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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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5 mai 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°618

UNE BIEN BELLE HISTOIRE EN MARCHE 

 

CHAMPIONS CUP... Demi-finale                     Bordeaux Toulouse       35 – 18

Jalibert l'homme d'un grand match référence

Le bourreau de l’UBB est tombé !

 

Qui ne se souvient pas de cette branlée monumentale infligée aux Béglo-bordelais par le Stade Toulousain lors de la dernière finale du championnat de France (59-3) ? On disait alors les Girondins mentalement plus faibles que les doubles champions d’Europe en titre aux 6 étoiles et aux 23 Brennus, dès qu’ils abordent les phases finales.

 

On se trompait. Pour la troisième fois consécutive, cette saison, et en demi-finale de la compétition ovale suprême ce coup-ci, l’UBB a vaincu ses démons avec courage et brio, écrivant une nouvelle page de son histoire en marche.

 

Dimanche après-midi, dans un Matmut-Atlantique plein, les hommes de Bru ont réalisé l’exploit de faire douter jusqu’à la défaite l’invincible machine toulousaine, enrayée sans ses maîtres à jouer que sont Dupont, Ramos, et bien d’autres (Mauvaka, Kinghorn…).

 

Les Bordelais l’avoueront après match, l’exploit des Saints à Dublin, la veille (lire ci-dessous), les ont inspirés et boostés au point de démarrer la partie en trombe avec cet essai de Samu, dès la troisième minute, sur une percée fantastique de Jalibert qui a piégé toute la défense haut-garonnaise. Cinq minutes plus tard, le stratège international local rajouta trois points après une faute de Willis, pris au sol.

 

Menés 10-0, les hommes de Mola reprirent leurs esprits et le match en main, faisant passer un sale quart d’heure à leur hôte qui encaissa logiquement un essai, par Delibes, après plusieurs salves d’attaque surgissant de toutes parts, notamment sur l’aile de Capuozzo, revenu en pleine forme, après sa blessure. Mallia rajouta des points au pied sur des fautes au sol, cette fois commises par les locaux, et son équipe prit l’avantage pour la première fois de la partie (10-11).

 

Mais l’orage ne dura qu’un court moment, laissant place à l’éclaircie des relances éblouissantes de Buros, avant que l’incontournable ailier international, à l’acronyme devenu célèbre,  LBB – ou encore le Petit Louis ou BB King, sur ces pages  terrasse la défense du champion sur une belle sautée de Penaud, derrière un jeu au près efficace.

 

Les coéquipiers de Ntamack accusèrent le coup, multipliant les maladresses, les scories, comme cela ne leur arrivait que trop rarement sur leurs offensives si bien huilées, offrant une nouvelle munition lointaine à la botte de Lucu pour creuser l’écart, ce qu’il fit avec éclat, permettant à l’UBB de mener 18-11 jusqu’à la pause.

 

Le retour des vestiaires ressembla à l’entame du premier acte. Sur le coup d’envoi, le Petit Louis, ou LBB the King, remonta tout le terrain avant d’enfumer le pauvre Graou et exécuter un sublime une-deux avec Samu pour s’envoyer seul à dame.

 

Un doublé tout simplement extraordinaire !

 

Le match était loin d’être plié mais quel coup derrière la tête pour l’équipe toulousaine qui ne s’en remettra jamais vraiment. Il faudra l’entrée simultanée de Jelonch et Merkler, dix minutes plus tard, pour dynamiser des champions en dedans, et un carton jaune contre Gazzotti, dans la foulée, pour bénéficier d’une supériorité numérique et trouver la faille, derrière une belle mêlée, point fort précieux, Barassi surgissant dans le bon intervalle pour marquer sous les poteaux (25-18).

 

Bru sortit alors son joker Tameifuna du banc pour stabiliser la mêlée et les Béglo-bordelais tinrent bon en défense, profitant des maladresses inhabituelles de leur bourreau pour se relancer. Et ce furent les avants suppléants locaux qui firent la différence, derrière un travail de sape acharné dans les 22 toulousains. Bochaton, d’abord, à l’heure de jeu, puis Tameifuna, à cinq minutes du terme, validant une victoire qui ne pouvait plus échapper au petit Poucet girondin sur le point de devenir un géant d’Europe…

 

En accédant maintenant à l’ultime marche d’un premier sacre.

 

 

 

 

L’autre demi-finale de Champions Cup en bref…

 

Leinster – Northampton    34 – 37

When the Saints go marching in

Quel exploit du XV de Northampton qui a éliminé le favori dublinois dans son antre de l’Aviva Stadium, après un match complètement fou. Rien d’étonnant quand on a vu les Saints marcher sur les Clermontois, puis les Castrais, montant en puissance dans les tours précédents.

 

Tommy Freeman a posé la première bombe, dès la septième minute, sur une course et une passe au pied magnifiques de Finn Smith, avant de récidiver deux fois, juste avant la pause, pour un triplé décisif, après l’essai de l’autre phénomène montant du XV de la Rose, Pollock, qui répondait avec opportunisme et culot à la machine celte, tout juste mise en marche avec les deux essais d’O’Brien et de Van der Flier.

 

Menés 15-27, les Leinstermen ont réagi au retour des vestiaires, avec deux autres essais tout en puissance, par Doris et Van der Flier, signant un doublé, pour revenir à seulement trois longueurs, à l’heure de jeu (27-30).

