aujourd'hui, c'est Teddy Iribaren. »

 

Stuart Lancaster pour les Racingmen :

 

« C’est très frustrant.

 

La Rochelle est une grande équipe et nous, on avait des jeunes comme Couly ou Kpoku qui ont eu beaucoup de temps de jeu. On a manqué d’expérience sur la fin mais on s’était mis en position pour gagner en menant 16-9. Ce qui nous coûte le plus cher, ce n’est pas l’inexpérience, c’est la discipline. Dix-huit pénalités, c’est beaucoup trop. Bon, je ne suis pas d’accord sur toutes. Mais il faut changer cela. C’est frustrant parce qu’après la défaite à Bordeaux (52-34), on avait bien travaillé la semaine. Je suis déçu mais j’ai confiance en mon staff, en mes joueurs et en moi-même. »

 

Toulon (3)  Vannes (14)      54-19                                    Coaching gagnant

 

Le match :

 

14 partout à la pause, après deux essais de part et d’autre (Baubigny et Alainu’uese pour les Varois, Moukoro et Camou pour les Bretons). Et puis la machine de l’orgueil toulonnais s’est enclenchée, après l’essai de Saili qui plaçait les promus devant et l’entrée de Serin, décisif. Domon, Serin, Fainga’anuku, Tuicuvu, Lucchesi et Priso roulaient sur l’en-but de Vannes, jusqu’à faire péter le bonus offensif, et plus.

 

Pierre Mignoni pour les Toulonnais :

 

« Je suis assez content des vingt premières minutes car on mène 14 à 0 alors que l’on joue contre le vent. Ben White gère très bien les temps faibles chez nous. On arrive à aller chez eux et on marque à chaque fois. Ensuite on est tombé dans le côté un peu mental facile où on ne plaque plus, on subit sur les premiers plaquages, et on veut contester les ballons alors qu’on sait que l’arbitre est très dur sur les assistants plaqueurs. On fait 6 pénalités en première mi-temps je crois. Et du coup, tu perds l’initiative car tu te mets sous pression car tu es contre le vent. Et ensuite on défend mal, on se fait aspirer comme des cadets et on se retrouve à 14 partout à la mi-temps. Et là, il fallait redynamiser la seconde mi-temps. Elle n’a pas été parfaite mais elle a été bien mieux. Après le carton rouge c’était bien aussi avec un peu un réveil, de l’excitation, un peu de folie. Et à la sortie on gagne avec le bonus donc….

 

Bravo aux mecs qui sont rentrés en jeu. »

 

Jean-Noël Spitzer pour les Bretons en est resté bouche bée.

 

Pau (8)  Stade Français (13)      30-16                           Un niveau moyen, somme toute

 

Le match :

 

Menés 3-10, à la pause après un essai de Dakuwaqa, les Palois ont étouffé les Parisiens, un peu avant l’heure de jeu avec trois essais en douze minutes, par Gailleton, Gorgadze et Attissogbe, avant de les couler, à la dernière minute, avec un quatrième essai de Simmonds, synonyme de bonus offensif.

 

Sébastien Piqueronies pour les Palois :

 

« À la mi-temps, le discours a été musclé mais ça a été aussi un gros discours de confiance. On voulait être constants. On avait échappé tous les ballons. On avait des possessions mais on ne maîtrisait pas les ballons. Il fallait un peu plus de précision. Le bonus était totalement inespéré et inenvisageable à la mi-temps. On ne pensait qu'à la victoire. Quand on a la rage de pouvoir gagner, parfois on fait plus, on fait mieux. Gardons cette rage de vouloir gagner. Cette équipe a fait preuve de résilience, elle a gardé confiance en elle et y a cru très fort. On est fiers d'avoir remporté une victoire bonifiée à domicile mais le Top 14 réclame de la constance et de la consistance. Si on veut élever notre niveau et faire mieux, on doit être stables en conquête et plus imperméables en défense. »

 

Laurent Labit pour les Parisiens :

 

