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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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19 mai 2019

Les brèves d'Ovalie - Edition n°355

Montpellier reines... forever !

TOP 16 Féminin... Finale                      Montpellier – Toulouse    22 – 13

Les Reines de la discipline

Essai non transformé… fallait pas rêver !

C’est le moins que je puisse dire !

Dans le rugby féminin français, battre les Montpelliéraines, tenantes d’un titre qu’elles ont décroché cinq fois ces six dernières années*, c’est un peu comme essayer de passer une transformation... vous passez toujours à côté.

(*) Sauf en 2016, les Lilloises des sœurs Ménager avaient réussi cet exploit avant que Romane et Marine n'intègrent le camp des redoutables Héraultaises.

Une vraie calamité, ces coups de pieds qui se perdent systématiquement dans les airs, faisant de l’essai à sept points une vraie exception en France.

Pourtant elles ont essayé, ces Toulousaines !

Samedi soir, au stade Maurice Trelut de Tarbes, pour leur revanche de la finale perdue de peu la saison dernière (15-12), elles entament celle-ci de la plus belle des manières, en retournant la domination territoriale des invincibles Cistes à leur compte.

Au bout d’un quart d’heure de souffrance, les coéquipières de Gaëlle Hermet s’incrustent pour la première fois dans le camp des championnes et, au culot, claquent un drop par le pied de l’arrière Camille Cabalou pour mener 3-0.

C’est ensuite décomplexées et sous l’impulsion d’une Camille Imart inspirée, que les Toulousaines vont de nouveau surprendre leur adversaire. La demie d’ouverture ajuste une transversale improbable dont le rebond dans l’en-but trompe Marie Vanthournout et permet à Camille Cabalou d’aplatir dans la confusion. L’essai est accordé et, contre toute attente, Toulouse mène 8-0. Inutile de vous préciser que Camille Imart a raté la transformation.

La réponse montpelliéraine ne se fait pas attendre. Après plusieurs charges devant la ligne d’en-but haute-garonnaise, les jumelles Ménager font le ménage et Romane conclut sur l’aile, d’une petite feinte, les efforts de sa sœur Marine. Les championnes recollent au score, avec une nouvelle transformation hors cadre de l’Écossaise Helen Nelson (5-8).

Le match s’emballe et les Toulousaines contre-attaquent magnifiquement avec un petit coup de pied de l’ailière Claire Beauparlant pour elle-même avant de se faire rattraper et libérer le cuir pour qu’il termine sa valse en deux temps trois mouvements, sous les perches, dans les bras de Roxane Bilon. Même quand elle semble facile, Camille Cabalou, qui a pris le relais de l’autre Camille, manque la transformation, trouvant le poteau.

Une calamité, je vous dis, cet exercice au féminin.

Mais les championnes de France ne se laissent pas abattre et relancent la machine de sape des avants, tout en puissance, qui fait reculer leur adversaire sur sa ligne et ouvre la voie à Marie Vanthournout qui peut rattraper sa bourde et inscrire le deuxième essai Montpelliérain dont la transformation en rêve d’Helen termine à nouveau en cauchemar.

La fin de première période nous offre un ballet de turn-over sans qu’une équipe ou une autre ne parvienne à faire la différence, tant les plaquages et grattages défensifs font des ravages, au profit des Toulousaines qui mènent à la pause (13-10).

Seulement au retour des vestiaires, c’est avec le vent dans le dos que les championnes en titre vont accélérer et appuyer là où ça mal, dans les rucks, mettant sous pression les coéquipières de Gaëlle Hermet, fautives balle au sol. Jusqu’à ce que Safi N’Diaye prenne ses responsabilités et échappe à la vigilance de la défense adverse pour inscrire toute seule le troisième essai de son équipe qui passe devant pour la première fois du match, juste avant l’heure de jeu.

Et là, Alléluia ! Helen Nelson passe la transformation.

La main désormais sur le ballon, les Montpelliéraines dominent leur sujet et c’est logiquement que Caro Boujard prend de vitesse son vis-à-vis pour le quatrième essai, en coin, sans transfo de la belle Helen, pas deux miracles dans la même soirée tout de même.

