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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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TOP 7 - Le jeu de pronos du TOP 14
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11 mai 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°619

LE MAINTIEN... À LA VIE, À LA MORT ! 

 

TOP 14... 23è journée                              Vannes (14) – La Rochelle (7)   29 – 30

                              Perpignan (12) - Stade Français (13)      20 - 18

Le piège rochelais se referme sur Vannes

Le petit Poucet et la botte de l’ogre Hastoy

 

Quels matches, mes amis ! Et quels scénarii ! Samedi après-midi, les derniers de la classe du TOP 14 se sont livrés une lutte acharnée pour ne pas mourir à la dernière place, occupée par des Vannetais déterminés à la céder, avec la réception de l’ogre rochelais.

 

Car juste devant les Bretons, à une infime longueur, Catalans et Parisiens s’affrontaient, à Aimé-Giral, pour fuir la zone de relégation et y laisser s’empêtrer le perdant. Ce choc ressemblait déjà à un début de phase finale, avec trois journées à venir d’enfer pour se sortir de ce bourbier.

 

Si, à Vannes, les Maritimes ont d’entrée étouffé leur hôte dans son antre de La Rabine, avec deux essais en moins de deux minutes, signés Leyds et Boudehent, à Perpignan, la tension n’a laissé place qu’à un carton jaune contre les Parisiens et une pénalité de chaque côté, au bout de trente longues minutes d’observation.

 

Mais les Bretons n’ont pas tardé à réagir, comme on pouvait s’y attendre, éteignant l’incendie par la botte de Lafage et un essai de Beziat qui a ravivé tout le stade, derrière son équipe. Contre tous les pronostics, à la pause, Vannes menait 16-12 et Paris 10-3, après l’essai, sur le fil, du puissant Dakuwaqa qui a refroidit d’un coup les supporters catalans surchauffés.

 

Les retours des vestiaires auguraient d’une seconde période palpitante pour un spectateur neutre, comme moi, irrespirable pour les supporters de chaque camp.

 

À Aimé-Giral, les locaux ont frappé les premiers, égalisant grâce à un essai de pénalité logique, suite à un maul illicitement écroulé. Malgré un deuxième carton jaune contre eux, les Parisiens ont aussitôt réagi grâce au retour en force de Macalou qui redonnait l’avantage aux siens (10-15), Henry manquant la transformation.

 

Un manque de réussite au pied préjudiciable pour la suite.

 

Pendant ce temps, à La Rabine, Lafage et Hastoy s’échangeaient des coups de botte, avant que les Bretons ne passent un sale quart d’heure, encaissant deux essais, coup sur coup, à l’heure de jeu, par Lespiaucq et Favre, après de longues séquences dans les 22 bretons. Menés 22-27, les locaux n’ont rien lâché et ont tout donné dans les dernières minutes, renversant le rapport de force, dans les 22 rochelais, jusqu’à l’essai salvateur, conclu par le pilier Moukoro après un pilonnage en règle. Lafage transformait et donnait l’avantage aux siens, à deux minutes du terme (29-27).

 

À Perpignan, le réveil des locaux a eu lieu, à l’heure de jeu, sur une action splendide d’envergure, lancée depuis leur camp, Allan finissant l’action par une chistéra parfaite pour Valarte qui n’avait plus qu’à s’infiltrer dans l’en-but parisien. Mais Henry redonnait l’avantage aux visiteurs, dès le renvoi sur une faute adverse malvenue ou heureuse, selon votre camp (17-18). S’ensuivit une série d’échecs au pied d’Allan, puis de Henry, avant que le buteur italien en passe enfin une, à cinq minutes du terme (20-18).

 

Il restait deux minutes, sur chaque terrain, Vannetais et Catalans pensant chacun tenir leur victoire devant leurs supporters qui exultaient en attendant le coup de sifflet final. Mais, à Aimé-Giral, un coup de sifflet fatal offrait la pénalité de la gagne à Henry, à trente mètres, en bord de touche.

 

Paris allait se sauver et crucifier dans le même temps son hôte !

 

Mais il n’en fut rien, le buteur anglais croisant trop son tir. Tandis qu’à La Rabine, on continuait de défendre becs et ongles aux assauts des Maritimes, dans une ultime charge de dernière minute, quand Hastoy se positionna, à quarante mètres, face aux poteaux, pour exécuter, en bourreau, d’un coup de botte, tout un peuple à cent lieues d’imaginer son équipe mourir sur le fil de cette guillotine…

 

Un drop aussi cruel que majestueux !

 

Paris et Vannes sont tombés de haut, en deux minutes, se tassant un peu plus au fond du classement duquel ils devront se hisser lors des trois dernières journées qui n’ont pas fini de nous surprendre tant le calendrier est compliqué pour tout le monde, et en particulier pour les Catalans, loin d’être sauvés.

 

 

 

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Les autres matches, en bref…

 

Lyon (8)  Pau (10)      27-29

Pas de pot pour le Lou

Samedi après-midi, les Lyonnais n’ont pas eu de chance, en toute fin de partie, après être passé complètement à côté du premier acte et être revenu dans le second.

 

Les Palois ont surpris leur hôte d’entrée, par Rey, avant d’ajouter trois autres essais, par Hewat, Picquette et Attisogbe, dans une première période à leurs mains, regagnant les vestiaires avec un 10-26, le bonus offensif en poche.