« Ce match est à l'image du niveau de notre équipe depuis le début de saison. Il ne faut pas se mentir. On est sous pression dans notre jeu, on enchaîne les mauvaises performances et les blessures. La seule satisfaction de cette soirée, c'est que nous n'aurons normalement pas de nouveaux blessés. Mais la deuxième mi-temps n'est pas conforme à ce qu'on s'était dit avant le match et à la mi-temps. On savait très bien que Pau allait revenir avec des intentions après être mené 13-3. On l'avait identifié. On devait être très bon dans le jeu au pied de territoire mais aussi être très bon avec le ballon comme en première mi-temps. Malheureusement, on a eu un jeu au pied très, très faible en deuxième mi-temps et on n'a pas eu le ballon. On est conscient de la situation comme je l'ai dit aux joueurs à la fin du match. Depuis le début de saison, on est en capacité de faire de très bonnes choses mais aussi d'avoir de grosses lacunes.

 

On est une équipe moyenne aujourd'hui, joueurs et staff compris. »

 

Toulouse (2)  Bordeaux (1)      12-16                             L’UBB tient sa revanche

 

Le match :

 

Les champions de France ont dégainé les premiers, par Kinghorn, les finalistes ont répondu par leurs armes fatales, BB et Lucu pour prendre le match en main, à la pause (7-13). Le second acte a été une course-poursuite intense et de haut niveau que les locaux n’ont pas réussi à bonifier, sur l’essai de Mauvaka, Garcia ayant eu le dernier mot au pied pour une victoire au goût de revanche après l’humiliation en finale.

 

Ugo Mola pour les Toulousains :

 

« Ce n’est pas si surprenant sur le match. Nous sommes tombés sur équipe de Bordeaux qui a joué le coup à fond. On a manqué cruellement de réalisme et de capacité à marquer. Quand on inscrit douze points à domicile, on ne peut pas trop prétendre à gagner un match. »

 

Yannick Bru pour les Girondins :

 

« Toulouse veut toujours imposer sa puissance et sa vitesse de jeu, c’est important de pouvoir rivaliser dans ces secteurs. On avait fait le choix d’essayer de finir le match avec beaucoup de puissance, car c’est dans le money time que Toulouse décide de broyer ses adversaires comme on a pu le subir dans le passé. Je pense qu’on a vraiment appris de ces expériences, tous les joueurs ont pu réussir ce passage de témoin sur le terrain. En conquête, nous avons eu quelques atermoiements dès le début du match. Mais nous avons réussi à exploiter des initiatives offensives et à faire bouger la défense de Toulouse. Dommage que "Loulou" (Louis Bielle-Biarrey) ne décide pas de partir à l’essai tout seul en seconde période, ce qui aurait pu nous donner du confort pour la fin de rencontre. Mais il ne faut pas manquer d’humilité. Globalement, nous avons beaucoup souffert sur la deuxième mi-temps, en courant après les Toulousains. Mais c’est notre courage, notre solidarité et nos efforts au sol qui ont permis de colmater les brèches.

 

On ne s’emballe pas non plus, on aurait pu perdre aussi. »

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

La 6ème journée du IV Nations…

 

Nouvelle-Zélande – Australie    33 – 13

Afrique du Sud – Argentine      48 – 7

 

Sans surprises !

 

Les Boks sont sacrés champions pour la seconde fois depuis la création de la compétition à quatre nations en 2012. La dernière fois, c’était en 2019, dans une version tronquée à trois matches, à cause de la Coupe du monde au Japon. Les All-Blacks arrachent la seconde place aux Pumas, largement défaits à Mbombela.

