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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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14 mars 2016

Les brèves d'Ovalie - Edition n°211

Partis en chasse, à la fin ça pêche...

VI NATIONS... 4ème journée                  Ecosse – France        29 – 18

Ecosse France 2016

« Qui part à la chasse perd sa place. »

C’est bien connu. Et qui le sait mieux que Cotter et Novès, deux amis amoureux de la traque de gibiers en pleine nature.

Dix ans que ça dure entre deux Toulouse-Clermont.

Seulement à partir trop tôt, la fleur au fusil, les chasseurs de Novès ont fini par perdre leurs repères et la place qu’il y avait dans ce match pour

bien faire et ne pas revenir bredouille.

Dix ans que l'on n'avait pas vu les Coqs se faire plumer par le XV du Chardon !  

Car cela ne pouvait pas mieux commencer pour notre XV tricolore. Cinq minutes de jeu et une action d’envergure où Vakatawa puis Fofana s’envolaient à tire-d’ailiers quand « pan ! » sur un offload du centre clermontois, Guirado surgissait pour inscrire l’essai.

Simple et efficace, on ouvre grands nos yeux et notre besace.

Et puis, plus rien. Ou si. Une cascade … de fautes et de maladresses sous laquelle on plonge. On pêche dans la finition, dans le jeu au pied qui fait mouche. Trinh duc, défaillant, manque la ligne de mire, une transformation puis une pénalité. Cinq points envolés.

Dès lors les hommes de Guy Novès, partis devant, deviennent la cible de leurs poursuivants, plus aguerris sur leur terre de Murrayfield.

Les fautes s’enchainent, dans les rucks et dans les mêlées, et le tireur d’élite, Laidlaw, ne se fait pas prier, il ajuste sa cible. Dans le mille. « Pan ! », « Pan ! » (6-5).

A peine le temps de se retourner, les Bleus voient surgir une horde de Calédoniens tels des sangliers affamés qui leur marchent dessus, une première fois par Hogg puis une seconde par Taylor, figeant une défense française aux aboies. « Pan ! », « Pan Pan ! » (18-5).

A terre, le XV tricolore se relève et se met à pilonner la ligne des 22 adverse. Et parvient dans un dernier maul, juste avant la pause, à transpercer la défense écossaise d’une balle plein aile par Fickou. Et pan ! Les Bleus sont à nouveau dans le coup, Machenaud transforme, reprenant le but à son compte (18-12).

En seconde période, c’est la déconfiture. Novès se rend à l’évidence...

ses chasseurs ne ne sachant pas chasser avec du chien, vont se faire chasser sur le champ par des chasseurs écossais sans schrupules..Chut, ma langue a chourfé !

La mêlée française est systématiquement pénalisée, offrant une nouvelle munition à Laidlaw qui n’en demandait pas tant. « Pan ! » (21-12).

Machenaud lui répond par deux fois (21-18) alors que Novès opère son coaching pour repositionner ses gars dans la bataille. On peut y croire.

Une première ligne toute neuve, des avants regonflés à bloc, la mêlée tient mais c’était sans compter la vitesse d’exécution des trois-quarts écossais, en deux temps trois mouvements, une sautée de Laidlaw pour Hogg qui volleye instantanément pour Visser qui enfonce le clou dans l’en-but tricolore. « Pan ! » (26-18).

Il reste dix minutes, Trinh duc, transparent, laisse sa place à Plisson, Mermoz, trop timide, laisse la sienne à Médard, Fofana glisse au centre. 

Mais rien n'y fait, la mêlée française pêche à nouveau et Laidlaw chasse tout espoir des Bleus de revenir dans le match à cinq minutes du coup de sifflet final.

Une désillusion de plus, comme sous l’ère de PSA, car il y avait largement la place de mieux faire.

Seulement avant de partir à la chasse, il faut parfois savoir chasser d’abord ses propres fantômes si on ne veut pas voir revenir à la surface tout ce qui pêchait en équipe de France depuis longtemps.

Pour autant, il ne sert à rien de partir à la chasse à l’homme.

J’insiste, je crois au projet de jeu, à la vie de groupe pour voir un jour les hommes de Novès revenir d’une future tournée avec du gros gibier dans sa musette.

Certes, on a du mal à croire que ce soit dès la semaine prochaine face aux Anglais, déjà vainqueur du tournoi et tout simplement impressionnants.

