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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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16 mars 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°611

SACRÉS FRANÇAIS ! 

 

VI NATIONS... 5e journée                                  France Écosse       35 – 16

Des Bleus sur le toit de l'Europe

De la fébrilité au stade de transe !

 

Samedi soir, au stade de France, les Bleus ont décroché le 27e titre de leur histoire, depuis qu’ils ont intégré le Tournoi en 1910, se rapprochant de deux longueurs des Gallois et de trois des Anglais, en haut du podium, sur la même période (hors tournoi des IV Nations).

 

Et si on se réfère au Tournoi à six, depuis l’entrée de l’Italie en 2000, le XV de France se hisse à hauteur du XV de la Rose avec 7 titres dont 4 Grands Chelems, là où les Rosbifs n'en comptent que deux. Na !

 

Ça c’est pour le palmarès que les statistiques sont venues étayer de records en tout genre, comme le nombre d’essais en un seul tournoi élevé à 30 ou celui du meilleur marqueur dans une même édition porté à 8 par Bielle-Biarrey. En interne, le nombre de points inscrits en équipe de France est passé à 450 par Ramos qui devance de loin Michalak, quand le record d’essais de Blanco avait été égalé par Penaud, la semaine dernière.

 

La belle affaire !

 

Pour ce qui est du jeu, du panache et des émotions, là, ça a été bien moins glorieux. Nos Tricolores sont passés par tous les états pour obtenir cette « simple » victoire qui, sur le papier, semblait facile après avoir atomisé les favoris Irlandais, la semaine passée, dans l’antre d’un Aviva Stadium estomaqué (27-42).

 

Une première période fébrile, inquiétante même, particulièrement énervante et qui a ravivé la désillusion récente de Twickenham (26-25) ou encore celle de 2021, dans ce même Stade de France et face à ces mêmes Écossais qui nous avaient cueillis, sur le fil, avec un essai assassin de Van der Merwe (23-27).

 

Comment peut-on autant dominer et se tirer si stupidement autant de balles dans le pied après que celui de Ramos nous avait logiquement donné les premiers points, au bout de trois minutes, et que Moefana avait conclu une magnifique incursion des avants, bien servi dans l’intervalle par son compère au centre, Fickou, un quart d’heure plus tard ?

 

Va comprendre, Charles, ce qui se passe dans les têtes de nos Tricolores, à ce moment du match où on mène 10-0. Un geste gratuit de Ramos qui éjecte le pauvre White sur le dos de Mauvaka, le talonneur se ruant alors sur le demi de mêlée adverse tel un roquet sur un facteur qui aurait trébuché devant le portail, à deux dents de le mordre à la tête. Résultat : le Toulousain prend un carton jaune, avec option rouge par le bunker (finalement clément), et Russel passe les premiers points de la pénalité offerte (10-3).

 

Durant les vingt dernières minutes de ce premier acte, l’équipe de France s’est mise soudain à vaciller, en infériorité numérique, malgré trois points ajoutés par Ramos, manquant des plaquages fatals sur une première incursion de Graham lancé par Russel dans le bon intervalle jusqu’à l'en-but (13-10). À peine revenus à quinze, les Bleus perdaient à nouveau un de leurs gros, en la personne du pilier gauche éponyme qui écopait d’un carton jaune pour l’ensemble des fautes de la défense française, trop fébrile.

 

De quoi offrir l’égalisation à Russel sur un plateau et se remettre à trembler. Sauf le pied de Ramos qui, sur une pénalité, redonnait l’avantage aux siens, dans la foulée (16-13). Mais, en face, le danger restait permanent et notre défense toujours aussi lâche, incapable de reprendre Kinghorn envoyant Jordan à dame. Heureusement, un pied de l’arrière écossais effleurait suffisamment la touche pour que l’essai soit refusé.

 

Les Bleus regagnaient le vestiaire heureux mais peu fiers !

 

Le second acte démarrait en trombe, malgré l’infériorité numérique, mais avec plus d’application et de chance aussi quand, sur un temps fort adverse dans notre camp, Russel foirait une chistéra, laissant le cuir à la merci de Ntamack qui s’échappait avec, dans une course effrénée, remontant tout le terrain, appuyé par l’incontournable Bielle-Biarrey dont les cannes étaient plus armées pour accélérer jusque dans l’en-but et inscrire son huitième essai de la compétition, égalant un record datant du début du 20e siècle (23-13). Revenus à quinze, et de loin, après la réduction du score de Russel sur une nouvelle attaque des visiteurs, les hommes de Galthié allaient retrouvant de l’allant et de la fraîcheur avec un ban d’avants qui faisait son entrée, pour un quart d’heure de grâce.