 

Class. : Afrique du Sud (24)Nouvelle-Zélande (15) Argentine (14)Australie (5)

 

 

 

La semaine prochaine…

 

TOP 14 et Women XV…

 

 

Au programme* de la 5ème journée de TOP 14 :

Samedi 5 octobre

 à 14h30 :   Vannes – Racing 92

à 16h30 :  Bordeaux – Bayonne

La Rochelle – Lyon

Stade Français – Montpellier

Perpignan – Pau

   à 21h05 :     Castres – Toulouse

 

Dimanche 6 octobre

à 21h05 :     Clermont – Toulon

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

 

Au programme de la 2ème journée du W.XV, à Vancouver :

Samedi 5 octobre

à 21h30 :  États-Unis – France

 

Dimanche 6 octobre

à 0h45 :   Canada – Irlande

à 22h :  Nouvelle-Zélande – Angleterre

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

Retrouvez tous les résultats* et le programme sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

22 septembre 2024

Les brèves d'Ovalie - Edition n°586

INITIALS BB /

 

TOP 14... 3è journée                                   Bordeaux (2) – Racing 92 (11)   52 – 34

Louis Bielle-Biarrey, le facteur X de l'UBB

With you, B.B., the thrill is on! *

 

BB, deux initiales pour unir Bordeaux et Bègles en une seule équipe, mais pas que.

 

Deux initiales pour définir la pépite Bielle-Biarrey associée à Penaud, deux diamants bruts sur chaque aile de l’attaque bordelaise, aussi étincelants dans l’écrin de Chaban-Delmas que les solos de BB King dans un club de Beale Street, à filer le blues à toutes les défenses de France adverses.

 

Et les Racingmen en ont fait les frais, samedi soir, après leurs voisins parisiens, il y a deux semaines. Comme une petite musique qu’on leur a soufflée, avec désinvolture, un même refrain aux initiales BB, plutôt trois fois qu’une, qui leur a coupé le sifflet dès le premier couplet :

 

Une nuit qu’ils étaient à se morfondre

dans cet antre bordelais du cœur de Gironde

courant après un monstre à deux ailes

leur vint une vision de volée démentielle.

 

C’est Damian Penaud qui a lancé le premier riff des hostilités, pour répondre à l’ouverture préalable du score, sur pénalité, par Le Garrec. L’ailier international a conclu une superbe improvisation offensive, menée par Lucu et Jalibert avant d’être servi en bout de ligne et de prendre un intervalle à la folle trajectoire dont lui seul a le secret. Trois minutes plus tard, c’est sur un travail efficace des avants derrière un ruck que Lucu écartait à nouveau sur l’aile de l’ancien Clermontois, parfaitement servi pour son doublé par son compère, Bielle-Biarrey, bien inspiré avec une sautée millimétrée.

 

Il ne faudra pas attendre plus de cinq minutes pour voir Penaud rendre la pareille à son alter-ego, sur l’autre aile, grâce à une passe au pied parfaitement dosée pour BB qui allait aussi s’offrir un doublé, dans l’action suivante, sur un jeu au pied pour lui-même, cette fois, derrière une relance impeccable de Buros, le petit Louis profitant d’une maladresse grossière de Dan Lancaster (sous les yeux de papa manager) pour se jeter sur la boule de cuir et conclure ce premier chorus offensif de dix minutes (24-3).

 

Les Racingmen ont bien tenté de sortir la tête de l’eau, pour jouer leur partition favorite, avec la puissance de leurs puissants avants, trouvant enfin la faille, par leur flanker Baudonne, derrière une grosse séquence de charge au près, ce qui a eu le mérite de relancer un peu la partie (24-10).

 

Mais aux gros bras, l’UBB répondit à nouveau au pied, cette fois par Jalibert, un petit par-dessus pour lui-même, dans un mouvement synchronisé harmonieux dont le toucher à terre dans l’en-but adverse validait, en point d’orgue, le cinquième essai maison (31-10).

 

Seulement, à deux minutes de la fin de ce premier set flamboyant, un relâchement coupable de la défense girondine offrit un boulevard aux Franciliens dont Le Garrec ne se priva pas pour inscrire le second essai des visiteurs, sur une percée de Cogichashvili.

 

31-17, à la pause, rien ne semblait joué, et le bonus offensif en danger, comme il y a quinze jours, perdu sur le fil, face à Paris. Alors, comme en première période, les hommes de Bru se mirent à l’œuvre pour le sécuriser et s’envoler au score, après des attaques d’envergure, à nouveau déployées sur leurs ailes.

