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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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29 juin 2024

Les brèves d'Ovalie - Edition n°577

MONSTRUEUX TOULOUSAINS ! /

 

TOP 14... Finale                           Toulouse – Bordeaux      59 – 3

23ème titre pour Toulouse !

Les champions flingueurs…

 

« Ugo Mola, mon ami, je ne voudrais pas te paraître vieux jeu ni encore moins grossier, l'homme de l’Atlantique, parfois rude reste toujours courtois, mais la vérité m'oblige à te le dire : ton Antoine commence à nous les briser menu ! »

 

Vendredi soir, après que son équipe a pris une raclée monumentale contre les champions en titre, on pouvait lire tout le désarroi du monde dans les yeux de Yannick Bru, et peut-être cette pointe d’exaspération sur ses lèvres, solidaire de son voisin rochelais, éliminé une semaine plus tôt.

 

C’est vrai qu’il est exaspérant cet Antoine Dupont, champion de tout ce qu’il touche avec un ballon ovale, à quinze ou à sept. Bien sûr, quand ne s’en mêle (s’emmêle ?) pas le corps arbitral. Car, vendredi soir, dans un stade Vélodrome plein, le petit génie toulousain a encore frappé fort et magnifié la finale de son empreinte, majestueuse et visionnaire, dans une rencontre à sens unique.

 

Jalibert et Tamefuina, tout juste rétablis pour éviter le pire, n’ont rien pu faire. Ils ont sombré, comme les Maritimes, la semaine passée, mais en bien plus profond, dans les Abysses de l’humiliation, au-dessous de tout, à vingt mille lieues sous les merveilles de passes de leurs adversaires, se laissant avaler par ce monstre fantastique qu’est le jeu toulousain.

 

Un monstre à 23 titres, désormais !

 

Il aura fallu six minutes au stratège et capitaine haut-garonnais pour conclure le premier mouvement de ses coéquipiers, rentrés dans la partie comme des morts de faim, multipliant les charges et les avancées dans les 22 girondins, jusqu’à ce que le demi de mêlée international s’empare du cuir pour s’envoyer tout seul à dame (7-0).

 

Et comme un malheur n’arrive jamais seul, Tatafu écopait sur l’action d’un carton jaune pour un plaquage dangereux, laissant les hommes de Bru, déjà bien en peine, à quatorze. Sans conséquences puisque Lucu et Ramos se répondaient chacun d’une pénalité pour conserver l’écart jusqu’au retour du troisième-ligne japonais (10-3).

 

Mais le cauchemar était à venir pour l’UBB, en égalité numérique, sur une nouvelle incursion des champions de France qui enfoncèrent la défense bordelaise, acculée sur sa ligne, sous les coups de semonce de ce rouleau compresseur, entraîné par la poutre Willis, phénoménal, et sans cesse alimenté par Dupont aux commandes, appuyant sur l’accélérateur pour servir Mauvaka sur l’aile de Mallia et conclure leur second essai (15-3).

 

Si Ramos manquait la transformation, l’exaspérant Antoine allait faire lever tout le stade sur une action magistrale. Derrière une touche et un ballon porté dynamique, Dupont s'illustrait dans un une-deux-trois magique avec Mauvaka et Mallia. Le meilleur joueur du monde exécutait un petit par-dessus pour lui-même, mystifiant Lucu au passage, pour le troisième essai haut-garonnais, haut en couleurs. Cette fois, Ramos s’appliquait et Toulouse s’envolait au score (22-3).

 

Et comme un malheur n’arrive jamais seul… Ah ! je me répète ? C’est le thème de la soirée, il faut croire. Car Lamothe allait offrir un cadeau aux Toulousains, juste après la sirène du premier acte, comme s’ils en avaient besoin. Le talonneur n’assurait pas une touche dans ses 22, lobant son sauteur, Diaby, qui poussait le cuir dans les bras de Mauvaka pour son doublé. Mais Monsieur Cayre eut pitié des Girondins, refusant l’essai, dans un second temps, pour un toucher d’en-but invisible sur les images.

 

Le répit sera de courte durée.

  

Au retour des vestiaires, le monstre à trente pattes allait s’ouvrir à nouveau l’appétit, après trois petits points sous la botte de Ramos. D’abord, à l’heure de jeu, sur un mouvement de trois-quarts absolument magnifique, orchestré par Dupont et Ntamack. L’ouvreur ajustait un parfait intérieur du pied, qu’ont dû apprécier les amateurs dans ce stade de football, pour Ramos qui n’avait plus qu’à filer à dame (30-3).

 

Si la messe semblait dite, le calvaire ne faisait que commencer pour des Bordelais, complètement dépassés, assommés, impuissants. Car les finisseurs, entrant dans la danse, étaient aussi affamés que les titulaires, peut-être même plus. Cinq essais supplémentaires allaient tomber sur la tête des coéquipiers de Jalibert.

