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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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2 mars 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°609

LA RELÈVE ÉTEINT LA VIEILLE GARDE 

 

TOP 14... 18è journée                                Racing 92 (12) – Pau (10)   29 – 47

Gailleton et Attisogbe surclassent leurs aînés

Ces Bleus qui jouaient un double enjeu

 

Samedi après-midi, au Paris-la-Défense Arena, ils étaient trois internationaux tricolores, dans chaque camp, à se disputer une place pour cette finale avant l’heure du VI Nation, samedi prochain, à Dublin.

 

Si les jeunes finisseurs du succès des Bleus en Italie, Le Garrec contre Attisogbe, ont joué en solo leur partition – en espérant conserver les faveurs du sélectionneur devant les Bordelais, Lucu et Penaud, de retour en grâce, après leur mise à l’écart, vécue comme une punition – il n’en a pas été de même pour les vieux briscards du Racing, Fickou et Taofifenua, qui ont eu à se frotter au culot d’une sacrée relève, face respectivement à Gailleton et Auradou, également présents sur le banc, à Rome, et qui ont littéralement éteint leurs aînés dans l’Arène francilienne.

 

Les deux Racingmen trentenaires, rappelés par Galthié pour leur expérience avant Irlande-France, n’ont pas vu le jour, pendant 80 minutes pour le capitaine aux 93 sélections dont c'était le grand retour, et moins d’une heure pour le seconde-ligne 54 fois capés.

 

La victoire à La Rochelle, la semaine dernière, est retombée comme un soufflé pour les hommes de Collazo, incapables d’aligner deux passes sans faire tomber le ballon, ou de faire mal en conquête, chacun y allant de son idée, le plus souvent improvisée ou peu inspirée, comme si le collectif était resté aux vestiaires.

 

Une aubaine pour des Palois qui n’en demandaient pas tant pour se refaire la cerise au classement et enquiller tous les points à portée d’essais de première main, comme ce bijou de Gailleton, juste avant la pause, ou à portée de botte de Simmonds qui, avec son compatriote anglais, Robson, à la charnière, a fait un joli pied de nez à l’armada britannique locale dont la moitié, comme Farrell, se trouvait spectatrice en tribunes.

 

Sam James avait pourtant ouvert le score, en première période, augurant d’un tout autre match pour les locaux qui menaient 10-0 au bout d’un quart d’heure plutôt heureux. Mais les trois-quarts adverses allaient lancer une attaque d’envergure, se prenant pour des Toulousains, et offrir un essai remarquable au très remarqué Gailleton qui, d’ailleurs, allait re-marquer, en seconde période, sur un show extraordinaire d’Attisogbe, après que Williams avait répondu à Habosi, sur la réaction des locaux au retour des vestiaires.

 

Tedder, le seul à sortir du lot côté Racing, aurait bien voulu renverser la rencontre avec son doublé, dans les dernières minutes, mais le trou (béant) était fait, sous les coups de pied répétés de Simmonds, dont ce drop fatal, à un quart d’heure de la fin, portant la marque à 17-32, comme on botte le derrière à un rugby malappris, avant que Grandidier, le Septiste palois, n’enfonce encore plus les Franciliens avec un quatrième essai.

 

Fickou n’a rien pu faire, battu et abattu, tout comme Taofifenua, inexistant, et Le Garrec, mal inspiré, voire résigné. Pourtant l’enjeu était doublement de taille pour ces Racingmen, à trois longueurs de la relégation, désormais, et surclassés individuellement pour espérer être alignés dans les 23 Tricolores à Dublin.

 

Pau respire au classement et on peut imaginer qu’aux yeux du sélectionneur…

 

Le trio Gailleton*-Attisogbe-Auradou aura marqué des points.

 

(*) NDLR (dim 20h30) : Le trois-quarts-centre palois vient d'être déclaré forfait pour Irlande-France

 

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Stade Français (11)  La Rochelle (9)      22-17

Un sursis pour Paris

En ouverture de cette journée, à Jean Bouin, les Parisiens ont profité d’une équipe rochelaise amoindrie et désorganisée pour se rebeller et engranger les quatre points d’une victoire qui redonne de l’espoir au club et à ses supporters.

 

Comme d’habitude, les Maritimes, très indisciplinés, ont été méconnaissables, punis par la botte d’Henry et encaissant un essai (signé Ezéala), un carton jaune et un rouge, en une mi-temps pour un 22-3, au retour des vestiaires. Il aura fallu la maladresse et la fébrilité récurrentes des locaux pour redonner du pep aux visiteurs et réagir trop tard, comme d’habitude, avec deux essais (Lespiaucq et un de pénalité).

 

Les hommes de Gustard ont eu peur jusqu’au bout, laissant finalement les Rochelais repartir avec seulement le point de bonus défensif. Paris sort de la zone rouge, mais pour combien de temps ?

 

Toulouse (1)  Vannes (14)      63-21

Le grand écart

Les Toulousains ne s’embarrassent pas des absences. Là aussi on commence à s’y habituer. Mais les retours des feux follets internationaux, Capuozzo et Kinghorn ont eu raison de la bravoure des Vannetais, dominés des pieds à la tête, croulant sous les essais des locaux.