 

Un triplé de Penaud, sauvé in-extremis par Arundell, allait offrir le sixième essai bordelais, sur un mouvement d’école, derrière une touche parfaite de Lamothe, Lucu décalant Bielle-Biarrey qui envoyait Depoortere à dame. Huit minutes plus tard, BB, encore lui, récupérait acrobatiquement le cuir pour filer tout seul dans l’en-but et assommer les Racingmen avec cette septième banderille dans leur dos (45-17). Quel numéro encore !

 

Les hommes de Lancaster, assommés, s’en remirent alors à leur banc pour mettre du rythme et faire vibrer les violons de l’orgueil, à défaut de sonner le clairon d’une révolte. Woki, en force, martela le troisième essai francilien, derrière une grosse séquence de pick and go. De quoi inspirer les avants locaux et s’offrir un essai sur un ballon porté, en supériorité numérique, dans tous les sens du jeu, puisque Penaud vint s’intégrer en dernier porteur, piquant le ballon au talonneur, pour inscrire son triplé. Sidérant !

 

Il restait huit minutes à jouer, alors que le match semblait gagné et le bonus en sécurité, les Girondins retombèrent pourtant dans leur travers et encaissèrent deux essais et deux cartons (un rouge puis un jaune), coup sur coup, histoire de se faire peur jusqu’au bout, comme quinze jours auparavant, face au Stade Français. Le Bail s’offrit une chevauchée fantastique dans la défense aux abois girondine pour un essai en solitaire, quand Dayimani conclut un mouvement en supériorité numérique sur l’aile, menaçant le point de bonus, avec ce cinquième essai des visiteurs, à deux minutes du terme.

 

Deux minutes, plus deux supplémentaires, après la sirène, à défendre maladroitement jusqu’à la libération de Chaban, sur une touche volée aux visiteurs. Ouf !

 

Mais quel récital, avec 13 essais au final !

 

(*) Avec toi, BB, on a le frisson ! (en référence à la chanson The Thrill Is Gone de BB King)

 

 

Les autres matches, en bref…

 

La Rochelle (5)  Pau (12)      49-25                                  La déferlante maritime

 

Plus tôt, ce samedi, à Marcel-Deflandre, la vague offensive rochelaise a déferlé sur la défense paloise, encore bien fragile en ce début de saison avec 17 essais encaissés. Avec un festival de leur ailier Leyds, auteur d’un triplé, les Maritimes ont écrasé leur adversaire du jour, après avoir été momentanément menés, en première période, après l’essai de Daubagna (5-8).

 

Nowell avait pourtant marqué d’entrée, mais il faudra attendre la moitié du premier acte pour que le festival offensif s’opère, avec trois essais, en moins d’un quart d’heure (Douglas, Berjon, Leyds), pour décrocher le bonus offensif et mener à la pause (20-8), Reus manquant les quatre transformations.

 

Hastoy fera mieux dans le second acte (2 sur 3) sur les trois nouvelles banderilles de l’attaque rochelaise, signées Leyds (deux fois) et Favre auxquelles s’ajoutera un essai de pénalité. Pau répondra par deux fois, par Zegueur et Robson, montrant ses capacités offensives, insuffisantes pour pallier ses lacunes défensives.

 

Avec Bordeaux et Toulouse, il faudra compter sur La Rochelle pour le titre, cette saison.

 

Montpellier (10)  Toulouse (1)      11-20                           Le champion en toute sérénité

 

Loin d’un grand match entre Cistes et Toulousains, on a assisté à une gestion de l’équipe réserve toulousaine, emmenée par un très bon Ramos, à l’ouverture, et des avants toujours aussi fringants, comme Ntamack et le retour attendu de Jelonch.

 

Les Montpelliérains n’ont pas réussi à imposer leur jeu, face à une défense haut-garonnaise bien organisée, marquant un seul essai, juste avant la pause, par Coly, tandis que les champions de France en inscrivaient deux, un par mi-temps, par Ramos, d’abord, puis Capuozzo, comme un minimum syndical, tant il y avait la place pour mieux.

