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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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TOP 7 - Le jeu de pronos du TOP 14
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29 juin 2025

Les brèves d'Ovalie - Edition n°626

TOUCHE PAS À MON BOUCLIER ! 

 

TOP 14... Finale                                           Toulouse – Bordeaux     39 – 33   (a.p)

24e bouclier de Brennus pour le Stade Toulousain

Brennus et l’empereur toulousain…

 

Qui peut destituer l’empereur de son trône ? C’est la question que l’on est en droit de se poser après ce troisième sacre consécutif, le cinquième sur les six dernières saisons disputées (hors 2020), le douzième de l’ère professionnelle (depuis 1996), le 24e de son histoire (depuis ce premier titre décroché en 1912, face au grand Racing Club de France).

 

On pensait les Béglo-Bordelais capables de ce renversement de pouvoir du rugby français, après avoir battu trois fois le champion de France, cette saison, et l'avoir éliminé en demi-finale de la Champions Cup pour remporter le titre suprême européen. On les voyait largement favoris, après leurs performances de ces derniers mois, tandis que les Toulousains multipliaient les fautes et les approximations pour se hisser plus laborieusement que d’habitude en finale.

 

On savait le champion en titre amputé de son maître à jouer, Antoine Dupont, et de quelques autres pépites, comme Capuozzo et Mauvaka, capables de faire oublier en face le retour de LBB et la méga forme du talonneur Lamothe qui, la semaine dernière, en demi-finale, a littéralement marché sur l’eau et sur la défense toulonnaise.

 

On s’attendait à ce que la ligne arrière du XV de France, avec Buros, Penaud, Bielle-Biarrey, Depoortere et Moefana – ce dernier a encore été époustouflant, samedi soir – avale la défense toulousaine et lui rende la monnaie de sa pièce – que dis-je, de sa pièce, de son gros billet – après l’humiliante fessée de la finale de l’an passé (59-3).

 

On y a bien cru, à cette révolution des Girondins !

 

Mais l’on n’avait pas vu venir la riposte haut-garonnaise, haute en couleurs, nous offrant un feu d’artifice de jeu offensif pour ce qui sera la plus belle bataille finale du rugby français des temps modernes.

 

Déjà, dans ce cocon du Stade de France, plein comme un œuf, on se laissait d’abord émerveiller par cette chorégraphie tribale, aussi majestueuse qu’étonnante, portée par le rythme entêtant du Boléro de Ravel, avant que l’hymne national, repris à tue-tête, nous rappelle combien, sur cette pelouse Dyonésienne, se tenait la crème de la crème du rugby tricolore, comprenant une quinzaine d’artisans du dernier sacre de notre XV de France, au dernier Tournoi des VI Nations. Respect tout de même !

 

Le jeu prit alors le pas sur l'émotion.

 

Première minute et premier débordement de Moefana qui lança les siens à l’assaut du camp toulousain, surpris et offrant les premiers points à Lucu pour un hors-jeu flagrant. Aussitôt les champions de France répondirent, avec l’intenable Willis qui poussa à la faute le ruck adverse, obtenant l’égalisation de Ramos (3-3). Durant une première demi-heure offensive, tendue et intense de part et d’autre, les défenses tinrent bon, non sans causer de fautes et être punies logiquement, chacune leur tour, par les buteurs aguerris, Lucu parvenant à prendre l’avantage sur Ramos (6-9).

 

Et puis les avants toulousains sonnèrent la charge…

 

Un pack à percussion massive, très dominant en mêlée fermée, partit à la conquête du premier essai de cette finale, avec Brennan près de la ligne, soutenu par Marchand qui perfora la ligne d’en-but, victorieux. Qu’il crut ! L’arbitrage vidéo révéla qu’il avait échappé le cuir au moment d’aplatir, mais aussi que Petti avait été à la faute, méritant un carton jaune. Sur la pénalité à suivre, jouée à la main, fort de sa supériorité numérique, le champion de France envoya Jelonch transpercer la ligne, plein d’autorité et d’application, pour un premier essai qui ne souffrit d’aucune contestation. Ramos transforma l’offrande et Toulouse prit le score pour la première fois de la partie (13-9). L’UBB répliqua aussitôt, pour notre plus grand plaisir et…

 

Pour un chassé-croisé haletant de fin de premier acte.

 

Penaud s’arracha pour remettre ses coéquipiers dans l’avancée et dans le camp toulousain, surtout. Lucu mit sur orbite Depoortere puis Samu, repoussé, rendant le cuir à son demi de mêlée international qui, sur un petit coup de pied à suivre, envoya Penaud à dame. Voilà les Béglo-bordelais à nouveau devant après la transformation (13-16).