Les Toulousaines s’accrochent mais n’en peuvent plus tant leur adversaire met de l’intensité dans cette seconde période à sens unique. Elles craquent à cinq minutes du terme, à l’image de Perrine Bienaimé, malheureuse sur un appui, qui voit son genou se dérober. Sans autre remplaçante elles finiront à 14 et laisseront filer toute chance de priver les Montpelliéraines d’un huitième titre.

Si la finale a été intense et ouverte, le suspense n’a pas duré une heure tant les Cistes sont les reines incontestables de leur discipline. Les Toulousaines auront essayé de transformer leur rêve en réalité. En vain...

Comme leurs homologues de la finale féminine de Fédérale 1, quelques heures avant dans le même stade, également battues par des Montpelliéraines (12-6).

Un week-end heureux pour une ville qui a vu le lendemain l’élite masculine du TOP 14 se hisser à la sixième place d’un barrage encore possible. Incroyable !

 

La 25ème journée de TOP 14 en bref...

Montpellier (6) – Stade Français (8)     42 – 25

Un pied en barrage

Décidément, ils n’en finissent pas de nous étonner ces Montpelliérains. Encore une victoire, bonifiée qui plus est, qui leur ouvre enfin les portes du TOP 6 et place désormais leur destin entre leurs mains pour la dernière journée.

Mais que ce fut compliqué et intense face à des Parisiens qui ont longtemps malmené ces Cistes en plein doute à la pause, après deux essais et deux commotions de part et d’autre. Au retour des vestiaires, il s’en est même fallu de peu que Paris s’échappe après deux essais en cinq minutes, logiquement refusés.

Et puis un bon coaching et le relâchement des visiteurs ont permis aux Cistes d’inscrire trois essais et obtenir le sésame du bonus offensif à cinq minutes du terme. Avant que l’incroyable ne survienne : un essai parisien annulait tout avant que celui improbable du pilier remplaçant local, Haouas, (s’échappant à la course tel un trois-quarts centre pour aplatir sous les perches) rendait son dû aux siens qui pouvaient exulter sur la pelouse comme en tribunes.

Un scénario incroyable donc pour le MHR qui bénéficiait de la défaite sans appel des Rochelais, à hauteur de points, mais au goal-average particulier défavorable.

Lyon (3) – La Rochelle (7)                     29 – 19

Le Lou dans la « barragerie »

Les Lyonnais vont jouer leur deuxième barrage consécutif après une saison sérieuse et flamboyante, à l’image de ce match bien maîtrisé et encore porté par la vista et le pied de Wisniewski qui, au passage, mériterait largement une place dans le groupe France.

Trop indisciplinés, amoindris par quelques absences (West, Vito…) et sans doute encore sonnés par leur défaite en finale de Challenge cup, les Maritimes n’ont pas réussi à entrer dans la rencontre, subissant la domination des locaux, pas très productive en première période (un seul essai) mais très bien en place.

Malgré un début de second acte prometteur avec cet essai de Roudil pour l’égalisation, les Rochelais se sont fait punir par maladresse. Un essai de N’Gatai puis un drop de Wisniewski laissaient les visiteurs derrière une bonne fois pour toute, avant que l’ouvreur local ne valide la victoire en fin de match sur une ultime pénalité.

Lyon devrait recevoir son barrage, à moins de circonstances improbables. Un point lui suffira pour lever ce doute.

Bordeaux (9) – Toulouse (1)                 36 – 43

La honte bordelaise

Comment peut-on mener 36-7 à la pause et prendre un 36-0 en revenant des vestiaires ?

J’ai bien regardé, les Bordelais n’avaient pas de tongs, ni les pieds en éventail, mais c’est bien un éventail de fautes et de maladresses qui ont permis aux Toulousains de s’amuser la balle en main pendant que les locaux sirotaient leurs 40 minutes sans en branler une en défense.

C’est juste honteux de déjouer autant après une première période pleine d’allant.

Le leader s’est régalé avec six essais et ne s’est pas fait prier pour priver l’UBB de phase finale.

