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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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24 mars 2024

Les brèves d'Ovalie - Edition n°563

EN BAISSER DE RIDEAU "BONNE FEMME" /

 

VI NATIONS (F)... 1ère journée              France  Irlande   38 – 17

Pauline Bourdon donne le ton

Ou comment embrasser le jeu... avec retenue

 

Pour la quatrième année consécutive, les Féminines du XV de France accaparent les projecteurs du Tournoi après la compétition de ces messieurs pour ne plus être dans l’ombre de leur enjeu. Ça, c’est ce que l’on veut nous faire croire. Mais la réalité hypocrite est bien de faire de ce tournoi de seconde zone d’intérêt une compétition à part, comme il existe « encore » les jeux paralympiques.

 

Car il ne semble toujours pas d’actualité, au comité international olympique, de mélanger les genres, de réunir les différences, comme les sexes, dans une même et plus longue manifestation, une même et plus grande fête. Pourtant, il suffirait d’imposer les choses. Le handicap ne pourrait-il être appelé « contrainte » d’une catégorie, comme il en existe déjà dans chaque discipline olympique (le poids, par exemple, en sport de combat) ?

 

Ce tournoi de Dames, ne pouvait-il pas continuer à s’insérer dans la même période que celui des Hommes, tantôt en lever de rideau, comme l’avaient déjà expérimenté les Britanniques, tantôt en solo, pour les grandes affiches, avec des semaines de repos alternées. On y était presque, avant la Covid, il suffisait d’imposer la chance de voir nos Bleues au Vélodrome ou au Stade de France. Et puis World Rugby a réglé la question.

 

Les « bonnes femmes » joueront après. Point.

 

Cela étant dit, passons à ce qui nous préoccupait (ou pas, tant les forces étaient inégales), samedi après-midi, au Mans, dans un stade Marie-Marvingt aux 25000 places à moitié vendues.

 

Nos Bleues ont parfaitement démarré leur tournoi, comptablement, décrochant aisément un bonus offensif (au score inversé des "mecs", vous avez remarqué ?), face à des Irlandaises combatives mais loin du niveau de jeu de leurs homologues masculins, champions en titre.

 

D’un point de vue sportif, la victoire de nos Affamées nous a laissé sur notre faim, non pas d’essais marqués (on a été gâté) mais de maîtrise et de panache que le XV de départ promettait, avec la vitesse et la fougue du triangle arrière, composé d’Émilie Boulard, Marine Ménager et la jeune Kelly Arbey. Beaucoup trop de maladresses, de précipitations et de mauvais choix ont rendu la partie compliquée, malgré ce premier essai de Pauline Bourdon dès la troisième minute, derrière un maul qui sera la clé de ce match d’ouverture.

 

Il faudra attendre une demi-heure avant de voir une action d’envergure et le second essai, en bout de ligne, conclu par Marine. Menant 17-3, à la pause, grâce à une pénalité supplémentaire de Lina Queyroi, les Bleues allaient s’en remettre à leur paquet d’avants, imposant et dominateur, à l’image d’une Madoussou Fall, puissante et décisive, auteure du troisième essai, dès le retour des vestiaires. Agathe Sochat, puis sa suppléante au talon, Élisa Riffonneau, planteront ensuite deux nouvelles banderilles dans le dos de la défense celte, derrière des mauls bien montés.

 

Les Irlandaises parviendront à surprendre la défense tricolore, par deux fois, en fin de match, sans grande conséquences, au contraire, faisant prendre conscience au staff du XV de France les secteurs de jeu à travailler pour espérer arriver au top en baisser de rideau, face aux tenantes du titre, et numéro un mondiale, les Red Roses.

 

Au moins, samedi, le voile des imperfections a été levé.

 

(*) Les rideaux "bonne femme" sont des rideaux courts retenus par une embrasse.

 

Les autres matches, en bref…

 

Pays de Galles  Écosse      18-20      

Italie  Angleterre              0-48       Le Chardon et les Red Roses, ça pique !

 

Samedi après-midi, les Écossaises ont surpris les Galloises dans leur antre d’Arms Park. Une première depuis 2004. Plus agressives, d’entrée, elles ont marqué le premier essai sur un cadrage débordement de Grant avant que Beivan ne réduise la marque au pied pour revenir à 6-10, à la pause. Rebelote en seconde période, c’était au tour de Llyod d’enfumer la défense locale pour s’envoler au score (6-17). Mais le retour des Diables Rouges n’est pas qu’une réalité masculine. À force de courage et portées par leur public, les Galloises ont poussé jusqu’à marquer deux fois, par Tuipulotu puis Callender, au bout du temps réglementaire. Malheureusement, la transformation manquée de George privait les locales de l’égalisation.

 

L’Écosse, c’est du sérieux, les Tricolores sont prévenues avant de s’y rendre samedi prochain.

