Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
Publicité
L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Newsletter
41 abonnés
Jouez un match arbitré par Dédé !
Publicité
TOP 7 - Le jeu de pronos du TOP 14
Le Café de la Page blanche

Bandeau le café de la page blanche v12

Facebook >> Twitter >> Instagram
Publicité
15 juin 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°624

VENTS CONTRAIRES À MAYOL... 

 

TOP 14... Barrages                                         Toulon (3) – Castres (6)   52 – 23

Les avants varois renversent la défense castraise

Et contres assassins !

 

Samedi soir, dans leur antre de Mayol, les Toulonnais ont su être patients pour déjouer le piège castrais et construire leur victoire dans un dernier quart d’heure tonitruant qui leur a ouvert les portes du dernier carré des phases finales.

 

Pourtant, les vents n’étaient pas en leur faveur durant une première heure de jeu où ils avaient tous les ballons pour asseoir leur domination, portée par un public exalté, un travail de sape de leurs avants et des cannes de feu de leurs trois-quarts, dont Jaminet, magistral dans ses relances, et un Wainiqolo à faire tourner les têtes tarnaises en défense.

 

Mais contre toute attente, ce sont les visiteurs qui ont inscrit le premier essai par Papali’i, alors qu’ils étaient en infériorité numérique, après le plaquage maladroit de Le Brun dont il sortira définitivement chaos, et qui avait offert les trois premiers points à la botte de Jaminet. Le troisième-ligne centre néo-zélandais jouait une pénalité à la main, à trente mètres de l’en-but adverse, enfonçant des défenseurs locaux surpris par ses raffuts monstrueux pour filer seul à dame. Wouh ! (3-7).

 

L’arrière international varois, puni par la FFR pour ses propos racistes de l’été dernier, punissait à son tour les Castrais, sous pression et fautifs, pour revenir au score et passer devant, juste avant la pause, en réponse à Palis, buteur suppléant de Le Brun (12-10).

 

Après Le Brun, les Tarnais perdaient Palis, remplacé au pied levé, au retour des vestiaires, par le demi de mêlée Fernandez, en action d’entrée sur une pénalité lointaine qui redonnait l’avantage aux siens (12-13).

 

Une course-poursuite infernale s’engagea alors !

 

Sur une sortie de camp propre et pleine de hargne d’Isa, Wainiqolo hérita du ballon pour slalomer dans la défense adverse et offrir le premier essai toulonnais à Jaminet, en embuscade. Les visiteurs repartirent aussitôt à l’attaque, emmené par Dumora, poussant les locaux à la faute qui offrit trois nouveaux points à Fernandez (19-16).

 

Trois minutes plus tard, un ballon porté dynamique des hommes de Mignoni gagna vingt mètres dans les 22 tarnais, avant que Serin en extraie le cuir et s’offre un magnifique une-deux avec Tuicuvu pour le second essai maison, à nouveau transformé par Jaminet. Mais encore une fois, dans la foulée suivante, Fernandez conclut un essai splendide, initié par une échappée de Baget dans le côté fermé et relayé par Babillot. Le demi de mêlée suppléant passa impeccablement la transformation en coin (26-23).

 

Tout bascula dans le dernier quart d’heure !

 

Trois longueurs de retard, des organismes particulièrement touchés, les hommes de Sadourny voulaient y croire, mais le banc en 6-2, dont les deux arrières étaient entrés très tôt, limitait la fraîcheur nécessaire pour faire la différence.

 

Jaminet manqua son deuxième coup de pied. Un signe ? Pas vraiment. À moins d’un quart d’heure de la fin, Isa conclut un maul improvisé, sur une pénalité jouée à la main. Le vent de la rencontre venait de choisir son camp, emportant la défense tarnaise dans son en-but. Dans la minute suivante, Wainiqolo s’offrit un coup de pied à suivre pour lui-même et une course folle de cinquante mètres pour mettre la pression sur Papai’li et permettre à White, derrière, d’aplatir le cuir derrière la ligne (40-23).

 

À la 70e, le match était plié. Quand Nonu fit son entrée...

 

L'ancien héros néo-zélandais des heures glorieuses du RCT, sous le poids de ses 43 ans et sa centaine de kilos, héritait de son premier ballon pour un raffut qui forçait un peu trop le respect du pauvre Arata renversé et qui ouvrait son bras au cinquième essai toulonnais (47-23). Et la déferlante varoise n’allait pas s’arrêter là.