 

55e minute, un énorme ballon porté, derrière une touche de Marchand, mettait à mal la défense calédonienne et ouvrait le champ à l’extérieur pour Lucu puis Penaud qui exécutait une sautée pour Ramos qui n’avait plus qu’à filer tout droit à dame, pour le troisième essai tricolore (30-16).

 

Six minutes plus tard, une attaque de première main, enfin, lançait la cavalerie des trois-quarts français pour le doublé de Moefana, après un beau cadrage débordement de Bielle-Biarrey qui servait Fickou, encore passeur décisif pour son compère au centre. Ramos manquait la transformation en coin, presque anecdotiquement, déjà fort de ces 450 points en équipe de France (35-16).

 

Le dernier quart d’heure ne sera pas de tout repos !

 

Kinghorn puis Van der Merwe n’ont jamais été loin de conclure leurs offensives mais, cette fois, la défense, renforcée par nos finisseurs, a tenu bon, non sans quelques frayeurs, ne laissant jamais nos Tricolores respirer. Ils devront attendre la dernière seconde pour voir Ntamack les libérer ainsi que le stade de France, tous exultant, au coup de sifflet final, dans un état de transe collective. Comme si tous comprenaient, ce soir, qu’une nouvelle ère du rugby français s’ouvrait pour conquérir le rugby mondial, succédant à celle irlandaise qui se referme avec les retraites des Sexton, Murray, O’Mahony et consorts.

 

2027, nous voilà !

 

 

Les autres matches en bref…

 

Italie – Irlande                17 – 22

Déjà une performance

Samedi après-midi, les Irlandais n’avaient que peu d’espoir de remporter le tournoi, Anglais puis Français ayant, tour à tour, la main pour les dépasser, quel que soit leur résultat à Rome. En revanche, du côté de la Squadra Azzurra on jouait doublement gros : un exploit face au tenant du titre et une dernière place en cas de défaite et de victoire derrière des Gallois.

 

Et les locaux y ont cru, en première période, après l’essai de Ioane, menant même jusqu’à la dernière minute, après l’égalisation de Keenan et avant de se faire doubler par Sheehan, sur le fil (10-12). Le second acte a démarré en trombe pour les Celtes qui voulaient clairement tuer le match tout en le bonifiant, grâce à deux essais, d’entrée, du même Sheehan, pour son triplé, s’appuyant sur la force des ballons portés. Seul point noir, les échecs au pied de Crowley, à la rue, remplacé par Prendergast à l’heure de jeu.

 

Les Italiens, quant à eux, ont payé leur indiscipline de trois cartons dont un rouge fatal contre Vintcent, sans pour autant lâcher la partie, marquant un deuxième essai par Varney qui les a maintenus en vie jusqu’au bout. Mais rien n’y a fait, la Squadra Azzurra se contentera d’un bonus défensif et d’une honorable avant dernière place après la sévère défaite des Gallois.

 

Pays de Galles – Angleterre        14 – 68

Sans pitié

Dans la foulée, au Millennium de Cardiff, les Diables Rouges n’ont jamais vraiment pu mettre la main sur ce match du dernier espoir pour éviter la cuiller de bois qui leur était promise. Les Anglais les ont étouffés d’entrée avec deux essais (Itoje et Roebuck) avant de les laisser vivre ce sursaut d’orgueil grâce à l’essai de Thomas. Mais, à nouveau, en cinq minutes, le XV de la Rose a tué le match avec trois nouvelles banderilles plantées, juste avant la pause, par Freeman, Cunningham et Stuart (7-33).

 

Le second acte ne sera qu’un copié-collé de ce récital humiliant avec des Gallois acculés dans leur camp. Cinq nouveaux essais (Mitchell, doublé de Pollock, Eyes et Cunningham) ont eu raison du XV du Poireau qui, comme en première mi-temps, sauvera l’honneur par Thomas, pour son doublé.

