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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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11 mars 2018

Les brèves d'Ovalie - Edition n°300

On lâche rien... on lâche rien !

VI NATIONS... 4ème journée                    France – Angleterre      18 – 17

France Angleterre 2018

Un exploit de saltimbanques ?

Ils nous parlaient d'égalité
Et comme des connes on les a crus
"Journée d’la femme", fait'nous marrer
Comme c’est plus l’cas on l’a dans l’cul
Que pèse notre parcours sans faute
Face à l’exploit des bras cassés
Qui fait la une dans tous les kiosques
C’est clair, on s'est bien fait baiser.

Et que pèsent les droits d’la femme
Face à ces journaleux sportifs
Dont la seule règle, aller à dame 
"C’est vendre plus et… vendre plus" 
Notre rugby se prostitue
Sur le trottoir des annonceurs
Leurs belles paroles on n'y croit plus
Nos dirigeants sont des menteurs.

ON LÂCHE RIEN... ON LÂCHE RIEN… ON LÂCHE RIEN !

Car il était là, l’exploit de l’équipe de France, samedi soir, et pas ailleurs !

Messieurs les Journalistes du dimanche matin, le 8 mars n’est pas la seule journée de l’année où vous pouvez parler des femmes, mais une journée qui vous rappelle justement qu’elles devraient avoir égalité de traitement avec les hommes... tous les jours.

Or, ça fait à peine trois jours, les belles paroles diffusées par tous les médias sont déjà parties en fumée avec les cigares de vos rédacteurs en chef, laissant au journal l’Équipe de ce dimanche un encart d’à peine une dizaine de lignes pour souligner la performance majuscule de nos Féminines, alors que quatre pages entières auparavant louaient celle des Hommes, comme s’ils venaient de remporter la coupe du monde.

Oui, oui, ils ont battu les Anglais ! ... Oui, oui, on a le droit d’en jubiler !

Mais l’exploit face aux vices-championnes du monde et tenantes du titre, pour un grand chelem à venir historique, la semaine prochaine au Pays de Galles, ce sont Elles qui l’ont réalisé.

Ce sont Elles qui ont fait vibrer les 17440 spectateurs du Stade des Alpes, se battant chaque seconde et jusqu’à la dernière, pour ne pas sombrer face à un XV de la Rose coriace et d’un niveau supérieur auquel Elles se sont hissées au fil des 80 minutes.

ON LÂCHE RIEN... ON LÂCHE RIEN… ON LÂCHE RIEN !

Ce sont Elles qui ont fait exulter le public de Grenoble, à la dernière seconde, en allant chercher cet essai du bout du monde et décrochant la victoire d’un tout petit point… pour un plus grand bonheur.

Elles s’appellent Pauline Bourdon, animatrice insatiable de séquences de jeu somptueuses, Marjorie Mayans, cueilleuse de Roses au sécateur, Gaëlle Hermet, capitaine courage ou capitaine « fracasse tout ce qui porte un short blanc », Safi N’Diaye, locomotive au charbon qui les entraine toutes derrière elle, Julie Duval, chipeuse pénible de balles dans les rucks, et enfin Jessy Trémoulière, héroïne d’un soir, celle qui a filé à l’anglaise et fait lever tout un stade.

Jessy a tout simplement sublimé ce Crunch

par ses courses et ses appuis incroyables, mystifiant par deux fois la défense adverse. Un doublé qui a fait la différence, complétant l'essai de Caroline Drouin juste avant la pause.

Elles l’on fait, putain ! … Elles se sont fait les vices-championnes du monde, enfin !

Elles vont le faire, les filles ! … Ce Grand chelem, la semaine prochaine.

Est-ce si difficile de s’enthousiasmer pour du rugby féminin ? Pas besoin d’effort quand ça joue aussi bien. Et je n’en fais pas trop, parce que c’était la journée de la femme, cette semaine. Non. Je fais leur boulot, celui des journalistes, parce qu'il faut bien que quelqu'un le fasse.