 

La fin de match sera époustouflante, Ramm surprenant encore la défense celte pour le cinquième essai anglais, obligeant les hommes de Leo Cullen à multiplier les efforts pour ne pas perdre devant leur public, médusé. En vain, malgré deux cartons jaunes contre les Saints et une supériorité numérique durant le dernier quart d’heure ouvrant des espaces, les Leinstermen n’ont trouvé la faille qu’une seule fois, par Lowe, un essai ayant été refusé à Byrne, tout comme le dernier baroud de la victoire, sur le fil, que les Anglais ont repoussé dans un contre-ruck déterminé.

 

Quelle force et combativité indéniables ! Northampton avait impressionné tout le long de cette compétition, révélant des joueurs comme Finn Smith, Tommy Freeman et Henry Pollock qui ont contribué à l’éclosion d’un nouveau XV de la Rose dans le dernier tournoi. C’est donc très logiquement que les Saints marcheront sur Cardiff, le 24 mai prochain, pour y jouer leur troisième finale, inédite, 14 ans après y avoir perdu contre le Leinster et 25 après être monté une seule fois sur la plus haute marche.

 

Les Béglo-bordelais sont prévenus.

 

 

Les demies de la Challenge Cup en bref…

 

Lyon – Racing 92    29 – 15

Le Lou en route pour un second titre

Dimanche, en début d’après-midi, les Lyonnais ont réalisé le match parfait devant leur public, à Gerland, face à leurs compatriotes qui les connaissent bien et qui avaient à cœur de sauver leur saison chaotique en TOP 14.

 

Les Racingmen ont subi l’agressivité et la détermination des locaux, portés par une seconde ligne (William-Guillard) énorme, durant 80 minutes, privant leur adversaire de ballons pour exister. A cela, si vous ajoutez la vista de la charnière Couilloud-Berdeu, vous obtenez un premier essai splendide, après une première demi-heure plutôt fermée, conclu par Rattez, bien servi par Maraku. Un croche-patte déloyal de ce dernier et les Franciliens profitaient de leur supériorité numérique pour revenir dans la partie juste avant la pause, grâce à un ballon porté bien négocié par Escobar derrière une penaltouche (10-8).

 

Le second acte met en lumière la domination en conquête des hommes de Ghezal qui insistent dans le jeu au près, avec leurs avants, pour inscrire un deuxième essai, par le flanker fraîchement entré, Saghinadze. Si les Racingmen ont répondu sans tarder par leur second demi de mêlée sur le terrain (entré au centre), Labarbe, les Lyonnais ont poussé les visiteurs à la faute, offrant des munitions à Berdeu de creuser l’écart par sa botte précieuse. Jamais les hommes de Collazo n’auront l’occasion de revenir.

 

Le Lou jouera donc sa deuxième finale de Challenge Cup, après celle remportée en 2022 face à Toulon, dans l’espoir de décrocher un second titre face au leader de Premiership.

 

Édimbourg – Bath    24 – 39

Pour un nouveau Crunch en finale

Samedi après-midi, la bande à Russel a pris le meilleur sur les compatriotes de l’ouvreur international écossais qui recevaient le leader du championnat anglais, reversé dans la phase finale de Challenge Cup en fin de phase régulière, tout comme le Racing 92, malheureux à Lyon.

 

Ouvrant les premiers le score, avec un essai de Underhill, les Anglais ont contenu les velléités de leur hôte, marquant à chaque fois derrière un retour en force des Écossais, Dunn permettant de donner l’avantage, à la pause, après l’égalisation de Tuipulotu (10-12).

 

Au retour des vestiaires, un essai de pénalité a permis aux locaux de passer devant pour la première fois avant qu'ils se fassent à nouveau dépasser par la puissance des avants anglais. Dunn a récidivé puis Barbeary, Annett et Pepper ont fait la différence en fin de match, après un suspense qui a tenu en haleine jusqu’au bout les supporters calédoniens, grâce notamment à l’essai de Price qui a ramené les locaux brièvement à trois points.

 

Rendez-vous à Cardiff, le 23 mai, pour un second Crunch en finale.

 

 

 

La semaine prochaine…

 

Le TOP 14 entre dans le dur….

 

À quatre journées du terme de la saison régulière, tous les clubs jouent gros, devant, derrière et au milieu pour accéder aux barrages ou valider une place en Champions Cup.

 

Les Jaunards sont dans la quasi-obligation de l’emporter à Pierre-Fabre, face à un concurrent direct, pour espérer rester dans le TOP 6. Quant aux perdants, entre les Catalans et les Parisiens, ils pourraient bien avoir à se battre jusqu’au bout contre les Vannetais pour rester dans le TOP 14. Tout en haut, les Toulonnais jouent une deuxième place directement qualificative en demi-finale face à un leader diminué, espérant profiter du déplacement des Bordelais après une éprouvante demi-finale européenne.

 

Au programme* de la 23ème journée de TOP 14 :

Samedi 10 mai

 à 14h30 :   Castres – Clermont

   à 16h30 :      Lyon – Pau

Perpignan – Stade Français

Racing 92 – Bayonne

Vannes – La Rochelle

à 21h05 :  Toulon – Toulouse

 

Dimanche 11 mai

à 21h05 :  Montpellier – Bordeaux

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

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