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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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26 mai 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°621

UN SACRÉ PREMIER CRU BORDELAIS ! 

 

CHAMPIONS CUP... Finale                     Northampton Bordeaux       20 – 28

Premier titre pour l'UBB

Des « bleus » à la belle étoile…

 

Ils l’ont fait, nos petits poucets de la compétition, dès leur première finale, succédant au maître toulousain de la discipline qui les avait punis lors de la dernière finale de TOP 14 (59-3), un mal profond qui leur a fait tant de bien cette saison, trois fois vainqueurs du double champion en titre, les éliminant au tour précédent.

 

Ils l’ont fait, après Toulouse, le roi d’Europe avec ses six étoiles (1996, 2003, 2005, 2010, 2021, 2024), mais aussi Toulon, triple champion d’affilée (2013 à 2015), La Rochelle, seulement deux fois (2022, 2023) et, bien entendu, Brive qui avait succédé aux Toulousains en 1997. L’UBB est donc le cinquième club français à soulever le trophée de la compétition suprême européenne.

 

Et quel parcours pour y parvenir !

 

Quatre victoires incroyables durant la phase régulière, toutes bonifiées, pour un 20 sur 20 stupéfiant. Contre les Tigres du Leicester, d’abord (42-28), chez les Irlandais d’Ulster, ensuite (19-40), puis chez les Chiefs d’Exeter (17-69), avant de terminer en un ultime festival contre les Sharks de Durban (66-12), avec six essais en un seul match pour Damian Penaud qui en inscrira 14 au total dans la compétition, explosant le record d’Ashton (11).

 

Les futurs champions retrouveront les Ulstermen en huitième de finale pour s’en défaire à nouveau, non sans mal (43-31), mais avec déjà la grinta des grands, s’imposant avec plus d’autorité, en quarts, contre d’autres Celtes, ceux du Munster (47-29). Et que dire de cette demi-finale fabuleuse qui offrait une troisième victoire consécutive contre leur bête noire toulousaine (35-18, relisez les Brèves du 4 mai).

 

Alors, vous allez me dire que c’est logique qu’ils aient pris le meilleur sur les Anglais de Northampton, ce samedi après-midi, à Cardiff. Loin de là ! Car ces Rosbifs-là étaient des plus saignants sous une peau dure qu’on ait eu à se mettre sous la dent, cette saison. Clermont et Castres l’ont payé cher et même le grand favori irlandais, le Leinster, chez lui, n’a pas réussi à se défaire de leur emprise sur la demi-finale (34-37).

 

Dès l’entame, la férocité des Saints a fait mal, dans l’antre du Millénnium chauffé à blanc par des supporters britanniques majoritaires. Comme des morts de faim, ils ont mis la main sur le ballon et les crocs sur la défense française, dépassée, fébrile, subissant leurs assauts infernaux jusqu’à l’essai en force de Coles, le premier en moins de deux minutes, augurant du pire pour les Bordelais.

 

Mais le petit poucet a retenu la leçon du géant toulousain.

 

Trois minutes seulement après, s’appuyant sur une conquête en touche impeccable, Lucu distribuait le jeu au large, après un gros travail de Moefana, relayé par Jalibert et Buros jusqu’à l’aile de Penaud pour l’essai de l’égalisation, en coin (7-5). Si la transformation de l’ouvreur international était trop croisée, les hommes de Bru restaient dans leur match sous la baguette d’un Jalibert très actif et inspiré, amenant à un nouvel essai de Bielle-Biarrey après une combinaison des trois-quarts girondins et un une-deux avec Penaud, malheureusement entaché d’un léger en-avant obligeant Monsieur Amashukeli, l’excellent arbitre géorgien, à refuser l’essai.

 

Mais ce n’était que partie remise. Dix minutes plus tard, derrière une nouvelle touche assurée de Lamothe, l’attaque française s’activait autour de Moefana, cafouillant le ballon, sans faire en-vant, le cuir revenant à Jalibert qui enfumait toute la défense, sur le cul, avec des appuis fulgurants, offrant le deuxième essai à son deuxième ligne Coleman, démarqué à l’aile. Waouh ! La transformation du stratège tricolore offrait cinq longueurs d’avance aux siens (7-12).

 

Buros, blessé, a dû céder sa place à Retière, quand les Saints en avaient perdu deux d’entrée de jeu (Ramm et Furbank), et bientôt un troisième à venir (Mayanavanua). Le match restait particulièrement tendu et éprouvant pour les hommes, poussés à la faute. Smith saisit chaque occasion de scorer pour tenter de passer devant, mais Jalibert lui répondit entre temps (13-15). Un carton jaune de chaque côté (Diaby puis Freeman) offrit des espaces à chaque équipe, juste avant la pause. Penaud en profita le premier, derrière un maul et un travail de sape de ses avants, pour bonifier un ballon écarté par Lucu sur son aile et relayé par Jalibert qui, malgré une passe au pied complètement foirée, remit aussitôt la main sur le cuir pour envoyer son ailier à dame.

 

Mais la joie fut de courte durée. Coles signa lui aussi son doublé, sur une relance qui déborda le pauvre Retière, ne parvenant à empêcher Sleightholme de servir son troisième-ligne pour le second essai des Saints. Smith passait la transformation.

 

20 partout à la pause, tout était à refaire !