 

En bref…

Angleterre – Pays de Galles           25 – 21

Une fin hitchcockienne…

Il est clair que ce match était la finale du tournoi tant on a eu affaire aux deux meilleures équipes de l’hémisphère nord.

Les Anglais étaient avides de revanche et de redorer leur blason devant leur public après la déconvenue que l’on sait dans leur propre Coupe du monde, face à ces mêmes Gallois.

Et on a cru que le plus dur avait été fait en première période quand les locaux affichaient un score flatteur avec un bel essai de Watson à la clé contre rien pour les visiteurs, fannis (16-0).

Mais on connaît ces Diables rouges, jamais battus tant qu’il reste une minute à jouer, les Irlandais en ont fait les frais lors de la première journée (menant 13-0 à la pause, ils se sont fait remontés pour concéder le match nul).

Pourtant, à cinq minutes de la fin d’une rencontre dominée jusque-là par un XV de la Rose flamboyant, les Gallois vont sonner une révolte qui va faire blêmir tout un stade, dans un silence qui avalera tout rond les « swing low, swing chariot » rugissants d’alors.

Le premier essai de Biggar, contrant son homologue à l’ouverture, Ford, pas très inspiré à la 54ème minute, n’avait pas alerté outre mesure les Anglais menant alors 19-0.

Mais quand North franchit la ligne à la 74ème après une action splendide comme seuls les Gallois savent les dénicher aux bons moments (Williams lançant le centre Davies qui fixe le dernier défenseur pour offrir à son ailier l’essai d’une fin de match folle), là, le XV de la Rose avait de quoi douter.

Car trois minutes plus tard, c’est Faletau qui s’arrache et déchire le rideau défensif pour le troisième essai gallois. Le match s’emballe et la peur se lit sur les visages du banc de sa Majesté.

« God save the queen » semblent murmurer des lèvres aussi blêmes que leurs maillots.

Et la Reine du rugby européen sera sauvée, malgré les dernières minutes intenses. Sur une ultime penal-touche dans les 22 anglais, le XV du Poireau a l’occasion de réaliser l’exploit. Mais le lancer est mal assuré et les hommes d’Eddie Jones vont pouvoir se sortir du bourbier et assurer leur victoire précieuse qui leur offre le titre du tournoi, celui de la triple couronne, en attendant le sacre d’un grand Chelem au Stade de France.

Ce ne serait que mérité au vu de leur prestation, mais en rugby, dans un Crunch, il n’y a pas de logique, juste un vainqueur et des morts.

On espère bien que nos Coqs tricolores sauront leur gâcher la fête !

 

Irlande – Italie                              58 – 15

Allo ? ha qualcuno ?

Que dire de ce match où la Squadra Azzura n’a pratiquement pas existé de la première à la dernière minute, si ce n’est quelques sursauts en deuxième période pour inscrire deux essais.

Les Irlandais les ont étouffés d’entrée avant de les atomiser avec neuf essais dans un match trop facile.

Difficile de ne pas voir ces Italiens finir cuiller de bois, dans le match qui les attend au Millenium samedi prochain.

S’ils sont assurés d’être derniers, les Français pourraient être cinquièmes en cas de défaite face aux Anglais, quand une victoire leur permettrait de souffler la troisième place aux Irlandais ou aux Ecossais qui s’affrontent à l’Aviva Stadium.

On veut bien y croire pour ne pas ternir le premier bilan de Guy Novès.

 

Alors que chez nos Bleuets et nos Bleues...

Ecosse – France       21 – 36 (Bleuets)

Si seulement les Gallois…

Vendredi soir, les moins de 20 ans ont assuré comme des grands sur le pré du Broadwood Stadium à Cumbernauld (entre Edimbourg et Glasgow), en disposant des jeunots du XV du Chardon.

Après avoir bataillé durement en première période, les Bleuets ont déroulé un jeu beaucoup plus fluide en seconde, inscrivant la bagatelle de 5 essais.

Un essai de pénalité donne le ton dès le début de la rencontre, grâce à une mêlée dévastatrice. Il sera suivi bien plus tard (après en avoir encaissé un des Calédoniens), d’un second grâce à un coup de pied ingénieux de Dupond vers Laveau qui aplatit en deux temps et permet aux Tricolores de rester devant à la pause (17-14).

Penaud puis Cancoriet puis Verhaegue aggraveront tour à tour la marque en deuxième mi-temps afin d’anéantir les espoirs des Ecossais revenus à 3 points après leur deuxième essai  à l’heure de jeu.