 

Mais le champion de France débordait de confiance avec son pack destructeur et un Willis inarrêtable. Sur une penaltouche, volontairement préférée au pied de Ramos, un maul se forma et porta le flanker anglais jusque derrière la ligne pour le second essai toulousain. Ramos transforma et Mola pouvait jubiler de voir ses hommes terminer ce premier acte plus forts que leur adversaire (20-16).

 

Au retour des vestiaires, ce furent à nouveau les hommes de Bru qui lancèrent les premiers les hostilités, même sans LBB, sorti blessé. Tout comme Ntamack, touché à l’épaule. Plus percutants devant, Lucu distribuait à tout va, jusqu’à ce relais de Moefana dans le bon intervalle pour Jalibert et l’essai du retour aux affaires (20-23). Mais Willis, encore lui, certainement l’homme du match, se remit à perforer la défense girondine à lui tout seul, jusqu’à ce dernier ballon avec lequel il transperça le dernier rideau pour s’offrir un doublé. Ramos remit le score à l’heure d’une victoire à portée de son pack, tellement ses avants dominaient, une rampe de lancement précieuse dans cette deuxième mi-temps qui allait longtemps priver les Bordelais de ballon (27-23).

 

Ramos et les siens se mirent à gérer leurs temps forts. Une première pénalité, puis une deuxième, à l’heure de jeu, profitant d’une nouvelle supériorité numérique (après le carton jaune sévère contre Bochaton) pour prendre un peu plus le large (33-23), obligeant les Béglais à prendre des initiatives et des risques pour marquer au plus vite.

 

Enfin, à dix minutes du terme, sur une fulgurance de Jalibert, Petti se trouva démarqué pour inscrire l’essai de l’espoir de revenir dans cette finale, à la main des Toulousains et au pied de Ramos. Lucu transforma cet espoir en véritable chance d’égaliser (33-30). Ce qu’il fit, à une minute du terme. Alors que les avants bordelais prenaient le dessus en mêlée fermée sur le pack adverse sans que l’arbitre ne bronche, une faute sur un maul allait offrir à Lucu cette offrande qu’il ne manqua pas, nous offrant, par la même occasion, une prolongation de cette finale extraordinaire.  

 

Après dix minutes intenses de ce premier acte supplémentaire, les deux équipes se rendirent coup pour coup, sans marquer. C’est au second que les coéquipiers de Willis s’arrachèrent dans un contre-ruck pour offrir la pénalité de la gagne à leur buteur international, Ramos ne manquant pas l’occasion de refaire passer son équipe devant, avant de récidiver, sur le fil, sur un ballon encore gratté par les avants toulousains, alors que les Bordelais, en manque de soutien, cherchaient à se relancer.

 

Un neuf sur neuf encore décisif du buteur du XV de France dans une partie de très haut niveau qui peut rendre fiers notre TOP 14 et le rugby français.

 

Quelle finale, mes amis !

 

 

 

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La Coupe du monde des Bleuets, en bref…

 

France U20 (1)  Espagne (4)      49-11

Une première formalité

Dimanche après-midi, à Vérone, les Bleuets ont récité leurs gammes dans cette première rencontre de poule où ils figurent en favoris. Trois essais en première période, quatre en seconde pour une victoire bonifiée attendue face à de modestes espagnols, en manque de compétition de haut niveau, mais coriaces. Ils sont parvenus à déborder la défense tricolore à plusieurs reprises pour un essai inscrit.

 

L’autre match du groupe B : Argentine (2)  Pays de Galles (3)      34-27

 

(Entre parenthèses, le rang du classement du groupe B après la journée)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

 

 

La semaine prochaine…

 

Les Bleus ouvrent leur tournée estivale !

 

En parallèle de la coupe du monde des U20, les grands entament leur tournée en Nouvelle-Zélande, avec trois rencontres en trois semaines.

 

Au programme de la tournée estivale internationale

Samedi 5 juillet (C+)

à 7h :  Japon – Pays de Galles

à 9h05 : Nouvelle-Zélande – France

à 17h10 :  Afrique du Sud – Italie

à 19h :  Géorgie – Irlande

à 21h40 :  Argentine – Angleterre

 

Dimanche 6 juillet

à 5h30 :  Australie – Fidji

 

Au programme de la 2e journée de la Coupe du monde U20

Vendredi 4 juillet (L’Équipe TV)

à 15h30 :  France – Pays de Galles

 

Tous les matches >> 

 

Commentaires
P
Oui, quelle rencontre ! Et comme tu la racontes si bien. En te lisant, je viens de la revivre.
Répondre
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