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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -

L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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16 mars 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°611

SACRÉS FRANÇAIS ! 

 

VI NATIONS... 5e journée                                  France Écosse       35 – 16

Des Bleus sur le toit de l'Europe

De la fébrilité au stade de transe !

 

Samedi soir, au stade de France, les Bleus ont décroché le 27e titre de leur histoire, depuis qu’ils ont intégré le Tournoi en 1910, se rapprochant de deux longueurs des Gallois et de trois des Anglais, en haut du podium, sur la même période (hors tournoi des IV Nations).

 

Et si on se réfère au Tournoi à six, depuis l’entrée de l’Italie en 2000, le XV de France se hisse à hauteur du XV de la Rose avec 7 titres dont 4 Grands Chelems, là où les Rosbifs n'en comptent que deux. Na !

 

Ça c’est pour le palmarès que les statistiques sont venues étayer de records en tout genre, comme le nombre d’essais en un seul tournoi élevé à 30 ou celui du meilleur marqueur dans une même édition porté à 8 par Bielle-Biarrey. En interne, le nombre de points inscrits en équipe de France est passé à 450 par Ramos qui devance de loin Michalak, quand le record d’essais de Blanco avait été égalé par Penaud, la semaine dernière.

 

La belle affaire !

 

Pour ce qui est du jeu, du panache et des émotions, là, ça a été bien moins glorieux. Nos Tricolores sont passés par tous les états pour obtenir cette « simple » victoire qui, sur le papier, semblait facile après avoir atomisé les favoris Irlandais, la semaine passée, dans l’antre d’un Aviva Stadium estomaqué (27-42).

 

Une première période fébrile, inquiétante même, particulièrement énervante et qui a ravivé la désillusion récente de Twickenham (26-25) ou encore celle de 2021, dans ce même Stade de France et face à ces mêmes Écossais qui nous avaient cueillis, sur le fil, avec un essai assassin de Van der Merwe (23-27).

 

Comment peut-on autant dominer et se tirer si stupidement autant de balles dans le pied après que celui de Ramos nous avait logiquement donné les premiers points, au bout de trois minutes, et que Moefana avait conclu une magnifique incursion des avants, bien servi dans l’intervalle par son compère au centre, Fickou, un quart d’heure plus tard ?

 

Va comprendre, Charles, ce qui se passe dans les têtes de nos Tricolores, à ce moment du match où on mène 10-0. Un geste gratuit de Ramos qui éjecte le pauvre White sur le dos de Mauvaka, le talonneur se ruant alors sur le demi de mêlée adverse tel un roquet sur un facteur qui aurait trébuché devant le portail, à deux dents de le mordre à la tête. Résultat : le Toulousain prend un carton jaune, avec option rouge par le bunker (finalement clément), et Russel passe les premiers points de la pénalité offerte (10-3).

 

Durant les vingt dernières minutes de ce premier acte, l’équipe de France s’est mise soudain à vaciller, en infériorité numérique, malgré trois points ajoutés par Ramos, manquant des plaquages fatals sur une première incursion de Graham lancé par Russel dans le bon intervalle jusqu’à l'en-but (13-10). À peine revenus à quinze, les Bleus perdaient à nouveau un de leurs gros, en la personne du pilier gauche éponyme qui écopait d’un carton jaune pour l’ensemble des fautes de la défense française, trop fébrile.

 

De quoi offrir l’égalisation à Russel sur un plateau et se remettre à trembler. Sauf le pied de Ramos qui, sur une pénalité, redonnait l’avantage aux siens, dans la foulée (16-13). Mais, en face, le danger restait permanent et notre défense toujours aussi lâche, incapable de reprendre Kinghorn envoyant Jordan à dame. Heureusement, un pied de l’arrière écossais effleurait suffisamment la touche pour que l’essai soit refusé.

 

Les Bleus regagnaient le vestiaire heureux mais peu fiers !

 

Le second acte démarrait en trombe, malgré l’infériorité numérique, mais avec plus d’application et de chance aussi quand, sur un temps fort adverse dans notre camp, Russel foirait une chistéra, laissant le cuir à la merci de Ntamack qui s’échappait avec, dans une course effrénée, remontant tout le terrain, appuyé par l’incontournable Bielle-Biarrey dont les cannes étaient plus armées pour accélérer jusque dans l’en-but et inscrire son huitième essai de la compétition, égalant un record datant du début du 20e siècle (23-13). Revenus à quinze, et de loin, après la réduction du score de Russel sur une nouvelle attaque des visiteurs, les hommes de Galthié allaient retrouvant de l’allant et de la fraîcheur avec un ban d’avants qui faisait son entrée, pour un quart d’heure de grâce.

 

55e minute, un énorme ballon porté, derrière une touche de Marchand, mettait à mal la défense calédonienne et ouvrait le champ à l’extérieur pour Lucu puis Penaud qui exécutait une sautée pour Ramos qui n’avait plus qu’à filer tout droit à dame, pour le troisième essai tricolore (30-16).

 

Six minutes plus tard, une attaque de première main, enfin, lançait la cavalerie des trois-quarts français pour le doublé de Moefana, après un beau cadrage débordement de Bielle-Biarrey qui servait Fickou, encore passeur décisif pour son compère au centre. Ramos manquait la transformation en coin, presque anecdotiquement, déjà fort de ces 450 points en équipe de France (35-16).

 

Le dernier quart d’heure ne sera pas de tout repos !

 

Kinghorn puis Van der Merwe n’ont jamais été loin de conclure leurs offensives mais, cette fois, la défense, renforcée par nos finisseurs, a tenu bon, non sans quelques frayeurs, ne laissant jamais nos Tricolores respirer. Ils devront attendre la dernière seconde pour voir Ntamack les libérer ainsi que le stade de France, tous exultant, au coup de sifflet final, dans un état de transe collective. Comme si tous comprenaient, ce soir, qu’une nouvelle ère du rugby français s’ouvrait pour conquérir le rugby mondial, succédant à celle irlandaise qui se referme avec les retraites des Sexton, Murray, O’Mahony et consorts.

 

2027, nous voilà !

 

 

Les autres matches en bref…

 

Italie – Irlande                17 – 22

Déjà une performance

Samedi après-midi, les Irlandais n’avaient que peu d’espoir de remporter le tournoi, Anglais puis Français ayant, tour à tour, la main pour les dépasser, quel que soit leur résultat à Rome. En revanche, du côté de la Squadra Azzurra on jouait doublement gros : un exploit face au tenant du titre et une dernière place en cas de défaite et de victoire derrière des Gallois.

 

Et les locaux y ont cru, en première période, après l’essai de Ioane, menant même jusqu’à la dernière minute, après l’égalisation de Keenan et avant de se faire doubler par Sheehan, sur le fil (10-12). Le second acte a démarré en trombe pour les Celtes qui voulaient clairement tuer le match tout en le bonifiant, grâce à deux essais, d’entrée, du même Sheehan, pour son triplé, s’appuyant sur la force des ballons portés. Seul point noir, les échecs au pied de Crowley, à la rue, remplacé par Prendergast à l’heure de jeu.

 

Les Italiens, quant à eux, ont payé leur indiscipline de trois cartons dont un rouge fatal contre Vintcent, sans pour autant lâcher la partie, marquant un deuxième essai par Varney qui les a maintenus en vie jusqu’au bout. Mais rien n’y a fait, la Squadra Azzurra se contentera d’un bonus défensif et d’une honorable avant dernière place après la sévère défaite des Gallois.

 

Pays de Galles – Angleterre        14 – 68

Sans pitié

Dans la foulée, au Millennium de Cardiff, les Diables Rouges n’ont jamais vraiment pu mettre la main sur ce match du dernier espoir pour éviter la cuiller de bois qui leur était promise. Les Anglais les ont étouffés d’entrée avec deux essais (Itoje et Roebuck) avant de les laisser vivre ce sursaut d’orgueil grâce à l’essai de Thomas. Mais, à nouveau, en cinq minutes, le XV de la Rose a tué le match avec trois nouvelles banderilles plantées, juste avant la pause, par Freeman, Cunningham et Stuart (7-33).

 

Le second acte ne sera qu’un copié-collé de ce récital humiliant avec des Gallois acculés dans leur camp. Cinq nouveaux essais (Mitchell, doublé de Pollock, Eyes et Cunningham) ont eu raison du XV du Poireau qui, comme en première mi-temps, sauvera l’honneur par Thomas, pour son doublé.

 

Triste équipe galloise qui montre combien elle tente de reconstruire, loin, très loin, de la gloire d’antan.

 

 

Clsst. : 1- France, 21 pts (+125) – 2- Angleterre, 20 (+74) – 3- Irlande, 19 (+18) –
          4- Écosse, 11 (-16) – 5- Italie, 5 (-82) – 6- Pays de Galles, 3 (-119)

 

 

 

La 5e journée du tournoi des Bleuets en bref….

 

France U20 (1) – Écosse (5)        45 – 40

Sacrément inattendu !

Vendredi soir, à Jean-Bouin, la nouvelle a fait l’effet d’une bombe, en plein match de nos Bleuets qui menaient tranquillement contre des Ecossais, les uns comme les autres n’ayant rien à gagner dans ce tournoi, tant les Anglais l'avaient dominé sans ménagement jusque-là.

 

« À Arms Park, les Gallois viennent de battre les Baby Roses ! »

 

Il restait une vingtaine de minutes à jouer, les jeunes Tricolores étaient en lice de remporter cette édition, sept ans après leur dernier Grand Chelem (2018). Les coéquipiers d’Etchegaray se disputaient le cuir dans une partie débridée, les essais coulaient à flot, de part et d’autre, le premier inscrit par Daunivucu, dès la première minute. Brown égalisait aussitôt, Akrab, Tilloles puis Cowie surenchérissaient, décrochant le bonus offensif, en moins de trente minutes, avant qu’Etchegaray ne corse l’addition et que Blyth-Lafferty ne la réduise, juste avant la pause (33-22).

 

Et puis le second acte s’est joué avec cette incroyable nouvelle, obligeant les Français à gagner pour le titre et les Écossais à prendre au moins un point de bonus pour ne pas finir dernier. Un tout autre match tendu s’engageait et les Bleuets commençaient à se mettre à la faute, fébrilement. Etchegaray avait pourtant mis les siens sur la bonne voie avec son doublé, mais Van Wyck lui répondit aussitôt, engageant une course-poursuite qui mettait Cotarmanac’h en orbite pour une nouvelle réplique (45-30).

 

Seulement les dernières munitions seront écossaises et, après l’essai de Douglas, battant quatre défenseurs tricolores, les Bleuets ont tremblé jusqu’à cette dernière pénalité que les Calédoniens ont préféré transformer en points pour un bonus défensif salvateur pour ne pas finir dernier, plutôt qu’une penaltouche aléatoire, à quelques secondes de la fin. Tant mieux pour nos Français, sacrés champions contre toute attente, comme leurs aînés le lendemain.

 

Les autres matches : Italie (4) – Irlande (6)  (15-12) ; Pays de Galles (3) – Angleterre (2)  (23-13).

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

 

 

Les qualifiés européens pour la Coupe du monde 2027….

 

Les quatre équipes qui ont atteint les demi-finales du Rugby Europe Championship se sont qualifiées directement pour le Mondial en Australie en 2027. Il s’agit de la Géorgie, l’Espagne, la Roumanie et le Portugal, dans l’ordre du classement final après les résultats de ce week-end :

 

1e place : Géorgie – Espagne       46 – 28

3e place : Roumanie – Portugal   21 – 7

5e place : BelgiquePays-Bas      31 – 10

7e place : SuisseAllemagne        20 – 17

 

Les Belges décrochent, quant à eux, leur billet pour le Tournoi de Qualification final.

 

 

La semaine prochaine…

 

Les Féminines ouvrent leur tournoi en Irlande

 

 

Au programme* de la 1e journée du VI Nations féminin :

Samedi 22 mars

à 14h :   Irlande – France

à 17h45 :   Écosse – Pays de Galles

 

Dimanche 23 mars

à 16h :  Angleterre – Italie

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de France TV

 

 

 

En parallèle, le TOP 14 fera son retour avec au programme* de sa 19ème journée :

 

Samedi 22 mars

 à 14h30 :   La Rochelle – Castres

   à 16h30 :  Clermont – Racing 92

Lyon – Vannes

Pau – Montpellier

Stade Français – Bayonne

à 21h05 :  Toulon – Perpignan

 

Dimanche 23 mars

à 21h05 :  Bordeaux – Toulouse

 

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

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9 mars 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°610

À CŒUR DE COUPER À TRÈFLE 

 

VI NATIONS... 4e journée                                  Irlande France       27 – 42

Lucu et ses coéquipiers de banc ramassent les derniers plis

Un jeu qui fait Dublin !

 

Samedi après-midi, en ouverture de cette quatrième journée décisive, les Bleus avaient à cœur de couper l’herbe sous le pied à ce XV de Trèfle qui avait toutes les cartes en mains pour réaliser, en plus d’un grand Chelem, un troisième titre consécutif historique dans le tournoi.

 

Mais fallait-il encore que notre XV de France puisse vraiment prendre à cœur ce match pour contrer le jeu irlandais aux atouts très flamboyants, distribués sur le tapis vert de l’Aviva Stadium, et ne pas se coucher laborieusement comme lors de cette partie perdue à Twickenham sur un dernier pli mal assuré. Car la donne lui laissait peu de marge.

 

Et c’est ce qu’ont fait nos Tricolores ! Du cœur à l’ouvrage pendant un sale premier quart d’heure, une défense à carreau, plaquant et grattant à tour de bras, d’une abnégation et d’un courage à toute épreuve, à deux doigts de craquer mais dont la résistance n’a pas fait un pli.

