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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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29 avril 2018

Les brèves d'Ovalie - Edition n°307

Sortez la Limousine !

TOP 14... 25ème journée                            Stade Français – Brive      30 – 22

                                                    Oyonnax – Lyon      39 – 18

Montez ! on va faire un petit tour en PRO D2.

Deux matches et un enterrement…

Les travées de Jean-Bouin avait des airs de cimetière samedi soir pour les milliers de supporters limousins qui ont assisté à la procession d’actions méthodiques des croque-morts Parisiens, secondés par ceux de Charles-Mathon, à quelques centaines de kilomètres de là.

Deux matches de 80 minutes se sont joués en même temps pour enterrer les derniers espoirs des Brivistes dans une agonie interminable, la perfusion de pénalités les maintenant illusoirement en vie.

Une longue illusion qui n’a pas commencé à 20h45, ce samedi, mais bien depuis de longs mois tant le mythique club corrézien est passé à côté de sa saison, perdant bien trop souvent à la maison sans gagner le moindre match à l’extérieur. Et il n’allait pas s’y mettre maintenant, face à un concurrent direct à la relégation.

Paris et Oyonnax avaient leurs destins en main et ils n’allaient pas les laisser leur échapper, l’occasion était trop belle… celle d’envoyer les Coujoux en enfer.

Dès les premières minutes, Plisson donnait le ton avec un premier essai parisien, quand Botica, l’ouvreur Oyoman, se contentait d’une pénalité pour mener au score. Au bout d’un quart d’heure, Parisse enfonçait le clou avec un deuxième ballon dans l’en-but quand McDonald offrait son premier esssai à Oyonnax.

Plisson et Laranjeira échangeaient leurs coups de pied dans un duel de kick-boxing à l’avantage du parisien à la pause (21-12) quand Halafihi répondait du Lou à la bergère oyonnaxienne par un essai lyonnais juste avant de rentrer au vestiaire (10-8).

La seconde période reprenait sur les mêmes bases de combat entre les pieds de Plisson et Laranjeira jusqu’à dix minutes du terme où le carton jaune infligé à l’arrière local Ensor ouvrait la voie à Marques pour offrir un essai inespéré aux Brivistes qui revenaient à cinq longueurs seulement d’une résurrection (27-22).

Du côté de Charles-Mathon, Harris répondait au pied de Botica, tout comme Clément   répliquait à l’essai de Seuteni pour maintenir un suspense jusqu’à dix minutes de la fin (20-18).

Mais à 22h22, plus ou moins quelques minutes, Morné Steyn, suppléant Plisson, enterrait d’un drop sextonien (synonyme d’assassin) tout espoir des Corréziens de revenir dans la partie. D’autant que, dans le même temps, les Oyomen Seuteni, Gondrand et Etienne rajoutaient une rafale de trois essais, validant leur victoire sur les Lyonnais, finissant de faire s’écrouler l’équipe briviste, criblée de défaites.

Emportée, la Limousine, sur le chemin du cimetière de PRO D2…

avec son rugby et les rêves de Brennus dans son cercueil, en attendant un dernier office dans l’antre d’Amédée-Domenech pour les adieux à son public, effondré par ce destin tragique qu’il n’avait pas vécu depuis 2013.

Quant à Oyonnax et le Stade Français, leurs vies ne sont pas sauves pour autant, car il leur reste un dernier combat à livrer à distance, pour éviter la place de barragiste au maintien qui pourrait bien leur réserver le même mauvais sort, tant les protagonistes de PRO D2 à la montée seront coriaces à domcile (à lire ci-dessous). Avantage aux Parisiens.

 

Les autres matches en bref...

Agen (11) – Clermont (9)                            27 – 17

Agen décroche le pompon !

Les Agenais ont validé leur ticket pour la saison prochaine dans l’élite grâce à une nouvelle victoire à domicile, cette fois sur le champion de France qui n’a été, encore une fois, que l’ombre de son Brennus.

Rien à se mettre sous la dent, mais plutôt dans les dents, côté clermontois, avec un carton rouge pour Vahaamahina pour un coup de poing dans la figure qui s’en est suivi d’un doigt d’honneur envers le public, c’est dire le niveau du joueur… à l'image de l’équipe.

