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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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20 octobre 2024

Les brèves d'Ovalie - Edition n°590

SORTEZ LES PARAPLUIES ! /

 

TOP 14... 7è journée                               Castres (6) – Stade Français (13)    35 – 13

Les Parisiens la tête sous l'eau

Paris prend l’eau de toutes parts...

 

Les Parisiens, derniers demi-finalistes malheureux sur une pénalité qui aurait pu les envoyer au Stade de France, après une saison flamboyante à l’attaque, intraitable en défense, nous montrent un début de saison catastrophique.

 

Depuis deux mois, des intempéries du climat en interne, comme sur tous les terrains de France, causent des dégâts conséquents au sein du groupe de Laurent Labit, avec des premières victimes, comme la ligne de défense et les automatismes en attaque, décimés, mais aussi des hommes, comme Karim Ghezal, l’entraîneur en chef et son premier soutien à la mêlée, Davit Zirakashvili, remerciés.

 

En sept journées, Paris a pris quatre tornades sur la tête, chaque fois que le groupe s'est déplacé hors de son enceinte, pour ne l’emporter que deux fois sur trois à domicile, et de justesse, face à ses compagnons de fausse route que sont Vannes et Montpellier, au fond du classement.

 

C’est, donc, sous les ordres d’un nouveau chef, anglais de surcroît, Paul Gustard – grand artisan de la défense du XV de la Rose et des Sarries de la belle époque – que les hommes de Laurent Labit se sont rendus à Castres, samedi après-midi, sous un beau ciel bleu et blanc ensoleillé, pour se faire à nouveau doucher par une nouvelle tempête qui n’a pas tardé à déborder la défense parisienne, la sortant manu-militari de son lit, après avoir brièvement rêvé d’une belle partie quand Carbonel a ouvert le score, pour aller inonder son en-but d’essais tarnais.

 

Sixième minute, Palis bénéficiait de bijoux de passes après contact, de Nakarawa puis Baget, pour enfumer les derniers soldats roses, dépassés.

 

Dix-septième minute, acculés dans leur 22 depuis un quart d’heure, les Parisiens ont fini par craquer sous le travail de sape des avants locaux, sur une nouvelle passe décisive de Nakarawa pour Collier, en force (17-3).

 

Deux minutes plus tard, un coup du sort semblait pourtant sourire aux visiteurs quand Cocagi assénait un coup violent dans le visage d’Ezeala et écopait logiquement d’un carton rouge. Mais même en supériorité numérique, durant une heure, par maladresse, chaque tentative échouait dans sa finition…

 

Comme un coup d’épée dans l’eau !

 

Vingt-cinquième minute, c’est encore le CO qui en profitait sur une chandelle de Fernandez pour son compère à l’ouverture, Le Brun, qui s’emparait du cuir en l’air pour l’aplatir dans l’en-but. Le demi de mêlée tarnais assurait au pied et ajoutait trois points de plus, juste avant la pause pour mener 27-3.

 

Dans le second acte, les attaques parisiennes ont redoublé d’intensité et de maladresses, butant sur une défense amoindrie mais organisée. Cependant, sur l’aile d’Ezeala, très actif sur ce match, les visiteurs allaient trouver la faille, avant l’heure de jeu, sur une percussion de l’ailier espagnol, puis une seconde de Briatte, en seconde lame, pour l’essai tranchant de Van der Mescht. Carbonel manquait derrière la transformation (27-8).

 

Les hommes de Jeremy Davidson n’étaient pas moins sereins pour autant, Fernandez rajoutant trois points supplémentaires sur une faute adverse (30-8) avant l’étincelle du néo-stadiste français, Raffaele Costa Storti…

 

Tel un éclair de génie au milieu de l’orage !

 

L’international portugais s'est offert un exploit personnel, à neuf minutes du terme, pour la beauté du geste, une interception dans son camp suivie d’un petit coup de pied par-dessus pour lui-même, avant de déposer Dumora à la course sur son aile jusqu’à dame.

 

Mais le dernier mot sera pour les locaux, avec l’essai de Maravat, derrière un maul, comme une dernière vague dévastatrice dans la défense parisienne. Une victoire qui aurait sans doute été bonifiée à quinze, seul regret des Bleu et Blanc tarnais.

 

Paris a encore sombré, noyé dans le jeu et sa défense trop perméable par les mauvais temps qui courent. La réception de Clermont s’annonce avec une pluie de remise en question qui pourrait faire de nouvelles victimes dans le staff, avec les autres soutiens de Karim Ghezal, comme l’ancien Jaunard, Morgan Parra.

 

Messieurs, ouvrez vos parapluies !