 

Et pour cause. Le sort a semblé se jouer des deux camps. Le cuir qui touche du bois sur la première pénalité de Prendergast, un en-avant limite qui annule l’essai (contre le cours du jeu) de Dupont. Quand une première faute grossière de McCarthy, pour un plaquage de Ramos sans ballon, tombait à pic. Carton jaune !

 

Et Bielle-Biarrey concluait le premier essai tricolore, en supériorité numérique, derrière un ballon porté conquérant que Dupont transversait d’une magnifique sautée pour son ailier démarqué.

 

Incroyable renversement de situation !

 

Malheureusement, Ramos manquait la transformation en coin et, pire, Dupont se blessait gravement au genou (rupture des ligaments croisés), cinq minutes plus tard, sur une action anodine, là où les déblayages de Beirne et Porter sur sa personne n’avaient rien d’anodin. Les deux joueurs ont été cités, après match, par le staff français, tout comme Nash pour un coup de tête contre Barassi, sorti un plus tard. Mais aucun ne sera entendu par la commission de discipline du Tournoi.

 

Lucu prenait place à la mêlée et Prendergast profitait de ce coup derrière la tête pour réduire le score sur la première faute de Boudehent avant que Ramos ne lui réponde, dans la foulée, laissant le dernier mot à l’ouvreur celte, sur un hors-jeu de Flament, juste avant la mi-temps (6-8).

 

Au retour des vestiaires, le jeu revenait au XV du Trèfle, comme en première période, et la première pénaltouche de Sheehan ne faisait pas un pli… ou plutôt si ! Enclenchant un maul destructeur pour le premier essai irlandais, conclu par le talonneur et transformé par Prendergast (13-8).

 

On ne donnait alors pas cher de la peau de nos Frenchies !

 

Pourtant, loin d’abattre leurs cartes maîtresses pour remporter la partie, les Irlandais allaient se voir couper l’herbe sous le pied, derrière une attaque française flamboyante, emmenée par un Lucu électrique et des trois-quarts virevoltants, à grand cœur de s’envoyer et d’envoyer Boudehent à dame. Le score et la main du jeu revenaient alors au XV de France qui, au passage, perdait Barassi, après son protocole commotion (13-15). Nash n’écopera que d’un carton jaune après décision du bunker (scandaleux !)

 

L’entrée du troisième-ligne, Jegou, au centre de l’attaque (pour cause d’avoir mis 7 avants sur le banc) n’allait montrer, fort heureusement, aucune différence, bien au contraire. Cinq autres « gros » finisseurs lui emboîtèrent le pas, Marchand, Aldegheri et Baille, pour une première ligne toute neuve, Meafou et Jelonch pour compléter le pack et ramasser les plis de deux nouveaux essais qui allaient sceller l’issue de la partie.

 

Un contre ruck, une relance fabuleuse et une sautée de Penaud pour son compère girondin, Bielle-Biarrey, qui s’arrache dans une course fantastique, après un petit coup de pied recentré pour lui-même, prenant de vitesse son vis-à-vis pour aplatir son doublé dans l’en-but, son septième essai du tournoi. Extraordinaire !

 

Huit minutes plus tard, les avants généreux percutaient une défense celte aux abois, Meafou, Boudehent, avant que Jegou, tel un numéro neuf filou ne s’empare du précieux cuir pour se faufiler dans un trou de souris et marquer l’essai du bonus offensif. Incroyable !

 

Menant 13-32, contre tout pronostic, à dix minutes d’un exploit, les Bleus resserraient les rangs en défense pour ne pas se déliter, comme à Twickenham, au prix d’efforts colossaux et de fautes que Cros allait payer pour tous ses coéquipiers qu’il laissait à quatorze dans un fin de match âpre et tendue. Un paradoxe quand on sait tout le travail qu’il a abattu pour éviter que son équipe ne sombre, tout comme Alldritt, Bouhent et Guillard.

 

Et pourtant, sur ce temps fort des champions en titre, à deux doigts de marquer, Ramos interceptait le cuir sur sa ligne d’en-but et lançait un contre assassin, dans une course folle qu’il préféra laisser à Penaud, à ses côtés, pour aller à dame. L’ailier bordelais prit les jambes à son cou et le ballon sous le bras pour traverser les soixante derniers mètres et planter dans un plongeon glorieux l’essai de la victoire.

 

Son 38e en équipe de France, égalant ainsi le record de Blanco !

 

Dans les quatre dernières minutes, les Celtes redoublèrent d’intensité pour ne pas être plus humiliés et réduire l’ampleur de la raclée infligée par ces improbables Frenchies, marquant deux fois. Par Healy, d’abord, le pilier vétéran qui jouait son dernier match à la maison, tout comme O’Mahony et Murray, tous trois célébrés en avant-match. Puis par Conan, sur une pénalité vite jouée à la main, à quelques secondes du terme, sans que cela ne leur rende pour autant cette défaite plus digeste.

 

Car, dorénavant, c’est bien le XV de France qui a les cartes en mains pour remporter le tournoi, samedi prochain, au Stade de France, face à des Écossais qu’il ne faudra certainement pas prendre de haut, tellement ils nous ont déjà gâché la fête par le passé.

 

Faudrait pas que, sans Dupont, il y ait maldonne !

 

 

 

Les autres matches en bref…

 

Écosse – Pays de Galles                35 – 29

Une partie à deux visages

Samedi après-midi, à Murrayfield, Écossais et Gallois ont livré, chacun leur tour, une bataille à sens unique.

 

La première par les locaux qui ont engrangé les quatre essais du bonus offensif en une mi-temps, par Kinghorn, Graham et Jordan (deux fois), pour mener 28-8, à la pause, après que le XV du Poireau a réduit la marque par Murray.

 

La seconde par les visiteurs qui sont allés chercher un double bonus (offensif et défensif) dans les vingt dernières minutes, après avoir encaissé un cinquième essai du XV du Chardon, par Kinghorn, dès le retour des vestiaires. Menés de 27 points, les Gallois ont réagi avec force, poussant les Calédoniens à la faute et usant de penaltouches pour faire la différence, par Thomas, Williams et Llewellyn, sur le fil.

 

Une quatrième défaite, doublement bonifiée cette fois, pour les hommes de Sherratt, à une de la cuiller de bois à laquelle ils comptent bien échapper, samedi prochain, dans leur antre du Millennium face à leur meilleur ennemi et voisin anglais.

 

Angleterre – Italie        47 – 24

Des Anglais sur nos talons 

Dimanche après-midi, le XV de la Rose a clôturé ce quatrième round par une victoire bonifiée sur une Squadra Azzura qui lui a tenu tête une mi-temps. 

 

Une première période emballée où les deux équipes se sont répondu du tac au tac (21-17), les Anglais marquant trois fois (par Willis, Freeman et Steightholme) quand les Italiens ne leur ont répondu que deux (par Capuozzo et Vintcent). Mais quels essais somptueux avec l'arrière toulousain au sommet de son art sur chacun d'eux !

 

La seconde période a été tout autre, confisquée par des locaux plus en jambes et efficaces que les visiteurs, devenus maladroits et dont la défense a subi la loi d'un XV de la Rose retrouvé, sous la baguette des deux Smith, Finlay à l'ouverture et Marcus, entré rapidement au centre. Ce dernier signait d'entrée l'essai du bonus offensif quand Curry, Steightholme et Earl corsaient, derrière, l'addition, ne laissant que des miettes aux Italiens, Menoncello réduisant le score, sur leurs rares occasions.

 

Les Anglais peuvent encore croire au gain du tournoi, comme les Irlandais, mais cela dépendra de leurs résultats respectifs et, surtout, d'une défaite obligatoire des Français.

 

 

 

Clsst. : 1- France, 16 pts (+106) – 2- Angleterre, 15 (+20) – 3- Irlande, 14 (+13) –
          4- Écosse, 11 (+3) – 5- Italie, 4 (-77) – 6- Pays de Galles, 3 (-65)

 

 

 

La 4e journée du tournoi des Bleuets en bref….

 

Irlande (5) – France U20 (2)        12 – 22

A trop surjouer...

Vendredi soir, à Cork, les Bleuets ont enfin vaincu le XV du Trèfle, ce qu’ils n’avaient pas réussi à faire depuis 2018 et le dernier titre tricolore. Mais que ce fut laborieux à surjouer face à une équipe irlandaise incroyablement maladroite et mal inspirée. C’est bien simple, en première période, les Celtes ne sont allés qu’une fois dans le camp français, juste avant la pause, pour un essai de pénalité, à 15 contre 13 (après les cartons jaunes contre Traversier et Sanson), laissant alors les Bleuets à 12, après qu’Etchegaray était puni dix minutes, alors qu’il venait de marquer le quatrième essai, annulé.

 

Car, entre temps, les jeunes Tricolores avaient marqué trois fois, laborieusement, vendangeant même un essai tout fait, Traversier se voyant déjà aplatir avant de se faire rattraper par un défenseur irlandais. Mais heureusement, Etchegaray, l’arrière bordelais, avait insufflé deux essais, en cinq minutes, le premier par lui-même, le second offert à Leveque avant que le talonneur Akrab ne s’offre son essai sur un ballon porté d’école. Seul point noir, le pied de xxx, en échec sur chaque transformation.

 

Les Bleuets regagnèrent les vestiaires avec une courte avance (7-15) qui sera juste assurée par le troisième doublé d’Akrab, sur un nouveau ballon porté, les Irlandais réduisant la marque sur le fil, sans conséquence. Une victoire bonifiée essentielle, en cas de faux pas des Anglais qui semblent marcher sur l’eau et sur un nouveau Grand Chelem, dès la semaine prochaine, tant ils n’ont de véritables oppositions dans ce tournoi.

Nos jeunes Tricolores ont encore à travailler en précision et humilité pour espérer leur arriver à la cheville.

 

Les autres matches : Écosse (6) – Pays de Galles (3)  (27-12) ; Angleterre (1) – Italie (4)  (33-24).

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

 

 

La semaine prochaine…

 

Aux portes d’un 27e titre…

 

Le XV de France validera le gain du tournoi, samedi soir, au Stade de France, s’il parvient à battre le XV du Chardon, même d’un petit point, son large goal-average lui assurant l'avantage. On y croit !

 

 

Au programme* de la 5e journée du VI Nations :

Samedi 15 mars

à 15h15 :   Italie – Irlande

à 17h45 :   Pays de Galles – Angleterre

à 21h :  France – Écosse

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de France TV

 

Sans oublier nos Bleuets, à Jean-Bouin (Paris) et sur L'Équipe TV, vendredi 14 mars à 21h15 :  

France U20 Écosse

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

Retrouvez tous les résultats* et le programme sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

2 mars 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°609

LA RELÈVE ÉTEINT LA VIEILLE GARDE 

 

TOP 14... 18è journée                                Racing 92 (12) – Pau (10)   29 – 47

Gailleton et Attisogbe surclassent leurs aînés

Ces Bleus qui jouaient un double enjeu

 

Samedi après-midi, au Paris-la-Défense Arena, ils étaient trois internationaux tricolores, dans chaque camp, à se disputer une place pour cette finale avant l’heure du VI Nation, samedi prochain, à Dublin.

 

Si les jeunes finisseurs du succès des Bleus en Italie, Le Garrec contre Attisogbe, ont joué en solo leur partition – en espérant conserver les faveurs du sélectionneur devant les Bordelais, Lucu et Penaud, de retour en grâce, après leur mise à l’écart, vécue comme une punition – il n’en a pas été de même pour les vieux briscards du Racing, Fickou et Taofifenua, qui ont eu à se frotter au culot d’une sacrée relève, face respectivement à Gailleton et Auradou, également présents sur le banc, à Rome, et qui ont littéralement éteint leurs aînés dans l’Arène francilienne.

 

Les deux Racingmen trentenaires, rappelés par Galthié pour leur expérience avant Irlande-France, n’ont pas vu le jour, pendant 80 minutes pour le capitaine aux 93 sélections dont c'était le grand retour, et moins d’une heure pour le seconde-ligne 54 fois capés.

 

La victoire à La Rochelle, la semaine dernière, est retombée comme un soufflé pour les hommes de Collazo, incapables d’aligner deux passes sans faire tomber le ballon, ou de faire mal en conquête, chacun y allant de son idée, le plus souvent improvisée ou peu inspirée, comme si le collectif était resté aux vestiaires.

 

Une aubaine pour des Palois qui n’en demandaient pas tant pour se refaire la cerise au classement et enquiller tous les points à portée d’essais de première main, comme ce bijou de Gailleton, juste avant la pause, ou à portée de botte de Simmonds qui, avec son compatriote anglais, Robson, à la charnière, a fait un joli pied de nez à l’armada britannique locale dont la moitié, comme Farrell, se trouvait spectatrice en tribunes.

 

Sam James avait pourtant ouvert le score, en première période, augurant d’un tout autre match pour les locaux qui menaient 10-0 au bout d’un quart d’heure plutôt heureux. Mais les trois-quarts adverses allaient lancer une attaque d’envergure, se prenant pour des Toulousains, et offrir un essai remarquable au très remarqué Gailleton qui, d’ailleurs, allait re-marquer, en seconde période, sur un show extraordinaire d’Attisogbe, après que Williams avait répondu à Habosi, sur la réaction des locaux au retour des vestiaires.