 

Toulouse est le seul leader avec trois victoires sur trois possibles.

 

Clermont (3)  Bayonne (13)      26-10                              Des Jaunards sur la bonne voie

 

À écouter leur manager, Urios, les Clermontois seraient encore en rodage et qu’il serait bien que cela ne dure pas trop longtemps, malgré des résultats avantageux, notamment au Michelin avec cette seconde victoire bonifiée.

 

Certes, tout n’a pas été parfait, et les locaux se sont encore fait peur. Maladroits, brouillons, ils ont néanmoins su rester bien en place pour contrer les visiteurs qui, sans Lopez (sur le banc) semblaient un peu perdus et encore plus maladroits. Une aubaine pour le XV d’Auvergne qui a su concrétiser ses temps forts et inscrire deux essais par période, chaque fois en moins de cinq minutes, d’abord par Ceyte et Akhaladze, puis par ce même Akhaladze et Newsome, au retour des vestiaires.

 

De quoi assurer un bonus offensif bienvenue pour la suite du rodage et s’octroyer une place sur le podium.

 

Castres (4)  Perpignan (14)      27-12                              Coaching gagnant pour le CO

 

Logiquement menés jusqu’à l’heure de jeu (10-12), par des Catalans moins indisciplinés qu’eux, les Castrais ont fait parler leur banc pour inscrire deux nouveaux essais (Palis, Guérois, sur le fil), après celui de première période de Papali’i.

 

Seulement les hommes d’Azéma n’ont pas été récompensés de leurs efforts, en seconde mi-temps, après le refus discutable de l’essai à Jintcharadze, compliquant la tâche aux Catalans, voyant leurs hôtes prendre les devants et les priver de tout point, à la fin.

 

Cela commence à se compliquer pour l’USAP, avant de recevoir Clermont, avec l’obligation de gagner pour ne pas se faire distancer.

 

Vannes (9)  Lyon (7)      30-20                                        Historique !

 

Les Vannetais tiennent leur première victoire dans l’élite du rugby français, à la maison, et dès la troisième journée, fuyant la dernière place et mettant le cap sur le maintien, de la plus belle des manières.

 

Après une bonne première mi-temps où la chance leur a souri sur l’essai casquette de Surano, juste avant la pause, alors qu’ils étaient menés après l’essai précoce de Taofifenua, les Bretons ont su conserver leur maigre avance (13-10, à la pause), dans un second acte sérieux, grâce à l’essai d’entrée de Rayasi et profitant des errances offensives du Lou, pas assez pragmatique dans les zones de marque.

 

Lafage, au pied, puis Arrate, pour le deuxième essai, répondaient à celui de Méliande, renforçant leur avance et privant les Lyonnais du point de bonus défensif. Un véritable exploit prometteur pour la suite.

 

Qu’on se le dise, tout le monde ne gagnera pas à la Rabine !

 

Stade Français (8)  Toulon (6)      10-14                         Paris douché à Jean-Bouin

 

Dans des conditions climatiques exécrables, on a assisté à une averse de ballons tombés et d'autres maladresses, pour clôturer cette journée, dimanche soir, à Paris.

 

Carbonel est passé à côté de son match, manquant tous ses coups de pied, quand les Varois ouvraient le score avec un premier essai de Gros pour mener 0-8, à la pause, après une terne première période. Henry a aussitôt remplacé l'ancien ouvreur toulonnais, au retour des vestiaires, et passé les premiers points au pied pour revenir dans la partie. En face, Doman et Hervé lui ont répondu, laissant Toulon devant, bien solide en défense, jusqu'à ce qu'elle finisse, enfin, par craquer, sous les coups de boutoir des avants parisiens, Tanga concluant le seul essai des siens.

