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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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22 décembre 2024

Les brèves d'Ovalie - Edition n°599

VICTOIRE PAR CHAOS 

 

TOP 14... 12è journée                               Montpellier (8) – Racing 92 (9)   21 – 17

Un jeu pour le moins chaotique

Quand le rugby perd connaissance !

 

Drôle de fin de match, samedi après-midi, dans un GGL Stadium très clairsemé, après quatre-vingts minutes de jeux confus, de part et d’autre, entre deux grosses écuries du championnat qui n’arrivent pas à convaincre et doutent depuis le début de la saison.

 

Quatre points seulement séparaient les deux équipes quand, après la sirène, une remontée de quatre-vingts mètres des Franciliens était stoppée nette dans les 22 des Cistes, à la suite d’un choc violent, mais involontaire, la tête de Sam James retombant sur le bras de Serfontein et provoquant simultanément le KO de l’arrière anglais et un en-avant tout aussi fatal.

 

Inconscient, après avoir convulsé, James était emmené sur civière vers l’hôpital, tandis que Gaël Fickou discutait la décision de Monsieur Trainini qui avait estimé le fait de jeu accidentel et sifflé logiquement la fin du match. Hébétés et choqués, les Racingmen s’entêtaient à penser qu’un tel KO ne pouvait résulter que d’un geste mal contrôlé du défenseur local et ne pas en rester là.

 

Oui, mais voilà, le chaos semblait ailleurs sur le pré du GGL Stadium.

 

Beaucoup de déchets, de fautes et d’imprécisions, à l’image de ce drop manqué de Hogg d’entrée. Le Garrec passait les premiers points avant que Vunipola ne surprenne la défense francilienne, au bout d’un quart d’heure, sur un coup franc rapidement joué, tout en puissance. Coly manquait la transformation pour mener petitement (5-3) jusqu’au d’heure suivant. Moustin concluait une superbe inspiration de Hogg, mais l’essai était refusé pour un jeu déloyal en amont. Quel gâchis ! Le Garrec et Coly se partageaient alors les derniers points au pied avant de regagner le vestiaire sans panache, ni gloire (8-6).

 

Le second acte ressemblera au premier, dans les intentions et les actions, avec trois cartons jaunes de chaque côté, laissant chaque équipe à 13 contre 15, à tour de rôle. En début de période pour les Racingmen, permettant aux locaux de reprendre les rênes du match avec une pénalité de Coly et un essai de Uelese, sur un ballon porté (18-9). Puis en fin de partie pour les Cistes, ouvrant l’espace aux visiteurs qui marquaient enfin un premier essai, derrière un maul, par Diallo, pour revenir à une longueur (18-17).

 

Si Coly redonnait de l’air à son équipe sur une ultime pénalité, la domination des coéquipiers de Fickou, en supériorité numérique, dans les dernières minutes, n’aboutira à rien, si ce n’est à ce double triste KO dont James sortira, lui, avec de bonnes nouvelles, contrairement au rugby du Racing.

 

Son jeu n’a toujours pas repris connaissance.

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Stade Français (10)  Perpignan (12)      24-7

Paris se rassure

Samedi après-midi, à Jean-Bouin, les Parisiens ont tenu bon et su concrétiser leur domination face à de coriaces Catalans qui n’ont jamais lâché la partie, à défaut de pouvoir marquer plus d’un essai. Deux essais des locaux lancèrent le match sur de bonnes bases, un maul efficace envoyait Merchant à dame, quand une belle transversale au pied de Carbonel souriait à Laloi, dans le dos de la défense adverse.

 

Veredamu répondait en puissance, derrière une mêlée, pour laisser Perpignan dans le match, à la pause (14-7). Au retour des vestiaires, les Parisiens ont accéléré pour doubler la solide défense catalane et offrir le troisième essai à Weber, sans parvenir à récidiver pour obtenir le point de bonus défensif, malgré vingt minutes en supériorité numérique.

 

Perpignan a peut-être défendu un point précieux, même s’il repart la musette vide.  

 

La Rochelle (6)  Clermont (5)      20-15

Sales gosses !

Monsieur Brousset a distribué six cartons jaunes, samedi après-midi, à Marcel-Deflandre, trois de chaque côté, pour faire respecter le jeu, à défaut que les deux équipes n’en produisent du beau. C’était plutôt moche, âpre et musclé, à celui qui allait se faire respecter dans les rucks et les mêlées, à l’image du duel entre Ceyte et Skelton, dont l’apparente inégalité n’a pas fait peur au jeune Clermontois.