Les mecs ont gagné, je sais… enfin ! C’était les Anglais, je sais… et ça fait du bien. Et quoi ? Ça leur trouerait le cul aux médias de les faire passer après ces dames, non par galanterie d’un autre temps, mais juste parce qu’ils pointent à une peu glorieuse quatrième place… provisoire ?

Mais j’y viens, patience…

 

Les matches des mecs en bref…

France – Angleterre             22 – 16

Crounch crounch !

On s’en rappellera de ce 104ème Crunch de l’histoire.

Parce que c’est la deuxième victoire d’affilée des Bleus depuis presqu’un an.

Parce que ça faisait longtemps que les Anglais n’étaient pas repartis du Stade de France la queue entre les jambes et que c’est jubilatoire avant tout autre chose et avant même de parler de la manière.

Parce qu’à bien y regarder, nous parlons de quoi, encore une fois ? D’une réplique du match contre l’Irlande avec, cette fois, une fin heureuse. Et tant mieux !

Parce que dans le fond, on retrouve les mêmes ingrédients. Une défense irréprochable, héroïque même… allez ! la meilleure du tournoi. C’est bien simple, j’ai cru que l’équipe de France c’était celle d’un Racing bis avec Bastareaud en plus. Un mur en béton quoi.

Et heureusement qu’il était là le rouleau-compresseur toulonnais, parce qu’il n’a pas que roulé sur les Rosbifs, il a aussi marché sur ses coéquipiers, de par sa voix et sa détermination à ne pas les laisser s’endormir. On lâche rien, on lâche rien ! Comme une vraie femme, le Basta !

Parce qu'offensivement, encore, on ne peut pas dire qu’ils nous ont régalé. Grosso et Fall se sont trouvés, quoi ?, une ou deux fois. D'accord, l’essai de l’ailier montpelliérain est beau, même s’il finit en pénalité. Mais toujours moins beau que celui de May, même si tardif.

Au final, la victoire s’est dessinée au bout du pied de Machenaud, impeccable, grâce aux hors-jeu répétés des Anglais, pas au mieux dans leur match qu’ils ont sans doute cru trop facile avant de tomber sur un mur.

Mais bon sang ! qu’est devenue notre conquête presque parfaite au temps de Novès ? Des mêlées pénalisées, des touches perdues à foison.

Comment ose-t-on parler d’un match à suspense quand on est incapable de finir une action en bout de ligne à 15 contre 14 à la 52ème minute, alors qu’il suffisait d’écarter jusqu’à Fickou pour un essai imparable et une victoire plus tranquille ?

Où est la maîtrise, où sont les combinaisons offensives ? Les Bleus de Brunel sont-ils juste devenus une machine à défendre, une machine à collisions ? Ça risque d’être usant pour tout le monde.

Alors, ne comptez pas sur moi pour voir du positif dans cette victoire. On a battu les Anglais et ils ne feront pas de triplé, cela suffit à me faire jubiler.

Pour ce qui est du plaisir, vous l’avez compris, je me tourne du côté des filles, désormais... et Basta y aurait toute sa place, tant il n'a rien lâché ;-)

 

Irlande – Écosse             28 – 8

Un XV de Trèfle à quatre feuilles

Quatre feuilles de match presque parfaites, quatre victoires sur quatre pour un troisième bonus offensif  qui offre d’ores et déjà le titre à l’équipe d’Irlande avant son déplacement à Twickenham dont le seul enjeu, et pas des moindres, sera le troisième grand chelem de son histoire (après 1948 et 2009).

Et pourtant, qu’il s’en est fallu de peu en première période que le XV du Chardon refroidisse l’ambiance de l’Aviva Stadium en faisant le jeu et renvoyant les locaux dans leur camp avec des actions somptueuses.

Seulement les Écossais ont surtout fait le jeu des Irlandais, en pêchant grossièrement sur la finition et en offrant les deux premiers essais à l’adversaire sur leurs propres temps forts, deux essais conclus par l’inévitable Stockdale.