Un match qui s’est alors déverrouillé par cette supériorité numérique, côté agenais, inscrivant trois essais en fin de première période et en tout début de seconde. L’entrée de Parra coïncidera avec la réaction des visiteurs, vaine, tant il ne restait que quelques minutes. Et à quoi bon ? Les Auvergnats ne jouent plus rien et ça se voit…

Le jubilé de Rougerie contre Toulouse au Michelin s’annonce déjà avec un festival d’essais, mais pas forcément du côté qu’on croit.

Toulon (4) – Castres (6)                             59 – 13

Le CO humilié

Dans la course aux barrages, le CO s’est fait démonter par un Toulon surpuissant, les hommes d’Urios capitulant dès la première période, après avoir encaissé cinq essais.

Ils en encaisseront huit avant de sauver l’honneur en fin de rencontre, conservant malgré tout une sixième place qualificative qu’ils ont encore la possibilité de défendre chez eux la semaine prochaine contre des Oyomen surmotivés, eux, pour ne pas jouer de barrage.

Toulon est assuré, lui, d’un barrage à domicile, à défaut de mieux. Qui sait ?

Montpellier (1) – Pau (8)                           45 – 13

Contrat rempli

Que dire de cette rencontre qui n’a pas échappé à la règle d’un bonus offensif à l’Altrad Stadium.

Les Montpelliérains sont irrésistibles à domicile, comme ils semblent intouchables pour la suite, déjà qualifiés en demi-finale, engoncés à la première place du classement quoi qu’il arrive.

Le match ? Six essais contre un, qui se sont décantés en seconde période dans une domination sans partage des locaux, emmenés par un Pieenar grand cru. Comme d’hab’ quoi.

Pau n’a pas dit son dernier mot pour accéder aux barrages, mais cela ne dépend pas que de lui, dans les circonstances d’une dernière journée peu favorables.

Bordeaux (10) – Racing 92 (2)                 15 – 39

Chaban, comme à la maison

Dimanche midi, on pouvait se demander qui jouait à domicile, des Racingmen ou des Béglo-bordelais tellement les Franciliens ont déroulé leur sérieux comme s’ils poursuivaient une troisième et quatrième périodes contre le Munster.

Les remplaçants de luxe du Racing (Carter, Iribaren, Imhoff) n’ont pas eu à forcer leurs talents pour venir à bout d’une équipe bordelaise timorée, voire peu concernée, comme les Jaunards la veille.

Mise à part une réaction en fin de match qui a failli gâcher le bonus des visiteurs, les Bordelais se sont logiquement inclinés sous les assauts de Dupichot, Imhoff (doublé), Thomas et Nakarawa qui a fini par récupérer in extrémis le point de bonus offensif.

Le Racing a repris son destin en mains avec la deuxième place, directement qualificative en demie, au détriment des Toulousains.

Toulouse (3) – La Rochelle (7)              19 – 14

Tout est encore possible

Toulouse et La Rochelle ont tout donné pour décrocher une victoire précieuse pour les deux formations.

Un match serré, un essai partout, Faassalele pour les locaux en premièer période, Vito pour les visiteurs en seconde. Un bonus défensif arraché à la sirène pour les Maritimes et une option pour espérer se qualifier en cas de faux pas des Castrais la semaine prochaine, juste devant les Palois.

Toulouse a assuré son barrage à domicile et ne devrait pas trop se faire d'illusion à Clermont pour une éventelle demie. Non pas que les Auvegnats privent les Haut-Garonnais de victoire mais plutôt que le Racing chute à domicile contre des Agenais qui ne jouent plus rien. 

 (entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >>

  

Les demies de PRO D2 en bref…

Montauban – Grenoble                     15 – 22

Solide comme un roc

Grenoble a tenu bon dans cette demi-finale maîtrisée de bout en bout, malgré un retour des Montalbanais en seconde période.

Une première heure parfaite, après un doublé de Taumalolo et un troisième essai du demi Mélé qui a validé le sérieux des Isérois en défense avant de céder par deux fois, quand Chaput puis Domenech trouvaient la faille, pour un suspense de fin de rencontre haletant.

Perpignan – Mont-de-Marsan          28 – 8

Logique

Il n’y a pas eu photo dans cette demi-finale. Si le carton rouge de Malafosse a certes faussé la seconde période, amenant deux essais coup sur coup, la supériorité des locaux à Aimé-Giral n’était pas que numérique.