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Clermont (5)  Vannes (14)      55-33                               Nouveau carton plein au Michelin

 

Pour leur quatrième réception, les Jaunards l’ont à nouveau emporté, samedi après-midi, et avec le bonus offensif, pour la troisième fois, soit un total de 19 points sur 20 à domicile, de quoi satisfaire le manager Urios qui l’a fait savoir en conf de presse.

 

Pourtant sur le terrain, tout n’a pas été simple face à des Vannetais qui ont crânement saisi leur chance, tenant tête en première période, avant de craquer en seconde, en double infériorité numérique.

 

Quatre essais, dans un premier acte en demi-teinte, avec un premier quart d’heure tonitruant : un essai de pénalité sur un ballon porté écroulé, un second de Tixeront, sur une relance de Delguy et un relais de Raka. Un mauvais quart d’heure allait offrir des munitions à la botte de Lafage et l’interception de Taccola pour le premier essai breton, Vannes menant même 14-16. Heureusement, la réaction des Auvergnats ne s’est pas fait attendre, avec deux essais, coup sur coup, juste avant la pause, de Falgoux, sur un nouveau ballon porté, puis Belleau, sur une chandelle heureuse d’Urdapilleta, moins heureux sur ses transformations (24-16).

 

Le second acte verra Lafage s’illustrer au pied et Debaes répondre à Raka, dans un duel équilibré, avant que Kalamafoni et LeBail, ne laissent leurs coéquipiers en double infériorité numérique, le temps de prendre la foudre du volcan auvergnat. Un troisième ballon porté, emmené par Massa, engendrait le sixième essai, quand un contre en touche, dans le camp clermontois lançait une contre-attaque fulgurante sur l’aile de Delguy conclue par Darricarrère. Enfin, Tixeront s’offrait un doublé, sur une belle passe sautée de Bezy, derrière un point de fixation. La messe était dite (50-26).

 

Les Bretons ne baisseront pas les bras pour autant, revenus à quinze, même après le neuvième essai, signé Moala derrière une mêlée conquérante, un baroud d’honneur des avants vannetais enverra l’ailier Ayarza à dame, sur le fil.

 

Vannes repart sans rien, mais pas sans honneur ni panache quand l’ASM remonte dans le TOP 6.

 

Toulon (4)  Montpellier (12)      30-17                           Merci Baptiste !

 

Dans le même temps, à Mayol, les Varois ont peiné à s’imposer dans un premier acte maîtrisé mais peu productif. Menés 6-10, après l’essai de Moustin qui a surpris leur défense, les Toulonnais ont dû attendre la seconde période, pour concrétiser enfin leur domination, avec un premier essai d’Isa, avant de la bonifier par l’entrée de Baptiste Serin.

 

Sur un coup de pied splendide, qui allait trouver un 50-22, le demi de mêlée international, qui suivait l’action, interceptait le sauvetage de Thomas Vincent pour inscrire, en filou, le second essai varois.

 

Dans le dernier quart d’heure, Baubigny, puis l’intenable Wainiqolo, complétaient le tableau de chasse, en quête d’un bonus offensif, contrarié par la réaction des avants cistes, envoyant Uelese derrière la ligne.

 

Si Serin avait été dans le XV de départ, peut-être que Toulon aurait eu un point de plus. Cela n’aura ans doute pas échappé à l’analyse de Mignoni, comme à celle de Galthié. Car en numéro 9, il n’a que l’embarras du choix derrière Dupont, un certain lyonnais tenant aussi la cote pour évincer Lucu et Le Garrec.

 

Perpignan (11)  Lyon (8)      29-26                                 Vive Couilloud !

 

À Aimé-Giral, toujours samedi après-midi, les Catalans ont souffert face la vista de la charnière adverse, toujours aussi inspirée. Car Berdeu associé à Couilloud, c’est du haut niveau qui pourrait aussi taper dans l’œil du sélectionneur. Je vous l’ai déjà dit, je sais, la semaine dernière.

 

N’empêche que sans cette double infériorité numérique, à l’heure de jeu, et l’essai décisif de Fa’aso’o durant, les Lyonnais seraient repartis avec la victoire et cela aurait été mérité.

 

Si on oublie la première période d’indiscipline, de part et d’autre, où les buteurs, Allan et Berdeu, se sont répondus, avec un avantage pour celui maison (12-9), sa dernière minute aura donné un avant-goût du second acte plus intense, avec l’essai de Couilloud, sévèrement refusé pour un mouvement en deux temps, et celui de Veredamu, en force, derrière un travail de sape de ses avants, justement accordé.