 

Dimanche après-midi, à Parme, la machine anglaise n’a pas fait dans la dentelle, roulant et compressant la Squadra Azzura, combattive mais archi dominée, inscrivant six essais à rien, en une heure (0-36) – Botterman et Ward, en première mi-temps, Atkin-Davies, Kildunne, Rowland, Mckenzie-Carson en seconde – avant de faire tourner et relâcher l’accélérateur, sans pour autant laisser entrer les Italiennes une fois dans leur en-but. Bien au contraire, les Red Roses continuent de piquer, même à 13 contre 15, en ajoutant deux nouveaux essais par Kildunne, pour son doublé, et Powel, après la sirène. Seul bémol, ces deux cartons dont un rouge qui pourrait handicaper les championnes en titre pour la suite.

 

Cl. : 1-Angleterre, 5 pts (+48) – 2- France, 5 (+21) 3-Écosse, 4 (+2) –
         4- Pays de Galles, 1 (-2) – 5-Irlande, 0 (-21) 6-Italie, 0 (-48)

 

La 19ème journée de TOP 14, en bref…

 

Toulon (5)  Montpellier (13)    54-7      Mayol euphorique

 

Samedi, en ouverture de cette 19ème journée, les hommes de Mignoni ont imposé leur loi et une correction aux Montpelliérains, sous un soleil et devant un public, tous deux radieux.

 

Emmenés par une charnière britannique internationale inspirée, White-Biggar, les trois-quarts varois ont fait parler leurs cannes, dans des mouvements tranchants qui ont laissé la défense héraultaise sur place. Dréant, Paia’aua et Villière ont inscrit les trois essais du bonus offensif en première mi-temps quand les avants Du Preez et Rebbadj ont remis une couche au retour des vesitaires, avant que Paia’aua n’y aille de son doublé et Jaminet du huitième essai.

 

Simmonds sauvera l’honneur des siens dans un non-match des Cistes. Toulon s’installe dans le TOP 6 quand Montpellier revient dans la zone relégable.

 

Oyonnax (14)  Perpignan (x)    14-15     Les Oyomen s’enfoncent un peu plus

 

Oyonnax a manqué sa dernière chance de réduire l’écart avec un concurrent direct au maintien. Cette nouvelle défaite à domicile signe son arrêt de mort dans l’élite du rugby national, un pied et un orteil en PRO D2.

 

Trop indisciplinés, les Oyomen n’ont pas réussi à conserver leur avance à la pause (14-8), après deux essais signés Durand et Godener, quand les Catalans avaient répondu entre les deux par Veredamu. Mais le second acte, aussi brouillon que le premier donnera raison aux visiteurs, avec l’essai et la transformation de la gagne, par Crossdale et Mcintyre. Un gros coup pour les hommes d’Azéma qui sortent de la zone rouge, à deux longueurs des Montpelliérains et treize des Aindinois.

 

Castres (7)  Racing 92 (4)    21-23      Un Racing de haut vol

 

Dominés, indisciplinés, avec quatre cartons jaunes, les Racingmen l’ont tout de même emporté, sur le fil, dans un match fou au goût amer de la défaite pour les Castrais.

 

Deux essais, en cinq minutes, ont suffi pour surprendre les locaux, en première période, et offrir une avance à la pause aux visiteurs. Deux exploits des ailiers franciliens, Wade et Natuivi, quand Le Brun se contentait de sa botte pour réduire l’écart (6-20). La remontada sera compliquée pour les Tarnais, face à une défense coriace, mais pas impossible. Dominateurs devant, poussant leur adversaire à la faute, les hommes de Davidson finiront par passer la ligne, deux fois en cinq minutes, sur un essai de pénalité, puis une charge de Fernandez derrière ses avants, avant de passer devant, pour la première fois (21-20).

 

Mais une faute offrira la pénalité de la gagne au prodige du XV de France, Le Garrec signant la première victoire à l’extérieur du Racing depuis le mois de novembre et le derby parisien. De qui nourrir bien des regrets pour les Castrais, coupables d’un premier acte pas maîtrisé.

 

Clermont (10)  Pau (8)    31-28     Dur dur de s’imposer !

 

Surpris d’entrée par un essai de Gailleton, puis sur une interception d’Ezeala, les Clermontois ont réagi à chaque fois, avec détermination, par Lee, d’abord, puis Yato et Jurand, coup sur coup, juste avant la pause, pour mener 21-14.

 

Le second acte sera une réplique du premier, dans l’intensité et la course-poursuite entre les deux équipes, avec un nouveau cadeau des Jaunards, la passe hasardeuse de Fainga interceptée par Attissogbe, filant à l’essai. Heureusement, le talonneur suppléant va se rattraper en mobilisant plusieurs défenseurs sur une charge en bord de ligne, libérant l’espace pour Jauneau qui n’a plus qu’à ramasser le cuir et surgir dans l’en-but (31-21). Un quatrième essai libérateur, à l’heure de jeu, même si la fin de match restera tendue jusqu’à l’essai du bonus défensif pour Delhommel, à la limite d’être en touche.

 

Une bonne opération pour la Section qui aurait dû repartir avec une plus grosse valise, si les hommes d’Urios avaient été plus attentifs et appliqués. Que la saison va être longue pour Clermont, le cul entre deux chaises, à quatre longueurs du TOP 6 et cinq de la relégation.

 

Stade Français (1)  Lyon (12)    22-13      Paris reste le patron

 

Les Parisiens n’ont pas su concrétiser leur domination, ni être précis face aux perches, en première période, laissant les Lyonnais devant à la pause, grâce à la botte plus adroite de Berdeu (0-6). Il faudra attendre que Gabrillagues laissent ses coéquipiers à quatorze, pour que les hommes de Labit accélèrent et trouvent Étien en bout de ligne pour le premier essai maison. Cinq minutes plus tard, Habel-Kuffner doublait la mise et le leader prenait enfin les devants.

 

Seulement, c’était sans compter Couilloud, en embuscade, sur une chandelle parisienne qui était malencontreusement rabattue dans les pieds adverses et offrait une balle d’essai au demi de mêlée international. Avec la transformation de Jackson, Lyon repassait devant (12-13). Tout était à refaire.

 

Henry passait d’abord une pénalité précieuse, à dix minutes du terme, avant que Peyresblanques ne signe l’essai de la victoire, deux minutes plus tard, sur un ballon porté efficace.

 

Paris reste en tête quand Lyon repart sans rien, si ce n’est quelques regrets.

 

Bayonne (9)  La Rochelle (6)    13-12     Jean-Dauger reste imprenable

 

Il s’en est fallu de peu, samedi soir, que les Basques n’encaissent leur première défaite à domicile. Un poteau sur la pénalité d’Hastoy, en fin de partie, et Bayonne pouvait dire merci au destin.

 

Et ce n’est que justice tant les Rochelais ont attendu l’heure de jeu pour se discipliner et s’appliquer, subissant la loi de la botte de Lopez, après avoir encaissé un essai de Tatafu, en début de match. Menés 13-0, au retour des vestiaires, les Maritimes ont enfin trouvé la faille dans la défense basque, dans le dernier quart d’heure, par Canacoriet et Alldritt, jusqu’à cette pénalité d’Hastoy qui coûtera le match, l’ouvreur international était dans un mauvais jour avec un tiers de réussite au pied.

 

Bordeaux (3)  Toulouse (2)    31-28            L'UBB est de retour, Dupont aussi ! 

 

Dimanche soir, Bordelais puis Toulousains nous ont régalés avec une mi-temps somptueuse chacun. Les coéquipiers de la charnière Lucu-Jalibert retrouvée ont été en démonstration avec quatre essais dans le premier acte, envoyant les visiteurs au tapis et Ramos à l'infirmerie, blessé sur le premier essai de Moefana, par son coéquipier Akhi, dès les premières minutes. Tatafu, Penaud puis Buros enchaînaient derrière pour s'envoler au score 24-7, malgré l'essai en réaction de Willis, annonciateur d'une révolte à venir.

 

Et cette révolte a été portée par le suppléant de Ramos, en la personne de Dupont, le temps qu'il prenne ses marques à l'ouverture et déploie toute sa classe dans un début de second acte tout à l'avantage des hommes de Mola. Akhi, puis Lebel, pour un doublé fantastique, avec un deuxième essai en dribbles de footballeur, petit pont et débordement, hallucinant. Menés 24-28, les Girondins allaient répondre avec allant, à dix minutes de la fin, par un essai entaché d'un pied en touche de Bochaton que monsieur Marbot n'a même pas demandé à vérifier à la vidéo. La fin de rencontre sera haletante, Dupont transperçant la défense, pris haut, enchaînant les penaltouches plutôt que d'accepter le match nul, en vain... Penaud mettait fin aux assauts incessants des Toulousains en projetant en touche, des pieds à la tête, le corps de Mallia qui allait à dame.

 

Quelle défense héroïque de l'UBB qui s'en sort bien et grimpe sur le podium, juste derrière le champion de France.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

La semaine prochaine…

 

Le tournoi féminin continue, le TOP 14 aussi.

 

Au programme* de la 2ème journée du VI Nations féminin

samedi 30 mars à 15h15 :               Écosse – France

    à 17h45 : Angleterre – Pays de Galles

 

puis dimanche 31 mars à 16h :     Irlande – Italie

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes ou la plateforme de France TV

 

En parallèle, les gars retrouveront le TOP 14 avec au programme* de sa 20è journée,

samedi 30 mars à 15h :     Montpellier – Stade Français

à 17h :                   Perpignan – Castres

    La Rochelle – Oyonnax

    Lyon – Bordeaux

    Racing 92 – Clermont

   à 21h05 :                           Toulouse – Pau

 

Puis dimanche 31 mars à 21h05 :    Bayonne – Toulon

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

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Commentaires
P
Quand le tournoi cesses les 15 du top 14 se métamorphosent.
Répondre
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