Malheureusement pour nos Bleuets, les Gallois sont allés battre les Anglais chez eux, et sont en route pour un Grand Chelem qui ne devrait pas leur échapper à domicile face aux Italiens la semaine prochaine.

Reste qu’un Crunch à Pau attend nos petits Bleus pour une seconde place qu’il ne faudra pas manquer.

 

Ecosse – France       0 – 24            (Bleues)

Lentement mais sûrement !

Les filles ont également rectifié le tir dans le même stade un peu plus tôt ce vendredi, en ouverture des Bleuets, mais non sans prendre leur temps.

Il aura fallu attendre la dernière minute de la première période pour voir le premier essai tricolore et les premiers points de la partie. Un essai de pénalité obtenu sur une mêlée écrasante des Bleues qui a poussé les Ecossaises à l’écrouler.

Une énième faute volontaire (leur spécialité) que l’arbitre a sanctionné, enfin correctement, à défaut de cartons jaunes mérités depuis un moment pour des actes d’antijeu à répétitions.

Mieux entré dans la seconde période, notre XV féminin trouvera plus rapidement la faille, une nouvelle fois par un essai de pénalité sur son point fort, la mêlée, avant d’enfoncer le clou à deux autres reprises, par Forlani et Duval.

4 essais donc pour une victoire importante qui permet aux filles de jouer une finale en France (à Vannes précisément) pour le gain du Tournoi, face aux Anglaises invaincues.

On sera derrière elles !

 

18ème journée de TOP 14 en une ligne… pas une de plus !

La foire aux bonus offensifs !

Stade Français (12) – Racing 92 (1)     16 – 34

Les champions de France ont rendu les armes et déjà leur titre.

Clermont (2) – Brive (9)                       25 – 6

Les Jaunards gardent la maîtrise et la tête haute, sur une belle série de victoires.

Toulon (3) – Grenoble (10)                  38 – 8

A Toulon, il n’y a pas que de la poudre aux yeux, on sait faire parler aussi les canons !

Toulouse (6) – Bordeaux (4)              13 – 13

Il n’y a nul doute, les Toulousains sont maudits dans leurs fins de match !

Oyonnax (14) – Montpellier (5)         10 – 31

A armes inégales, les Oyomen n'en finissent pas de sombrer et n’y sont plus.

Castres (7) – Agen (13)                      50 – 6

Les Agenais voulaient encore y croire, Smith leur a remis les pieds sous terre.

La Rochelle (8) – Pau (11)                 35 – 16

Les Maritimes donnent le mal de mer aux Palois qui ont pris l’eau en 2ème période.

 (entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >>

  

La semaine prochaine…

Le tournoi a perdu de son suspense !

Les Bleus ont autant de chance de priver les Anglais de Grand Chelem que les Azzuri de ne pas se voir attribuer la cuiller de bois.

Les Anglais sont champions d’Europe, d'accord... et si les Français leur gâchaient la fête ?

 

A suivre samedi 19 mars, sur France 2 :

  • Pays de Galles – Italie, à 15h30 : Feu d’artifices au Millennium.
  • Irlande – Ecosse, à 18h : Pour une troisième place.
  • France – Angleterre, à 21h : Un Crunch est un crunch, non mais !

 

Pendant le même temps le TOP 14 rattrapera son retard avec les 6 matches restants de la 13ème journée.

Pour rappel, Bordeaux a déjà disposé de Toulon (15-12) le 14 février dernier.

Ce dès samedi 19 mars avec :

  • Stade Français – La Rochelle, à 14h (r+) : Jean-Bouin, la peur au ventre,
  • Montpellier – Racing 92, à 14h45 (C+) : l’heure de vérité montpelliéraine,
  • Pau – Castres, à 18h (r+) : un pas précieux vers le maintien,
  • Oyonnax – Agen, à 18h (r+) : qui tiendra la lanterne ?

Pour s’achever dimanche 20 mars par :

  • Grenoble – Brive, à 14h (C+ Sport) : recoller au peloton.
  • Clermont – Toulouse, à 16h15 (C+) : une gestion de doublon.
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Commentaires
P
Train Duc, sympa, beau gosse, à part ça, Novès devrait savoir que... <br /> <br /> Autre chose, si toute l'équipe était jeunes on pourrait dire : elle apprend !<br /> <br /> Mais...
Répondre
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