 

Sur une dernière pénalité, après la sirène, White jouait à la main une dernière action depuis son camp pour la beauté du jeu et aussi pour rendre à Wainiqolo tout ce qu’il avait donné à son équipe jusque-là, le ballon parvenant à Jaminet qui fixait un dernier défenseur et, d’un coup de pied à suivre, offrait le dernier essai au futur ailier lyonnais.

 

En attendant, Wainiqolo et ses coéquipiers ont une demi-finale à jouer, à Lyon justement, samedi prochain, face à des néo-champions d'Europe qui auront fort à se méfier des fulgurances et de la faim des Toulonnais, huit ans après leur dernière demie, remportée alors contre des Rochelais aussi favoris.

 

La bande à Jalibert est prévenue !

 

 

Publicité

L’autre barrage, en bref…

 

Bayonne (4)  Clermont (5)      20-3

Hauts les Basques !

Vendredi soir, à Jean-Dauger, l’Aviron Bayonnais renouait avec les barrages, 33 ans après cette courte défaite face à son voisin biarrot (16-15), tout comme l’ASM, en face, après 4 années de disette. Seulement la forteresse basque reste imprenable, cette saison, et les Auvergnats n'y ont plus gagné depuis 2019.

 

Alors il fallait s’attendre à un miracle pour que les Jaunards y réalisent un exploit, ce vendredi soir, où les dieux du ciel n’étaient pas loin de faire reporter le match au lendemain. Des trombes d’eau se sont abattues sur le pré basque, réduisant le jeu de part et d’autre, à des coups de pied d’occupation intelligents du côté de Segonds, Tiberghien, puis Lopez, à peau de chagrin (et quel chagrin !) du côté d’Urdapilleta et ses coéquipiers, tétanisés sous le porche de leurs 22, attendant que l’orage passe, sans bouger le petit doigt d’une action inspirée.

 

Misère ! Segonds profitait des quelques incursions des siens, en première période, et des fautes adverses pour inscrire les premiers points auxquels a répondu une fois Urda pour un triste 9-3, à la pause. Un moindre mal pour les hommes d’Urios quand on sait le nombre d’occasions qu’ont eu les Basques de scorer.

 

Le second acte fut une défection honteuse des Clermontois, subissant le jeu comme des poules détrempées et dont les ailes, de Raka comme de Delguy, ne purent jamais se déployer pour voler une action aux locaux, maîtres dans leur poulailler depuis l’entrée de Lopez, l’ancien Asémiste, qui envoya Spring voler dans les plumes des Jaunards hagards sur une passe au pied millimétrée, avant de sceller la victoire méritée des Basques sur deux dernières pénalités.

 

Quarante ans après son dernier sacre, l’Aviron Bayonnais retrouve à nouveau les demi-finales face au champion en titre toulousain. Un défi à la hauteur de sa saison.

 

(entre parenthèses, le rang du classement à la fin de la phase régulière)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

Le barrage d’accession à la PRO D2, en bref….

 

Grenoble  Perpignan      11-13

Les Catalans restent en TOP 14 !

Samedi, en fin d’après-midi, au stade des Alpes de Grenoble, l’USAP a arraché la victoire après avoir été longtemps bousculée et menée par son hôte isérois.

 

Pourtant les Catalans ont été les premiers à marquer, dès la quatrième minute, par Veredamu, prenant la rencontre par le bon bout. Mais les Grenoblois ont répondu, par Lainault, et ont fini par renverser ce premier acte, grâce à une pénalité de Davies, se rattrapant de la transformation manquée (8-7).

 

Le second acte sera irrespirable, les hommes d’Azéma étant particulièrement maladroits, au pied ou à la finition. Allan parviendra à reprendre le score avant que Trouilloud ne se l’accapare à nouveau, à cinq minutes du terme. Mais c’est bien Allan qui aura le dernier mot, celui de la pénalité de la gagne pour offrir le droit à l’USAP de rester une saison de plus en TOP 14. Ouf !

 

 

La semaine prochaine…

 

Place aux demies !

 

 

Au programme* des demi-finales de TOP 14, au Parc Olympique de Lyon :

 

Vendredi 20 juin à 21h05

 Toulouse – Bayonne

 

Samedi 21 juin à 21h05

 Bordeaux – Toulon

 

Commentaires
Publicité