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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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23 mars 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°612

PLUS DE PEUR QUE DE BALLES ! 

 

VI NATIONS (F)... 1e journée                                  Irlande France       15 – 27

Des Bleues dans le dur dans les mauls

Une entrée malgré tout bien négociée

 

Samedi après-midi, à Belfast, nos Bleues ont assuré l’essentiel en disposant des Irlandaises après avoir craint le pire, en seconde période.

 

Pourtant, durant les vingt premières minutes, malgré une indiscipline naissante, les Françaises ont su défendre face à l’agressivité de leur adversaire et bonifier quelques bons ballons, bien portés par leurs avants et conclus par Gabrielle Vernier, puis Marine Ménager, dans les bons intervalles, Morgane Bourgeois transformant parfaitement chaque essai (0-14).

 

On peut dire que jusque-là… c’était de la balle !

 

Seulement, cinq minutes plus tard, les femmes de Gaëlle Mignot et David Ortiz ont continué à commettre des fautes, offrant une nouvelle opportunité aux Celtes de négocier un ballon porté sur une nouvelle penaltouche qui, cette fois, a fait mouche, Aoife Wafer usant de toute sa puissance pour aplatir derrière la ligne. Heureusement, Dannah O’Brien a manqué la transformation en coin (5-14).

 

 

La suite de ce premier acte a été un gâchis de munitions, le XV du Trèfle parvenant à annihiler les offensives françaises, embourbées dans des mauls improductifs, rendant la balle aux locales qui n’étaient pas au mieux, acculées dans leur camp et poussées à la faute. L’occasion pour Morgane Bourgeois, en pleine réussite au pied, de prendre les points à défaut de concrétiser leurs temps forts sur des ballons mal portés (5-17).

 

Le second acte augurait d’un réglage des attaques tricolores après avoir mis un peu d’huile dans leur rouage, à la pause. Seulement l’agressivité défensive de nos Bleues, pour répondre à la rentrée tonitruante des Irlandaises sur le pré de Kingspan Stadium, a été fatale à Gabrielle Vernier, coupable d’un coup de tête involontaire contre le front de son vis-à-vis Eve Higgins. Ce sera un carton jaune, relevé au rouge par le bunker, pour la trois-quarts-centre française.

 

Vingt minutes d’infériorité numérique, vingt minutes d’enfer !

 

Il n’a pas fallu deux minutes aux Celtes pour en profiter. Sur la penaltouche qui a suivi, la talonneuse Neve Jones est entrée dans l’en-but tricolore comme dans du beurre, avec un maul saillant qui a tartiné la défense des Bleues, dans le dur, d’un nouvel essai qui ne sera toujours pas transformé. Merci Mademoiselle O’Brien ! (10-17)

 

Seulement, vingt minutes à quatorze c’est long et les locales, devant leur public, n’allaient pas s’en tenir là. Malgré une défense acharnée de notre XV de France, plein de caractère, se pliant dans tous les secteurs sans rompre, les Irlandaises ont fini par trouver la faille, sur un nouveau ballon porté, de nouveau conclu par Neve Jones, et de nouveau non transformé par Dannah O’Brien, décidément le point noir de ce XV du Trèfle (15-17).

 

Revenues à quinze, pour les dix dernières minutes, nos Bleues ont réagi avec brio, mettant enfin la main sur la balle et leurs hôtes au supplice. Morgane Bourgeois a d’abord donné de l’air à son équipe avec une pénalité bien tapée. Puis, deux minutes plus tard, c’était au tour d’Emilie Boulard, entrée très tôt à la place de Nassira Kondé, en première période, de conclure une magnifique action, initiée par Morgane et relayée par Alexandra Chambon, qui venait de remplacer Laure Bourdon-Sansus. Imparable et, une nouvelle fois, transformée. Merci Morgane !

 

La victoire était désormais dans la poche des Françaises qui ont su éviter le pire mais peuvent se mordre les doigts de n’avoir pas su maîtriser cette agressivité, au retour des vestiaires. Résultat, ça leur coûte le point de bonus offensif, pourtant à leur portée, et l’absence de Gabrielle Vernier, samedi prochain, à La Rochelle, contre l’Écosse.

 

La route semble encore bien longue et pleine d’embûches avant de pouvoir rêver d’un sacre final dans ce tournoi, fin avril, à Twickenham, quatre mois avant d’y retourner pour la coupe du monde qui se déroulera en Angleterre. Car nos Bleues le savent mieux que personne…

 

Le XV de la Rose ne leur fera pas de fleur !

 

 

Les résultats des autres matches…

 

Écosse – Pays de Galles   24 – 21  (3E-3E)       Les Écossaises dans la douleur

 

Angleterre – Italie           38 – 5    (6E-1E)       Les Anglaises avec une petite fièvre

 

 

Clsst. : 1- Angleterre, 5 pts (+33) – 2- France, 4 (+12) – 3- Écosse, 4 (+3) –
          4- Pays de Galles, 1 (-3) – 5- Irlande, 0 (-12) – 6- Italie, 0 (-33)

 

 

La 19e journée de TOP 14, en bref…

 

La Rochelle (8)  Castres (6)      12-12

Dominer n’est pas gagner

Samedi après-midi, en ouverture de la journée, les Rochelais ont laissé filer une victoire qui leur semblait pourtant acquise, après avoir marqué deux fois, dans le premier quart d’heure, par Nowell et Boudehent, quand leur adversaire ne verra jamais l’en-but local de la partie.

