Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Newsletter
42 abonnés
Jouez un match arbitré par Dédé !
TOP 7 - Le jeu de pronos du TOP 14
Le Café de la Page blanche

Bandeau le café de la page blanche v12

Facebook >> Twitter >> Instagram
9 février 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°606

COMMENT SE PASSER UN SAVON... 

 

VI NATIONS... 2e journée                                  Angleterre France       26 – 25

Ramos dans un jour sans

Et se tirer une épine (de rose) du pied (qu’on n’a pas pris) ?

 

C’est là toute la question que doit se poser le staff de Galthié, au lendemain d'une telle désillusion. Comme elle me taraude aussi, ce dimanche matin, hésitant entre aller mettre un cierge à l’église et continuer à cultiver un optimisme de rigueur dans ces brèves, pour espérer encore gagner le tournoi.

 

Un savon, c’est tout ce qu’ils méritent nos Bleus après s’être sabordés tout seuls, samedi en fin d’après-midi, à Twickenham, à l'assaut d'un Crunch à leur portée.

 

Un savon, c’est surtout ce qu’ils se sont passés pendant 80 minutes, sans parvenir à s'en saisir, comme s’ils étaient déjà sous la douche, le match joué dans leurs têtes, avant de prendre une douche froide sur le terrain, alors qu’il n’a même pas plu dans l’antre londonien, contrairement à Rome, où un véritable déluge s’était abattu, un peu plus tôt, sur le pré du Stadio Olimpico.

 

Le jeu tricolore, non plus, n’a pas plu aux spectateurs médusés que nous étions devant nos écrans de télévision. 27 en-avant totalisés par la bande à Dupont, vendangeant à tout va des occasions en or qui auraient dû largement mettre la tête sous l’eau à ce XV de la Rose, plus agressif et déterminé que dangereux alors.

 

Seulement, ils se sont vus trop beaux, nos Bleus.

 

Ils ont mis la charrue avant les bœufs, le beau jeu derrière avant les fondamentaux devant, le beau geste avant la réception, le zèle avant l’application. Bielle-Biarrey, Roumat, Penaud et même Dupont, des essais tout faits qui leur tendaient les bras quand les leurs se détendaient un peu trop et les nôtres nous en tombaient, à voir chaque occasion le cuir par terre.

 

Vingt minutes trop faciles et un 0-0 qui n’en finissait pas d’alimenter une frustration à la limite du supportable. Que leur arrivent-ils ? Quand enfin ! après une demi-heure de ce jeu de tombe-ballon, une contre-attaque somptueuse de Ramos trouvait la faille dans la défense anglaise, malgré une chistéra foirée de Mauvaka au passage, rattrapée in-extremis par son capitaine. Dupont servait parfaitement Penaud qui, d’une passe au pied pour son compère de club, envoyait le feu-follet Bielle-Biarrey à dame.

 

Hou ! Le match pouvait commencer.

 

Seulement, cinq minutes plus tard, c’était au tour de la défense tricolore de se faire transpercer par les avants locaux, sur leur première véritable incursion dans nos 22, Lawrence profitant d’une belle ouverture pour raffuter Ramos et égaliser avec autorité (7-7).

 

On n’était pas au bout de nos peines !

 

Le début de la seconde période n’allait pas vraiment nous rassurer avec ce nouvel en-avant de Mauvaka, le talonneur toulousain vendangeant un nouvel essai sur une offrande de Bielle-Biarrey qui venait d’enfumer Marcus Smith. Ramos nous consolait avec six points au pied, nous laissant espérer du meilleur à venir. Mais le pire survint, quelques instants plus tard, sur un coup de pied par-dessus vicieux de Fin Smith sur l’aile de notre malheureux petit Louis, dépassé dans les airs par son vis-à-vis. Freeman s’emparait du cuir pour s’engouffrer dans l’en-but français, renversant alors la donne de la rencontre, malgré l’échec au pied de Marcus Smith sur la transformation (12-13).