De quoi rassurer Sexton et Murray qui n’avaient plus qu’à mettre à profit leur vista en seconde période pour aller chercher le bonus offensif. Murray se chargera du troisième essai, dès le retour des vestiaires, quand Cronin, sur un ballon porté marquera le dernier à dix minutes du terme, les visiteurs se contentant de sauver l’honneur d’honneur par Kinghorn entre les deux.

 

Pays de Galles – Italie       38 – 14

Le quinté bonus !

Parkes, North, Hill, North et Tipuric, dans l’ordre pour une victoire bonifiée face aux Italiens, comme tout le monde… oups !

Des Italiens qui ont résisté une période avec l’essai de Minozzi avant de sombrer après la pause.

Les Gallois prennent provisoirement la seconde place dont rêveraient nos Bleus en cas de succès à Cardiff et de grand Chelem Irlandais. Rien d’impossible. Mais comme nous ne serons pas encore le premier avril, je parierais plutôt pour une formidable cinquième place.

 

Cl 1-Irlande, 19 pts (+69) - 2-Pays de Galles, 11 (+35) - 3-Angleterre, 10 (+19)  - 4-France10 (+15) - 5-Écosse, (-29)  - 6-Italie, (-109) 

  

Du côté de nos U20…

France – Angleterre         6 – 22

Un Crunch épineux

Au Stade de la Méditerranée, à Béziers, la pluie et la pression ont eu raison de nos Bleuets qui sont passés à côté de leur exploit, vendredi soir.

Dès le premier engagement, N’Tamack trouvait une touche directe quand il manquait également, cinq minutes plus tard, son premier coup de pied. Des premiers signes qui ne trompaient pas.

Les jeunes Anglais ont donc logiquement fait le jeu, inscrivant le seul essai du match, et profité des fautes des Français pour passer cinq pénalités quand N’Tamack n’en comptera que deux. 

Un match à oublier d’autant qu’il n’est pas fini.

Avec 15 points partout et une défaite chacun (après celle des Anglais en Écosse), une finale va se jouer à distance entre ces deux favoris la semaine prochaine, les Anglais chez eux contre des Irlandais toujours en course, et les Français au Pays de Galles.

  

Le TOP 14 sans un mot... Je n’ai rien vu, mais que de surprises !

Montpellier (1) – Racing 92 (2)            41 – 3

Toulon (3) – Agen (12)                           54 – 5

Toulouse (4) – Lyon (6)                         20 – 27

Pau (6) – La Rochelle  (4)                      18 – 15

Stade Français (11) – Castres (7)          23 – 17

Bordeaux (10) – Oyonnax (14)               20 – 26

Brive (13) – Clermont (9)                       9 – 11

 (entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >>

  

La semaine prochaine…

On redoublonne !

Les Bleus se déplacent à Cardiff, avec le plein de confiance et du ciment pour se hisser sur le podium, contre toutes les mauvaises langues que je suis.

Les Irlandais, eux, aimeraient bien fêter la Saint-Patrick à Twickenham, de quoi assommer définitivement le XV de la Rose et renvoyer Eddie Jones dans son hémisphère.

Quant aux Écossais ils iront chercher leur bonus offensif à Rome, comme tout le monde… argh ! … décidément, je ne m’y fais pas.

À suivre, samedi 17 mars, sur France 2 :

  • Italie – Écosse (13h30)
  • Irlande – Angleterre (15h45)
  • Pays de Galles – France (18h)

  

Et vendredi 16 mars, sur France 4, à ne pas manquer, une belle soirée en perspective :

  • Pays de Galles – France (19h) : Les Bleues pour le Grand Chelem
  • Pays de Galles – France (21h15) : Les Bleuets pour le gain du tournoi

   

De son côté, le TOP 14 tachera d’exister dans ce nouveau doublon pour le compte de la 21ème journée.