 

Un ballon porté emmené par Marchand jusque derrière la ligne. Puis, une interception de Vergé pour Costes lançant Kinghorn pour le sixième essai. L’ailier écossais se jouait encore des pauvres Béglais sur une inspiration de Graou (remplaçant l’exaspérant Antoine, ovationné à sa sortie) et de Capuozzo pour offrir le doublé à Ramos. Et à nouveau, les avants suppléants, derrière Marchand, enfonçaient le dernier rideau adverse, Ainu’u à la conclusion, avant que Capuozzo ne plante l’ultime banderille, après la sirène, dans le dos de la défense girondine, sur une relance incroyable de Mauvaka depuis son en-but.

 

Et de neuf ! .... Tout simplement monstrueux !

 

Comme en 1996 et 2021, Toulouse réalise le doublé Coupe d’Europe Championnat, soulevant pour la 23ème fois le Bouclier de Brennus. Chapeau ! Quant à l'exaspérant Antoine, on n'ose imaginer le voir décrocher une première médaille d'or aux JO de Paris, en Rugby à 7.

 

 

 

La coupe du monde des Bleuets, en bref…

 

Poule A

Pays de Galles (3)  Nouvelle-Zélande (2)    34-41 

France (1)  Espagne (4)             49-12        Une victoire d'ample leurre

 

Au Cap, les Bleuets ont entamé leur coupe du monde avec plus d’inquiétudes que de satisfactions, avant de rencontrer les Baby-Blacks pour une première place de groupe qui sera bien compliquée à décrocher, tout comme celle de meilleur deuxième, avec un goal-average si peu assuré face à des Espagnols, joueurs mais peu dangereux. On pourrait en prendre autant jeudi prochain.

 

Si la mêlée dominatrice a donné entière satisfaction au staff, les approximations et les maladresses dans le jeu courant posent encore question, comme ça a déjà été le cas au Tournoi des VI Nations. Mais surtout, cette incapacité à garder le ballon dans le jeu au sol reste dramatique, les Espagnols ayant gratté tous les ballons ou les ont repris en contre-rucks.

 

Bref, une large victoire bonifiée, avec sept essais (Desperes, un de pénalité, Brau-boirie et 2 doublés de Massa et Malaterre) qui n’augure pourtant rien de bon pour la suite. À moins que l’arrivée du champion toulousain, Castro-Ferreira, ne leur fasse le plus grand bien, sur le terrain et dans les têtes.

 

Poule B

Irlande (1)  Italie (4)          55-15 

Australie (2)  Géorgie (3)   35-11 

 

Poule C

Angleterre (2)  Argentine (3)    40-21 

Afrique du Sud (1)  Fidji (4)     57-7 

 

 

La semaine prochaine…

 

Les Bleuets jouent gros…

 

Après l’échauffement face aux Espagnols, nos triples tenants du titre affronteront les Baby Blacks, grands favoris de cette coupe du monde des moins de 20 ans avec les Baby Roses, triples champions d’Europe.

 

En parallèle, la tournée d’été démarrera pour nos grands Bleus, France A puis France B, avec un groupe largement remanié et rajeuni.

 

Au programme* de la Coupe du monde des U20

Jeudi 4 juillet à 14h :      Pays de Galles – Espagne (A)

Irlande – Géorgie (B)

à 16h30 :  France – Nouvelle-Zélande (A)

Angleterre – Fidji (C)

à 19h :                    Australie – Italie (B)

Afrique du Sud – Argentine (C)

 

Au programme* de la tournée estivale internationale

Samedi 6 juillet à 9h :  Nouvelle-Zélande – Angleterre

à 11h45 :          Australie – Pays de Galles

à 17h :           Afrique du Sud – Irlande

à 21h :                  Argentine – France

 

Mercredi 10 juillet à 19h :            Uruguay – France B

 

Vendredi 12 juillet à 2h :                          Tonga – Italie

Samedi 13 juillet à 0h30 :              États-Unis – Écosse

à 9h :  Nouvelle-Zélande – Angleterre

à 11h45 :          Australie – Pays de Galles

à 17h :           Afrique du Sud – Irlande

à 21h :                  Argentine – France

 

Samedi 20 juillet à 5h30 :   Nouvelle-Zélande – Fidji

à 7h45 :            Australie – Géorgie

à 17h :  Afrique du Sud – Portugal

à 21h :          Uruguay – Argentine

      Chili – Écosse

Dimanche 21 juillet à 7h :                   Japon – Italie

 

Déjà joués (22 juin) :     Japon – Angleterre (17-52)

Afrique du Sud – Pays de Galles (41-13)

 (*) Les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+ ou l’Équipe TV

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Commentaires
P
Certes, Dupont est un joueur exceptionnel, mais il ne faut pas oublier les moyens financiers et humains de Toulouse, le club le plus riche du top 14. Les autres clubs sont des défavorisés à côté.
Répondre
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