Agen (12) – Castres (5)                          10 – 17

Le CO a fait le plus dur

Pas un match flamboyant, on va dire. Les Agenais ont été offensifs, comme à leur habitude, mais surjouant cette fois, sans pression, le maintien en bandoulière, quand les Castrais ont été solides en défense et efficaces pour inscrire deux essais, un par période, et prendre les rênes de la rencontre.

Les locaux parviendront à réduire l’écart à l’heure de jeu, mais trop tard et surtout sans conséquence.

Le CO a son destin en mains pour décrocher un barrage qui pourrait être à domicile selon le résultat de son concurrent direct, le Racing, dans la dernière journée.

Perpignan (14) – Racing 92 (4)             14 – 52

L’occasion était trop belle

Les Catalans n’ont rien pu faire, dépassés, cramés, la tête aux vacances, face à l’armada francilienne bien décidée à prendre les cinq points.

Chose faite en une vingtaine de minutes pour un festival d’essais au final, huit contre deux.

Le Racing tient son barrage à la maison qui ne devrait pas lui échapper la semaine prochaine, à la maison.

Toulon (10) – Clermont (2)                    32  11

Sans enjeu et sans commentaires

Je n'ai pas suivi le match... Désolé.

Pau (11) – Grenoble (13)                         22 – 0

Aux abonnés absents

Grenoble avait déjà la tête à son barrage contre le perdant de la prochaine finale de PRO D2, il faut croire. À quoi bon laisser des forces inutiles sur deux rencontres où il lui fallait engranger dix points pour espérer mettre Pau à sa place.

Les Palois, eux, avaient deux objectifs, prendre un point à minima et bien finir au Hameau devant leur public. Mission accomplie avec un bonus offensif sympathique, plus qu’époustouflant.

 (entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >>

 

Les demi-finales de PRO D2

Oyonnax– Bayonne               34 – 38          v           Brive –Vannes            40 – 20

Le retour des bannis

Bayonne et Brive joueront donc la finale pour l’accession directe au TOP 14.

Le premier a renversé une rencontre que l’on croyait acquise aux Oyomen à la pause (27-9), en assommant littéralement son hôte au retour des vestiaires, avec pas moins de quatre essais, laissant Charles-Mathon sans voix et Oyonnax quatre longueurs derrière. Monumental !

Le second a fait parler sa puissance et son expérience pour ne jamais laisser espérer les Vannetais dans un match maitrisé de bout en bout.

Bayonne et Brive auront l’occasion de retrouver à nouveau le TOP 14, où ils ont longtemps évolué ensemble, dans un match pour l’un, dans deux pour l’autre (si Grenoble le veut bien).

 

La semaine prochaine…

Le TOP 14 ramasse les copies

On savait déjà que Perpignan descendait, on se doutait que Grenoble jouerait le barrage du maintien (mais pas à Oyonnax, peut-être à Bayonne ?).

Maintenant on sait que Paris et Bordeaux continueront de regarder les barrages à la maison et de jouer la Challenge Cup la saison prochaine.

Reste juste à savoir désormais, de Montpellier ou La Rochelle qui prendra la sixième place, et également de Castres ou le Racing 92 qui obtiendra son barrage à domicile, Lyon étant quasi certain de préserver le sien.

Au programme ce samedi 25 mai à 16h15 en multiplex sur C+ :

Pour la sixième place

  • La Rochelle – Bordeaux
  • Clermont – Montpellier

 Pour un barrage à domicile

  • Agen – Racing 92
  • Castres – Toulon
  • Grenoble – Lyon

Pour du beurre

  • Toulouse – Perpignan
  • Stade Français – Pau

 

Quant à la finale de PRO D2, elle opposera dimanche 26 mai à 14h sur C+ sport :

  • Brive – Bayonne
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Commentaires
P
Je pense que Toulouse, pendant les 40 premières minutes, a laisser les Bordeaux s'amuser à marquer des points comme lorsqu'on laisse en enfant gagner aux cartes pour lui faire plaisir. Puis, en seconde partie Toulouse a donner une leçon de jeu aux petits bordelais.<br /> <br /> Du côté de Clermont on a joué à la Toulonnaise, autrement dit aux autos- tamponneuses, sans aucun génie, et cela Toulon sait mieux le faire.
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