 

Tedder, le seul à sortir du lot côté Racing, aurait bien voulu renverser la rencontre avec son doublé, dans les dernières minutes, mais le trou (béant) était fait, sous les coups de pied répétés de Simmonds, dont ce drop fatal, à un quart d’heure de la fin, portant la marque à 17-32, comme on botte le derrière à un rugby malappris, avant que Grandidier, le Septiste palois, n’enfonce encore plus les Franciliens avec un quatrième essai.

 

Fickou n’a rien pu faire, battu et abattu, tout comme Taofifenua, inexistant, et Le Garrec, mal inspiré, voire résigné. Pourtant l’enjeu était doublement de taille pour ces Racingmen, à trois longueurs de la relégation, désormais, et surclassés individuellement pour espérer être alignés dans les 23 Tricolores à Dublin.

 

Pau respire au classement et on peut imaginer qu’aux yeux du sélectionneur…

 

Le trio Gailleton*-Attisogbe-Auradou aura marqué des points.

 

(*) NDLR (dim 20h30) : Le trois-quarts-centre palois vient d'être déclaré forfait pour Irlande-France

 

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Stade Français (11)  La Rochelle (9)      22-17

Un sursis pour Paris

En ouverture de cette journée, à Jean Bouin, les Parisiens ont profité d’une équipe rochelaise amoindrie et désorganisée pour se rebeller et engranger les quatre points d’une victoire qui redonne de l’espoir au club et à ses supporters.

 

Comme d’habitude, les Maritimes, très indisciplinés, ont été méconnaissables, punis par la botte d’Henry et encaissant un essai (signé Ezéala), un carton jaune et un rouge, en une mi-temps pour un 22-3, au retour des vestiaires. Il aura fallu la maladresse et la fébrilité récurrentes des locaux pour redonner du pep aux visiteurs et réagir trop tard, comme d’habitude, avec deux essais (Lespiaucq et un de pénalité).

 

Les hommes de Gustard ont eu peur jusqu’au bout, laissant finalement les Rochelais repartir avec seulement le point de bonus défensif. Paris sort de la zone rouge, mais pour combien de temps ?

 

Toulouse (1)  Vannes (14)      63-21

Le grand écart

Les Toulousains ne s’embarrassent pas des absences. Là aussi on commence à s’y habituer. Mais les retours des feux follets internationaux, Capuozzo et Kinghorn ont eu raison de la bravoure des Vannetais, dominés des pieds à la tête, croulant sous les essais des locaux.

 

Un doublé de Willis, trois autres essais de Castro-Ferreira, Cramont et Kinghorn ont suffi pour plier le match en une grosse demi-heure (35-0). Les visiteurs ont fini par s’exprimer, juste avant la pause, avec un essai de Moukoro, puis deux autres, en seconde période, par Varney puis Vili tandis que les Haut-Garonnais continuaient de sévir dans leur en-but, Ahki, Lacombre, Neti et Capuozzo rajoutant quatre nouveaux essais à leur festival.

 

Perpignan (13)  Bordeaux (2)      17-29

Les Catalans sombrent

Samedi soir, à Aimé-Giral, les hommes d’Azéma ont subi la foudre girondine dont le premier impact n’a pas pris plus de dix secondes, Echegaray concluant l’essai le plus rapide de l’histoire du TOP 14. Janse Van Rensburg puis Falatea lui emboitaient le pas pour prendre les devants à la pause (0-19).

 

Le second acte sera plus équilibré mais ne permettra jamais aux locaux de refaire leur retard, même si Oviedo, Velarte et De la Fuente ont mis les moyens pour y parvenir. Mais Sa rajoutait un essai de plus à l’armada béglo-bordelaise, bien emmenée par une charnière Lucu-Jalibert, de niveau international, qui avait besoin de convaincre pour espérer jouer cette fameuse finale du tournoi à Dublin.

 

Perpignan retrouve la place désagréable de barragiste au maintien, comme l’UBB, diamétralement à l’opposé, celle du dauphin.

 

Montpellier (8)  Castres (5)      21-17

Plus de peur que de mal

Samedi après-midi, les Cistes ont bien failli gâcher leurs belles premières 41 minutes, après deux essais de Tolofua et Nagandebel qui leur ont permis de mener 18-0, dans un second acte à la main des Castrais, à deux doigts de renverser la partie sur le fil. Arata et Chabouni avaient relancé le match, dès le retour des vestiaires, avant que les Montpelliérains ne limitent la casse avec une petite pénalité de Reus et la maladresse de Palis ne trouvant pas la touche pour un possible essai de la victoire.

 

Le MHR reste dans le bon peloton aux portes du TOP 6 tandis que le CO y conforte sa place grâce à son point de bonus défensif.

 

Lyon (6)  Toulon (3)      27-20

Le Lou de Ghezal fait peur

Depuis la reprise du groupe par l’ancien spécialiste de la conquête du XV de France, les Lyonnais enchaînent les performances de manière déconcertante, avec une seule défaite en huit rencontres. Et l’ogre varois n’a pas fait exception, samedi, à Gerland, encaissant les quatre essais durant le premier acte (27-6).

 

Chat, Tchapchet et un doublé de Botha auront eu raison des visiteurs, profitant d'une supériorité numérique pendant le carton jaune de Baubigny pour engranger le point de bonus offensif en une mi-temps. La réaction d’orgueil des hommes de Mignoni se sera fait attendre, dans un second acte plus fermé, Jaminet et Danglot marquant enfin, à dix minutes du terme, et annulant le point de bonus des locaux, dans une fin de match relancée mais vaine.

 

Le Lou grimpe pour la première fois dans le TOP 6, en attendant le résultat de Clermont.

 

Bayonne (4)  Clermont (7)      31-18

La forteresse basque a tenu bon

Dimanche soir, à Jean-Dauger, en clôture de cette journée, les Bayonnais ont dû batailler dur pour sauvegarder leur invincibilité à domicile. Tantôt dominateurs, comme en début de partie, après les deux essais signés Paulos et Cormenier, tantôt sur la défensive, sans que les visiteurs auvergnats ne parviennent à conclure leurs temps forts, les Basques ont navigué à vue, dans une première période âpre et maladroite de part et d'autre (18-6). 

 

Le second acte a été marqué d'abord par la réaction des Jaunards sur un ballon porté conclu par Fainga puis par l'indiscipline. Deux cartons jaunes contres les visiteurs et un rouge préjudiciable contre Mori, à l'heure de jeu. Fall en profitait aussitôt pour relancer l'ASM dans une partie qui lui ouvrait les bras (21-18). Mais Germain, tout juste entré, allait doucher les espoirs des Auvergnats sur un de leur temps fort, à cinq minutes du terme. Un contre depuis son camp pour l'essai de la victoire et le soulagement de Jean-Dauger.

 

Clermont n'en finit pas de ne jamais finir ses actions, comme si le collectif d'Urios jouait avec des moufles et une IA mal programmée dans la tête. Voilà l'ASM sortie du TOP 6 quand l'Aviron Bayonnais s'y installe confortablement. 

 

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

 

La semaine prochaine…

 

Place à la finale !

 

Pendant que le TOP 14 prend de nouveau des vacances, le Tournoi nous revient avec son dénouement, à Dublin, et un probable titre à venir pour le vainqueur de cette finale avant l'heure entre l’Irlande et la France. Mais Celtes et Anglais pourraint continuer d’y croire en cas de succès des Bleus.

 

Au programme* de la 4e journée du VI Nations :

Samedi 8 mars

à 15h15 :   Irlande – France

à 17h45 :   Écosse – Pays de Galles

 

Dimanche 9 mars

à 16h :  Angleterre – Italie

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de France TV

 

Sans oublier nos Bleuets, à Cork et sur L'Équipe TV, vendredi 7 mars, à 21h :  

Irlande – France U20

 

 

 

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24 février 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°608

RAZZIA SUR LA SQUADRA AZZURRA ! 

 

VI NATIONS... 3e journée                                  Italie France       24 – 73

Le XV de France marche sur Rome

Les Bleus soignent leur conquête à Rome

 

Dimanche après-midi, au Stadio Olimpico, nos gros ont marché sur la défense italienne, comme Obélix sur une légion romaine, à coups de maul dans la tronche, l’éparpillant aux quatre coins de ses 22, façon puzzle.

 

La bataille pour conquérir l'antre romain n’aura même pas duré une demi-heure avant que nos Tricolores ne terrassent le peu de résistance restant, dans une razzia sans partage de onze essais.

 

Pourtant tout avait mal commencé pour nos Bleus, en tuniques blanches, dans ce territoire étranger où les Azzurri locaux se sont fait la malle, dès la dixième minute, sur leur première incursion dans une défense française à la rue, incapable de plaquer Menoncello filant à dame, alors qu’un premier essai venait d’être refusé aux Français, pour un en-avant, une minute auparavant.

 

Ce match semblait mal barré, comme à Twickenham !

 

C’est pourtant par un bon Léo Barré que les relances allaient amener nos Tricolores à faire la différence, appuyés par des avants puissants et déterminants dans l’avancée, balle en main, comme le jeune Guillard, deux minutes après le coup derrière la tête reçu par l’essai italien, s’arrachant d’un ruck pour exploser le dernier rideau et aplatir le cuir dans l’en-but. Ramos égalisait et relançait le combat (7-7).

 

Cinq minutes ont suffi à la botte d’Allan pour faire repasser les Ritals devant après une faute grossière de Boudehent dans le camp français (10-7). Mais, encore une fois, la réponse des Gaulois de Galthié est passée par les avants, sur un ballon porté colossal, derrière une pénaltouche bien négociée par l’incontournable talonneur Mauvaka (10-14).

 

La machine était lancée, avec Dupont aux commandes !

 

Une action magnifique orchestrée par la charnière toulousaine, Ramos servant alors son arrière, Léo, qui passait parfaitement la balle après contact à Bielle-Biarrey, dans le côté fermé, l’ailier bordelais filant sur son aile, avec une armée d’’Azzurri à ses trousses, avant de servir, à son tour, à l’intérieur son capitaine pour le troisième essai tricolore. Ramos transformait encore et donnait une belle avance à l’équipe de France (10-21).

 

Mais les locaux n’avaient pas dit leur dernier mot et, emmenés par un Capuozzo virevoltant, slalomant dans la marée blanche adverse comme sur une piste enneigée alpine, ils dévalèrent tout schuss une défense tricolore qui manquait tous ses plaquages, avant que Brex ne passe la ligne d’en-but pour le deuxième essai maison (17-21).

 

Dix minutes plus tard, nos Bleus répondaient avec générosité et puissance, chaque fois servis par un Dupont remuant, Alldritt puis Boudehent, le flanker rochelais inscrivant l’essai du bonus offensif et le début du calvaire des Italiens. Cette fois, c’était au tour de Léo Barré de prendre le bon intervalle sur une passe au cordeau de son capitaine, pour la cinquième banderille plantée dans le dos de la défense locale, juste avant la pause, une nouvelle fois transformée par Ramos, à 100% au pied (17-35).

 

Le second acte sera un pur récital, une véritable raclée infligée par nos Gaulois à cette malheureuse légion romaine, devant son public. Six claques Obélixienne, ne laissant qu’une petite réaction à la Squadra Azzura, à l’heure de jeu, pour son troisième essai, inscrit par le Toulonnais Garbissi.

 

Six nouveaux essais tricolores, presque trop faciles, portés par des avants colossaux, comme Alldritt, d’abord, derrière la première penaltouche. Mais les trois-quarts n’ont pas été en reste, au retour des vestiaires, se trouvant dans les bons intervalles, comme Bielle-Biarrey, bien servi par Attissogbe, Dupont par Moefana, Barré et Attisogbe par Bielle-Biarrey, et enfin Barassi, sur la sirène, par Jelonch, entré dans ce XV de France pour parachever ce feu d’artifice.

 

Un festival d’essais qui pourrait n’avoir aucune saveur s’il ne servait pas à automatiser l’attaque tricolore pour gagner le tournoi, dans quinze jours, en Irlande, dans une confrontation d’un tout autre calibre qui pourrait bien descendre notre XV de France de ce piédestal en cartone-pasta.

 

Et pourquoi ne pas y croire, quand on a vu ce XV du Trèfle à la peine, à Cardiff ?

 

Il n’y a pas de mal à se faire Dublin !

 

 

Les autres matches en bref…

 

Pays de Galles – Irlande       18 – 27

Pas de coupe à Trèfle

Samedi après-midi, les Gallois ont cru à l’exploit, dans leur antre du Millennium, durant une heure, à égalité parfaite (18-18) face à l’ogre irlandais, incapable d’aller chercher le point de bonus offensif, comme les Français, lors de la première journée.

 

Qui aurait pensé que le XV du Poireau allait mener (18-10), après avoir encaissé un essai d’entrée, par Conan, et répondu, juste avant la pause, par Morgan, puis juste après, par Rogers ? Personne. Et pour cause, on sait les Irlandais aussi mécaniques qu’impitoyables.

 

Osborne égalisait et Prendergast prenait tous les points qu’il y avait à prendre, sans que les Celtes ne parviennent à marquer les quatre essais du bonus offensif. Alors on a beau nous faire croire que ces Gallois, très combattifs, sont d’un piètre niveau et que, nous Français, nous n'avons pas à nous réjouir de les avoir écrasés, comme les Italiens, il n’empêche que le XV du Trèfle n’a pas réussi, avec un banc impressionnant, à leur marcher dessus comme le XV de France.

 

Vivement Dublin dans deux semaines pour la finale du tournoi, avant l’heure !

 

Angleterre – Écosse        16 – 15

Encore d’un point !

Toujours samedi, et à encore à Twickenham, le XV de la Rose s’en est sorti d’un petit point, face à son adversaire du jour qui méritait, encore une fois, de repartir avec la Calcutta Cup. Les Anglais peuvent remercier Russel qui a mangé la feuille de match avec un raté au pied préjudiciable (0/3).

