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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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19 mai 2024

Les brèves d'Ovalie - Edition n°571

QUAND ON N'A PAS LES CROCS... /

 

TOP 14... 24ème journée               Montpellier (13) Toulouse (1)    22 29

                                                             Oyonnax (14)  Toulon (4)       17 – 27

La jeunesse Toulousaine sort les crocs

On se rabat sur l’escroc !

 

Pauvre Bernie, chaque fois qu’il l’ouvre, c’est la porte ouverte au ridicule et aux critiques qui l’accompagnent. Pour tenter de justifier la débâcle de son équipe, le directeur du MHR n’a rien trouvé de mieux que de charger l’ancien manager Philippe Saint-André, en le traitant d’escroc pour avoir mal construit l’effectif du club héraultais.

 

Mieux vaut entendre cela que d’être sourd quand on voit la pléthore d’internationaux et de jeunes prometteurs qui ont contribué, il y a deux ans, au premier titre montpelliérain. Reinach, Serfontein, Van Resburg, Simmonds, Bridge, Lam, Willemse, Vincent, Camara, Verhaeghe, Doumayrou, Bouthier, Ngandebe, Carbonel, Coly et Nouchi. Le quart aurait suffi à la lanterne rouge du championnat, Oyonnax, pour remonter les dix points qui les séparent du MHR. Et ça manquerait de leaders ?

 

Tu parles, Bernie, ça manque d’envie, oui !

 

Collazo, Etcheto, en leaders du management d’une équipe en perdition, incapables d’insuffler le quart de hargne, d’engagement, de fougue, de panache que l’on trouve chez des Oyomen, condamnés mais jamais résignés, les crocs dehors, l’égo dedans, toujours !

Ils ont été bien malheureux, les Aindinois, samedi, à Charles-Mathon, dans ce début de match tonitruant face à Toulon, avec des attaques infructueuses qui auraient mérité mieux et sans doute changé l’issue de la partie, tandis que les Varois, plus heureux que flamboyants, faisaient preuve de réalisme sous la botte d’un Jaminet en punisseur intraitable de l’indiscipline locale. Deux essais de part et d’autre, au final, Mensa répondant à Ribbans, en première période, Durand à Wainiqolo, en seconde.

 

Et dire que c’est Oyonnax qui devrait descendre directement.

 

Au GGL Stadium, deux heures avant, ça a été une tout autre histoire. Un début de rencontre apathique des Cistes qui ont regardé jouer une équipe bis, voire ter, de jeunes Toulousains, avec un seul international (Capuozzo), plein d’allant, enjoués et qui ont joué justement, crânement leur va-tout, avec talents, pour mener 26-7, au bout d’une demi-heure, après un doublé de l’excellent champion du monde des U20, Castro-Ferreira, et un autre de l’ailier fidjien Bituniyata. Rien qu'à lire cette phrase, on en a le souffle coupé. Reinach allait inscrire le sien (de doublé), juste avant la pause (22-26), augurant d’une révolte des siens, au retour des vestiaires. Il n’en a rien été.

 

Pas un point à se mettre sous la dent !

 

Encore fallait-il avoir les crocs. Seul Germain en rajoutera trois, enlevant le point de bonus défensif aux Montpelliérains, ce point qui les aurait laissés en vie mathématiquement, avant de recevoir Lyon et d’aller à Clermont. Si Oyonnax est quasiment relégué (une remontée avec deux victoires bonifiées étant plus qu’improbables), le MHR n’assurera désormais son salut que lors de ce périlleux barrage chez le finaliste vaincu de PRO D2 (Vannes ou Provence Rugby ?) dans un affrontement où seule la plus grosse envie sortira gagnante.

 

Et ce n'est qu'à la fin du bal, Bernie, qu'on comptera les barbouzes.

 

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Lyon (12)  Racing 92 (6)      20-14              Le maintien à tout prix !

 

Le Lou ne pouvait pas rater l’occasion de se sauver définitivement après l’échec montpelliérain. Face à des Racingmen, en perte de vitesse et de places au classement, les Lyonnais ont bataillé dur pour rester devant après une première période marquée par l’indiscipline et un essai de chaque côté. Méliande répondait à Couilloud quand Berdeu passait deux pénalités à défaut de la transformation (11-7).

 

En seconde période, l’indiscipline des Franciliens a eu raison de leur qualité offensive, avec un seul essai de Le Garrec, quand celui de Tuisova était malheureusement refusé, ce qui ne suffira pas à combler le retard enquillé par la botte de Berdeu.

 

Le Lou peut enfin respirer et peut-être même rêver du TOP 8, avec un calendrier favorable si Montpellier et Toulouse venaient à se relâcher. Quant au Racing, ça se complique avec la réception de Pau et le déplacement à Marcel-Deflandre, face à deux concurrents directs pour les phases finales.

 

Bayonne (11)  Perpignan (9)      23-20              Même combat, même maintien

 

Dans le même temps, à Jean-Dauger, les Basques ont dû s’arracher pour l’emporter et valider leur ticket pour une nouvelle saison en TOP 14, face à des Catalans très offensifs, le regard vers le TOP 6.