À suivre, dès samedi 17 mars :

  • Racing 92 – Stade Français, à 14h45 (C+) : qui joue à l’extérieur ?
  • Agen – Bordeaux, à 20h30 (R+) : l’UBB en crise ?
  • Oyonnax – Toulon, à 20h30 (R+) : qui va arrêter ces Oyomen ?
  • La Rochelle – Lyon, à 20h30 (R+) : touche pas à mon barrage !
  • Clermont – Pau, à 20h45 (C+ Sport) : le champion c’est encore moi !

Puis dimanche 18 mars :

  • Castres – Brive, à 12h30 (C+) : se remettre la tête à l’endroit
  • Toulouse – Montpellier, à 16h50 (C+) : attention danger !
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Commentaires
P
L'Arms Park restera, c'est comme le Land Of My Fathers, C'est toi qui m'inspire Tonio. <br /> <br /> Sinon, j'ai l'impression que tu connais bien Jessy. Tu l'as croisé à Romagnat !
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P
On peut rêver, les filles du XV de France devraient faire le Grand Chelem. La cohérence est là, la confiance est là, les joueuses sont là, les leaders sont là. La continuité permet de gagner avec la manière. La Fédé peut imposer son staff, ça ne change rien à la valeur des joueuses sur le terrain. <br /> <br /> <br /> <br /> Lorsque tu joues à haut niveau (ou presque), le premier objectif est de gagner. Il n'y a que la victoire qui est belle. SI tu en as les moyens, tu peux y mettre la manière. Les hommes du XV de France n'ont pas les moyens. Faut pas rêver.<br /> <br /> <br /> <br /> Ce n'est pas en 2 mois que tu peux avoir de la fluidité dans le jeu et rivaliser avec tous. Aujourd'hui seul le staff de l'EDF a changé - pas plus le capitaine que les joueurs (exception faite des exclus de la sortie d'Edinbourg). Faut pas rêver. <br /> <br /> <br /> <br /> On fait du neuf avec des vieux, on revient à des fondamentaux. La fluidité et les automatismes ne sont pas encore là. On vient encore de changer de charnière ! Faut pas rêver.<br /> <br /> <br /> <br /> Sur le terrain, on a vu des soldats qui ont donner leur corps à la science à plusieurs reprises. Mais ce sont de simples soldats. Pas de leader. Non, pas ça, Basta n'est pas un meneur. N’écoutez pas les journalistes. Remarquez bien que la doublette de France 2, Ibanez et Galtier n’a pas poussé en ce sens. Galtier a parlé d’autre chose. Faut pas rêver. <br /> <br /> <br /> <br /> Samedi dernier, il y a eu un coup de Trafalgar à Saint Denis. Fallait Battre ces satanés Anglais, coûte que coûte Comme le dit, Bernie, je suis heureux. Et là, j’ai rêvé. <br /> <br /> <br /> <br /> Samedi prochain, je serai à Cardiff. Ce sera un autre match avec les mêmes soldats, les simples soldats…. On verra bien. N’écoutez pas les journalistes, il est dur de gagner à l’Arms Park. Ils nous font trop rêver.
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B
je suis heureux c est le seul match qu il faut gagner n importe comment je m en fous meme avec un esssai de penalite c est juste pour remettre a leur place les roosbifs qui nous regarde toulours de haut ,du haut de leur soi disant empire qui n existe plus mais mais qu ils sont les seuls a ne pas s en etre aperçu bref ça les remets a leur place
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P
Notre chroniqueur préféré n'hésite pas à prendre son parti (ne pas confondre avec son homonyme, prendre ses parties) c'est tout à son honneur, la femme est l'avenir du rugby. Il est vrai qu'elles jouent bien, mais il ne suffit pas d'avoir la gouaille polissonne pour l'emporter. Attendons la suite.<br /> <br /> Pout ce qui est du 15 cocorico, sa victoire nous a bien dopé... l'enthousiasme
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