 

Et dire que les Rosbifs n’ont marqué qu’une seule fois, par Freeman, en début de partie, pour répondre à l’essai écossais de White, avant que Jones et Van der Merwe n’en rajoutent deux autres pour une victoire qui échappait au pied de leur buteur particulièrement nonchalant dans cette partie. Comme, il y a quinze jours, c’est la paire de bottes des Smith (Marcus et la pépite, à l’ouverture, Finlay) qui a fait la différence pour une seconde victoire anglaise dans le tournoi.

 

Clsst. : 1- Irlande, 14 pts (+28) – 2- France, 11 (+91) – 3- Angleterre, 10 (-3) –
          4- Écosse, 6 (-3) – 5- Italie, 4 (-54) – 6- Pays de Galles, 1 (-59)

 

 

La 3e journée du tournoi des Bleuets en bref….

 

Italie (5) – France U20 (2)        5 – 58

Sans concession !

Les Bleuets avaient donné l’exemple à leurs ainés, samedi soir, en infligeant un carton aux Italiens, à Trévise. 0-22, à la pause, après trois essais de Traversier, Rates et Akrab, avant d’en replanter quatre au retour des vestiaires par Akrab et Ibsaene (auteurs chacun d’un doublé), Tolfua complétant la marque.

 

Casartelli sauvera l’honneur dans ce match à sens unique, à l’image du tournoi dont le nouveau grand Chelem des Anglais, au-dessus du lot, ne fait aucun doute.

 

 

Les autres matches : Angleterre  (1) – Écosse (6)  (57-13) ; Pays de Galles  (3) – Irlande (4)  (20-12).

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

 

 

La 17e journée de TOP 14, en deux mots…

 

Castres (5)  Lyon (8)      30-25

Le CO revient fort

 

La Rochelle (7)  Racing 92 (11)      21-26

Nouvelle Déflandration pour les Maritimes

 

Pau (10)  Perpignan (12)      23-6

La Section relève la tête

 

Toulon (2)  Stade Français (14)      24-6

Les Varois enfoncent Paris

 

Vannes (13)  Montpellier (9)      37-24

La Rabine aux anges

 

Toulouse (1)  Bayonne (4)      41-6

Monstrueux Toulousains

 

Bordeaux (3)  Clermont (6)      22-18

L’UBB à l’arrache

 

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

La semaine prochaine…

 

Le TOP 14 se la joue solo…

 

 

Au programme* de la 18ème journée de TOP 14 :

Samedi 1e mars

 à 14h30 :   Stade Français – La Rochelle

   à 16h30 :      Lyon – Toulon

Montpellier – Castres

Toulouse – Vannes

Racing 92 – Pau

à 21h05 :  Perpignan – Bordeaux

 

Dimanche 2 mars

à 21h05 :  Bayonne – Clermont

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

 

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16 février 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°607

LE RCT, C'EST DE LA DYNAMITE ! 

 

TOP 14... 16è journée                                Montpellier (9) – Toulon (3)   32 – 38

Des avants impossibles à déminer

Quand le Racing Club Trinitoulonnais explosa le MHR

 

Samedi soir, les hommes du Montpellier-Hérault-Rugby ont tout perdu, leurs repères, leur rugby et le match, qui avait été délocalisé sur la pelouse biterroise du stade Raoul-Barrière pour leur plus grand malheur.

 

La faute à des adversaires particulièrement détonants !

 

Les Toulonnais sont arrivés à Béziers avec la grosse artillerie, des tanks puissants devant, la ceinture explosive derrière. Les Cistes n’y ont vu que du feu, du sang et des larmes.

 

Le combat au sol fut rude, piégeant trop facilement les Montpelliérains, dans le viseur du flingueur Hervé qui exécuta d'entrée un premier tir fatal. Cinq minutes plus tard, les avants délocalisés se remobilisèrent autour d’un ballon porté qui fit mouche dans l’en-but, sous l’impact du talonneur Uelese.

 

Hogg eut à peine le temps de transformer l’essai et ses coéquipiers de s’en réjouir que la réaction des Varois fût immédiate sur une percée de Domon qui surprit toute la défense héraultaise, trop statique, avant de servir, sur un boulevard, son capitaine, Serin, pour un premier essai imparable. Hervé transforma et les hommes de Mignoni imposèrent leur domination jusqu’à deux minutes de la pause.

 

Hogg égalisa, redonnant aux Cistes assiégés un espoir qui sera de courte durée. Sur le renvoi qui suivit, le bloc-saut montpelliérain cafouilla la réception qu’exploita aussitôt Dréan, surgissant pour capter le cuir et envoyer le torpilleur Sinzelle à dame, ainsi que les belligérants aux vestiaires, avec un petit avantage (10-17).

 

Le second acte débuta par un échange de tirs entre Hogg et Hervé, à l’avantage du premier (16-20) qui s’avéra un leurre pour mieux miner derrière le camp montpelliérain. La ceinture explosive des trois-quarts varois fit son effet. Villière se lança le premier, dynamitant une défense fébrile sur cinquante mètres avant de libérer le cuir pour Sinzelle qui trouva Le Corvec dans le bon intervalle, explosant magistralement dans l’en-but pour le troisième essai des visiteurs. Puis le quatrième, cinq minutes après, sur un puissant ballon porté, le tank Gigashvili décrochant le bonus explosif (16-32).

 

Sauve qui peut ! Les jeux semblaient faits !

 

Pas tout à fait. Un sursaut d’orgueil poussa les délocalisés à réagir et à porter à nouveau leur talonneur, Uelese, dans l’en-but toulonnais, pour un doublé et rester encore en vie, à l’heure de jeu (23-32). Encore fallait-il rester mobilisés ! Serfontein laissait ses coéquipiers en infériorité numérique, compliquant la tâche défensive. Et une nouvelle faute au sol offrit un tir fatal de plus à l’artilleur Hervé (23-35).

 

A dix minutes du terme, de nouveau à quinze, les Cistes retrouvèrent du mordant, sur une percée tonique de Reinach qui échappa à trois défenseurs dans un trou de souris avant de servir Serfontein, revenu faire le nombre et qui trouva Tambwe, sur son aile, pour le troisième essai montpelliérain. Reus suppléa parfaitement Hogg au pied avec la transformation qui passa et offrit le point de bonus défensif aux siens (30-35).

 

Mais c’était sans compter sur l’improbable. Son vis-à-vis sur le banc, et désormais à l’ouverture, qui n’est autre que l’ancien international gallois, claqua un drop qui retira, détonnamment, le point de consolation aux délocalisés, abattus.

 

Une défaite douloureuse mais logique tant les Toulonnais leur ont été supérieurs dans tous les secteurs de jeu comme impressionnants dans l’exécution de leur plan d’attaque. Cette saison, le RCT continue d’exploser les scores et les pronostics, enchaînant une troisième victoire consécutive qui le hisse à hauteur du leader Bordelais.

 

Toulon n'a pas fini d'étonner !

 

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Bayonne (4)  Bordeaux (2)      36-32

Jean-Dauger imprenable

En ouverture de cette journée, Basques et Girondins ont mis l'intensité qu'il fallait pour sortir un gros match et se neutraliser, après trois essais et cinq pénalités de part et d'autre, mais avec deux transformations supplémentaires qui ont fait la différence du côté de Lopez et Segonds. 

 

Bayonne reste invaincu à domicile et conserve sa quatrième place, tout comme Bordeaux reste leader avec le point de bonus défensif.

 

Lyon (8)  La Rochelle (7)      53-17

Le Lou croque les Maritimes

Il n'y a pas eu photo, à Gerland, entre des Lyonnais morts de faim et des Rochelais aux abonnés absents. Très inquiétant, encore, pour le reste de la saison des hommes d'O'Gara. Six essais à rien pendant 70 minutes, avant que les visiteurs ne réagissent par Sutidze et Lespiauq, sortis du banc pour sauver l'honneur.

 

Les huit essais finaux du Lou ont été inscrits par Couilloud, Maraku, Botha, Parisien, Marchand (un doublé) et Lambey. Suffisant pour sortir de la zone rouge et se rapprocher du TOP 6.

 

Stade Français (12)  Pau (11)      39-37

Paris sauve sa peau

Les Parisiens ont eu chaud, samedi, dans leur antre de Jean-Bouin. Il aura fallu un grand match de Macalou, auteur d'un doublé, et de ses coéquipiers devant pour revenir dans la partie, en seconde période, et l'emporter sur le fil.

 

Car Gailleton avait permis aux Palois de prendre les devants, dans le premier acte, grâce à un doublé (10-20). Et puis Dakuwaqa a complété la marque, après le second essai de Macalou, avant que Gabrillagues ne réponde à Mondinat et que Peyreblanques n'en remette une couche pour assurer la victoire, Ruffenach offrant sur le fil le point de bonus défensif aux visiteurs.

 

Quel match et quelle réaction des Stadistes pour éviter la dernière place, après le grand coup des Vannetais chez leur voisin.

 

Racing 92 (13)  Vannes (14)      25-30

Le Racing en perdition

Les Bretons ont profité des Racingmen en pleine crise pour leur donner une leçon de courage, d'humilité et surtout d'application, en inscrivant trois essais (parMedrano, Gorrissen et Ruru) pour répondre aux trois encaissés (Tarrit, Woki et Taofifenua), Lafage faisant la différence au pied pour l'emporter, pour la seconde fois à l'extérieur, après l'exploit à La Rochelle.

 

Le sauveur Collazo n'a rien pu faire devant son équipe apathique, incapable et malchanceuse, perdant d'entrée son homme fort, Tuisova, avant que Diallo ne prenne bêtement un carton rouge, privant Spring d'un bel essai, pour la deuxième fois. Le Racing devra se contenter d'un point de bonus défensif qui pourrait compter à la fin, dans une lutte au maintien inattendue.

 

Perpignan (10)  Castres (6)      20-20

Le CO s'en sort bien

Les Catalans ont eu beau dominer la rencontre, ce sont les Castrais qui en ont tiré profit avec un essai supplémentaire et une pénalité de l'égalisation en fin de match. Raisuqe avait répondu à Veredamu, en fin du premier acte, pour réduire le score à 14-10, avant qu'Ardron ne récidive, dans le second, pour répondre aux buts d'Allan.

 

Le Brun aura le dernier mot pour priver les locaux d'une victoire qui leur tendait les bras.


Clermont (5)  Toulouse (1)      18-35

La débâcle des Jaunards

Dimanche soir, en clôture de cette journée, les hommes d'Urios ont pris une leçon de pragmatisme, de savoir-faire, d'enthousiasme et tout simplement de rugby par une équipe toulousaine très remaniée mais bien encadrée par les retours remarqués de Jelonch et Flament ainsi que par des pointures comme Willis, Lebel, Graou ou Mallia, et des jeunes pousses montantes comme Costes, Delibes ou Brennan.

 

Delibes puis Jelonch ont d'abord mis la tête sous l'eau à la défense auvergnate, en première période, avec un 3-17 sec avant que le maul à seize pattes ne crache son venin, sur le fil, avec un ballon porté de Lee dans l'en-but toulousain. Menés 8-17, les Jaunards se sont repris en début de seconde période, en supériorité numérique, Fouyssac concluant une belle offensive de ses trois-quarts, Belleau transformant et ajoutant même trois points pour enfin passer devant (18-17).

 

Un avantage de courte durée, car il était écrit que rien n'irait ce soir au Michelin, rempli à ras-bord (un record de 19038 spectateurs). Il n'avait pas suffit de perdre Tauzin puis Raka, dans le premier acte laborieux, c'était au tour de Moala de retourner aux vestiaires, obligeant Urios à composer avec Bezy dans la ligne arrière. Et les champions de France en ont profité, en dix minutes, pour tuer le match, pleins de culot, sur un nouvel essai de Jelonch, avant d'être bien aidés par un Urdapilleta sans jus et coupable d'un ballon rendu pour l'essai de trop, celui de Graou.

 

Les dix dernières minutes ne donneront rien, laissant une équipe Jaune et Bleu abattue devant un public hagard, une fois de plus. Clermont n'a pas le niveau, clairement. Quant au Stade Toulousain, il reprend la tête du classement et ne devrait pas la lâcher de sitôt avec une telle facilité avec ses seconds couteaux. 

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

 

La semaine prochaine…

 

Le Tournoi revient avec de nouvelles ambitions.

 

Si nos Bleus ne peuvent plus remporter le Grand Chelem, contrairement aux Irlandais, ils ont encore la possibilité de priver les Celtes d'un troisième titre consécutif historique.

 

Mais la route est longue et passe obligatoirement par Rome, dès dimanche prochain.

 

Au programme* de la 3e journée du VI Nations :

Samedi 22 février

à 15h15 :   Pays de Galles – Irlande

à 17h45 :   Angleterre – Écosse

 

Dimanche 23 février

à 16h :  Italie – France

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de France TV

 

Sans oublier nos Bleuets, à Trévise et sur L'Équipe TV, samedi à 20h45 :  

Italie – France U20

 

 

En parallèle, le TOP 14 tentera d’exister avec au programme* de sa 17ème journée :

 

Samedi 22 février

 à 14h30 :   Castres – Lyon

   à 16h30 :  Pau – Perpignan

La Rochelle – Racing 92

Toulon – Stade Français

Vannes – Montpellier

à 21h05 :  Toulouse – Bayonne

 

Dimanche 23 février

à 21h05 :  Bordeaux – Clermont

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

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9 février 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°606

COMMENT SE PASSER UN SAVON... 