 

Après une première période brouillonne et le doublé de Hodge, au retour des vestiaires, les Bayonnais ont subi la foudre des visiteurs, Acebes puis Lam répondant au trois-quarts-centre local avant de camper dans les 22 des Basques et faire trembler leur défense, à coup de charge de Tuilagi. Heureusement, elle a tenu bon et le pied de Lopez avait assuré l’essentiel pour tenir la victoire et le maintien. L’Aviron est toujours dans la course pour aller chercher une place en Champions Cup, mais ce sera compliqué.

 

Avec le point de bonus défensif, Perpignan est toujours bien placé pour espérer accéder au TOP 6, mais les prochains adversaires sont particulièrement coriaces (Bordeaux et Pau).

 

Clermont (8)  Castres (10)      36-20              De bon augure pour la suite

 

Au stade Marcel-Michelin, les Jaunards ont su, encocre une fois, profiter de leur supériorité numérique durant dix minutes (carton jaune contre Hulleu) pour inscrire deux essais (par Jurand et Newsome) et mieux voir revenir les Castrais en fin de partie.

 

Menant 17-6, à la pause, les hommes d’Urios ont même inscrit l’essai du bonus, dès le retour des vestiaires, par Jurand (son doublé), ouvrant un festival offensif qui sera chaque fois contrarié par des essais tarnais, d’abord par Fernandez, puis Papali’i enlevant à nouveau le BO à Darricarère, avant que Sowakula ne l’arrache finalement sur le fil, dans une dernière action pleine de caractère.

 

Fatigués physiquement et mentalement, d’après leur coach, les Clermontois vont pouvoir se ressourcer pour aborder les deux dernières rencontres qui pourraient leur offrir plus que l’objectif affiché du TOP 8. Tout comme pour les Castrais.

 

La Rochelle (5)  Pau (7)      25-23              Comme un air de phases finales

 

Samedi soir, à Marcel-Deflandre, les Maritimes ont aussi surfé sur leur supériorité numérique (carton jaune contre Maddocks puis Daubagna), en première période, pour marquer un essai (par Nowell) et creuser l’écart sous le pied d’Hastoy (11-3).

 

Le second acte, aussi laborieux, souriait néanmoins aux locaux qui inscrivaient deux essais (un de pénalité, un autre de Favre) avant de sombrer dans l’indiscipline, dans les dernières minutes (trois cartons jaunes contre Jégou, Leeds et Colombe) et voir les visiteurs leur retirer le bonus offensif, avec deux essais, coup sur coup, par Tokolahi et un essai de pénalité, en échange d’un bonus défensif.

 

Pau reste plus que jamais dans la course au TOP 6 quand La Rochelle va devoir encore batailler face à de grosses écuries (Toulouse et le Racing 92) pour espérer y rester.

 

Stade Français (2)  Bordeaux (3)      22-18              Paris, un pied en demie

 

Dimanche soir, le deuxième recevait le troisième pour consolider une option de demi-finale directe. Mais le favori était le visiteur girondin, en pleine bourre avec sa ligne offensive internationale. Et cela n'a pas tardé à lui profiter, après une entame tambour battant qui envoyait Tapuai à dame. Mais le buteur bordelais n'était pas en vaine, manquant la transformation, après une pénalité, le signe d'un Bordeaux qui a mal tourné depuis la semaine passée. Jalibert prendra le relais de Lucu pour passer la transformation de l'essai de Latterrade qui répondait à ceux encaissés, coup sur coup, par Kockott puis Segonds, dans un gros quart d'heure de flottement.

 

Les hommes de Bru menaient pourtant 15-14, à la pause, et malgré une activité offensive supérieure ne concrétisaient pas leurs temps forts, faute de scories et d'en-avants fatals quand, en face, tout réussissait aux locaux qui prenaient logiquement l'avantage, après une pénalité de Segonds et un essai de Ward, royal. À deux minutes du terme, Jalibert assurait le point de bonus défensif, comme une résignation après un match sans qui condamnait son équipe à jouer les barrages.

 

À charge de revanche, car si le classement devait en rester là, ces deux formations devraient se retrouver en demie. Et ce sera sans doute alors une tout autre histoire.

 

La semaine prochaine…

 

Place à une finale neuf étoiles !

 

Dans la banlieue nord de Londres, à Tottenham, la finale de champions Cup nous offrira un duel de titans entre les quadruples champions irlandais et les quintuples toulousains.

 

À ne manquer sous aucun prétexte, samedi après-midi ! L’horaire semble même avoir été avancé pour permettre aux fans du Boss de le visualiser juste avant le concert au Vélodrome, sur leurs portables, dans la file d’attente.

 

Au programme* des finales, 

de Challenge Cup, vendredi 24 mai à 21h :    Gloucester – Sharks

 

de Champions Cup, samedi 25 mai à 15h45 :  Leinster – Toulouse

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de BeIn Sports et France TV

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine

 

Les phases finales ont débuté avec les quarts qui ont vu les favorites logiquement l’emporter.

 

Les demies auront lieu samedi 1er juin, à Ernest-Wallon :

Bordeaux-Blagnac à 14h30 et Toulouse-ASM Romagnat.à 16h30

 

Retrouvez les résultats* et le calendrier sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

 

#TOP14 #MHRST #USORCT #Montpellier #Oyonnax #lescrocs #escroc #bernardlaporte

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