 

Triste équipe galloise qui montre combien elle tente de reconstruire, loin, très loin, de la gloire d’antan.

 

 

Clsst. : 1- France, 21 pts (+125) – 2- Angleterre, 20 (+74) – 3- Irlande, 19 (+18) –
          4- Écosse, 11 (-16) – 5- Italie, 5 (-82) – 6- Pays de Galles, 3 (-119)

 

 

 

La 5e journée du tournoi des Bleuets en bref….

 

France U20 (1) – Écosse (5)        45 – 40

Sacrément inattendu !

Vendredi soir, à Jean-Bouin, la nouvelle a fait l’effet d’une bombe, en plein match de nos Bleuets qui menaient tranquillement contre des Ecossais, les uns comme les autres n’ayant rien à gagner dans ce tournoi, tant les Anglais l'avaient dominé sans ménagement jusque-là.

 

« À Arms Park, les Gallois viennent de battre les Baby Roses ! »

 

Il restait une vingtaine de minutes à jouer, les jeunes Tricolores étaient en lice de remporter cette édition, sept ans après leur dernier Grand Chelem (2018). Les coéquipiers d’Etchegaray se disputaient le cuir dans une partie débridée, les essais coulaient à flot, de part et d’autre, le premier inscrit par Daunivucu, dès la première minute. Brown égalisait aussitôt, Akrab, Tilloles puis Cowie surenchérissaient, décrochant le bonus offensif, en moins de trente minutes, avant qu’Etchegaray ne corse l’addition et que Blyth-Lafferty ne la réduise, juste avant la pause (33-22).

 

Et puis le second acte s’est joué avec cette incroyable nouvelle, obligeant les Français à gagner pour le titre et les Écossais à prendre au moins un point de bonus pour ne pas finir dernier. Un tout autre match tendu s’engageait et les Bleuets commençaient à se mettre à la faute, fébrilement. Etchegaray avait pourtant mis les siens sur la bonne voie avec son doublé, mais Van Wyck lui répondit aussitôt, engageant une course-poursuite qui mettait Cotarmanac’h en orbite pour une nouvelle réplique (45-30).

 

Seulement les dernières munitions seront écossaises et, après l’essai de Douglas, battant quatre défenseurs tricolores, les Bleuets ont tremblé jusqu’à cette dernière pénalité que les Calédoniens ont préféré transformer en points pour un bonus défensif salvateur pour ne pas finir dernier, plutôt qu’une penaltouche aléatoire, à quelques secondes de la fin. Tant mieux pour nos Français, sacrés champions contre toute attente, comme leurs aînés le lendemain.

 

Les autres matches : Italie (4) – Irlande (6)  (15-12) ; Pays de Galles (3) – Angleterre (2)  (23-13).

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

 

 

Les qualifiés européens pour la Coupe du monde 2027….

 

Les quatre équipes qui ont atteint les demi-finales du Rugby Europe Championship se sont qualifiées directement pour le Mondial en Australie en 2027. Il s’agit de la Géorgie, l’Espagne, la Roumanie et le Portugal, dans l’ordre du classement final après les résultats de ce week-end :

 

1e place : Géorgie – Espagne       46 – 28

3e place : Roumanie – Portugal   21 – 7

5e place : BelgiquePays-Bas      31 – 10

7e place : SuisseAllemagne        20 – 17

 

Les Belges décrochent, quant à eux, leur billet pour le Tournoi de Qualification final.

 

 

La semaine prochaine…

 

Les Féminines ouvrent leur tournoi en Irlande

 

 

Au programme* de la 1e journée du VI Nations féminin :

Samedi 22 mars

à 14h :   Irlande – France

à 17h45 :   Écosse – Pays de Galles

 

Dimanche 23 mars

à 16h :  Angleterre – Italie

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de France TV

 

 

 

En parallèle, le TOP 14 fera son retour avec au programme* de sa 19ème journée :

 

Samedi 22 mars

 à 14h30 :   La Rochelle – Castres

   à 16h30 :  Clermont – Racing 92

Lyon – Vannes

Pau – Montpellier

Stade Français – Bayonne

à 21h05 :  Toulon – Perpignan

 

Dimanche 23 mars

à 21h05 :  Bordeaux – Toulouse

 

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

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Commentaires
P
Et Fabien Galthié sauva sa peau...
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