 

Menés 19-9, les Lyonnais allaient revenir en trombe des vestiaires et déposer deux fois la défense catalane, par Parisien, sur une interception, puis le rusé Couilloud, derrière un ballon porté (22-23). Puis un plaquage haut de Radradra, suivi aussitôt d’un en-avant volontaire scellèrent le sort du match, Berdeu arrachant le bonus défensif du pied, à défaut de mieux.

 

Perpignan s’en sort bien et, une fois n’est pas coutume, son public, réputé peu respectueux, ovationnait la sortie de Couilloud, deux minutes avant le terme, alors que son équipe n’’était pas encore sortie d’affaire. Mais quel joueur !

 

Bayonne (7)  Racing 92 (10)      32-15                           Des Basques le vent en poupe

 

Un peu plus tôt, samedi, les Bayonnais recevaient à Jean Dauger, boostés après leur exploit, la semaine passée, à Sans Sebastian, face aux Maritimes.

 

Les Racingmen l’ont appris à leur dépens, très indisciplinés en première mi-temps, punis par la botte de Segonds, puis par l’essai de Bosch, sur un temps fort.

 

Menant 13-3, à la pause, les Basques sont allés chercher le bonus offensif, en un quart d’heure, avec trois nouveaux essais, signés Maqala, Carreras et Martin, avant de le perdre bêtement, en deux minutes, en fin de partie, Lancaster et le Bail, inscrivant les deux seuls essais franciliens.

 

De quoi nourrir des regrets, même si l’essentiel restait la victoire à la maison.

 

Pau (9)  Toulouse (1)      14-22                                      Le champion est trop fort

 

Samedi soir, au stade du Hameau, les Palois ont subi la loi du XV toulousain, même remanié, sans Ramos, Ntamack, Cros, Jelonch, Mauvaka, Baille. Oui mais avec un certain Dupont, associé à Mallia à la charnière.

 

Et il n’a pas fallu attendre cinq minutes pour voir la dynamique de l’attaque haut-garonnaise s’installer dans les 22 palois et envoyer Willis à l’essai, après une percée de Lebel. Kinghorn transformait et ajoutait trois points sur une faute d’Auradou. Dix minutes et déjà 10-0.

 

Vingtième minute, la Section réagissait avec ses avants pilonnant la ligne d’en-but toulousaine, Bibi Biziwu la franchissant pour le premier essai palois (7-10). Mais, juste avant la pause, un groupé pénétrant envoyait Marchand à dame et le Stade menait 7-15 à la pause.

 

Le second acte sera maîtrisé par les champions de France, avec un geste de classe de Dupont sur l’essai de Cramont, une chistéra à l’aveugle qui a fait le bonheur des spectateurs. Daubagna répondra en fin de match, à son homologue, avec un deuxième essai béarnais, insuffisant pour aller cherche un point de bonus défensif.

 

Toulouse était encore bien trop fort.

 

La Rochelle (3)  Bordeaux (2)      32-22                        Dulin relance les Maritimes

 

Dimanche soir, en clôture de journée, les Rochelais ont remis les pendules à l'heure, après leur cuisante défaite chez les Basques, à Anoeta, la semaine passée.

 

Il aura fallu une bonne première période, un très bon Thomas et un grand Dulin pour faire taire les velléités d'une équipe girondine remaniée. Un doublé d'entrée de l'ailier international reboosté au centre a mis les Maritimes sur le bon cap, avant que les Bordelais ne se retrouvent en infériorité numérique définitive (après le carton rouge contre Moefana) et que la fulgurance de Dulin ne les mette à 25-3, à la pause, bonus offensif en poche.

 

Mais le second acte sera très différent, avec une réaction immédiate des visiteurs. Uberti puis Matiu (tout juste entré) remettaient leur équipe dans la partie (25-15). Mais Dulin était grand et malin, ce soir, avec une pénalité vite jouée à la main qui redonnait du large aux Maritimes. Deux cartons jaunes simultanés (contre Douglas et Lleyds) offrirent l'opportunité aux visiteurs de prendre le dessus et d'inscrire un dernier essai par Matiu, signant lui aussi un doublé, là encore, insuffisant pour aller chercher le bonus défensif.

 

La Rochelle remonte sur le podium, derrière son adversaire du jour et Toulouse pour un trio logique du meilleur rugby tricolore.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

 

La semaine prochaine…

 

Le TOP 14 poursuit ses luttes…

 

Au programme* de la 8ème journée de TOP 14 :

Samedi 26 octobre

 à 14h30 :   Bordeaux – Pau

à 16h30 :    Lyon – Bayonne

Montpellier – La Rochelle

Racing 92 – Perpignan

Vannes – Castres

   à 21h05 :  Stade Français – Clermont

 

Dimanche 27 octobre

à 21h05 :  Toulouse – Toulon

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

Retrouvez tous les résultats* et le programme sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

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