 

Un mal pour un bien, côté anglais, puisque Fin Smith, royal jusque-là, allait prendre la partie à sa main et à son pied, une fois passée la réaction française avec l’essai de Penaud, bien servi, en bout de ligne, par son alter-ego, Bielle-Biarrey, sur tous les coups. Malheureusement, la transformation manquée de Ramos augurait d’une fin de match qui ne voudra pas nous sourire.

 

Les dix dernières minutes seront étourdissantes, dans un chassé-croisé qui tournera à l’avantage des Anglais, grâce à un coaching payant et un pied plus sûr de Fin que celui de son homonyme Marcus, coupable de deux échecs. D’abord, le pilier suppléant, Baxter, concluait un travail de sape de ses coéquipiers devant, Fin prenant le score pour la première fois sur la transformation (19-18).

 

Un avantage de courte durée car, ensuite, sur une action incroyable, cafouillée de part et d’autre, Bielle-Biarrey héritait de la dernière passe sur son aile pour l’essai que l’on pensait tous alors de la victoire, à cinq minutes du terme. D’autant que Ramos transformait sans trembler (19-25).

 

Oui mais… Il était écrit que ce match imperdable allait être perdu !

 

Une dernière munition offerte que l’on aurait pu éviter, si Ramos, en manque de soutien, ne s’était pas fait gratter un ballon qu’il aurait été précieux de conserver autrement, à une minute du graal. Une penaltouche, un maul conquérant et le ballon écarté pour l’arrière entrant, Daly, bien servi par Lawrence, et c'est l’essai imparable dans une défense tricolore éparpillée, pour la quatrième fois battue.

 

Comment peut-on encaisser autant d’essais, quand on aurait dû en marquer le double, et leur offrir la victoire, qui plus est bonifiée, sur un plateau de maladresses, de mauvais choix et de plaquages manqués ? Si le Grand Chelem vient de s’envoler pour nos Bleus, dans le ciel de Twickenham, le tournoi n’est pas perdu pour autant. Il va falloir jouer maintenant avec cette épine dans le pied pour ne jamais oublier que dominer n’est pas gagner, que briller n’est pas s’appliquer et que l’humilité passe par le respect de l’adversaire mais aussi de son propre jeu.

 

J’espère que le savon est bien passé, cette fois !

 

 

Les autres matches en bref…

 

Italie – Pays de Galles       22 – 15

Pas de cuiller de bois pour la Squadra Azzurra

Un peu plus tôt dans l’après-midi, les Italiens ont assuré l’essentiel, dans leur antre du Stadio Olimpico, sous une pluie torrentielle, à échapper plus d’un ballon. Et pourtant, il n’en a pas été autant que pour nos Français, plus au sec, outre-Manche.

 

S’appuyant sur l’essai en aquaplaning de Capuozzo, en première période, Allan a fini de construire la victoire des siens sur le dos de l’indiscipline galloise jusqu’à l’heure de jeu pour mener 19-3.

 

C'est là que les Diables Rouges se sont réveillés et ont mis à mal la défense locale, à la faute et réduite à treize. Deux essais, un de Wainwright, puis un autre de pénalité, auraient pu relancer le match. Mais il était trop tard, les hommes de Quesada ont tenu bon et repartent avec la victoire, laissant laborieusement le point de bonus défensif aux XV du Poireau, méritant.

 

La Squadra Azzura est bien partie pour récidiver sa performance de l’an dernier et ne pas terminer à la dernière place, désormais réservée à ces pauvres Gallois qui enchaînent leur 14e défaite. Mais ces derniers ne semblent pas avoir dit leur dernier mot.  

 

 

Écosse – Irlande        18 – 32

Sur la route du Grand Chelem

Dimanche après-midi, à Édimbourg, les Irlandais sont venus à bout des Écossais, dans leur cocon de Murrayfield, non sans avoir eu à batailler une bonne heure pour inscrire les quatre essais minimum pour une victoire bonifiée.

 

Après avoir subi un 0-17, en trente minutes, grâce aux deux essais conclus par Nash et Doris, les Écossais ont réagi juste avant la pause, par Van der Merwe, pour le seul essai maison, puis au retour des vestiaires, par le pied de Kinghorn, avant de s'effondrer à l'heure de jeu.