 

Menant 12-3, les Maritimes ont calé durant les quarante-cinq minutes restantes, sans parvenir à tuer le match et repartir avec la victoire bonifiée qui leur tendait les bras. Pire, ils ont laissé Fernandez puis Le Brun grignoter les points, sur l’indiscipline locale, pour arracher le match nul, contre le cours du jeu.

 

Une nouvelle désillusion pour le Stade Rochelais qui enchaîne son 7e match sans victoire. Quant au CO, il profite de la défaite des Clermontois pour grimper dans le TOP 6.

 

Clermont (9)  Racing 92 (12)      21-23

Le Michelin en deuil

Un peu plus tard, au stade Marcel-Michelin, les Jaunards se sont une nouvelle fois sabordés avant de repartir avec une nouvelle défaite, aussi amère que les précédentes à domicile (après Toulouse et Montpellier). Un cauchemar pour les hommes d’Urios, incapables de tuer le match .

 

Les Auvergnats ont pourtant frappé d’entrée sur un ballon porté, Massa inscrivant alors le premier essai. Mais les Racingmen ont aussitôt répondu, envoyant Spring à dame pour reprendre les devants après un premier but de Lancaster (7-10). Qu’à cela ne tienne, les Clermontois ont remis ça, en usant de leur arme fatale, par Fainga, avant d’en abuser plutôt que de prendre les points, ce qu’Urda finira par faire pour passer devant à la pause (15-13).

 

Seulement, la maladresse des Jaunards les poursuivra en seconde période, multipliant les scories et autres en-avant, gâchant les munitions bien chargées par des avants dominateurs, la ligne arrière confondant précipitation avec l’application nécessaire pour concrétiser leurs temps forts. Il aurait suffi pourtant d’une simple pénalité en fin de partie pour faire pencher la balance de leur côté, après que Taofifenua avait bonifié l’entrée du squad d’internationaux. Mais monsieur Urruzmendi n’avait visiblement pas envie d’offrir ce dû aux locaux, comme s’il avait prévu de rentrer avec le bus parisien, laissant rejouer cinq fois une mêlée dominatrice, dans le money time, alors que le pack francilien la subissait clairement.

 

Cinq minutes d’efforts pour rien, si ce n’est une cinquième défaite consécutive qui mène l’ASM à la porte du TOP 6 et de la dépression. Quant au Racing, il s’éloigne, un peu plus, de la zone relégable et peut désormais respirer tout comme son voisin parisien, heureux vainqueur à Jean-Bouin.

 

Stade Français (11)  Bayonne (4)      31-27

Paris se libère

Dans un scénario complètement dingue, les Parisiens ont réussi à se défaire de l’emprise des Basques sur un match que les visiteurs auraient dû remporter.

 

Après une première période équilibrée qui a vu les deux protagonistes marquer chacun leur tour un doublé, Marchant et Abadie pour le Stade Français, puis un essai de pénalité et Cormenier pour l’Aviron bayonnais (18-17), la partie s’est complètement dégradée, au retour des vestiaires, obligeant monsieur Trainini a donné, tour à tour, trois cartons jaunes consécutifs, à chaque équipe. D’abord contre les Basques (Chouzenoux, Rouet et Germain, 52 à 59e) qui, à douze contre quinze, encaissèrent deux pénalités et un essai de Motassi (31-17). Ensuite contre les Parisiens (Alo-Emile, Turagacoke et Halaifonua, 65 à 70e) qui, de même, offrirent deux essais à Martin et Erbinartegaray dont les transofrmations manquées par Lopez furent fatales aux visiteurs, dominateurs.

 

L’indiscipline aura eu raison de ce match et des Basques, laissant la victoire aux hommes de Gustard, heureux tant elle leur est vitale, au vu de leur mauvais classement.

 

Pau (7)  Montpellier (10)      40-38

Merci Simmonds !

Oh que la botte de l’ouvreur palois aura été précieuse au stade du Hameau, samedi. Dans un match fou où ça marquait de partout, de part et d’autre, les locaux ont pris l’avantage en première période (24-18), avec trois essais de Grandidier, Ruffenach et un de pénalité pour la Section, qui ont répondu à ceux de Reinach et Ngandebe pour le MHR, dominateur durant la première demi-heure.

 

Dès le retour des vestiaires, les Palois ont creusé l’écart grâce à une quatrième banderille de Brau-Boirie, avant que les Cistes ne réagissent et ne renversent la partie avec trois essais, en moins d’un quart d’heure, conclus par Vunipola, Vincent et Ngandebe, l’ailier maison profitant d’une supériorité numérique (31-35).