 

Finalement, le match n'offrira rien de plus qu'un point de bonus défensif aux locaux et une bonne affaire, sans convaincre, aux visiteurs.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

La 5ème journée du IV Nations…

 

Australie – Nouvelle-Zélande    28 – 31

Argentine – Afrique du Sud      29 – 28

 

Les Pumas signent un deuxième exploit

 

Après leur victoire surprise en Nouvelle-Zélande (30-38), lors de la première journée, les Argentins ont récidivé à la maison, face au champion du monde, invaincu jusque-là dans le tournoi. Et comment !

 

Samedi soir, à Santiago, les Pumas ont renversé la domination des Springboks qui menaient 14-0, après un quart d’heure de jeu (essais de Fassi et Kriel). Le réveil des Sud-Américains ne s’est pas fait attendre et allait sonner le glas de la défense sud-africaine, avec quatre essais en vingt minutes, conclus par les Topquatorziens Chocobarès, Matera et Sclavi puis le Trévisan Albornoz, pour reprendre le score juste avant la pause (26-17). Malgré un essai du Montpelliérain Reinach et la botte de l’ancien Ciste, Pollard, qui remettaient les champions du monde aux commandes (26-28), les Pumas ne se laissaient pas dépasser, profitant du pied d’Albornoz, plus adroit que celui de Libbok, pour engranger cette victoire historique, pour être la troisième d’un même tournoi. Une première

 

Les Argentins sont donc les seuls à pouvoir espérer arracher le titre, au nez à la barbe des Boks, dans une finale, la semaine prochaine, sur les terres sud-africaines, à Mbombela. Un troisième exploit quasi miraculeux puisqu’il faudrait aux hommes de Contepomi gagner là-bas avec le bonus offensif.

 

Mais il reste un challenge plus abordable pour les Pumas, celui de grapiller au moins un point pour finir deuxième devant les All-Blacks qui ont eu du mal à se défaire des Wallabies en Australie, ce qui ne devrait pas être le cas, sur le match retour, samedi prochain, à Wellington.

 

Class. : Afrique du Sud (19)Argentine (14)Nouvelle-Zélande (11) Australie (5)

 

 

 

La semaine prochaine…

 

L’entrée du XV de France féminin…

 

La tournée d’automne internationale féminine démarre avec le tournoi W.XV qui se déroulera sur six semaines.

 

Pour rappel, il s’agit d’une compétition internationale féminine aux allures de tournée d’automne entre les trois meilleures sélections du dernier tournoi des VI Nations (Angleterre, France et Irlande) et les trois meilleures sélections du Pacific Four Series (Nouvelle-Zélande, Canada, États-Unis), chaque sélection ne rencontrant que les trois équipes de l’autre tournoi.

 

En parallèle, le IV Nations livrera son dénouement sans surprise, tandis que le TOP 14 poursuivra son début de saison prometteur.

 

 

Au programme* de la 4ème journée de TOP 14 :

Samedi 28 septembre

 à 14h30 :   Perpignan – Clermont

à 16h30 :  Bayonne – Montpellier

Lyon – Castres

Racing 92 – La Rochelle

Toulon – Vannes

   à 21h05 :     Pau – Stade Français

 

Dimanche 29 septembre

à 21h05 :     Toulouse – Bordeaux

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

 

Au programme* de la 6ème journée du IV Nations

Samedi 28 septembre

à 9h05 :  Nouvelle-Zélande – Australie

à 17h :     Afrique du Sud – Argentine

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

 

Au programme de la 1ère journée du W.XV, à Vancouver :

Dimanche 29 septembre

à 21h30 :  États-Unis – Angleterre

 

Lundi 30 septembre

à 0h45 :   Canada – France

à 4h :  Nouvelle-Zélande – Irlande

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

Le championnat reprend dans un nouveau format équivalent au TOP 14 mais avec seulement 10 équipes pour une phase régulière classique, de 18 journées en matches aller-retour, qui sera suivie d’une phase finale avec barrages jusqu’à la finale.

 

Sont engagées les équipes suivantes : Bordeaux, Toulouse, ASM-Romagnat, Blagnac, Montpellier, Lille, Bobigny, Lyon, Grenoble et Rennes.

 

Retrouvez tous les résultats* et le programme sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats