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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -

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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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9 février 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°606

COMMENT SE PASSER UN SAVON... 

 

VI NATIONS... 2e journée                                  Angleterre France       26 – 25

Ramos dans un jour sans

Et se tirer une épine (de rose) du pied (qu’on n’a pas pris) ?

 

C’est là toute la question que doit se poser le staff de Galthié, au lendemain d'une telle désillusion. Comme elle me taraude aussi, ce dimanche matin, hésitant entre aller mettre un cierge à l’église et continuer à cultiver un optimisme de rigueur dans ces brèves, pour espérer encore gagner le tournoi.

 

Un savon, c’est tout ce qu’ils méritent nos Bleus après s’être sabordés tout seuls, samedi en fin d’après-midi, à Twickenham, à l'assaut d'un Crunch à leur portée.

 

Un savon, c’est surtout ce qu’ils se sont passés pendant 80 minutes, sans parvenir à s'en saisir, comme s’ils étaient déjà sous la douche, le match joué dans leurs têtes, avant de prendre une douche froide sur le terrain, alors qu’il n’a même pas plu dans l’antre londonien, contrairement à Rome, où un véritable déluge s’était abattu, un peu plus tôt, sur le pré du Stadio Olimpico.

 

Le jeu tricolore, non plus, n’a pas plu aux spectateurs médusés que nous étions devant nos écrans de télévision. 27 en-avant totalisés par la bande à Dupont, vendangeant à tout va des occasions en or qui auraient dû largement mettre la tête sous l’eau à ce XV de la Rose, plus agressif et déterminé que dangereux alors.

 

Seulement, ils se sont vus trop beaux, nos Bleus.

 

Ils ont mis la charrue avant les bœufs, le beau jeu derrière avant les fondamentaux devant, le beau geste avant la réception, le zèle avant l’application. Bielle-Biarrey, Roumat, Penaud et même Dupont, des essais tout faits qui leur tendaient les bras quand les leurs se détendaient un peu trop et les nôtres nous en tombaient, à voir chaque occasion le cuir par terre.

 

Vingt minutes trop faciles et un 0-0 qui n’en finissait pas d’alimenter une frustration à la limite du supportable. Que leur arrivent-ils ? Quand enfin ! après une demi-heure de ce jeu de tombe-ballon, une contre-attaque somptueuse de Ramos trouvait la faille dans la défense anglaise, malgré une chistéra foirée de Mauvaka au passage, rattrapée in-extremis par son capitaine. Dupont servait parfaitement Penaud qui, d’une passe au pied pour son compère de club, envoyait le feu-follet Bielle-Biarrey à dame.

 

Hou ! Le match pouvait commencer.

 

Seulement, cinq minutes plus tard, c’était au tour de la défense tricolore de se faire transpercer par les avants locaux, sur leur première véritable incursion dans nos 22, Lawrence profitant d’une belle ouverture pour raffuter Ramos et égaliser avec autorité (7-7).

 

On n’était pas au bout de nos peines !

 

Le début de la seconde période n’allait pas vraiment nous rassurer avec ce nouvel en-avant de Mauvaka, le talonneur toulousain vendangeant un nouvel essai sur une offrande de Bielle-Biarrey qui venait d’enfumer Marcus Smith. Ramos nous consolait avec six points au pied, nous laissant espérer du meilleur à venir. Mais le pire survint, quelques instants plus tard, sur un coup de pied par-dessus vicieux de Fin Smith sur l’aile de notre malheureux petit Louis, dépassé dans les airs par son vis-à-vis. Freeman s’emparait du cuir pour s’engouffrer dans l’en-but français, renversant alors la donne de la rencontre, malgré l’échec au pied de Marcus Smith sur la transformation (12-13).

 

Un mal pour un bien, côté anglais, puisque Fin Smith, royal jusque-là, allait prendre la partie à sa main et à son pied, une fois passée la réaction française avec l’essai de Penaud, bien servi, en bout de ligne, par son alter-ego, Bielle-Biarrey, sur tous les coups. Malheureusement, la transformation manquée de Ramos augurait d’une fin de match qui ne voudra pas nous sourire.

 

Les dix dernières minutes seront étourdissantes, dans un chassé-croisé qui tournera à l’avantage des Anglais, grâce à un coaching payant et un pied plus sûr de Fin que celui de son homonyme Marcus, coupable de deux échecs. D’abord, le pilier suppléant, Baxter, concluait un travail de sape de ses coéquipiers devant, Fin prenant le score pour la première fois sur la transformation (19-18).

 

Un avantage de courte durée car, ensuite, sur une action incroyable, cafouillée de part et d’autre, Bielle-Biarrey héritait de la dernière passe sur son aile pour l’essai que l’on pensait tous alors de la victoire, à cinq minutes du terme. D’autant que Ramos transformait sans trembler (19-25).

 

Oui mais… Il était écrit que ce match imperdable allait être perdu !

 

Une dernière munition offerte que l’on aurait pu éviter, si Ramos, en manque de soutien, ne s’était pas fait gratter un ballon qu’il aurait été précieux de conserver autrement, à une minute du graal. Une penaltouche, un maul conquérant et le ballon écarté pour l’arrière entrant, Daly, bien servi par Lawrence, et c'est l’essai imparable dans une défense tricolore éparpillée, pour la quatrième fois battue.

 

Comment peut-on encaisser autant d’essais, quand on aurait dû en marquer le double, et leur offrir la victoire, qui plus est bonifiée, sur un plateau de maladresses, de mauvais choix et de plaquages manqués ? Si le Grand Chelem vient de s’envoler pour nos Bleus, dans le ciel de Twickenham, le tournoi n’est pas perdu pour autant. Il va falloir jouer maintenant avec cette épine dans le pied pour ne jamais oublier que dominer n’est pas gagner, que briller n’est pas s’appliquer et que l’humilité passe par le respect de l’adversaire mais aussi de son propre jeu.

 

J’espère que le savon est bien passé, cette fois !

 

 

Les autres matches en bref…

 

Italie – Pays de Galles       22 – 15

Pas de cuiller de bois pour la Squadra Azzurra

Un peu plus tôt dans l’après-midi, les Italiens ont assuré l’essentiel, dans leur antre du Stadio Olimpico, sous une pluie torrentielle, à échapper plus d’un ballon. Et pourtant, il n’en a pas été autant que pour nos Français, plus au sec, outre-Manche.

 

S’appuyant sur l’essai en aquaplaning de Capuozzo, en première période, Allan a fini de construire la victoire des siens sur le dos de l’indiscipline galloise jusqu’à l’heure de jeu pour mener 19-3.

 

C'est là que les Diables Rouges se sont réveillés et ont mis à mal la défense locale, à la faute et réduite à treize. Deux essais, un de Wainwright, puis un autre de pénalité, auraient pu relancer le match. Mais il était trop tard, les hommes de Quesada ont tenu bon et repartent avec la victoire, laissant laborieusement le point de bonus défensif aux XV du Poireau, méritant.

 

La Squadra Azzura est bien partie pour récidiver sa performance de l’an dernier et ne pas terminer à la dernière place, désormais réservée à ces pauvres Gallois qui enchaînent leur 14e défaite. Mais ces derniers ne semblent pas avoir dit leur dernier mot.  

 

 

Écosse – Irlande        18 – 32

Sur la route du Grand Chelem

Dimanche après-midi, à Édimbourg, les Irlandais sont venus à bout des Écossais, dans leur cocon de Murrayfield, non sans avoir eu à batailler une bonne heure pour inscrire les quatre essais minimum pour une victoire bonifiée.

 

Après avoir subi un 0-17, en trente minutes, grâce aux deux essais conclus par Nash et Doris, les Écossais ont réagi juste avant la pause, par Van der Merwe, pour le seul essai maison, puis au retour des vestiaires, par le pied de Kinghorn, avant de s'effondrer à l'heure de jeu.

 

Les Celtes, à nouveau dominateurs, ajoutèrent deux nouveaux essais, par Lowe et Conan avant de verrouiller le jeu par le pied de Prendergast, au meilleur de sa forme, et une défense féroce qui n'empêchera pas Ben White de marquer, au courage, à cinq minutes du terme.

 

Le Grand Chelem s'ouvre au tenant du titre, en attendant la réception des Français qui pourraient les priver d'un troisième titre d'affilée historique.

 

Clsst. : 1- Irlande, 10 pts (+19) – 2- France, 6 (+42) – 3- Angleterre, 6 (-4) –
          4- Écosse, 5 (-2) – 5- Italie, 4 (-5) – 6- Pays de Galles, 1 (-50)

 

 

La 2e journée du tournoi des Bleuets en bref….

 

Angleterre (1) – France U20 (2)        27 – 10

À qui la faute ?

Vendredi soir, à Bath, nos Bleuets se sont fait punir logiquement par les éternels champions en titre, faute de discipline qui les ont amenés à jouer trente minutes en infériorité numérique, dont cinq à treize. Il n’en fallait pas tant pour que les Baby Roses appuient là où ça fait mal et fassent la différence.

 

Forts en mêlée, dans les rucks et en défense, les actuels champions du monde (aussi) ont empêché notre XV tricolore d’exister, marquant les premiers, dès le premier quart d’heure, avant de prendre le large sur l’essai de pénalité qui coûtait le premier carton jaune à Britz (14-3). La réaction des petits Français, avec l’essai du coupable flanker, de retour dur le pré, augurait d’un espoir, juste avant la pause (17-10).

 

La seconde période sera un enfer pour nos Bleuets, réduits à treize, à la peine et encore à la faute, encaissant une pénalité, luttant plus pour survivre que pour marquer (20-10).

 

Les dernières minutes à quinze contre quinze (enfin !) auraient pu laisser croire à un sursaut, pour au moins récupérer le point de bonus défensif, à défaut de mieux. Mais rien n’y a fait, la défense anglaise a été impitoyable, pire, un contre a offert l’essai du chaos aux champions qui, après leur victoire en Irlande, filent tout droit vers un nouveau Grand Chelem.

 

Quant aux Français, leur seul but est de conserver cette seconde place honorifique, et tenter de corriger toutes ses fautes cumulées qui les ont privés d’une victoire à portée de leur talent, ici, à Bath.

 

 

Les autres matches : Italie (3) – Pays de Galles (5)  (18-20) ; Écosse (5) – Irlande (4)  (15-33).

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

 

 

La semaine prochaine…

 

Le Tournoi fait une pause…

 

Notre championnat national prend le relais sous les projecteurs des stades français.

 

Un Stade Français qui joue sa peau, comme son voisin qui va devoir fermer les vannes d’un jeu breton prêt à faire couler de l’encre, et le Racing, à Paris-la-Défense Arena.

 

Des défenses qui vont être éprouvées, au Michelin, à Jean-Dauger, à Gerland et Béziers où les meilleures attaques s’y déplaceront avec force, même sans leurs internationaux.

 

Des cadres internationaux qui se reposeront en attendant le déplacement à Rome.

 

Au programme* de la 16ème journée de TOP 14 :

Samedi 15 février

 à 14h30 :   Bayonne – Bordeaux

   à 16h30 :      Lyon – La Rochelle

Stade Français – Pau

Perpignan – Castres

Racing 92 – Vannes

à 21h05 :  Montpellier – Toulon

 

Dimanche 16 février

à 21h05 :  Clermont – Toulouse

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

Retrouvez tous les résultats* et le programme sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

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2 février 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°605

COMME UNE FONDUE DE POIREAUX 

 

VI NATIONS... 1è journée                                  France Pays de Galles       43 – 0

Alldritt en grand Chef retrouvé

Recette d’une bonne entrée… Top Chefs !

 

Vendredi soir, le XV de France nous a régalés d’un rugby gastronomique dans son écrin dionysien, augurant d’un menu cinq étoiles (au guide Ernest-Wallon plutôt que Michelin) pour la suite du banquet dont le plat principal nous attend, dès samedi prochain, à Twickenham - So crunchy ! Je ne vous dis que ça - pour finir avec la cerise sur le gâteau, un Grand Chelem au piquant de Chardon, de retour au Stade de France, après avoir englouti la crème de la crème, le double champion en titre, à Dublin.

 

Je vois que vous salivez déjà !

 

Mais revenons à cette entrée en matière de nos Bleus dans le tournoi qui aurait pu être parfaite, vendredi, s’il n’y avait pas eu ce geste peu maîtrisé en fin de cuisson, par notre ouvreur, Romain Ntamack, sanctionné d’un carton rouge préjudiciable pour la suite.

(Surtout pour lui)

 

Déjà, l’entame de la recette ne s’est pas faite sans couacs qui auraient pu être fatals à la sélection tricolore. Pas facile de découper en rondelles ce XV du Poireau, très dur sur l’homme et particulièrement déterminé à effacer ses douze défaites de rang. Que de mauvais choix, comme cette passe au pied de Dupont pour personne, finissant en touche, ou cette pénalité rapidement jouée à la main par notre capitaine et qui se mourrait dans l’en-but. Un quart d’heure laborieux à tenter de fendre ce Poireau dure-à-cuire et laver son affront dans nos 22 pour enfin parvenir à un premier essai sur un énième temps fort de nos avants.

 

Dupont dégaina son génie, d’une passe au pied millimétrée pour son jeune ailier, Attisogbe, qui n'eut plus qu’à concrétiser l’offrande que Ramos transforma impeccablement, dépassant alors le record de Lamaison.

 

La suite de la recette se déroula avec une dextérité et un savoir-faire impressionnants, la défense du XV du Poireau fondant comme dans du beurre, à chaque action des chefs français. Dupont à la baguette, Ntamack, plus en retrait mais propre sur lui, comme un gendre parfait, Alldritt à la percussion, en chef de file des lignes d’avants infranchissables, et Ramos à la relance.

 

L’arrière toulousain dégaina, à son tour, une parfaite transversale au pied pour l’autre ailier, Bielle-Biarrey enfumant son vis-à-vis pour le second essai. Deux blessés et un carton jaune suffirent à faire sauter, au poil, la défense galloise déjà bien grillée. Notre capitaine et maître à jouer s’en chargea, une sautée à droite pour Attissogbe, une autre à gauche pour Bielle-Biarrey, juste avant la pause, leur offrant à chacun un doublé, histoire qu’il n’y ait pas de jaloux. Antoine, quelle générosité !

 

28-0, à mi-temps d’une cuisson... à l’étouffée.

 

Les Gallois semblaient cuits, au retour des vestiaires, mais pas abattus. La moutarde finit par leur monter au nez au fur et à mesure des vexations d’une défense locale trop solide et arrogante à leurs yeux. Les finisseurs tricolores entrèrent en cuisine avec leur fougue et leur jeunesse, Le Garrec, Auradou, Guillard, Jégou et plus tard Gailleton, se lançant dans le grand bain du tournoi, pour la plupart, avec l’envie féroce de démontrer qu’ils n’étaient pas venus ici juste pour couper les citrons.

 

Un quart d’heure suffit et Marchand portait le cuir derrière la ligne, derrière une penaltouche. Le premier ballon de Gailleton, tout juste entré, fit autant mouche, sur une passe au pied parfaitement ajustée de Ntamack qui allait s’illustrer autrement, deux minutes plus tard, le dix toulousain se rendant coupable d’un coup d’épaule aussi malheureux qu’illicite dans la tête de Ben Thomas. Ce sera un carton rouge selon les arbitres du bunker, là où ils l’avaient laissé jaune, en première période, pour Lloyd sur un geste similaire.

 

Et si l’ouvreur tricolore manquera le Crunch, samedi prochain, ce ne sera sans doute pas le cas d’Alldritt, au four et au moulin, élu logiquement homme du match, récompensé par un septième essai qu’il arrachera plein d’autorité, dressant le score comme on dresse la table, sans tache du moindre point encaissé, avec cette entrée remarquable et certainement remarquée des autres convives outre-Manche. Vous avez encore faim ?

 

Finissez votre assiette, le meilleur reste à venir !

 

 

Les autres matches en bref…

 

Écosse – Italie                31 – 19

Jones en dynamiteur !

Le XV du Chardon s’est fait peur, samedi après-midi, dans son antre de Murrayfield. Menant d’entrée, grâce à deux essais, coup sur coup, de Darge puis Jones, en moins de dix minutes, les Écossais ont relâché la pression sur des Italiens, certes maladroits et peu inspirés, mais qui ont su les pousser à la faute, permettant à Allan de marquer neuf points pour la Squadra Azzurra, tandis que Ben White ajoutait un essai supplémentaire pour placer les Calédoniens confortablement devant, à la pause (19-9).

 

En seconde période, la décontraction de Russel a été à l’image de son équipe, pénalisée d’entrée et offrant trois points à Allan avant que le capitaine écossais ne se fasse intercepter pour l’essai de l’égalisation, signé Brex (19-19). Les dernières vingt minutes seront explosives avec une ligne de trois-quarts locale lancée comme des feux-follets pour mettre le feu dans la défense italienne, Graham échappant à tout plaquage pour servir l’homme du match, Jones. Une fois pour le bonus offensif, une autre pour enlever le bonus défensif aux Ritals avec un triplé qui aura sauvé Murrayfield d’une désillusion.

 

Les coéquipiers de Capuozzo y ont cru jusqu’à l’heure de jeu, avant de sombrer sous la pression et la puissance retrouvées d’une ligne arrière détonante.

 

Irlande – Angleterre        27 – 22

Un coaching salvateur

Le XV du Trèfle s’est fait peur, c’est peu de le récrire, samedi après-midi, dans son antre de l’Aviva Stadium. Une impression que je me répète. Rassurez-vous, rien à voir avec le match précédent car les Irlandais n’ont semblé rien maîtriser avant l’entrée de leur banc et surtout la sortie de leur meneur et buteur, Prendergast, totalement à côté de la plaque.

 

La surprise est venue du côté du XV de la Rose, métamorphosé, plus combatif et mordant que ses dernières prestations, à la tournée d’automne, cueillant le Trèfle, dès la neuvième minute, sur un essai de Murley, et repoussant rageusement les attaques fébriles et vaines des Celtes avant que Gibson-Park ne parvienne enfin à passer la ligne d’en-but anglaise pour réduire le score à 5-7, Prendergast échouant sur une transformation plutôt facile.

 

Menés 5-10, au retour des vestiaires, il faudra attendre la sortie du malheureux suppléant de Sexton pour voir Crowley et ses coéquipiers de banc renverser la partie, à l’heure de jeu, sous l’impulsion d’un Lowes, dans tous les coups, sur son aile, offrant deux caviars à Béirne puis à Sheehan, pour les essais du bonus et de la victoire. Tom Curry pimentera la fin de partie avec un essai opportuniste et synonyme de point de bonus défensif qui pourrait compter à la fin du bal.

 

Les Français sont donc avertis. Les Irlandais sont fébriles et les Anglais ont retrouvé un rugby performant. Souhaitons qu’ils ne retrouvent pas toute leur forme, samedi prochain, car à la fin de ce match, d’une telle intensité, ils étaient complètement cramés.

 

Et comme disait ma grand-mère, quand le Rosbif est cuit, il est temps de passer à table.

 

Vivement samedi !

 

Clsst. : 1- France, 5 pts (+43) – 2- Écosse, 5 (+12) – 3-Irlande, 5 (+5) –
          4-Angleterre, 1 (-5) – 5-Italie, 0 (-12) – 6- Pays de Galles, 0 (-43)

 

 

La 1ère journée du tournoi des Bleuets en bref….

 

France U20 (1) – Pays de Galles (6)        63 – 19

Festival à La Rabine

Samedi soir, les Bleuets ont réalisé un match plein et spectaculaire face à des jeunes Gallois qui ont répondu avec panache et efficacité jusqu’à la pause, en revenant à deux longueurs (14-12).

 

Deux essais partout dans le premier acte, signés Akrab et Pacome pour les Tricolores, avant d’en rajouter sept, dans le second, dont un doublé d’Akrab, un autre de Mousques et les essais de Brau-Boirie, Llaveria, Jabea, et le chouchou de La Rabine, Taccola, qui a fait lever tout le public vannetais d’un seul homme. Le jeune ouvreur rochelais, Jurd, a passé les neuf transformations sans trembler, montrant encore combien le club des Maritimes sait élever des buteurs, après l’excellent Reus, passé récemment par les U20.

 

Une victoire bonifiée importante pour bien démarrer le tournoi qui place nos Bleuets en tête de classement, comme leurs ainés.

 

Les autres matches : Écosse (4) – Italie (3)  (10-22) ; Irlande (5) – Angleterre (2)  (3-19).

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

 

 

La semaine prochaine…

 

Le Tournoi remet ça !

 

La 2è journée propose des affiches alléchantes avec des enjeux de taille.

 

À Rome, les Gallois vont tenter de mettre fin à leur maudite série de 13 défaites quand les Italiens chercheront, à nouveau, à leur laisser la cuiller de bois.

 

Français, Écossais et Irlandais, en bons leaders, défendront crânement le Grand Chelem. Au moins un sera perdant, dimanche.

 

 

Au programme* de la 2ème journée du VI Nations :

Samedi 8 février

à 15h15 :   Italie – Pays de Galles

à 17h45 :   Angleterre – France

 

Dimanche 9 février

à 16h :  Écosse – Irlande

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de France TV

 

Sans oublier nos Bleuets, à Bath et sur L'Équipe TV, vendredi 7 février à 21h :  

Angleterre France U20

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

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27 janvier 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°604

TIENS BON LA VAGUE ! 

 

TOP 14... 15è journée                         Vannes (14) – Stade Français (13)   33 – 28

Les Bretons tiennent le cap

Et tiens bon le vent, hissez haut !

 

Les Vannetais sont montés sur le pont, samedi après-midi, pour faire front à la tempête qu’on leur annonçait sévère face à des Parisiens en détresse et prêts à tout pour conquérir La Rabine, ce fameux stade bâti comme un trois-mâts.

 

Et le premier coup de vent, dans le sifflet de monsieur Cayre, les a frappés violemment, les Bretons se retrouvant en infériorité numérique définitive, dès la cinquième minute, après un carton rouge contre Saili pour un coup de tête involontairement dangereux. Mais ce coup du sort a eu l’effet de rebooster les copains. Solidaires et engagés, ils ont repoussé les velléités des visiteurs avec courage pendant 70 longues minutes.

 

Lafage a répondu à Henry, au pied levé, avant que Ruru n’inscrive le premier essai de la partie et que Beziat ne récidive derrière une penaltouche, juste avant la pause, pour reprendre les devants après l’essai rageur de Macalou (23-13). La course-poursuite est devenue infernale, au retour des vestiaires, les Parisiens réagissant d’entrée par un ballon porté fatal que le talonneur Nicotera a emmené dans l’en-but vannetais. Ça a été ensuite au tour de Ruru, animateur inspiré du jeu maison, d’envoyer Gorrisen à dame et remettre le tableau d'affichage à leur large avantage (30-18). Mais Peyreblanques, le talonneur suppléant parisien, a imité son titulaire avec un nouvel essai sur ballon porté, gardant son équipe plus que jamais dans la partie (30-25).

 

La fin de match sera irrespirable pour les locaux, poussés par un public galvanisé qui voulait croire jusqu’à la dernière minute à cette victoire cruciale face à un concurrent direct au maintien. Lafage passera la pénalité de la gagne qui fera exulter toutes ces belles âmes de La Rabine avant que Henry n’offre le point de bonus défensif au Stade Français pour atténuer l’écart entre les deux équipes.

 

Une victoire à trois points, c’est toujours mieux que rien.

 

Les Bretons sont désormais à quatre longueurs de Paris, toujours vivants et combatifs, parés contre les assauts de leurs concurrents au maintien, sur leur fameux trois-mâts de La Rabine, hissant toujours plus haut la voile de leur jeu pour atteindre le cap de bonne espérance d'une nouvelle saison en TOP 14.

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Racing 92 (12)  Castres (7)      20-27

Les Franciliens jouent le maintien

Cueillis à froid, chez eux, par des Castrais pragmatiques, les Racingmen ont couru après le score et un semblant de jeu retrouvé en seconde période. Menés 27-6, en quarante-deux minutes, après un festival d’essais des visiteurs, Papali’i, d’abord, derrière un maul, Cocagi, ensuite, sur une contre-attaque des trois-quarts, Baget, encore, derrière un ruck et Arata, enfin, en relanceur et finisseur.

 

Il faudra attendre quasi l’heure de jeu pour voir enfin les Franciliens réagir, en supériorité numérique et grâce à l’apport du banc, dont l’enfant du club, Chavancy, auteur du premier essai maison, puis Joseph, remettant les siens dans la partie, à trois minutes du terme. En vain, Les Racingmen laisseront filer la victoire et le point de bonus défensif pour se retrouver 12ème au classement, pour la première fois de la saison. Bravo Monsieur Lancaster ! Vive le british flair !

 

Les clubs de la capitale sont clairement en danger et jouent désormais le maintien.

 

Perpignan (11)  Bayonne (4)      16-11

Les Catalans récompensés

Si globalement, les Basques ont dominé dans le jeu, ce sont les locaux qui ont été les plus efficaces et pragmatiques, solides en défense et heureux de la maladresse des visiteurs.

 

Après un bel échange de cordialité entre buteurs, Tiberghien et Lopez pour Bayonne, Allan et Aucagne pour Peprpignan, pour un 6-6, à la pause, les Catalans ont été les premiers à passer l’en-but, par Ecochard, avant que Bruni ne lui réponde un peu plus tard. Allan fera la différence au pied, avec une pénalité décisive, laissant le point de bonus défensif aux visiteurs.

 

Azéma peut se réjouir de l’issue du match qui sort son équipe du tréfonds du classement.

 

Pau (10)  Clermont (5)      20-14

Des Jaunards embourbés

Toujours samedi après-midi, sur le pré gorgé d’eau du stade du Hameau, les conditions climatiques ont eu raison des intentions clermontoises, en manque d’efficacité. Ce sont les locaux qui en ont profité, après la pause (3-0), en répondant à l’essai de Hemery, par ceux d’Attissogbe puis un de pénalité, pour prendre le large (20-7).

 

Empêtrés dans la vase de leur jeu, les Jaunards ont finalement répondu, à deux minutes du terme, par Fouyssac, mais trop tard, sans pouvoir même aller chercher le point de bonus défensif. Une très mauvaise opération pour les hommes d’Urios qui retombent dans leurs travers.

 

Toulouse (2)  Montpellier (8)      27-17

Et à la fin, c’est Toulouse qui gagne !

En ouverture de cette journée, à Ernest-Wallon, dans des conditions météorologiques extrêmes, comme à Pau, le match a accouché d’un même 3-0 pour les visiteurs, avant que l’équipe bis du champion de France ne se réveille et n’exécute trois essais somptueux d’un coup, avec un doublé de Delibes et un dernier de Kinghorn.

 

Menés 27-3, à dix minutes de la fin, les Cistes ont répondu par deux fois, par Tolofua et Verhaeghe, enlevant le bonus offensif des locaux. Les Toulousains l’emporteront poussivement mais l’emporteront encore et toujours, se hissant à hauteur des Bordelais, surpris à Chaban-Delmas.

 

Bordeaux (1)  Lyon (9)      20-22

Berdeu éteint Chaban

Intraitables en défense, les Lyonnais ont réalisé le coup parfait à Bordeaux. Marquant les premiers, par Niniashivili et s’en remettant à la botte de leur ouvreur, Berdeu, les visiteurs ont contenu les assauts de l’armada girondine – certes privée de ses feux-follets, Bielle-Biarrey, Penaud et Buros (Lucu et Jalibert démarrant sur le banc) – en n’encaissant que deux essais en première période (Uberti et Latterrade) pour n’être menés que d’une longueur (17-16).

 

En seconde période, l’indiscipline locale et le pied de Berdeu ont fait le reste, jusqu’à cette pénalité de la gagne réussie par l’ouvreur en forme du Lou. Une énorme surprise qui met un terme à l’invincibilité de Chaban-Delmas, cette saison. Seul Mayol reste désormais imprenable... et pourtant ! 

 

Toulon (3)  La Rochelle (6)      45-26

Mayol et les quarante rugissants

Dimanche soir, en clôture de cette 15ème journée, les Varois ont bien failli subir la même désillusion à la maison, après avoir encaissé un 17-0, en vingt minutes, Bosmorin et Lleyds entrant dans la défense locale comme dans du beurre. Heureusement Serin veillait au grain et remobilisait ses troupes avant d’inscrire un essai de filou, sur une pénalité rapidement jouée à la main.

 

Menés 20-10, à la pause, les hommes de Mignoni sont revenus des vestiaires, avec les oreilles qui sifflaient encore et une détermination toute neuve, animée par le maître à jouer, Baptiste Serin, encore décisif ce soir. C’est bien simple, les Maritimes n’ont pas vu un seul ballon, ou presque, se contentant de deux pénalités d’Hastoy quand la déferlante varoise inondait leur en-but de cinq nouveaux missiles signés Abadie Dréan, Isa, Fainga’Anuku et Le Corvec, bonifiant leur succès comme on ne s’y attendait plus.

 

Toulon est bien ancré à sa troisième place, avec neuf longueurs d’avance sur son poursuivant bayonnais et seulement à trois des co-leaders. Les Rochelais, privés de Alldritt, Skelton, Dulin et d’autres, ont dû composé avec une jeunesse prometteuse mais pas assez solide pour tenir 80 minutes d’une telle intensité.

 

Les doublons et les infirmeries respectives n’ont pas fini de chambouler l’ordre national de notre championnat, ces prochains mois. En attendant, c’est les vacances pour tous durant deux semaines, sauf pour les internationaux, évidemment.

 

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

 

La semaine prochaine…

 

Le Tournoi fait son entrée

 

Les Bleus ouvriront le bal en affrontant les Gallois, au Stade de France, vendredi soir. Ce sera sans Penaud, blessé à un orteil, mais bien avec Bielle-Biarrey, remis de son vertige pour nous en offrir un autre... Assurément.

 

J’ai hâte !

 

 

Au programme* de la 1ère journée du VI Nations :

Vendredi 31 janvier

à 21h15 :  France  – Pays de Galles

 

Samedi 1er février

à 15h15 :   Écosse – Italie

à 17h45 :   Irlande – Angleterre

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de France TV

 

Sans oublier nos Bleuets, à Vannes et sur L'Équipe TV, samedi à 21h10 :  

France U20 Pays de Galles

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

Retrouvez tous les résultats* et le programme sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

19 janvier 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°603

UNE PLACE CHAIR DE POULE 

 

CHAMPIONS CUP... 4è journée                    Clermont (4)  – Bristol (6)   33 – 26 (BO x2)

                                           Trévise (3)  – La Rochelle (2)     32 – 25 (BO)

Leinster (1)  – Bath (5)     47 – 21 (BO)

Des avants Jaune et Bleu merveilleux !

Au bout de trois heures de suspense !

 

Clermont a dû attendre la fin du film de cette dernière journée qualificative, bien assis à la quatrième place éjectable de sa poule et après être passé par toutes les émotions, pour connaître le fin mot de l’histoire d’une incroyable qualification. Wouahou !

 

C’est qu’ils ont eu chaud, les Jaunards, jusqu’à faire dans son froc pour leur meneur expérimenté, Urdapilleta, tremblant à l’idée d’assumer le drop de la victoire, indispensable, alors qu’il y avait 26 partout, au déclenchement de la sirène, et que Bezy préparait ses avants pour installer le buteur dans un fauteuil. Seulement, Urda a eu peur de voir son pied s’y affaler et passer au travers, préférant assurer ses arrières en se planquant derrière ses avants et les laisser finir le travail autrement que ce pour quoi on avait recruté ce vieux brisquard, à Clermont-Ferrand. Broke James, reviens !

 

Pourtant Belleau avait brillamment entamé la rencontre, une fois n’était pas coutume. Samedi après-midi, dans un Michelin plein, les hommes d’Urios semblaient tenir les rênes d’un match qu’ils ont dominé vingt très bonnes minutes, forts de leur conquête mais stériles, avant qu’enfin Newsome ne conclue une énième incursion des siens, une fois les Anglais réduits à quatorze, après le carton jaune contre Byrne (5-0). Si Belleau se ratait pour transformer ce premier essai, il restait à l’initiative des relances pour trouver la faille dans le camp de ces ours bien léchés en défense.

 

Dans la seconde partie du premier acte, les Bears d’outre-Manche, loin d’être patauds, ont remis la main sur le ballon, obligeant nos vaillants avants clermontois à se surpasser. À l’image de Simmons et Yato, en seconde latte, ou Kremer et Tixeront, en troisième, plaqueurs implacables, gratteurs et voleurs de ballons précieux en touche, ils ont pourri les occasions des Anglais, incapables de bonifier leurs avancées.

 

Et les dernières minutes de cette première mi-temps augurait déjà de la fin de la seconde.  Belleau envoyait le bulldozer Raka à dame pour le second essai maison. 12-0, à la pause, c’était pas cher payé et la suite promettait bien des complications et de désillusions dont les Jaunards nous ont malheureusement trop souvent habitués.

 

En effet, le retour des vestiaires a ressemblé à un retour de bâton des Anglais plus forts devants et efficaces dès leur premier maul, illicitement écroulé, par Falgoux selon l’arbitre écossais qui leur offrait la double joie d’un essai de pénalité et d’une supériorité numérique durant dix minutes (12-7). Mais au lieu de pénaliser les locaux, cela les a galvanisés plutôt, poussant les visiteurs à la faute et concluant un troisième essai, derrière une penaltouche, Jauneau mettant à nouveau Raka sur orbite dans le bon intervalle (19-7).

 

La chasse à l’ours allait se transformer en course-poursuite du plantigrade anglais rattrapant son chasseur qui, ne sachant plus chasser sans son chien de jeu, allait se faire tirer comme un lapin dans ses 22. Par deux fois, Dun puis Byrne, sans foi ni loi et foutant les foies aux Bougnats avec cette égalisation (19-19), synonyme d’élimination, à un quart d’heure d’une fin aussi terrible qu’incroyable.

 

Car le nul éliminait tout le monde. Il fallait donc un vainqueur !

 

Un nouveau match démarrait alors, plein d’angoisses, de doutes, de panache aussi, de part et d’autre. C’est là qu’Urda et ses chocottes ont fait leur apparition. Sur un gros temps fort des siens, l’ouvreur clermontois suppléant manquait une première pénalité, avant qu’Urios, à cinq minutes du terme, ne finisse par demander la penaltouche, visant l’essai du bonus, se projetant peut-être trop vite sur les matches de ses concurrents. Mais il eut raison de son flair et un maul, illicitement écroulé, rendait la monnaie de sa pièce à l’ASM, avec un essai de pénalité et une supériorité numérique. Merci Monsieur Grove-White d’avoir vérifié la faute à la vidéo.

 

Mais comment dire ! Comment peut-on se trouer dès le renvoi suivant. Raka, pour la deuxième fois, laissait filer Marmion à dame, nous ramenant à la case départ (26-26). Affligeant, lui si décisif, tout le match ! Et puis, il y eut cette fin de match irrespirable, ce jeu petit bras d’Urda, n’assumant pas son rôle, ne prenant pas ses responsabilités, poussant ses avants, épuisés, à faire le travail, au risque d’un en-avant, d’un grattage adverse. Une fin de folie, de rage surtout, quand le jeune Ceyte surgit en sauveur, enfonçant la ligne d'en-but, sur un service impeccable de Bezy et après un travail monumental de Raka, rachetant ses fautes. Alléluia !

 

Quel panache et quelle équipe Urios venait de trouver là !

 

Mais tout restait encore à faire pour décrocher le graal d’une place en huitième de finale. Le Leinster ou La Rochelle devait l’emporter pour valider le travail des Clermontois. Les deux équipes jouaient justement leur match dans la foulée. Et autant dire qu’ils n’ont pas rassuré les Jaunards d’entrée.

 

Les Anglais de Bath cueillirent à froid les Dublinois dans leur antre. Pas une fois mais deux, pour mener 0-14. Tandis qu’à Trévise, Cannone plaçait son équipe devant des Rochelais timorés, malgré l’essai de Nowell, pour mener 13-11, à la pause. Si le Leinster réagissait dans le premier acte, par un doublé d’Henshaw et un essai de Conan, De Glanville permettait aux visiteurs de mener encore, en rentrant aux vestiaires (19-21).

 

Les Clermontois restaient sur le cul et surtout hors des clous !

 

Heureusement, dans une seconde période à sens unique, le bolide irlandais passa la quatrième, se bonifiant en tous sens et assurant la qualification des Auvergnats, grâce à quatre nouveaux essais (doublé de Snyman, Ringrose et Gibson-Park). De leur côté, les Maritimes s'arrachèrent pour en inscrire deux autres, par leur précieux demi de mêlée, Kerr-Barlow, décrochant un bonus défensif, à défaut de celui offensif et de victoire, Bernasconi l’offrant aux Trévisans à un quart d’heure de la fin. Sans conséquence pour Clermont, heureusement !

 

La Rochelle conserve néanmoins sa deuxième place, s’assurant de recevoir son huitième de finale. Mais les Maritimes n’ont pas fini de nous inquiéter, cette saison, là encore face à une excellente équipe italienne que les Jaunards avaient largement dominée au Michelin, en décembre.

 

Quel dénouement, au bout de trois heures de suspense, aussi surprenant et alambiqué qu’un scénario de David Lynch, immense réalisateur qui vient de nous quitter (RIP !)…

 

Offrant une seconde vie à l’ASM !

 

 

Tous les autres matches par poule, en bref…

 

Poule 3

Saracens (4)  – Castres (2)             24 – 32 (BO x2)

Bulls (5)  Stade Français (6)          48 – 7 (BO)

Northampton (1)  – Munster (3)    34 – 32 (BO x2)

Le CO in, Paris out !

Paris a sombré à Prétoria, samedi après-midi, terminant à la dernière place du groupe et qualifiant, du même coup, les Castrais, avant même d’avoir à se battre pour, chez les Sarries.

 

Du coup, les Tarnais sont allés en Angleterre décontractés et y ont récolté une victoire bonifiée, grâce à quatre essais de Tukino, Chabouni et un doublé de Séguret, et qui leur ouvre un huitième de finale à domicile avec cette belle deuxième place de poule.

 

Poule 4

Racing 92 (5)  Stormers (6)    31 – 22 (BO)

Sale (4)  – Toulon (1)        33 – 7 (BO)

Harlequins (3)  – Glasgow (2)    24 – 7

Toulon ne sauve pas le Racing

Si, samedi soir, les Racingmen sont allés chercher brillamment leur ticket de phase finale en battant les Stormers à la maison, il leur fallait absolument que, le lendemain, les requins anglais ne s’imposent pas de même face aux toulonnais avec plus de 25 points d’écart ou le bonus offensif. Une mission à la portée des Varois en forme olympique. Erreur !

 

Les Toulonnais, déjà qualifiés et assurés de leur première place, n’avaient pas à forcer leur talent, et encore moins à blesser leurs cadres, pour poursuivre la compétition dans les meilleures conditions. C’est donc avec Serin sur le banc, et leur motivation au vestiaire qu’ils ont abordé la rencontre pour le grand malheur de leurs compatriotes franciliens. Un non-match qui a offert le bonus offensif aux Anglais et donc la quatrième qualificative qui allait avec.

 

Le Racing devra se contenter de la Challenge Cup.

 

Poule 1

Bordeaux (1)  Sharks (5)         66 – 12 (BO)

Toulouse (2)  – Leicester (3)      80 – 12 (BO)

Ulster (4)  Exeter (6)                52 – 24 (BO)

Festivals dans le Sud-Ouest

Bordeaux et Toulouse ont régalé leur public, dimanche après-midi. Le premier avec un double triplé historique de Penaud, ne laissant que des miettes aux requins sud-africains, déjà battus, la semaine passée, par les Toulousains qui ont récidivé face aux Tigres du Leicester, à la maison, dans une impitoyable démonstration.

 

10 essais pour Bordeaux, Lucu, Boniface, Moefana et Nguimbous complétant les six de Penaud.

 

12 pour Toulouse, qui voulait forcément marquer encore plus les esprits, avec un doublé de Dupont, trois autres de Méafou, Capuozzo et Flament, Delibes, Marchand, Flament et Ramos complétant le festival.

 

L’UBB garde la tête haute dans cette poule, suivie de près par notre double champion en titre(s).

 

Au final, les Français réalisent un bon 6 sur 8 dans cette compétition.

À noter qu’il n’y a pas une seule équipe sud-africaine en phase finale, les Girondins ayant éliminés les Sharks au profit de l’Ulster. Une première depuis leur intrusion… euh introduction.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée.
En gras, les équipes qualifiées en phase finale. En gris, celles reversées en Challenge Cup.)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

Tableau des huitièmes, prévus du 4 au 6 avril :

À chaque tour, c’est le mieux classé qui reçoit.

 

 

La 4ème journée de la Challenge Cup, en bref essentiel…

 

Poule 1

Lyon (2)  Cheetahs (5)         68 – 21 (BO)

Zèbre (6)  – Perpignan (3)     21 – 39 (BO)

Cardiff (4)  – Connacht (1)    19 – 28 (BO)

 

Le LOU a dévoré le petit chaperon sud-africain quand l’USAP a brillamment sauvé sa qualification à Parme.

 

Poule 2

Newcastle (6)  – Montpellier (1)    7 – 26 (BO)

Pau (3)  – Ospreys (2)         28 – 31 (BO x2)

Lions (4)  Newport (5)      60 – 10 (BO)

 

Sans faute pour le MHR qui termine logiquement en tête de son groupe quand la Section Paloise arrache, avec brio et bonus, son ticket pour la phase finale.

 

Poule 3

Scarlets (3)  Vannes (5)           38 – 28 (BO x2)

Bayonne (2)  – Gloucester (4)    55 – 17 (BO)

Édimbourg (1)  Black Lion (6)    36 – 15 (BO)

 

Bayonne assure sa qualif avec une troisième victoire bonifiée quand Vannes échoue de peu dans un véritable seizième de finale au Pays de Galles.

 

Les Français signent un beau 5 sur 6 dans cette compétition. 

Seuls Vannes et Paris sont éliminés et pourront se concentrer sur le TOP 14 où ils pointent aux dernières places. Justement, ils s'affrontent dès samedi prochain pour sauver leur peau dans le championnat.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée.
En gras, les équipes qualifiées en phase finale)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

Tableau des huitièmes, prévus du 4 au 6 avril :

 

    CONNACHT (1) – CARDIFF (16)      !    MONTPELLIER (2) – GLOUCESTER (15)

    PERPIGNAN (8) – RACING 92 (9)   !    PAU (7) – BATH (10)

 

    LYON (5) – SHARKS (12)                !     BAYONNE (6) – BULLS (11)

    OSPREYS (4) – SCARLETS (13)       !     ÉDIMBOURG (3) – LIONS (14)

 

La phase finale se lit sur 2 colonnes (rouge / bleu) avec les quarts puis les demies.

À chaque tour, c’est le mieux classé qui reçoit.

 

 

La semaine prochaine…

 

En attendant le Tournoi…

 

Le groupe France, composé de 42 joueurs, dont la moitié de Toulousains (13) et de Bordelais (8), avec 7 Toulonnais contre seulement 5 Rochelais, se prépare pour le tournoi du VI Nations dont le premier match aura lieu vendredi 31 janvier soir, de retour au Stade de France, face au Pays de Galles.

 

En attendant, le championnat se prépare à vivre une longue période sans ses stars, l’occasion pour ses clubs à la traîne de refaire leur retard sur les grosses écuries citées ci-dessus.

 

Au programme* de la 15ème journée de TOP 14 :

Samedi 25 janvier

 à 14h :  Toulouse – Montpellier

 à 16h :    Perpignan – Bayonne

Pau – Clermont

Racing 92 – Castres

Vannes – Stade Français

à 21h05 :  Bordeaux – Lyon

 

Dimanche 26 janvier

à 21h05 :  Toulon – La Rochelle

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

 

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13 janvier 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°602

LE COMPTE EST BON... 

 

CHAMPIONS CUP... 3è journée                           Sharks (4) – Toulouse (2)   8 – 20

                                                                             Exeter (6) – Bordeaux (2)   17 – 69

Toulon (1)  – Harlequins (3)     33 – 21

La bande à Dupont a encore frappé

Pour Toulouse, Bordeaux et Toulon !

 

Invaincu en trois rencontres, le trio tricolore est déjà qualifié pour les huitièmes de finale, chacun de ses composants étant assuré de jouer à domicile. Il ne reste plus qu’à nos têtes de poule de faire un carton plein, lors de la prochaine et dernière journée, pour espérer jouer à la maison, tout du long de la phase finale.

 

Car il en va de même pour le Leinster, Leicester, Northampton et Glasgow, qualifiés mais juste derrière dans le classement global qui octroie la réception au meilleur placé.

 

Samedi après-midi, dans le premier groupe, les Toulousains avaient assuré leur déplacement en Afrique du Sud, avec une équipe première totalement ménagée, la semaine passée, afin de venir défier les Boks de Durban, dont la plupart sont champions du monde en titre, comme leur capitaine, Kolisi, ou encore Mapimpi et Mbonambi.

 

Si ça n’a pas été le match le plus abouti des champions de France, l’essentiel a été assuré avec une victoire maîtrisée, malgré une prestation assez brouillonne. Un essai, en début de chaque acte, par Meafou, puis Kinghorn, a permis aux Français de rester devant toute la partie, n'encaissant qu'un seul essai (par Julius, à l’heure de jeu) sans flancher.

 

De leur côté, à Exeter, les Bordelais ont assuré le spectacle avec un festival d’essais. Onze ! Quatre de Lamothe, Cazeaux, Jalibert et Lesgourgues, au milieu d’un doublé de Lucu, un autre de Bielle-Biarrey, forcément, et un triplé magique du revenant Penaud. Seul bémol, un carton rouge contre Taufa, en dix minutes du terme, l’occasion pour les Anglais, humiliés chez eux, de planter leur troisième banderille, par Hammersley, après le doublé de l’autre ailier, Brown-Bampoe.

 

Une troisième victoire bonifiée qui place les hommes de Bru en tête du classement global. La réception des Sharks, à Chaban-Delmas, dimanche prochain, promet un combat de titans, tant les Sud-Africains auront besoin d’un point, au minimum, pour se qualifier, dans un duel à distance avec les Irlandais de l’Ulster, toujours dans la course, et qui recevront Exeter.

 

Dimanche, en début d’après-midi, les Toulonnais recevaient les Harlequins, à Mayol, pour le compte de la quatrième poule. Et ils n’ont pas plus fait dans la dentelle que leurs compatriotes girondins, avec un départ tonitruant qui envoyait le talonneur Lucchesi à dame, dès la deuxième minute. Les Varois ont su profiter de leur bonne forme et de la vista de leur meneur, Serin, encore auteur d’un essai de filou (rien ne lui résiste), pour empocher le bonus offensif à la pause, avec un sec 26-0, Abadie et Wainiqolo complétant les marqueurs. Le second acte sera plus équilibré, en mode gestion des Français, l’incontournable Dréan répondant à Walker et validant la victoire bonifiée des siens, pour conserver la première place devant les Glaswégiens, également vainqueurs des Racingmen.

 

Il ne reste plus qu’à notre trio français de réaliser un sans-faute pour faire la course des phases finales en tête et à la maison. Derrière, nos cinq autres équipes tricolores, sont plus à la peine, mais toujours en lice pour un huitième de finale, au moins à l’extérieur

 

Si La Rochelle et Clermont ont leur destin entre les mains, pour Castres, Paris et le Racing 92, ce sera plus compliqué.

 

 

Tous les autres matches par poule, en bref…

 

Poule 1    (de Toulouse et Bordeaux)

Leicester (3)  – Ulster (5)     38 – 10 (BO)

 

Poule 4   (de Toulon)

Glasgow (2)  – Racing 92 (6)     29 – 19 (BO)

Stormers (4)  – Sale (5)             40 – 0 (BO)

Le Racing en bon dernier

Rien ne va plus pour les hommes de Lancaster. Comme en championnat, ils semblent passer à côté de leurs matches, les laissant filer en nourrissant chaque fois des regrets. Toujours surpris, en début de partie, et réagissant trop tard en fin, pour seulement trois essais (Habosi, Mazibuko et Tedder) et zéro point dans la musette.

 

Samedi prochain, les Franciliens devront se surpasser pour battre les Stormers et espérer une qualification que pourraient alors leur offrir les Toulonnais en disposant de Sale, explosé chez les Sud-Africains. Il faudra sans doute sortir les calculettes !

 

Poule 3

Stade Français (5)  – Northampton (1)   45 – 35 (BO x2)

Castres (4)  – Bulls (6)               49 – 10 (BO)

Munster (2)  – Saracens (3)     17 – 12 (BD)

Sur la bonne voie

Paris et Castres ont chacun rempli leur mission, ce week-end, avec une victoire bonifiée pour rester dans la course à la qualification. Une sacrée performance pour les Parisiens qui ont fait tomber le leader anglais, malgré un début catastrophique. Trois essais encaissés en cinq minutes, avant de réagir, derrière, en dix minutes pour revenir au score à la pause (19-21). Le retour des vestiaires leur sourira, avec quatre essais de plus (un de pénalité, Ezeala, Tanga et Gabrillagues), de quoi redonner du baume au cœur au treizième du TOP 14 et espérer l’emporter chez les bons derniers, les Bulls ne comptant pas la moindre victoire. Si cela pourrait suffire pour se qualifier, la victoire, elle, est indispensable.

 

Les Castrais sont en meilleure posture (4è), grâce à leur victoire bonifiée, avec six essais, signés Palis, Dumora, Goujut et un triplé de l’homme du match, Baget. Mais cette démonstration face aux faibles Sud-africains ne les protège pas de perdre cette place qualificative, en cas de défaite, samedi prochain, chez les Sarries. Paris ou Castres pourrait bien profiter d’un faux-pas de l’autre.

 

Poule 2

La Rochelle (2)  – Leinster (1)   14 – 16 (BD)

Bath (3)  – Clermont (5)            40 – 21 (BO)

Bristol (6)  – Trévise (4)            35 – 29 (BO x2)

Le jaune n’avait pas la côte

Dimanche après-midi, Rochelais et Clermontois n’étaient pas en veine. Les premiers avec leur buteur, Hastoy, manquant de précieux coups de pied qui auraient pu faire la différence, les seconds avec ce carton rouge, plus que sévère, à la 25ème minute, contre Akhaladze, qui a scellé le sort de la rencontre.

 

Quand ça ne veut pas sourire… Les Clermontois ont pourtant réussi à marquer trois fois (Fainga, Belleau et Yato) sans récolter le moindre point de leur courage. Les Maritimes semblaient tenir l’ogre irlandais jusqu’à la trentième minute. Quand cet essai de Mccarthy a redonné du pep aux visiteurs, dominateurs. La réponse de Leyds, en seconde période, augurait d’une meilleure fin, mais le pied d’Hastoy trouvera les poteaux, deux fois, à défaut de la mire.

 

La Rochelle enchaîne les désillusions, même si elle a toutes les chances de se qualifier, la semaine prochaine, quel que soit le résultat. Mais une victoire est obligatoire pour conserver cette deuxième place, synonyme de huitième à Marcel-Deflandre. Quant aux Jaunards, ils se doivent de l’emporter à domicile face à Bristol pour remonter dans les quatre premiers. C’est dans leurs cordes.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement, par poule, après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

La 3ème journée de la Challenge Cup, en bref  et à l'essentiel…

 

Poule 1

Perpignan (4)  – Cardiff (3)        23 – 20

Connacht (1)  – Lyon (2)            52 – 24 (BO)

Cheetahs (5)  – Zèbre (6)         22 – 18 (BD)

 

Le Connacht est qualifié, Lyon en passe de conserver sa deuxième place, avec la réception des Cheetahs, quand Perpignan ne devra pas flancher chez les derniers, à Parme, pour poursuivre l’aventure.

 

Poule 2

Montpellier (1)  – Lions (5)        28 – 5 (BO)

Newport (4)  – Pau (2)              15 – 24

Ospreys (3)  – Newcastle (6)     35 – 15 (BO)

 

Montpellier et Pau sont qualifiés, tout comme les Ospreys. Reste à conserver ses deux premières places pour jour le huitième à la maison.

 

Poule 3

Vannes (4)  – Édimbourg (1)      25 – 29 (BD et BO)

Black Lion (6)  – Bayonne (3)     16 – 41 (BO)

Gloucester (2)  – Scarlets (5)     31 – 7 (BO)

 

Aucun qualifié pour l’heure dans cette poule très disputée. Deux gros adversaires pour Bayonne et Vannes qui pourraient éliminer l’un ou l’autre. Mais les Basques ont les armes pour l’emporter.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

La semaine prochaine…

 

Dernier round pour une place en huitièmes !

 

Pour rappel, seuls les quatre premiers de chaque poule sont qualifiés. En Champions Cup les cinquièmes sont reversés en huitième de finale de Challenge Cup.

 

Au programme* de la 4ème journée de Champions Cup :

Vendredi 17 janvier

à 21h :  Ulster – Exeter (1)

 

Samedi 18 janvier

à 14h :  Bulls – Stade Français (3)

à 16h15 (FR. TV) : Clermont – Bristol (2)

Northampton – Munster (3)

à 18h30 :  Trévise – La Rochelle (2)

Leinster – Bath (2)

à 21h :  Racing 92 – Stormers (4)

   Harlequins – Glasgow (4)

 

Dimanche 19 janvier

à 14h :  Bordeaux – Sharks (1)

à 16h15 (FR. TV) :  Toulouse – Leicester (1)

Saracens – Castres (3)

à 18h30 :  Sale – Toulon (4)

(entre parenthèses, le numéro de poule)

 

S’agissant de la Challenge Cup et les 6 autres clubs du TOP 14, veuillez consulter le site officiel de l’EPCR qui vous en détaillera le programme.

 

Retransmission France TV, dimanche 19 janvier à 14h : Bayonne – Gloucester (3)

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de beIN Sports

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

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