 

Côté jeu, ça a été la parité, en nombre d’essais. Deux partout. Thomas et Dillane pour les Maritimes, en première période, un essai de pénalité et Raka pour les Jaunards, en seconde. Une parité loin d’être parfaite, à une pénalité et une transformation près, à l’avantage des locaux, sortis vainqueurs de ce combat… parfois de boxe où l’indiscipline a plus brillé que le jeu, de part et d’autre.

 

Les Rochelais renouent avec la victoire à domicile, tandis que les Clermontois repartent avec un bon point de bonus défensif, laissant les deux formations solidement ancrées dans le TOP 6.

 

Vannes (14)  Bayonne (4)      21-27

Le hold-up des Basques

Toujours samedi, les Bretons se sont fait surprendre, à la Rabine, par des Bayonnais parfaitement entrés dans leur match, et bougrement efficaces, malgré leur indiscipline. Trois essais (Martin, Maqala et Bruni) dans une première période parfaite pour mener 11-21, à la pause, Surano marquant le seul essai vannetais.

 

Au retour des vestiaires, la remontada des locaux s’annonçait compliquée mais pas impossible, tant ils avaient dominé sans être récompensés. Si Lafage réduisait l’écart, d’entrée (14-21), il faudra attendre la dernière minute pour voir le second essai breton, signé Leafa. Insuffisant pour l’emporter et l’Aviron est reparti heureux de ce coup à l’extérieur, plaçant l’équipe basque dans le TOP 6.

 

Vannes reste dernier au classement.

 

Toulon (3)  Pau (13)      57-25

Festival à Mayol

Samedi, le public de Mayol pouvait exulter à voir son équipe étriller l’adversaire palois, malgré quelques relâchements coupables. Trois essais en première mi-temps, quatre en seconde contre trois pour les malheureux visiteurs. Le compte est bon, victoire bonifiée pour les Varois, sur le podium.

 

Les marqueurs : Le Corvec, Lucchesi, Dréan et Villière, deux fois chacun, puis Sinckler pour le RCT. Daubagna, Luc et Maddocks pour la Section Paloise.

 

Castres (7)  Bordeaux (1)      3-13

Le pragmatisme de l’UBB

Samedi soir, à Pierre Fabre, la pluie a compliqué la tâche des acteurs sur le pré, dans un match entaché de scories. Ce sont les Bordelais qui s’en sont le mieux tiré, avec le seul essai du match, signé Moefana, sur une action confuse qui a vu le trois-quarts-centre aplatir du bout des doigts un ballon arraché, que l’on croyait en-avant. Carbery a fait le reste pour assurer la victoire au pied face à Le Brun particulièrement maladroit avec trois échecs, coûtant au moins le point de bonus défensif à son équipe.

 

Bordeaux prend la tête du championnat, à hauteur du champion toulousain, neutralisé à Gerland.

 

Lyon (11)  Toulouse (2)      17-17

Le Lou est maudit

 

Dimanche soir, en clôture de la journée, les Toulousains ont limité la casse face à des Lyonnais dans l'urgence de casser la dynamique de défaites (5), depuis deux mois. Sans un Berdeu malheureux en fin de rencontre, l'ouvreur local a manqué deux pénalités pour l'emporter, le Lou aurait réalisé une belle performance devant son public de Gerland. 

 

Menant 14-7, à la pause, après que Iona a finalement répondu à l'essai précoce de Graou, Berdeu passant trois pénalités dans un premier acte à leur main, les hommes de Gengenbacher ont longtemps mené (17-7) avant de se faire punir, en infériorité numérique, à l'heure de jeu, à la suite du carton jaune contre Blanc-Mappaz. Kinghorn et Théo Ntamack en profitaient et égalisaient en deux temps et trois mouvements.

 

Une fin cruelle qui n'a pas voulu sourire aux Lyonnais, toujours en manque de victoires en cette fin "damnée". Toulouse empoche les deux points qui le place à hauteur du leader girondin.

 

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

La semaine prochaine…

 

Place au fameux Boxing Day !

 

De samedi 14h à dimanche 23h, du rugby non-stop, un match toutes les deux heures, avec une trêve, le dimanche matin, pour l’office d’une autre religion jusqu’au repas dominical inclus.

 

Au programme* de la 13ème journée de TOP 14 :

Samedi 28 décembre

 à 14h :   Pau – Vannes

à 16h :  Bayonne – Castres

à 18h :  Clermont – Montpellier

   à 21h05 :  Bordeaux – Toulon

 

Dimanche 29 décembre

à 16h :  Racing 92 – Lyon

à 18h :  Perpignan – La Rochelle

à 21h05 :  Toulouse – Stade Français

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

Retrouvez tous les résultats* et le programme sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

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