Dès lors, Simmonds allait commencer son œuvre. D’abord par deux pénalités pour punir l’indiscipline adverse et reprendre le score (36-35), à laquelle Bouthier répondait, à une minute du terme pour l’annuler (36-38). Mais, dans le money-time, cinq minutes après la sirène, une séquence de jeu au près des avants locaux installait leur ouvreur dans un fauteuil pour le drop de la victoire. Magistral !

 

Pau s’installe alors à la septième place tandis que Montpellier reprend la sienne, au dixième rang.

 

Lyon (5)  Vannes (14)      36-21

Le Lou s’en sort bien

Du côté de Gerland, les Lyonnais ont souffert face à des Vannetais que l’on sait désormais coriaces, prêt à en découdre, à la maison comme à l’extérieur, et à prendre tous les points qu’on laissera à la portée de leur panache.

 

Durant une heure, les Bretons ont mis la misère à la défense rhodanienne, avec un doublé de Moukoro (doublé) et un essai de Boudehent (pas Paul mais Pierre) pour rivaliser avec le doublé de Rattez et l’essai de Lambey. Une heure pour mener fièrement 19-21, loin de La Rabine.

 

Et puis, un autre match a eu lieu, avec le coaching gagnant de Ghezal, un banc qui a fait la différence, tout ce qu’il manque à cette équipe de Vannes. Chat a remplacé Marchand, appuyé par un pack presque tout neuf, et surtout plus puissant, le talonneur finisseur a conclu deux essais sur ballon porté derrière deux penaltouches. Berdeu rajoutant trois points pour rendre la victoire plus éclatante qu’elle ne l’a été.

 

Le Lou tient sa place dans les six premiers, tandis que Vannes repart bredouille de Gerland, injustement.

 

Toulon (3)  Perpignan (13)      40-19

Tout bonus !

Samedi soir, dans leur antre de Mayol, les Varois ont maîtrisé le match, sans se précipiter, construisant leur victoire bonifiée avec le temps. D’abord assurer le score, à la pause, avec un essai d’Isa et les points assurés au pied de Jaminet (16-6). Puis accélérer, en seconde période, et marquer deux nouveaux essais, par les avants Rebbadj et Lucchesi, pour décrocher le point de bonus offensif, à l’heure de jeu (30-12).

 

La réaction anecdotique des Catalans, par Oviédo, aura pour conséquence, pour les locaux, de s’employer à reprendre leur dû avec un quatrième essai de Jaminet sur le fil. Ouf !

 

Le RCT reste au contact des deux premiers, obligeant Bordeaux, ce dimanche, à s’employer pour qu’il ne reste pas devant.

 

Bordeaux (2)  Toulouse (1)      32-24

Drôle de choc

Le Matmut Stadium s'était fait tout beau et tout plein pour recevoir le leader et voir l'UBB lui prendre sa place avec son équipe type. Sauf que ce choc annoncé s'est transformé en un déséquilibre criant, tant le staff toulousain a mis au repos ses 15 internationaux, remplacés par une sans expérience, encadrée par quelques cadres comme Willis, Mallia et Lebel.

 

Alors personne ne s'est étonné, en tribunes, de voir les Penaud, Bielle-Biarrey, Buros, Jalibert, Lucu leur rouler dessus, en une mi-temps à sens unique. Quatre essais signés Van Resburg, Depoortere, Bielle-Biarrey et Penaud pour un 29-0 sec, à la pause, bonus offensif en poche.

 

Et puis arriva l'improbable, en seconde période, un relâchement largement coupable des locaux qui se sont cru arrivés, surjouant et faisant tourner leur effectif plutôt que la balle sans marquer le moindre point. En dix minutes, les avants toulousains, renforcés d'un banc motivé, ont planté trois banderilles dans le dos des Girondins, par Castro-Ferreira, Brennan et Vergé, se remettant dans une partie que tous croyaient pliée. Un véritable électrochoc pour le public du Matmut.

 

À quatre minutes du terme, Mallia décrochait même le point de bonus défensif avant que le cruel Jalibert ne leur enlève, la minute suivante, comme seul lot de consolation pour cette équipe béglo-bordelaise qui se voyait déjà en haut de l'affiche au classement, avec le point de bonus offensif, perdu bêtement.

 

Toulouse reste leader, même sans ses leaders, et Bordeaux son éternel dauphin. Ainsi semble se réécrire la saison passée, telle une histoire sans fin.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

 

La semaine prochaine…

 

Les Bleues doivent hausser leur niveau…

 

Le tournoi féminin se poursuit, toujours en parallèle du championnat masculin.

 

 

Au programme* de la 2e journée du VI Nations féminin :

Samedi 29 mars

à 14h :   France – Écosse

à 17h45 :  Pays de Galles – Angleterre

 

Dimanche 30 mars

à 16h :  Italie – Irlande

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de France TV

 

 

 

En parallèle, le TOP 14 tentera de rivaliser avec au programme* de sa 20ème journée :

Samedi 29 mars

 à 14h30 :   Toulouse – Pau

   à 16h30 :      Bayonne – Lyon

Clermont – La Rochelle

Montpellier – Stade Français

Vannes – Perpignan

à 21h05 :  Castres – Toulon

 

Dimanche 30 mars

à 21h05 :  Racing 92 – Bordeaux

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

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