Les Montois ont montré la limite de leur bravoure, sauvant l’honneur par Ratu, quand la domination était toute catalane, dans tous les secteurs.

Depuis quelques mois, le leader de PRO D2 a démontré qu’il était clairement le favori pour retrouver l’élite, quatre ans après. Même si cette finale face aux Grenoblois s’annonce des plus serrées.

Quel que sera le perdant, il a tout pour saisir sa chance, à domicile, contre le barragiste du TOP 14, que ce soit Oyonnax ou Paris.

 

Les demies aller de PRO 8 féminin en bref…

Blagnac – Montpellier                      22 – 22

France 3 Occitanie nous dit

« Montpellier, en vingt minutes avec ses deux essais a cru tuer le match. Mais les Blagnacaises sont bien revenues : un essai et une pénalité leur permettent d'atteindre la mi-temps sur un score de 10 à 15.

En deuxième mi-temps, les montpelliéraines dominent à nouveau, au début et marquent un nouvel essai.

A 10 à 22, les dés semblent jetés mais encore une fois, les filles de Blagnac relèvent la tête et réussissent deux essais dont l'un à la dernière minute. »

Ça se passait samedi après-midi dans l’indifférence totale des médias spécialisés du ballon ovale. Sans surprise, les Montpelliéraines ont dominé les débats quand les coéquipières de la Blond Destroyer, Marjorie Mayans, ont sauvé l’honneur devant leur public avant un match retour sans grande illusion.

Toulouse – Lille                                3 – 6

Festival de pétards mouillés à Ernest Wallon

Dimanche après-midi, en lever de rideau du Toulouse-La Rochelle masculin, les Féminines n’ont pu offrir un grand spectacle sous une pluie torrentielle. Pas d’essai, deux coups de pied à un… pour une courte victoire des Lilloises.

Pas bézef, ni de bon augure pour les Toulousaines qui ne partent pas favorites pour le match retour chez les coéquipières des sœurs Ménager, déjà finalistes la saison passée.

 

La semaine prochaine…

Le verdict du TOP 14 en multiplex !

Les enjeux sont clairs pour cette dernière journée de la phase régulière :

Qui de Paris ou Oyonnax jouera le barrage du maintien ?

Il faudrait un exploit des Oyomen pour y échapper.

Qui de Castres, La Rochelle ou Pau obtiendra le dernier ticket des phases finales ?

Dans l'ordre, les premiers ont leur destin en mains. Lyon n’a besoin que d’un point pour assurer le sien. 

Qui de Toulouse ou le Racing décrochera le deuxième billet pour une demie ?

Montpellier a déjà la sienne quand Toulon semble hors course, tant on voit mal le Racing perdre contre Agen à l’U Arena. Mais les Varois sont déjà assurés de recevoir leur barrage à la maison. De quoi réjouir le président Mourad et ses finances.

Quant à Clermont, Bordeaux, Agen et Brive, ils n’ont rien à jouer, si ce n’est fêter le départ de Roro et d’autres anciens au Michelin ou encore faire ses adieux au TOP 14 pour le public d’Amédée-Domenech.

À suivre, samedi 5 mai, en multiplex sur Canal+, à 21h :

  • Castres – Oyonnax
  • La Rochelle – Stade Français
  • Pau – Toulon
  • Racing 92 – Agen
  • Clermont – Toulouse
  • Lyon – Montpellier
  • Brive – Bordeaux

 

Côté TOP 8 du rugby féminin, les barrages retour sont programmés dimanche 6 mai à 12h30, en s’dreaming sur le canal de votre imagination.

  • Montpellier – Blagnac
  • Lille – Toulouse

 

Côté PRO D2, la finale aura également lieu dimanche 6 mai, à 15h, à Ernest-Wallon, retransmise sur Eurosport :

  • Perpignan – Grenoble 
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Commentaires
P
Qui aurait imaginé La Rochelle si flamboyante en début de saison puis anémiée à la fin ?<br /> <br /> Quelques "vieux combattants" font leurs adieux, les années se ressemblent...<br /> <br /> Bientôt la Nouvelle-Zélande... les bleus vont-ils se révolter pour fêter 68 ou aller au casse-pipe comme nos braves en 18 ?
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