 

VI NATIONS... 2e journée                                  Angleterre France       26 – 25

Ramos dans un jour sans

Et se tirer une épine (de rose) du pied (qu’on n’a pas pris) ?

 

C’est là toute la question que doit se poser le staff de Galthié, au lendemain d'une telle désillusion. Comme elle me taraude aussi, ce dimanche matin, hésitant entre aller mettre un cierge à l’église et continuer à cultiver un optimisme de rigueur dans ces brèves, pour espérer encore gagner le tournoi.

 

Un savon, c’est tout ce qu’ils méritent nos Bleus après s’être sabordés tout seuls, samedi en fin d’après-midi, à Twickenham, à l'assaut d'un Crunch à leur portée.

 

Un savon, c’est surtout ce qu’ils se sont passés pendant 80 minutes, sans parvenir à s'en saisir, comme s’ils étaient déjà sous la douche, le match joué dans leurs têtes, avant de prendre une douche froide sur le terrain, alors qu’il n’a même pas plu dans l’antre londonien, contrairement à Rome, où un véritable déluge s’était abattu, un peu plus tôt, sur le pré du Stadio Olimpico.

 

Le jeu tricolore, non plus, n’a pas plu aux spectateurs médusés que nous étions devant nos écrans de télévision. 27 en-avant totalisés par la bande à Dupont, vendangeant à tout va des occasions en or qui auraient dû largement mettre la tête sous l’eau à ce XV de la Rose, plus agressif et déterminé que dangereux alors.

 

Seulement, ils se sont vus trop beaux, nos Bleus.

 

Ils ont mis la charrue avant les bœufs, le beau jeu derrière avant les fondamentaux devant, le beau geste avant la réception, le zèle avant l’application. Bielle-Biarrey, Roumat, Penaud et même Dupont, des essais tout faits qui leur tendaient les bras quand les leurs se détendaient un peu trop et les nôtres nous en tombaient, à voir chaque occasion le cuir par terre.

 

Vingt minutes trop faciles et un 0-0 qui n’en finissait pas d’alimenter une frustration à la limite du supportable. Que leur arrivent-ils ? Quand enfin ! après une demi-heure de ce jeu de tombe-ballon, une contre-attaque somptueuse de Ramos trouvait la faille dans la défense anglaise, malgré une chistéra foirée de Mauvaka au passage, rattrapée in-extremis par son capitaine. Dupont servait parfaitement Penaud qui, d’une passe au pied pour son compère de club, envoyait le feu-follet Bielle-Biarrey à dame.

 

Hou ! Le match pouvait commencer.

 

Seulement, cinq minutes plus tard, c’était au tour de la défense tricolore de se faire transpercer par les avants locaux, sur leur première véritable incursion dans nos 22, Lawrence profitant d’une belle ouverture pour raffuter Ramos et égaliser avec autorité (7-7).

 

On n’était pas au bout de nos peines !

 

Le début de la seconde période n’allait pas vraiment nous rassurer avec ce nouvel en-avant de Mauvaka, le talonneur toulousain vendangeant un nouvel essai sur une offrande de Bielle-Biarrey qui venait d’enfumer Marcus Smith. Ramos nous consolait avec six points au pied, nous laissant espérer du meilleur à venir. Mais le pire survint, quelques instants plus tard, sur un coup de pied par-dessus vicieux de Fin Smith sur l’aile de notre malheureux petit Louis, dépassé dans les airs par son vis-à-vis. Freeman s’emparait du cuir pour s’engouffrer dans l’en-but français, renversant alors la donne de la rencontre, malgré l’échec au pied de Marcus Smith sur la transformation (12-13).

 

Un mal pour un bien, côté anglais, puisque Fin Smith, royal jusque-là, allait prendre la partie à sa main et à son pied, une fois passée la réaction française avec l’essai de Penaud, bien servi, en bout de ligne, par son alter-ego, Bielle-Biarrey, sur tous les coups. Malheureusement, la transformation manquée de Ramos augurait d’une fin de match qui ne voudra pas nous sourire.

 

Les dix dernières minutes seront étourdissantes, dans un chassé-croisé qui tournera à l’avantage des Anglais, grâce à un coaching payant et un pied plus sûr de Fin que celui de son homonyme Marcus, coupable de deux échecs. D’abord, le pilier suppléant, Baxter, concluait un travail de sape de ses coéquipiers devant, Fin prenant le score pour la première fois sur la transformation (19-18).

 

Un avantage de courte durée car, ensuite, sur une action incroyable, cafouillée de part et d’autre, Bielle-Biarrey héritait de la dernière passe sur son aile pour l’essai que l’on pensait tous alors de la victoire, à cinq minutes du terme. D’autant que Ramos transformait sans trembler (19-25).

 

Oui mais… Il était écrit que ce match imperdable allait être perdu !

 

Une dernière munition offerte que l’on aurait pu éviter, si Ramos, en manque de soutien, ne s’était pas fait gratter un ballon qu’il aurait été précieux de conserver autrement, à une minute du graal. Une penaltouche, un maul conquérant et le ballon écarté pour l’arrière entrant, Daly, bien servi par Lawrence, et c'est l’essai imparable dans une défense tricolore éparpillée, pour la quatrième fois battue.

 

Comment peut-on encaisser autant d’essais, quand on aurait dû en marquer le double, et leur offrir la victoire, qui plus est bonifiée, sur un plateau de maladresses, de mauvais choix et de plaquages manqués ? Si le Grand Chelem vient de s’envoler pour nos Bleus, dans le ciel de Twickenham, le tournoi n’est pas perdu pour autant. Il va falloir jouer maintenant avec cette épine dans le pied pour ne jamais oublier que dominer n’est pas gagner, que briller n’est pas s’appliquer et que l’humilité passe par le respect de l’adversaire mais aussi de son propre jeu.

 

J’espère que le savon est bien passé, cette fois !

 

 

Les autres matches en bref…

 

Italie – Pays de Galles       22 – 15

Pas de cuiller de bois pour la Squadra Azzurra

Un peu plus tôt dans l’après-midi, les Italiens ont assuré l’essentiel, dans leur antre du Stadio Olimpico, sous une pluie torrentielle, à échapper plus d’un ballon. Et pourtant, il n’en a pas été autant que pour nos Français, plus au sec, outre-Manche.

 

S’appuyant sur l’essai en aquaplaning de Capuozzo, en première période, Allan a fini de construire la victoire des siens sur le dos de l’indiscipline galloise jusqu’à l’heure de jeu pour mener 19-3.

 

C'est là que les Diables Rouges se sont réveillés et ont mis à mal la défense locale, à la faute et réduite à treize. Deux essais, un de Wainwright, puis un autre de pénalité, auraient pu relancer le match. Mais il était trop tard, les hommes de Quesada ont tenu bon et repartent avec la victoire, laissant laborieusement le point de bonus défensif aux XV du Poireau, méritant.

 

La Squadra Azzura est bien partie pour récidiver sa performance de l’an dernier et ne pas terminer à la dernière place, désormais réservée à ces pauvres Gallois qui enchaînent leur 14e défaite. Mais ces derniers ne semblent pas avoir dit leur dernier mot.  

 

 

Écosse – Irlande        18 – 32

Sur la route du Grand Chelem

Dimanche après-midi, à Édimbourg, les Irlandais sont venus à bout des Écossais, dans leur cocon de Murrayfield, non sans avoir eu à batailler une bonne heure pour inscrire les quatre essais minimum pour une victoire bonifiée.

 

Après avoir subi un 0-17, en trente minutes, grâce aux deux essais conclus par Nash et Doris, les Écossais ont réagi juste avant la pause, par Van der Merwe, pour le seul essai maison, puis au retour des vestiaires, par le pied de Kinghorn, avant de s'effondrer à l'heure de jeu.

 

Les Celtes, à nouveau dominateurs, ajoutèrent deux nouveaux essais, par Lowe et Conan avant de verrouiller le jeu par le pied de Prendergast, au meilleur de sa forme, et une défense féroce qui n'empêchera pas Ben White de marquer, au courage, à cinq minutes du terme.

 

Le Grand Chelem s'ouvre au tenant du titre, en attendant la réception des Français qui pourraient les priver d'un troisième titre d'affilée historique.

 

Clsst. : 1- Irlande, 10 pts (+19) – 2- France, 6 (+42) – 3- Angleterre, 6 (-4) –
          4- Écosse, 5 (-2) – 5- Italie, 4 (-5) – 6- Pays de Galles, 1 (-50)

 

 

La 2e journée du tournoi des Bleuets en bref….

 

Angleterre (1) – France U20 (2)        27 – 10

À qui la faute ?

Vendredi soir, à Bath, nos Bleuets se sont fait punir logiquement par les éternels champions en titre, faute de discipline qui les ont amenés à jouer trente minutes en infériorité numérique, dont cinq à treize. Il n’en fallait pas tant pour que les Baby Roses appuient là où ça fait mal et fassent la différence.

 

Forts en mêlée, dans les rucks et en défense, les actuels champions du monde (aussi) ont empêché notre XV tricolore d’exister, marquant les premiers, dès le premier quart d’heure, avant de prendre le large sur l’essai de pénalité qui coûtait le premier carton jaune à Britz (14-3). La réaction des petits Français, avec l’essai du coupable flanker, de retour dur le pré, augurait d’un espoir, juste avant la pause (17-10).

 

La seconde période sera un enfer pour nos Bleuets, réduits à treize, à la peine et encore à la faute, encaissant une pénalité, luttant plus pour survivre que pour marquer (20-10).

 

Les dernières minutes à quinze contre quinze (enfin !) auraient pu laisser croire à un sursaut, pour au moins récupérer le point de bonus défensif, à défaut de mieux. Mais rien n’y a fait, la défense anglaise a été impitoyable, pire, un contre a offert l’essai du chaos aux champions qui, après leur victoire en Irlande, filent tout droit vers un nouveau Grand Chelem.

 

Quant aux Français, leur seul but est de conserver cette seconde place honorifique, et tenter de corriger toutes ses fautes cumulées qui les ont privés d’une victoire à portée de leur talent, ici, à Bath.

 

 

Les autres matches : Italie (3) – Pays de Galles (5)  (18-20) ; Écosse (5) – Irlande (4)  (15-33).

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

 

 

La semaine prochaine…

 

Le Tournoi fait une pause…

 

Notre championnat national prend le relais sous les projecteurs des stades français.

 

Un Stade Français qui joue sa peau, comme son voisin qui va devoir fermer les vannes d’un jeu breton prêt à faire couler de l’encre, et le Racing, à Paris-la-Défense Arena.

 

Des défenses qui vont être éprouvées, au Michelin, à Jean-Dauger, à Gerland et Béziers où les meilleures attaques s’y déplaceront avec force, même sans leurs internationaux.

 

Des cadres internationaux qui se reposeront en attendant le déplacement à Rome.

 

Au programme* de la 16ème journée de TOP 14 :

Samedi 15 février

 à 14h30 :   Bayonne – Bordeaux

   à 16h30 :      Lyon – La Rochelle

Stade Français – Pau

Perpignan – Castres

Racing 92 – Vannes

à 21h05 :  Montpellier – Toulon

 

Dimanche 16 février

à 21h05 :  Clermont – Toulouse

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

 

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2 février 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°605

COMME UNE FONDUE DE POIREAUX 

 

VI NATIONS... 1è journée                                  France Pays de Galles       43 – 0

Alldritt en grand Chef retrouvé

Recette d’une bonne entrée… Top Chefs !

 

Vendredi soir, le XV de France nous a régalés d’un rugby gastronomique dans son écrin dionysien, augurant d’un menu cinq étoiles (au guide Ernest-Wallon plutôt que Michelin) pour la suite du banquet dont le plat principal nous attend, dès samedi prochain, à Twickenham - So crunchy ! Je ne vous dis que ça - pour finir avec la cerise sur le gâteau, un Grand Chelem au piquant de Chardon, de retour au Stade de France, après avoir englouti la crème de la crème, le double champion en titre, à Dublin.

 

Je vois que vous salivez déjà !

 

Mais revenons à cette entrée en matière de nos Bleus dans le tournoi qui aurait pu être parfaite, vendredi, s’il n’y avait pas eu ce geste peu maîtrisé en fin de cuisson, par notre ouvreur, Romain Ntamack, sanctionné d’un carton rouge préjudiciable pour la suite.

(Surtout pour lui)

 

Déjà, l’entame de la recette ne s’est pas faite sans couacs qui auraient pu être fatals à la sélection tricolore. Pas facile de découper en rondelles ce XV du Poireau, très dur sur l’homme et particulièrement déterminé à effacer ses douze défaites de rang. Que de mauvais choix, comme cette passe au pied de Dupont pour personne, finissant en touche, ou cette pénalité rapidement jouée à la main par notre capitaine et qui se mourrait dans l’en-but. Un quart d’heure laborieux à tenter de fendre ce Poireau dure-à-cuire et laver son affront dans nos 22 pour enfin parvenir à un premier essai sur un énième temps fort de nos avants.

 

Dupont dégaina son génie, d’une passe au pied millimétrée pour son jeune ailier, Attisogbe, qui n'eut plus qu’à concrétiser l’offrande que Ramos transforma impeccablement, dépassant alors le record de Lamaison.

 

La suite de la recette se déroula avec une dextérité et un savoir-faire impressionnants, la défense du XV du Poireau fondant comme dans du beurre, à chaque action des chefs français. Dupont à la baguette, Ntamack, plus en retrait mais propre sur lui, comme un gendre parfait, Alldritt à la percussion, en chef de file des lignes d’avants infranchissables, et Ramos à la relance.

 

L’arrière toulousain dégaina, à son tour, une parfaite transversale au pied pour l’autre ailier, Bielle-Biarrey enfumant son vis-à-vis pour le second essai. Deux blessés et un carton jaune suffirent à faire sauter, au poil, la défense galloise déjà bien grillée. Notre capitaine et maître à jouer s’en chargea, une sautée à droite pour Attissogbe, une autre à gauche pour Bielle-Biarrey, juste avant la pause, leur offrant à chacun un doublé, histoire qu’il n’y ait pas de jaloux. Antoine, quelle générosité !

 

28-0, à mi-temps d’une cuisson... à l’étouffée.

 

Les Gallois semblaient cuits, au retour des vestiaires, mais pas abattus. La moutarde finit par leur monter au nez au fur et à mesure des vexations d’une défense locale trop solide et arrogante à leurs yeux. Les finisseurs tricolores entrèrent en cuisine avec leur fougue et leur jeunesse, Le Garrec, Auradou, Guillard, Jégou et plus tard Gailleton, se lançant dans le grand bain du tournoi, pour la plupart, avec l’envie féroce de démontrer qu’ils n’étaient pas venus ici juste pour couper les citrons.

 

Un quart d’heure suffit et Marchand portait le cuir derrière la ligne, derrière une penaltouche. Le premier ballon de Gailleton, tout juste entré, fit autant mouche, sur une passe au pied parfaitement ajustée de Ntamack qui allait s’illustrer autrement, deux minutes plus tard, le dix toulousain se rendant coupable d’un coup d’épaule aussi malheureux qu’illicite dans la tête de Ben Thomas. Ce sera un carton rouge selon les arbitres du bunker, là où ils l’avaient laissé jaune, en première période, pour Lloyd sur un geste similaire.

 

Et si l’ouvreur tricolore manquera le Crunch, samedi prochain, ce ne sera sans doute pas le cas d’Alldritt, au four et au moulin, élu logiquement homme du match, récompensé par un septième essai qu’il arrachera plein d’autorité, dressant le score comme on dresse la table, sans tache du moindre point encaissé, avec cette entrée remarquable et certainement remarquée des autres convives outre-Manche. Vous avez encore faim ?

 

Finissez votre assiette, le meilleur reste à venir !

 

 

Les autres matches en bref…

 

Écosse – Italie                31 – 19

Jones en dynamiteur !

Le XV du Chardon s’est fait peur, samedi après-midi, dans son antre de Murrayfield. Menant d’entrée, grâce à deux essais, coup sur coup, de Darge puis Jones, en moins de dix minutes, les Écossais ont relâché la pression sur des Italiens, certes maladroits et peu inspirés, mais qui ont su les pousser à la faute, permettant à Allan de marquer neuf points pour la Squadra Azzurra, tandis que Ben White ajoutait un essai supplémentaire pour placer les Calédoniens confortablement devant, à la pause (19-9).

 

En seconde période, la décontraction de Russel a été à l’image de son équipe, pénalisée d’entrée et offrant trois points à Allan avant que le capitaine écossais ne se fasse intercepter pour l’essai de l’égalisation, signé Brex (19-19). Les dernières vingt minutes seront explosives avec une ligne de trois-quarts locale lancée comme des feux-follets pour mettre le feu dans la défense italienne, Graham échappant à tout plaquage pour servir l’homme du match, Jones. Une fois pour le bonus offensif, une autre pour enlever le bonus défensif aux Ritals avec un triplé qui aura sauvé Murrayfield d’une désillusion.

 

Les coéquipiers de Capuozzo y ont cru jusqu’à l’heure de jeu, avant de sombrer sous la pression et la puissance retrouvées d’une ligne arrière détonante.

 

Irlande – Angleterre        27 – 22

Un coaching salvateur

Le XV du Trèfle s’est fait peur, c’est peu de le récrire, samedi après-midi, dans son antre de l’Aviva Stadium. Une impression que je me répète. Rassurez-vous, rien à voir avec le match précédent car les Irlandais n’ont semblé rien maîtriser avant l’entrée de leur banc et surtout la sortie de leur meneur et buteur, Prendergast, totalement à côté de la plaque.

 

La surprise est venue du côté du XV de la Rose, métamorphosé, plus combatif et mordant que ses dernières prestations, à la tournée d’automne, cueillant le Trèfle, dès la neuvième minute, sur un essai de Murley, et repoussant rageusement les attaques fébriles et vaines des Celtes avant que Gibson-Park ne parvienne enfin à passer la ligne d’en-but anglaise pour réduire le score à 5-7, Prendergast échouant sur une transformation plutôt facile.

 

Menés 5-10, au retour des vestiaires, il faudra attendre la sortie du malheureux suppléant de Sexton pour voir Crowley et ses coéquipiers de banc renverser la partie, à l’heure de jeu, sous l’impulsion d’un Lowes, dans tous les coups, sur son aile, offrant deux caviars à Béirne puis à Sheehan, pour les essais du bonus et de la victoire. Tom Curry pimentera la fin de partie avec un essai opportuniste et synonyme de point de bonus défensif qui pourrait compter à la fin du bal.

 

Les Français sont donc avertis. Les Irlandais sont fébriles et les Anglais ont retrouvé un rugby performant. Souhaitons qu’ils ne retrouvent pas toute leur forme, samedi prochain, car à la fin de ce match, d’une telle intensité, ils étaient complètement cramés.

 

Et comme disait ma grand-mère, quand le Rosbif est cuit, il est temps de passer à table.

 

Vivement samedi !

 

Clsst. : 1- France, 5 pts (+43) – 2- Écosse, 5 (+12) – 3-Irlande, 5 (+5) –
          4-Angleterre, 1 (-5) – 5-Italie, 0 (-12) – 6- Pays de Galles, 0 (-43)

 

 

La 1ère journée du tournoi des Bleuets en bref….

 

France U20 (1) – Pays de Galles (6)        63 – 19

Festival à La Rabine

Samedi soir, les Bleuets ont réalisé un match plein et spectaculaire face à des jeunes Gallois qui ont répondu avec panache et efficacité jusqu’à la pause, en revenant à deux longueurs (14-12).

 

Deux essais partout dans le premier acte, signés Akrab et Pacome pour les Tricolores, avant d’en rajouter sept, dans le second, dont un doublé d’Akrab, un autre de Mousques et les essais de Brau-Boirie, Llaveria, Jabea, et le chouchou de La Rabine, Taccola, qui a fait lever tout le public vannetais d’un seul homme. Le jeune ouvreur rochelais, Jurd, a passé les neuf transformations sans trembler, montrant encore combien le club des Maritimes sait élever des buteurs, après l’excellent Reus, passé récemment par les U20.

 

Une victoire bonifiée importante pour bien démarrer le tournoi qui place nos Bleuets en tête de classement, comme leurs ainés.

 

Les autres matches : Écosse (4) – Italie (3)  (10-22) ; Irlande (5) – Angleterre (2)  (3-19).

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

 

 

La semaine prochaine…

 

Le Tournoi remet ça !

 

La 2è journée propose des affiches alléchantes avec des enjeux de taille.

 

À Rome, les Gallois vont tenter de mettre fin à leur maudite série de 13 défaites quand les Italiens chercheront, à nouveau, à leur laisser la cuiller de bois.

 

Français, Écossais et Irlandais, en bons leaders, défendront crânement le Grand Chelem. Au moins un sera perdant, dimanche.

 

 

Au programme* de la 2ème journée du VI Nations :

Samedi 8 février

à 15h15 :   Italie – Pays de Galles

à 17h45 :   Angleterre – France

 

Dimanche 9 février

à 16h :  Écosse – Irlande

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de France TV

 

Sans oublier nos Bleuets, à Bath et sur L'Équipe TV, vendredi 7 février à 21h :  

Angleterre France U20

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

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27 janvier 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°604

TIENS BON LA VAGUE ! 

 

TOP 14... 15è journée                         Vannes (14) – Stade Français (13)   33 – 28

Les Bretons tiennent le cap

Et tiens bon le vent, hissez haut !

 

Les Vannetais sont montés sur le pont, samedi après-midi, pour faire front à la tempête qu’on leur annonçait sévère face à des Parisiens en détresse et prêts à tout pour conquérir La Rabine, ce fameux stade bâti comme un trois-mâts.

 

Et le premier coup de vent, dans le sifflet de monsieur Cayre, les a frappés violemment, les Bretons se retrouvant en infériorité numérique définitive, dès la cinquième minute, après un carton rouge contre Saili pour un coup de tête involontairement dangereux. Mais ce coup du sort a eu l’effet de rebooster les copains. Solidaires et engagés, ils ont repoussé les velléités des visiteurs avec courage pendant 70 longues minutes.

 

Lafage a répondu à Henry, au pied levé, avant que Ruru n’inscrive le premier essai de la partie et que Beziat ne récidive derrière une penaltouche, juste avant la pause, pour reprendre les devants après l’essai rageur de Macalou (23-13). La course-poursuite est devenue infernale, au retour des vestiaires, les Parisiens réagissant d’entrée par un ballon porté fatal que le talonneur Nicotera a emmené dans l’en-but vannetais. Ça a été ensuite au tour de Ruru, animateur inspiré du jeu maison, d’envoyer Gorrisen à dame et remettre le tableau d'affichage à leur large avantage (30-18). Mais Peyreblanques, le talonneur suppléant parisien, a imité son titulaire avec un nouvel essai sur ballon porté, gardant son équipe plus que jamais dans la partie (30-25).

 

La fin de match sera irrespirable pour les locaux, poussés par un public galvanisé qui voulait croire jusqu’à la dernière minute à cette victoire cruciale face à un concurrent direct au maintien. Lafage passera la pénalité de la gagne qui fera exulter toutes ces belles âmes de La Rabine avant que Henry n’offre le point de bonus défensif au Stade Français pour atténuer l’écart entre les deux équipes.

 

Une victoire à trois points, c’est toujours mieux que rien.

 

Les Bretons sont désormais à quatre longueurs de Paris, toujours vivants et combatifs, parés contre les assauts de leurs concurrents au maintien, sur leur fameux trois-mâts de La Rabine, hissant toujours plus haut la voile de leur jeu pour atteindre le cap de bonne espérance d'une nouvelle saison en TOP 14.

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Racing 92 (12)  Castres (7)      20-27

Les Franciliens jouent le maintien

Cueillis à froid, chez eux, par des Castrais pragmatiques, les Racingmen ont couru après le score et un semblant de jeu retrouvé en seconde période. Menés 27-6, en quarante-deux minutes, après un festival d’essais des visiteurs, Papali’i, d’abord, derrière un maul, Cocagi, ensuite, sur une contre-attaque des trois-quarts, Baget, encore, derrière un ruck et Arata, enfin, en relanceur et finisseur.

 

Il faudra attendre quasi l’heure de jeu pour voir enfin les Franciliens réagir, en supériorité numérique et grâce à l’apport du banc, dont l’enfant du club, Chavancy, auteur du premier essai maison, puis Joseph, remettant les siens dans la partie, à trois minutes du terme. En vain, Les Racingmen laisseront filer la victoire et le point de bonus défensif pour se retrouver 12ème au classement, pour la première fois de la saison. Bravo Monsieur Lancaster ! Vive le british flair !

 

Les clubs de la capitale sont clairement en danger et jouent désormais le maintien.

 

Perpignan (11)  Bayonne (4)      16-11

Les Catalans récompensés

Si globalement, les Basques ont dominé dans le jeu, ce sont les locaux qui ont été les plus efficaces et pragmatiques, solides en défense et heureux de la maladresse des visiteurs.

 

Après un bel échange de cordialité entre buteurs, Tiberghien et Lopez pour Bayonne, Allan et Aucagne pour Peprpignan, pour un 6-6, à la pause, les Catalans ont été les premiers à passer l’en-but, par Ecochard, avant que Bruni ne lui réponde un peu plus tard. Allan fera la différence au pied, avec une pénalité décisive, laissant le point de bonus défensif aux visiteurs.

 

Azéma peut se réjouir de l’issue du match qui sort son équipe du tréfonds du classement.

 

Pau (10)  Clermont (5)      20-14

Des Jaunards embourbés

Toujours samedi après-midi, sur le pré gorgé d’eau du stade du Hameau, les conditions climatiques ont eu raison des intentions clermontoises, en manque d’efficacité. Ce sont les locaux qui en ont profité, après la pause (3-0), en répondant à l’essai de Hemery, par ceux d’Attissogbe puis un de pénalité, pour prendre le large (20-7).

 

Empêtrés dans la vase de leur jeu, les Jaunards ont finalement répondu, à deux minutes du terme, par Fouyssac, mais trop tard, sans pouvoir même aller chercher le point de bonus défensif. Une très mauvaise opération pour les hommes d’Urios qui retombent dans leurs travers.

 

Toulouse (2)  Montpellier (8)      27-17

Et à la fin, c’est Toulouse qui gagne !

En ouverture de cette journée, à Ernest-Wallon, dans des conditions météorologiques extrêmes, comme à Pau, le match a accouché d’un même 3-0 pour les visiteurs, avant que l’équipe bis du champion de France ne se réveille et n’exécute trois essais somptueux d’un coup, avec un doublé de Delibes et un dernier de Kinghorn.

 

Menés 27-3, à dix minutes de la fin, les Cistes ont répondu par deux fois, par Tolofua et Verhaeghe, enlevant le bonus offensif des locaux. Les Toulousains l’emporteront poussivement mais l’emporteront encore et toujours, se hissant à hauteur des Bordelais, surpris à Chaban-Delmas.

 

Bordeaux (1)  Lyon (9)      20-22

Berdeu éteint Chaban

Intraitables en défense, les Lyonnais ont réalisé le coup parfait à Bordeaux. Marquant les premiers, par Niniashivili et s’en remettant à la botte de leur ouvreur, Berdeu, les visiteurs ont contenu les assauts de l’armada girondine – certes privée de ses feux-follets, Bielle-Biarrey, Penaud et Buros (Lucu et Jalibert démarrant sur le banc) – en n’encaissant que deux essais en première période (Uberti et Latterrade) pour n’être menés que d’une longueur (17-16).

 

En seconde période, l’indiscipline locale et le pied de Berdeu ont fait le reste, jusqu’à cette pénalité de la gagne réussie par l’ouvreur en forme du Lou. Une énorme surprise qui met un terme à l’invincibilité de Chaban-Delmas, cette saison. Seul Mayol reste désormais imprenable... et pourtant ! 

 

Toulon (3)  La Rochelle (6)      45-26

Mayol et les quarante rugissants

Dimanche soir, en clôture de cette 15ème journée, les Varois ont bien failli subir la même désillusion à la maison, après avoir encaissé un 17-0, en vingt minutes, Bosmorin et Lleyds entrant dans la défense locale comme dans du beurre. Heureusement Serin veillait au grain et remobilisait ses troupes avant d’inscrire un essai de filou, sur une pénalité rapidement jouée à la main.

 

Menés 20-10, à la pause, les hommes de Mignoni sont revenus des vestiaires, avec les oreilles qui sifflaient encore et une détermination toute neuve, animée par le maître à jouer, Baptiste Serin, encore décisif ce soir. C’est bien simple, les Maritimes n’ont pas vu un seul ballon, ou presque, se contentant de deux pénalités d’Hastoy quand la déferlante varoise inondait leur en-but de cinq nouveaux missiles signés Abadie Dréan, Isa, Fainga’Anuku et Le Corvec, bonifiant leur succès comme on ne s’y attendait plus.

 

Toulon est bien ancré à sa troisième place, avec neuf longueurs d’avance sur son poursuivant bayonnais et seulement à trois des co-leaders. Les Rochelais, privés de Alldritt, Skelton, Dulin et d’autres, ont dû composé avec une jeunesse prometteuse mais pas assez solide pour tenir 80 minutes d’une telle intensité.

 

Les doublons et les infirmeries respectives n’ont pas fini de chambouler l’ordre national de notre championnat, ces prochains mois. En attendant, c’est les vacances pour tous durant deux semaines, sauf pour les internationaux, évidemment.

 

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

 

La semaine prochaine…

 

Le Tournoi fait son entrée

 

Les Bleus ouvriront le bal en affrontant les Gallois, au Stade de France, vendredi soir. Ce sera sans Penaud, blessé à un orteil, mais bien avec Bielle-Biarrey, remis de son vertige pour nous en offrir un autre... Assurément.

 

J’ai hâte !

 

 

Au programme* de la 1ère journée du VI Nations :

Vendredi 31 janvier

à 21h15 :  France  – Pays de Galles

 

Samedi 1er février

à 15h15 :   Écosse – Italie

à 17h45 :   Irlande – Angleterre

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de France TV

 

Sans oublier nos Bleuets, à Vannes et sur L'Équipe TV, samedi à 21h10 :  

France U20 Pays de Galles

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

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19 janvier 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°603

UNE PLACE CHAIR DE POULE 

 

CHAMPIONS CUP... 4è journée                    Clermont (4)  – Bristol (6)   33 – 26 (BO x2)

                                           Trévise (3)  – La Rochelle (2)     32 – 25 (BO)

Leinster (1)  – Bath (5)     47 – 21 (BO)

Des avants Jaune et Bleu merveilleux !

Au bout de trois heures de suspense !

 

Clermont a dû attendre la fin du film de cette dernière journée qualificative, bien assis à la quatrième place éjectable de sa poule et après être passé par toutes les émotions, pour connaître le fin mot de l’histoire d’une incroyable qualification. Wouahou !

 

C’est qu’ils ont eu chaud, les Jaunards, jusqu’à faire dans son froc pour leur meneur expérimenté, Urdapilleta, tremblant à l’idée d’assumer le drop de la victoire, indispensable, alors qu’il y avait 26 partout, au déclenchement de la sirène, et que Bezy préparait ses avants pour installer le buteur dans un fauteuil. Seulement, Urda a eu peur de voir son pied s’y affaler et passer au travers, préférant assurer ses arrières en se planquant derrière ses avants et les laisser finir le travail autrement que ce pour quoi on avait recruté ce vieux brisquard, à Clermont-Ferrand. Broke James, reviens !

 

Pourtant Belleau avait brillamment entamé la rencontre, une fois n’était pas coutume. Samedi après-midi, dans un Michelin plein, les hommes d’Urios semblaient tenir les rênes d’un match qu’ils ont dominé vingt très bonnes minutes, forts de leur conquête mais stériles, avant qu’enfin Newsome ne conclue une énième incursion des siens, une fois les Anglais réduits à quatorze, après le carton jaune contre Byrne (5-0). Si Belleau se ratait pour transformer ce premier essai, il restait à l’initiative des relances pour trouver la faille dans le camp de ces ours bien léchés en défense.

 

Dans la seconde partie du premier acte, les Bears d’outre-Manche, loin d’être patauds, ont remis la main sur le ballon, obligeant nos vaillants avants clermontois à se surpasser. À l’image de Simmons et Yato, en seconde latte, ou Kremer et Tixeront, en troisième, plaqueurs implacables, gratteurs et voleurs de ballons précieux en touche, ils ont pourri les occasions des Anglais, incapables de bonifier leurs avancées.

 

Et les dernières minutes de cette première mi-temps augurait déjà de la fin de la seconde.  Belleau envoyait le bulldozer Raka à dame pour le second essai maison. 12-0, à la pause, c’était pas cher payé et la suite promettait bien des complications et de désillusions dont les Jaunards nous ont malheureusement trop souvent habitués.

 

En effet, le retour des vestiaires a ressemblé à un retour de bâton des Anglais plus forts devants et efficaces dès leur premier maul, illicitement écroulé, par Falgoux selon l’arbitre écossais qui leur offrait la double joie d’un essai de pénalité et d’une supériorité numérique durant dix minutes (12-7). Mais au lieu de pénaliser les locaux, cela les a galvanisés plutôt, poussant les visiteurs à la faute et concluant un troisième essai, derrière une penaltouche, Jauneau mettant à nouveau Raka sur orbite dans le bon intervalle (19-7).

 

La chasse à l’ours allait se transformer en course-poursuite du plantigrade anglais rattrapant son chasseur qui, ne sachant plus chasser sans son chien de jeu, allait se faire tirer comme un lapin dans ses 22. Par deux fois, Dun puis Byrne, sans foi ni loi et foutant les foies aux Bougnats avec cette égalisation (19-19), synonyme d’élimination, à un quart d’heure d’une fin aussi terrible qu’incroyable.

 

Car le nul éliminait tout le monde. Il fallait donc un vainqueur !

 

Un nouveau match démarrait alors, plein d’angoisses, de doutes, de panache aussi, de part et d’autre. C’est là qu’Urda et ses chocottes ont fait leur apparition. Sur un gros temps fort des siens, l’ouvreur clermontois suppléant manquait une première pénalité, avant qu’Urios, à cinq minutes du terme, ne finisse par demander la penaltouche, visant l’essai du bonus, se projetant peut-être trop vite sur les matches de ses concurrents. Mais il eut raison de son flair et un maul, illicitement écroulé, rendait la monnaie de sa pièce à l’ASM, avec un essai de pénalité et une supériorité numérique. Merci Monsieur Grove-White d’avoir vérifié la faute à la vidéo.

 

Mais comment dire ! Comment peut-on se trouer dès le renvoi suivant. Raka, pour la deuxième fois, laissait filer Marmion à dame, nous ramenant à la case départ (26-26). Affligeant, lui si décisif, tout le match ! Et puis, il y eut cette fin de match irrespirable, ce jeu petit bras d’Urda, n’assumant pas son rôle, ne prenant pas ses responsabilités, poussant ses avants, épuisés, à faire le travail, au risque d’un en-avant, d’un grattage adverse. Une fin de folie, de rage surtout, quand le jeune Ceyte surgit en sauveur, enfonçant la ligne d'en-but, sur un service impeccable de Bezy et après un travail monumental de Raka, rachetant ses fautes. Alléluia !

 

Quel panache et quelle équipe Urios venait de trouver là !

 

Mais tout restait encore à faire pour décrocher le graal d’une place en huitième de finale. Le Leinster ou La Rochelle devait l’emporter pour valider le travail des Clermontois. Les deux équipes jouaient justement leur match dans la foulée. Et autant dire qu’ils n’ont pas rassuré les Jaunards d’entrée.

 

Les Anglais de Bath cueillirent à froid les Dublinois dans leur antre. Pas une fois mais deux, pour mener 0-14. Tandis qu’à Trévise, Cannone plaçait son équipe devant des Rochelais timorés, malgré l’essai de Nowell, pour mener 13-11, à la pause. Si le Leinster réagissait dans le premier acte, par un doublé d’Henshaw et un essai de Conan, De Glanville permettait aux visiteurs de mener encore, en rentrant aux vestiaires (19-21).

 

Les Clermontois restaient sur le cul et surtout hors des clous !

 

Heureusement, dans une seconde période à sens unique, le bolide irlandais passa la quatrième, se bonifiant en tous sens et assurant la qualification des Auvergnats, grâce à quatre nouveaux essais (doublé de Snyman, Ringrose et Gibson-Park). De leur côté, les Maritimes s'arrachèrent pour en inscrire deux autres, par leur précieux demi de mêlée, Kerr-Barlow, décrochant un bonus défensif, à défaut de celui offensif et de victoire, Bernasconi l’offrant aux Trévisans à un quart d’heure de la fin. Sans conséquence pour Clermont, heureusement !

 

La Rochelle conserve néanmoins sa deuxième place, s’assurant de recevoir son huitième de finale. Mais les Maritimes n’ont pas fini de nous inquiéter, cette saison, là encore face à une excellente équipe italienne que les Jaunards avaient largement dominée au Michelin, en décembre.

 

Quel dénouement, au bout de trois heures de suspense, aussi surprenant et alambiqué qu’un scénario de David Lynch, immense réalisateur qui vient de nous quitter (RIP !)…

 

Offrant une seconde vie à l’ASM !

 

 

Tous les autres matches par poule, en bref…

 

Poule 3

Saracens (4)  – Castres (2)             24 – 32 (BO x2)

Bulls (5)  Stade Français (6)          48 – 7 (BO)

Northampton (1)  – Munster (3)    34 – 32 (BO x2)

Le CO in, Paris out !

Paris a sombré à Prétoria, samedi après-midi, terminant à la dernière place du groupe et qualifiant, du même coup, les Castrais, avant même d’avoir à se battre pour, chez les Sarries.

 

Du coup, les Tarnais sont allés en Angleterre décontractés et y ont récolté une victoire bonifiée, grâce à quatre essais de Tukino, Chabouni et un doublé de Séguret, et qui leur ouvre un huitième de finale à domicile avec cette belle deuxième place de poule.

 

Poule 4

Racing 92 (5)  Stormers (6)    31 – 22 (BO)

Sale (4)  – Toulon (1)        33 – 7 (BO)

Harlequins (3)  – Glasgow (2)    24 – 7

Toulon ne sauve pas le Racing

Si, samedi soir, les Racingmen sont allés chercher brillamment leur ticket de phase finale en battant les Stormers à la maison, il leur fallait absolument que, le lendemain, les requins anglais ne s’imposent pas de même face aux toulonnais avec plus de 25 points d’écart ou le bonus offensif. Une mission à la portée des Varois en forme olympique. Erreur !

 

Les Toulonnais, déjà qualifiés et assurés de leur première place, n’avaient pas à forcer leur talent, et encore moins à blesser leurs cadres, pour poursuivre la compétition dans les meilleures conditions. C’est donc avec Serin sur le banc, et leur motivation au vestiaire qu’ils ont abordé la rencontre pour le grand malheur de leurs compatriotes franciliens. Un non-match qui a offert le bonus offensif aux Anglais et donc la quatrième qualificative qui allait avec.

 

Le Racing devra se contenter de la Challenge Cup.

 

Poule 1

Bordeaux (1)  Sharks (5)         66 – 12 (BO)

Toulouse (2)  – Leicester (3)      80 – 12 (BO)

Ulster (4)  Exeter (6)                52 – 24 (BO)

Festivals dans le Sud-Ouest

Bordeaux et Toulouse ont régalé leur public, dimanche après-midi. Le premier avec un double triplé historique de Penaud, ne laissant que des miettes aux requins sud-africains, déjà battus, la semaine passée, par les Toulousains qui ont récidivé face aux Tigres du Leicester, à la maison, dans une impitoyable démonstration.

 

10 essais pour Bordeaux, Lucu, Boniface, Moefana et Nguimbous complétant les six de Penaud.

 

12 pour Toulouse, qui voulait forcément marquer encore plus les esprits, avec un doublé de Dupont, trois autres de Méafou, Capuozzo et Flament, Delibes, Marchand, Flament et Ramos complétant le festival.

 

L’UBB garde la tête haute dans cette poule, suivie de près par notre double champion en titre(s).

 

Au final, les Français réalisent un bon 6 sur 8 dans cette compétition.

À noter qu’il n’y a pas une seule équipe sud-africaine en phase finale, les Girondins ayant éliminés les Sharks au profit de l’Ulster. Une première depuis leur intrusion… euh introduction.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée.
En gras, les équipes qualifiées en phase finale. En gris, celles reversées en Challenge Cup.)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

Tableau des huitièmes, prévus du 4 au 6 avril :

À chaque tour, c’est le mieux classé qui reçoit.

 

 

La 4ème journée de la Challenge Cup, en bref essentiel…

 

Poule 1

Lyon (2)  Cheetahs (5)         68 – 21 (BO)

Zèbre (6)  – Perpignan (3)     21 – 39 (BO)

Cardiff (4)  – Connacht (1)    19 – 28 (BO)

 

Le LOU a dévoré le petit chaperon sud-africain quand l’USAP a brillamment sauvé sa qualification à Parme.

 

Poule 2

Newcastle (6)  – Montpellier (1)    7 – 26 (BO)

Pau (3)  – Ospreys (2)         28 – 31 (BO x2)

Lions (4)  Newport (5)      60 – 10 (BO)

 

Sans faute pour le MHR qui termine logiquement en tête de son groupe quand la Section Paloise arrache, avec brio et bonus, son ticket pour la phase finale.

 

Poule 3

Scarlets (3)  Vannes (5)           38 – 28 (BO x2)

Bayonne (2)  – Gloucester (4)    55 – 17 (BO)

Édimbourg (1)  Black Lion (6)    36 – 15 (BO)

 

Bayonne assure sa qualif avec une troisième victoire bonifiée quand Vannes échoue de peu dans un véritable seizième de finale au Pays de Galles.

 

Les Français signent un beau 5 sur 6 dans cette compétition. 

Seuls Vannes et Paris sont éliminés et pourront se concentrer sur le TOP 14 où ils pointent aux dernières places. Justement, ils s'affrontent dès samedi prochain pour sauver leur peau dans le championnat.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée.
En gras, les équipes qualifiées en phase finale)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

Tableau des huitièmes, prévus du 4 au 6 avril :

 

    CONNACHT (1) – CARDIFF (16)      !    MONTPELLIER (2) – GLOUCESTER (15)

    PERPIGNAN (8) – RACING 92 (9)   !    PAU (7) – BATH (10)

 

    LYON (5) – SHARKS (12)                !     BAYONNE (6) – BULLS (11)

    OSPREYS (4) – SCARLETS (13)       !     ÉDIMBOURG (3) – LIONS (14)

 

La phase finale se lit sur 2 colonnes (rouge / bleu) avec les quarts puis les demies.

À chaque tour, c’est le mieux classé qui reçoit.

 

 

La semaine prochaine…

 

En attendant le Tournoi…

 

Le groupe France, composé de 42 joueurs, dont la moitié de Toulousains (13) et de Bordelais (8), avec 7 Toulonnais contre seulement 5 Rochelais, se prépare pour le tournoi du VI Nations dont le premier match aura lieu vendredi 31 janvier soir, de retour au Stade de France, face au Pays de Galles.

 

En attendant, le championnat se prépare à vivre une longue période sans ses stars, l’occasion pour ses clubs à la traîne de refaire leur retard sur les grosses écuries citées ci-dessus.

 

Au programme* de la 15ème journée de TOP 14 :

Samedi 25 janvier

 à 14h :  Toulouse – Montpellier

 à 16h :    Perpignan – Bayonne

Pau – Clermont

Racing 92 – Castres

Vannes – Stade Français

à 21h05 :  Bordeaux – Lyon

 

Dimanche 26 janvier

à 21h05 :  Toulon – La Rochelle

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

 

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13 janvier 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°602

LE COMPTE EST BON... 

 

CHAMPIONS CUP... 3è journée                           Sharks (4) – Toulouse (2)   8 – 20

                                                                             Exeter (6) – Bordeaux (2)   17 – 69

Toulon (1)  – Harlequins (3)     33 – 21

La bande à Dupont a encore frappé

Pour Toulouse, Bordeaux et Toulon !

 

Invaincu en trois rencontres, le trio tricolore est déjà qualifié pour les huitièmes de finale, chacun de ses composants étant assuré de jouer à domicile. Il ne reste plus qu’à nos têtes de poule de faire un carton plein, lors de la prochaine et dernière journée, pour espérer jouer à la maison, tout du long de la phase finale.

 

Car il en va de même pour le Leinster, Leicester, Northampton et Glasgow, qualifiés mais juste derrière dans le classement global qui octroie la réception au meilleur placé.

 

Samedi après-midi, dans le premier groupe, les Toulousains avaient assuré leur déplacement en Afrique du Sud, avec une équipe première totalement ménagée, la semaine passée, afin de venir défier les Boks de Durban, dont la plupart sont champions du monde en titre, comme leur capitaine, Kolisi, ou encore Mapimpi et Mbonambi.

 

Si ça n’a pas été le match le plus abouti des champions de France, l’essentiel a été assuré avec une victoire maîtrisée, malgré une prestation assez brouillonne. Un essai, en début de chaque acte, par Meafou, puis Kinghorn, a permis aux Français de rester devant toute la partie, n'encaissant qu'un seul essai (par Julius, à l’heure de jeu) sans flancher.

 

De leur côté, à Exeter, les Bordelais ont assuré le spectacle avec un festival d’essais. Onze ! Quatre de Lamothe, Cazeaux, Jalibert et Lesgourgues, au milieu d’un doublé de Lucu, un autre de Bielle-Biarrey, forcément, et un triplé magique du revenant Penaud. Seul bémol, un carton rouge contre Taufa, en dix minutes du terme, l’occasion pour les Anglais, humiliés chez eux, de planter leur troisième banderille, par Hammersley, après le doublé de l’autre ailier, Brown-Bampoe.

 

Une troisième victoire bonifiée qui place les hommes de Bru en tête du classement global. La réception des Sharks, à Chaban-Delmas, dimanche prochain, promet un combat de titans, tant les Sud-Africains auront besoin d’un point, au minimum, pour se qualifier, dans un duel à distance avec les Irlandais de l’Ulster, toujours dans la course, et qui recevront Exeter.

 

Dimanche, en début d’après-midi, les Toulonnais recevaient les Harlequins, à Mayol, pour le compte de la quatrième poule. Et ils n’ont pas plus fait dans la dentelle que leurs compatriotes girondins, avec un départ tonitruant qui envoyait le talonneur Lucchesi à dame, dès la deuxième minute. Les Varois ont su profiter de leur bonne forme et de la vista de leur meneur, Serin, encore auteur d’un essai de filou (rien ne lui résiste), pour empocher le bonus offensif à la pause, avec un sec 26-0, Abadie et Wainiqolo complétant les marqueurs. Le second acte sera plus équilibré, en mode gestion des Français, l’incontournable Dréan répondant à Walker et validant la victoire bonifiée des siens, pour conserver la première place devant les Glaswégiens, également vainqueurs des Racingmen.

 

Il ne reste plus qu’à notre trio français de réaliser un sans-faute pour faire la course des phases finales en tête et à la maison. Derrière, nos cinq autres équipes tricolores, sont plus à la peine, mais toujours en lice pour un huitième de finale, au moins à l’extérieur

 

Si La Rochelle et Clermont ont leur destin entre les mains, pour Castres, Paris et le Racing 92, ce sera plus compliqué.

 

 

Tous les autres matches par poule, en bref…

 

Poule 1    (de Toulouse et Bordeaux)

Leicester (3)  – Ulster (5)     38 – 10 (BO)

 

Poule 4   (de Toulon)

Glasgow (2)  – Racing 92 (6)     29 – 19 (BO)

Stormers (4)  – Sale (5)             40 – 0 (BO)

Le Racing en bon dernier

Rien ne va plus pour les hommes de Lancaster. Comme en championnat, ils semblent passer à côté de leurs matches, les laissant filer en nourrissant chaque fois des regrets. Toujours surpris, en début de partie, et réagissant trop tard en fin, pour seulement trois essais (Habosi, Mazibuko et Tedder) et zéro point dans la musette.

 

Samedi prochain, les Franciliens devront se surpasser pour battre les Stormers et espérer une qualification que pourraient alors leur offrir les Toulonnais en disposant de Sale, explosé chez les Sud-Africains. Il faudra sans doute sortir les calculettes !

 

Poule 3

Stade Français (5)  – Northampton (1)   45 – 35 (BO x2)

Castres (4)  – Bulls (6)               49 – 10 (BO)

Munster (2)  – Saracens (3)     17 – 12 (BD)

Sur la bonne voie

Paris et Castres ont chacun rempli leur mission, ce week-end, avec une victoire bonifiée pour rester dans la course à la qualification. Une sacrée performance pour les Parisiens qui ont fait tomber le leader anglais, malgré un début catastrophique. Trois essais encaissés en cinq minutes, avant de réagir, derrière, en dix minutes pour revenir au score à la pause (19-21). Le retour des vestiaires leur sourira, avec quatre essais de plus (un de pénalité, Ezeala, Tanga et Gabrillagues), de quoi redonner du baume au cœur au treizième du TOP 14 et espérer l’emporter chez les bons derniers, les Bulls ne comptant pas la moindre victoire. Si cela pourrait suffire pour se qualifier, la victoire, elle, est indispensable.

 

Les Castrais sont en meilleure posture (4è), grâce à leur victoire bonifiée, avec six essais, signés Palis, Dumora, Goujut et un triplé de l’homme du match, Baget. Mais cette démonstration face aux faibles Sud-africains ne les protège pas de perdre cette place qualificative, en cas de défaite, samedi prochain, chez les Sarries. Paris ou Castres pourrait bien profiter d’un faux-pas de l’autre.

 

Poule 2

La Rochelle (2)  – Leinster (1)   14 – 16 (BD)

Bath (3)  – Clermont (5)            40 – 21 (BO)

Bristol (6)  – Trévise (4)            35 – 29 (BO x2)

Le jaune n’avait pas la côte

Dimanche après-midi, Rochelais et Clermontois n’étaient pas en veine. Les premiers avec leur buteur, Hastoy, manquant de précieux coups de pied qui auraient pu faire la différence, les seconds avec ce carton rouge, plus que sévère, à la 25ème minute, contre Akhaladze, qui a scellé le sort de la rencontre.

 

Quand ça ne veut pas sourire… Les Clermontois ont pourtant réussi à marquer trois fois (Fainga, Belleau et Yato) sans récolter le moindre point de leur courage. Les Maritimes semblaient tenir l’ogre irlandais jusqu’à la trentième minute. Quand cet essai de Mccarthy a redonné du pep aux visiteurs, dominateurs. La réponse de Leyds, en seconde période, augurait d’une meilleure fin, mais le pied d’Hastoy trouvera les poteaux, deux fois, à défaut de la mire.

 

La Rochelle enchaîne les désillusions, même si elle a toutes les chances de se qualifier, la semaine prochaine, quel que soit le résultat. Mais une victoire est obligatoire pour conserver cette deuxième place, synonyme de huitième à Marcel-Deflandre. Quant aux Jaunards, ils se doivent de l’emporter à domicile face à Bristol pour remonter dans les quatre premiers. C’est dans leurs cordes.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement, par poule, après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

La 3ème journée de la Challenge Cup, en bref  et à l'essentiel…

 

Poule 1

Perpignan (4)  – Cardiff (3)        23 – 20

Connacht (1)  – Lyon (2)            52 – 24 (BO)

Cheetahs (5)  – Zèbre (6)         22 – 18 (BD)

 

Le Connacht est qualifié, Lyon en passe de conserver sa deuxième place, avec la réception des Cheetahs, quand Perpignan ne devra pas flancher chez les derniers, à Parme, pour poursuivre l’aventure.

 

Poule 2

Montpellier (1)  – Lions (5)        28 – 5 (BO)

Newport (4)  – Pau (2)              15 – 24

Ospreys (3)  – Newcastle (6)     35 – 15 (BO)

 

Montpellier et Pau sont qualifiés, tout comme les Ospreys. Reste à conserver ses deux premières places pour jour le huitième à la maison.

 

Poule 3

Vannes (4)  – Édimbourg (1)      25 – 29 (BD et BO)

Black Lion (6)  – Bayonne (3)     16 – 41 (BO)

Gloucester (2)  – Scarlets (5)     31 – 7 (BO)

 

Aucun qualifié pour l’heure dans cette poule très disputée. Deux gros adversaires pour Bayonne et Vannes qui pourraient éliminer l’un ou l’autre. Mais les Basques ont les armes pour l’emporter.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

La semaine prochaine…

 

Dernier round pour une place en huitièmes !

 

Pour rappel, seuls les quatre premiers de chaque poule sont qualifiés. En Champions Cup les cinquièmes sont reversés en huitième de finale de Challenge Cup.

 

Au programme* de la 4ème journée de Champions Cup :

Vendredi 17 janvier

à 21h :  Ulster – Exeter (1)

 

Samedi 18 janvier

à 14h :  Bulls – Stade Français (3)

à 16h15 (FR. TV) : Clermont – Bristol (2)

Northampton – Munster (3)

à 18h30 :  Trévise – La Rochelle (2)

Leinster – Bath (2)

à 21h :  Racing 92 – Stormers (4)

   Harlequins – Glasgow (4)

 

Dimanche 19 janvier

à 14h :  Bordeaux – Sharks (1)

à 16h15 (FR. TV) :  Toulouse – Leicester (1)

Saracens – Castres (3)

à 18h30 :  Sale – Toulon (4)

(entre parenthèses, le numéro de poule)

 

S’agissant de la Challenge Cup et les 6 autres clubs du TOP 14, veuillez consulter le site officiel de l’EPCR qui vous en détaillera le programme.

 

Retransmission France TV, dimanche 19 janvier à 14h : Bayonne – Gloucester (3)

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de beIN Sports

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

Retrouvez tous les résultats* et le programme sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

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