 

Les Celtes, à nouveau dominateurs, ajoutèrent deux nouveaux essais, par Lowe et Conan avant de verrouiller le jeu par le pied de Prendergast, au meilleur de sa forme, et une défense féroce qui n'empêchera pas Ben White de marquer, au courage, à cinq minutes du terme.

 

Le Grand Chelem s'ouvre au tenant du titre, en attendant la réception des Français qui pourraient les priver d'un troisième titre d'affilée historique.

 

Clsst. : 1- Irlande, 10 pts (+19) – 2- France, 6 (+42) – 3- Angleterre, 6 (-4) –
          4- Écosse, 5 (-2) – 5- Italie, 4 (-5) – 6- Pays de Galles, 1 (-50)

 

 

La 2e journée du tournoi des Bleuets en bref….

 

Angleterre (1) – France U20 (2)        27 – 10

À qui la faute ?

Vendredi soir, à Bath, nos Bleuets se sont fait punir logiquement par les éternels champions en titre, faute de discipline qui les ont amenés à jouer trente minutes en infériorité numérique, dont cinq à treize. Il n’en fallait pas tant pour que les Baby Roses appuient là où ça fait mal et fassent la différence.

 

Forts en mêlée, dans les rucks et en défense, les actuels champions du monde (aussi) ont empêché notre XV tricolore d’exister, marquant les premiers, dès le premier quart d’heure, avant de prendre le large sur l’essai de pénalité qui coûtait le premier carton jaune à Britz (14-3). La réaction des petits Français, avec l’essai du coupable flanker, de retour dur le pré, augurait d’un espoir, juste avant la pause (17-10).

 

La seconde période sera un enfer pour nos Bleuets, réduits à treize, à la peine et encore à la faute, encaissant une pénalité, luttant plus pour survivre que pour marquer (20-10).

 

Les dernières minutes à quinze contre quinze (enfin !) auraient pu laisser croire à un sursaut, pour au moins récupérer le point de bonus défensif, à défaut de mieux. Mais rien n’y a fait, la défense anglaise a été impitoyable, pire, un contre a offert l’essai du chaos aux champions qui, après leur victoire en Irlande, filent tout droit vers un nouveau Grand Chelem.

 

Quant aux Français, leur seul but est de conserver cette seconde place honorifique, et tenter de corriger toutes ses fautes cumulées qui les ont privés d’une victoire à portée de leur talent, ici, à Bath.

 

 

Les autres matches : Italie (3) – Pays de Galles (5)  (18-20) ; Écosse (5) – Irlande (4)  (15-33).

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

 

 

La semaine prochaine…

 

Le Tournoi fait une pause…

 

Notre championnat national prend le relais sous les projecteurs des stades français.

 

Un Stade Français qui joue sa peau, comme son voisin qui va devoir fermer les vannes d’un jeu breton prêt à faire couler de l’encre, et le Racing, à Paris-la-Défense Arena.

 

Des défenses qui vont être éprouvées, au Michelin, à Jean-Dauger, à Gerland et Béziers où les meilleures attaques s’y déplaceront avec force, même sans leurs internationaux.

 

Des cadres internationaux qui se reposeront en attendant le déplacement à Rome.

 

Au programme* de la 16ème journée de TOP 14 :

Samedi 15 février

 à 14h30 :   Bayonne – Bordeaux

   à 16h30 :      Lyon – La Rochelle

Stade Français – Pau

Perpignan – Castres

Racing 92 – Vannes

à 21h05 :  Montpellier – Toulon

 

Dimanche 16 février

à 21h05 :  Clermont – Toulouse

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

Retrouvez tous les résultats* et le programme sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

Publicité
Publicité
Commentaires
P
En première partie, ils étaient trop brillants nos joueurs, alors la scoumoune alors penchée sur ces surdoués. En seconde partie, Ramos en a rajouté avec ses contre-attaques foireuses. Et on a perdu la rencontre qu'on devait gagner haut la main.
Répondre
Publicité