 

Un doublé de Willis, trois autres essais de Castro-Ferreira, Cramont et Kinghorn ont suffi pour plier le match en une grosse demi-heure (35-0). Les visiteurs ont fini par s’exprimer, juste avant la pause, avec un essai de Moukoro, puis deux autres, en seconde période, par Varney puis Vili tandis que les Haut-Garonnais continuaient de sévir dans leur en-but, Ahki, Lacombre, Neti et Capuozzo rajoutant quatre nouveaux essais à leur festival.

 

Perpignan (13)  Bordeaux (2)      17-29

Les Catalans sombrent

Samedi soir, à Aimé-Giral, les hommes d’Azéma ont subi la foudre girondine dont le premier impact n’a pas pris plus de dix secondes, Echegaray concluant l’essai le plus rapide de l’histoire du TOP 14. Janse Van Rensburg puis Falatea lui emboitaient le pas pour prendre les devants à la pause (0-19).

 

Le second acte sera plus équilibré mais ne permettra jamais aux locaux de refaire leur retard, même si Oviedo, Velarte et De la Fuente ont mis les moyens pour y parvenir. Mais Sa rajoutait un essai de plus à l’armada béglo-bordelaise, bien emmenée par une charnière Lucu-Jalibert, de niveau international, qui avait besoin de convaincre pour espérer jouer cette fameuse finale du tournoi à Dublin.

 

Perpignan retrouve la place désagréable de barragiste au maintien, comme l’UBB, diamétralement à l’opposé, celle du dauphin.

 

Montpellier (8)  Castres (5)      21-17

Plus de peur que de mal

Samedi après-midi, les Cistes ont bien failli gâcher leurs belles premières 41 minutes, après deux essais de Tolofua et Nagandebel qui leur ont permis de mener 18-0, dans un second acte à la main des Castrais, à deux doigts de renverser la partie sur le fil. Arata et Chabouni avaient relancé le match, dès le retour des vestiaires, avant que les Montpelliérains ne limitent la casse avec une petite pénalité de Reus et la maladresse de Palis ne trouvant pas la touche pour un possible essai de la victoire.

 

Le MHR reste dans le bon peloton aux portes du TOP 6 tandis que le CO y conforte sa place grâce à son point de bonus défensif.

 

Lyon (6)  Toulon (3)      27-20

Le Lou de Ghezal fait peur

Depuis la reprise du groupe par l’ancien spécialiste de la conquête du XV de France, les Lyonnais enchaînent les performances de manière déconcertante, avec une seule défaite en huit rencontres. Et l’ogre varois n’a pas fait exception, samedi, à Gerland, encaissant les quatre essais durant le premier acte (27-6).

 

Chat, Tchapchet et un doublé de Botha auront eu raison des visiteurs, profitant d'une supériorité numérique pendant le carton jaune de Baubigny pour engranger le point de bonus offensif en une mi-temps. La réaction d’orgueil des hommes de Mignoni se sera fait attendre, dans un second acte plus fermé, Jaminet et Danglot marquant enfin, à dix minutes du terme, et annulant le point de bonus des locaux, dans une fin de match relancée mais vaine.

 

Le Lou grimpe pour la première fois dans le TOP 6, en attendant le résultat de Clermont.

 

Bayonne (4)  Clermont (7)      31-18

La forteresse basque a tenu bon

Dimanche soir, à Jean-Dauger, en clôture de cette journée, les Bayonnais ont dû batailler dur pour sauvegarder leur invincibilité à domicile. Tantôt dominateurs, comme en début de partie, après les deux essais signés Paulos et Cormenier, tantôt sur la défensive, sans que les visiteurs auvergnats ne parviennent à conclure leurs temps forts, les Basques ont navigué à vue, dans une première période âpre et maladroite de part et d'autre (18-6). 

 

Le second acte a été marqué d'abord par la réaction des Jaunards sur un ballon porté conclu par Fainga puis par l'indiscipline. Deux cartons jaunes contres les visiteurs et un rouge préjudiciable contre Mori, à l'heure de jeu. Fall en profitait aussitôt pour relancer l'ASM dans une partie qui lui ouvrait les bras (21-18). Mais Germain, tout juste entré, allait doucher les espoirs des Auvergnats sur un de leur temps fort, à cinq minutes du terme. Un contre depuis son camp pour l'essai de la victoire et le soulagement de Jean-Dauger.

 

Clermont n'en finit pas de ne jamais finir ses actions, comme si le collectif d'Urios jouait avec des moufles et une IA mal programmée dans la tête. Voilà l'ASM sortie du TOP 6 quand l'Aviron Bayonnais s'y installe confortablement. 

 

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

 

La semaine prochaine…

 

Place à la finale !

 

Pendant que le TOP 14 prend de nouveau des vacances, le Tournoi nous revient avec son dénouement, à Dublin, et un probable titre à venir pour le vainqueur de cette finale avant l'heure entre l’Irlande et la France. Mais Celtes et Anglais pourraint continuer d’y croire en cas de succès des Bleus.

 

Au programme* de la 4e journée du VI Nations :

Samedi 8 mars

à 15h15 :   Irlande – France

à 17h45 :   Écosse – Pays de Galles

 

Dimanche 9 mars

à 16h :  Angleterre – Italie

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de France TV

 

Sans oublier nos Bleuets, à Cork et sur L'Équipe TV, vendredi 7 mars, à 21h :  

Irlande – France U20

 

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

Retrouvez tous les résultats* et le programme sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

 

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