 

Au retour des vestiaires, les Français, pourtant en supériorité numérique, redonnèrent d’entrée le ballon pour se faire battre, Pollock raffutant Lucku derrière un ruck pour l’essai des Saints. Heureusement, Monsieur Amashukeli le refusa pour une obstruction avérée de Coles sur Tameifuna. Ouf !

 

La chance semblait du côté français, pour une fois. Une minute plus tard, Browse écopait d’un carton jaune pour un plaquage haut sur Moefana. Lucu en profitait pour prendre le score, presque contre le cours du jeu (20-23). Cinq minutes plus tard, sur une conquête parfaite en touche et un maul pas moins parfait, Lamothe crut conclure le troisième essai bordelais. Mais il échappa le cuir dans l’en-but. Dommage.

 

Là encore, ce n’était que partie remise. Six minutes plus tard, les avants dominateurs depuis un quart d’heure, chargèrent à nouveau, Tameifuna avança jusqu’à la ligne pour ouvrir l’espace à Cazeaux qui s’infiltra en force dans l’en-but. Cette fois c’était la bonne et l’UBB s’offrit un bon avantage, malgré la transformation manquée de Lucu qui trouva le poteau (20-28).

 

Seulement, il restait encore vingt bonnes minutes à maintenir la pression et l'effort. Les Anglais étaient prêts à craquer à nouveau, sur le ballon porté suivant, mais Lamothe était bien coffré dans l’en-but. la fin de match sera haletante, éprouvante, physiquement pour les joueurs, nerveusement pour les spectateurs. Mais les hommes de Bru tiendront bon et iront chercher avec le courage et l’abnégation de leur défense ce titre tant rêvé. Bravo !

 

Maintenant, ils peuvent rêver d'un doublé !

 

 

 

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La finale de la Challenge Cup en bref…

 

Bath – Lyon    37 – 12

Un Lou impuissant

Les Lyonnais se sont fait croquer dans cette petite finale par des Anglais bien trop forts pour eux.

 

Malgré un essai en début de chaque période, par Dumorthier (3e) puis Botha (44e), le match a largement été dominé par Bath qui a inscrit deux essais par mi-temps, s’appuyant sur la botte de Russell pour ne jamais laisser le Lou revenir dans la partie, malgré deux cartons jaunes contre les Anglais.

 

Bath décroche son deuxième challenge européen après celui de 2008 et son sacre dans la grande compétition en 1998. Lyon n’a plus qu’à se retrousser les manches pour aller chercher en TOP 14 une huitième place qualificative pour la Champions Cup, à moins que les circonstances des deux prochaines journées ne leur ouvrent les portes d’une nouvelle phase finale.

 

 

Le match en retard de la 23e journée de TOP 14 en bref…

 

Castres – Clermont    34 – 29

Le CO s’en sort très bien

Samedi soir, à Pierre-Fabre, les Castrais ont pris le meilleur sur des Clermontois qui ont manqué leur première mi-temps avant de réagir en seconde, menés 31-8, et décrocher un point de bonus défensif qui pourrait compter quand même à la fin du bal. Mais faudra-t-il encore aux Auvergnats remporter les deux prochains matches pour espérer décrocher une sixième place.

 

En attendant le Castres Olympique, lui, a un pied en phase finale.

 

Les essais : Palis, Le Brun et Barlot pour le CO contre Fisher pour l’ASM, en première période. Puis, Fisher (pour son doublé), Fourcade et Jauneau pour l’ASM contre Botitu pour le CO, en seconde.

 

 

La semaine prochaine…

 

Retour du TOP 14 pour un dénouement en deux temps.

 

Tout le monde joue un meilleur ticket pour les phases finales ou pour rester dans l’élite, sauf Toulouse, assuré de sa première place.

 

La Rochelle et Castres peuvent se qualifier dès cette journée, comme c’est déjà le cas pour Bayonne, Toulon et Bordeaux. Mais ces derniers jouent le ticket d’une demie directe ou pourraient perdre un barrage à domicile. Derrière, Lyon, Pau, Racing et Montpellier doivent l’emporter pour avoir encore une chance la semaine d’après.

 

Quant à Vannes, le couteau sous la gorge, la victoire est impérative, d’autant que Perpignan et Paris se déplacent périlleusement.

 

Au programme* de la 24ème journée de TOP 14 :

Samedi 31 mai

 à 14h30 :  Clermont – Stade Français

   à 16h30 :   Castres – Bayonne

La Rochelle – Perpignan

Racing 92 – Montpellier

Vannes – Pau

 

Dimanche 1er juin

à 17h30 :  Toulouse – Lyon

à 21h05 :  Toulon – Bordeaux

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine :

 

Place à la finale entre les championnes en titre bordelaises et leurs rivales toulousaines (comme chez les hommes), avec un net avantage en faveur des tenantes du titre qui ont disposé facilement de tous leurs adversaires durant la phase régulière jusqu’à cette demi-finale face à l’ASM-Romagnat (34-18), tandis que les Haut-Garonnaises ont dû s’arracher pour l’emporter dans le derby face à leurs voisines blagnacaises (23-27).

 

La finale aura lieu samedi 31 mai à 16h30, au stade Marcel-Michelin, à Clermont-Ferrand, juste après la rencontre masculine entre l’ASM et Paris.

 

Retrouvez tous les résultats* et le programme sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

 

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