 

Si les hommes de Ghezal ont inscrit un essai en première mi-temps, par Charcosset, c’est en seconde période qu’ils ont fait leur retard, privant les visiteurs de ballons et marquant à trois reprises, par Tachpchet, deux fois, et Marchand, pour reprendre le score, à dix minutes du terme (27-26). Mais Daubagna aura le dernier mot avec sa botte efficace, sur la pénalité de la gagne qu’il ne manquera pas de passer.

 

Le Lou manque l’occasion de grimper dans le TOP 6 et devra impérativement l’emporter à l’extérieur pour espérer jouer les phases finales.

 

Racing 92 (11)  Bayonne (4)      24-24

Un Racing neutralisé

Dans le même temps, les Racingmen n’ont pas réussi à se défaire des Basques qui leur ont collé au score durant toute la partie, jusqu’à les dépasser, à cinq minutes d’une fin qui aurait pu mal tourner pour les hommes de Collazo.

 

Natuivi a été le premier à marquer pour le Racing quand un essai de pénalité a récompensé les contre-attaques des Bayonnais. C’est tout ce que l’on a eu à se mettre sous la dent, dans une première mi-temps au léger avantage des locaux (8-7).

 

Les Basques prendront les devants dans le second acte, grâce à un essai de Capilla, avant que Tuisova ne renverse le score par un essai plein d’autorité, à coups de raffuts dévastateurs (21-17). Seulement, les hommes de Patat avaient plus d’un tour dans leur sac à relances et, derrière un beau 50-22 trouvé par Segonds, Mousques concluait le troisième essai des Basques qui reprenaient l’avantage (21-24). Il faudra une pénalité, à deux minutes de la fin, pour que Le Garrec opte pour le match nul, plutôt que de prendre le risque de perdre les dernières munitions.

 

C’est petit, comme le Racing, cette saison.

 

Toulon (3)  Toulouse (1)      16-50

La révolte du champion

Après leur élimination surprise en coupe d’Europe, les Toulousains ont parfaitement réagi, samedi soir, au Stade Vélodrome, où les Toulonnais avaient décidé de les recevoir.

 

Mauvaise idée. Plus de 66.000 personnes ont assisté à une leçon de rugby et de pragmatisme qui a atomisé une équipe varoise, dépassée dans le second acte, une fois réduite à quatorze, après l’exclusion définitive de Serin. Un essai de pénalité, puis un autre de Castro-Ferreira ont suffi à donner un léger avantage aux champions de France, à la pause (13-14), quand les Toulonnais répondaient tant bien que mal, par un essai d’Alainu’uese, pour le bien, par deux cartons jaunes puis ce rouge fatal, pour le mal.

 

Les hommes de Mola n’en demandaient pas tant. Le second acte sera une démonstration de force avec six autres essais, signés Chocobares, Saito, Costes, Lebel, Barassi et Graou.

 

Montpellier (6)  Bordeaux (2)      46-27

Le MHR se relance

Dimanche soir, pour clore cette journée, les Montpelliérains se sont payé le finaliste de la Champions Cup dpnt l'équipe a été totalement remaniée afin de laisser les cadres girondins, la tête à leur finale et les jambes au repos. Logique ! Toulouse avait fait de même au sortir du tournoi pour préparer la phase finale européenne. Sauf que l'effectif bordelais n'a pas la même profondeur que celui du double champion qui peut jouer sur les deux tableaux.

 

Résultat : les seconds couteaux de Bru se sont fait tordre la lame par des Cistes qui n'avaient plus le luxe de perdre une rencontre à domicile. En moins d'une demi-heure, Moustin signait un doublé, complété par deux autres essais de Moorby et Nouchi, pour regagner les vestiaires avec un sec 31-10, bonus offensif en poche, Carbery sauvant l'honneur, sur le fil.

 

Le match était plié, la seconde période plus équilibrée, Echegaray leurrant une improbable remontada, avec un doublé, quand Bridge et Moutier mettaient les points sur les i pour reprendre et assurer ce bonus offensif si précieux qui, pour la première fois de la saison, hisse le MHR dans le TOP 6.

 

Castres (5)  Clermont (9)      reporté au 24 mai, 19h

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

La semaine prochaine…

 

Le TOP 14 poursuit sa route...

 

Toulouse a déjà assuré sa demi-finale, Bordeaux devrait en faire autant, dès samedi, tout comme Bayonne son barrage à domicile, quand Toulon se rendra au Hameau avec l’intention de se faire pardonner la correction subie au Vélodrome.

 

Derrière, ils sont sept pour les deux derniers tickets de phase finale, et trois à se battre pour rester dans l’élite du rugby français, comme développé dans ce numéro. Autant dire que tout le monde, à part Toulouse, est concerné par l'enjeu des prochaines journées.

 

Au programme* de la 24ème journée de TOP 14 :

Samedi 17 mai

 à 14h30 :   Bordeaux – Castres

   à 16h30 :     Bayonne – Vannes

Clermont – Perpignan

Stade Français – Lyon

Pau – Toulon

à 21h05 :  Toulouse – Racing 92

 

Dimanche 18 mai

à 21h05 :  La Rochelle – Montpellier

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

Retrouvez tous les résultats* et le programme sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

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