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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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18 octobre 2020

Les brèves d'Ovalie - Edition n°401

Joyeux Noël, Exeter !

CHAMPIONS CUP... Finale                    Exeter – Racing 92      31 – 27

C'EST CADEAU !

Des Chiefs durs face à des chiffes molles !

Quel gâchis, cette finale, pour les Racingmen, si près de décrocher leur première étoile. Il ont de quoi gaver des regrets jusqu’à en faire du foie gras pour Noël, tant il y avait la place pour l’emporter.

Oui mais voilà, les Français, trop bien élevés, pensant qu’on allait leur offrir ce qu’ils avaient commandé au Père Noël, ne sont pas venus à Bristol les mains vides. Chargés de cadeaux, dans l’intimité d’un stade aussi rempli qu’à la maison (huis clos oblige), ils ont offert sur un plateau le trophée aux Chiefs qui n’en demandaient pas tant.

14-0, en quinze minutes, ça sentait déjà le sapin pour les Franciliens.

La générosité de jeu offensif qu’on connaissait de la charnière Iribaren-Russel a pris une forme inattendue ce samedi. C’est bien simple, tous les ballons qu’ils ont eus, ils les ont aussitôt rendus aux Anglais pour qu’ils les déposent sous leur en-but, en pick and go délicatement emballés de rugosité.

Iribaren, d’abord, gâchait d’entrée une penaltouche par un coup de pied complètement raté, avant d’offrir, sur une faute au sol, celle du premier essai des Chiefs, par le talonneur Cowan-Dickie, derrière un maul parfaitement conduit.

Puis ça a été au tour de Russel de donner les meilleurs ballons à son homologue, à l’ouverture, pour qu’il joue avec, Simmonds profitant de l’aubaine pour conclure le deuxième essai sur une ultime charge de ses avants, transformant derrière, à 100% dans l’exercice.

Aux rouleaux-compresseurs d’Exeter, la charnière du Racing est parvenue à se racheter en s’appuyant sur ses turbocompresseurs que sont Zebo et Imhoff. L’arrière irlandais concluait sur son aile une belle incursion d’Iribaren, relayée par Russel qui, lui, échouait sur la transformation. Dix minutes plus tard, Imhoff profitait d’une percée de Zebo et d’un plaquage sur Iribaren pour prendre la place du demi de mêlée et, en filou, feinter la passe pour prendre l’intervalle et filer seul sous les poteaux.

Revenus dans le match, après la transformation de Russel (enfin !), on se dit que cette fois les Franciliens vont enfin prendre cette finale en mains. C’était sans compter que celles de Russel n’étaient toujours pas vides, à trois minutes de la pause, l’ouvreur écossais tapait un coup de pied hasardeux qui rebondissait sur le tibia d’un Anglais et mettait en difficulté Imhoff et Chavancy, obligés de concéder une touche fatale. Un ballon porté et quelques pick and go plus loin, les Chiefs inscrivaient leur troisième essai par Williams.

Au retour des vestiaires, nos Ciel et Blanc semblaient s’être débarrassés des colis (Iribaren inclus, remplacé par Machenaud), et avoir retrouvé discipline et ambitions pour le deuxième acte, Zebo signant d’entrée son doublé, avec plein de détermination. Mais décidément, la transformation sur son œuvre échappait encore au buteur qu’était cette fois Machenaud.

La stupéfaction était encore à venir. « Joyeux Nowell, Slade ! »

Une improbable passe sautée de Russel (malheureux héros du passé, je n’oublie pas !) dans son camp et Nowell s’emparait du nouveau présent pour servir son centre, Slade qui n’avait plus qu’à filer sous les perches pour leur quatrième essai.

Voilà comment redonner le moral aux troupes anglaises.

Heureusement, cinq minutes plus tard, Chat rebattait les cartes sur une penaltouche lancée et conclue par lui-même, quand Machenaud transformait et ajoutait une pénalité à un quart d’heure du terme pour n’être mené que d’un petit point (28-27). Forcément, ça allait le faire !

Et pourtant non, devant la ligne anglaise, en supériorité numérique après le carton jaune contre Francis, rien n’y faisait, et il ne fallait pas compter sur l’aide de monsieur Owens dans les dernières minutes, toutes les charges restaient vaines et sanctionnées, alors qu’il aurait peut-être fallu tenter le drop pour au moins passer devant. Non, rien !

Pire, dans les dernières secondes, une pénalité pour les Chiefs condamnait nos petits Français bien trop tendres et naïfs. Et ce n’est pas la grotesque anecdote du temps réglementaire non terminé après cette exécution qui aurait changé quoi que ce soit à l’issue de cet acte manqué.

Les Racingmen se sont tirés des balles dans le pied tout seul, mal inspirés par une charnière à côté de la plaque, et s’inclinent pour la troisième fois dans une finale européenne après 2016 et 2018. Les Chiefs d’Exeter peuvent les remercier d’avoir eu leur Noël avant l’heure, avec ce premier sacre.

Les Ciel et Blanc, eux, passeront encore leurs nuits sans étoile.

 

La finale de Challenge Cup

Toulon – Bristol                    19 – 32

Plus Malins que Radradra

Troisième finale perdue dans la petite coupe d’Europe pour le triple champion de la grande et prestigieuse. Pas de quoi pleurer dans les chaumières varoises, les Jaunards ont exactement le palmarès inverse, quand les Racingmen, on l’a vu, n’y ont toujours rien accroché, après leur troisième échec dans la grande finale.

Voilà de quoi vous redonner le sourire, amis toulonnais !

Parce que sur le terrain d’Aix, vous n’avez pas eu le temps de rigoler. Dès le coup d’envoi de Carbonel, Radradra, l’homme qu’il fallait à tout prix éviter (pas de bol !), attrapait le ballon pour expédier Leiua à travers le gruyère varois et offrir le premier essai à son soutien Randall. Vingt secondes suffirent pour clouer le bec aux mille supporters en tribunes.

Deux minutes plus tard, le même Radradra affolait la défense française et obtenait une pénalité pour le métronome Sheedy qui ne manquera pas un coup de pied de la soirée.

10-0 en moins de cinq minutes, le cul des Toulonnais était botté d’entrée les obligeant à réagir par leur paire offensive néo-zélandaise, Toeava pour le contre et Heem pour la finition du premier essai varois. Carbonel égalisait dix minutes plus tard avant de bonifier une domination française par deux nouvelles pénalités gagnantes.

Menant 16-10 à la pause, les Toulonnais revinrent sur la pelouse avec l’ambition de gérer le match, spécialité de Serin à la charnière, ce qu’ils payèrent cash par la botte de Sheedy à chaque faute accumulée. Rattrapés logiquement à l’heure de jeu (19-19), le coup de grâce allait leur tomber derrière la tête par le phénomène Malins. L’arrière anglais, déjà extraordinaire contre l’UBB en demie, nous gratifiait d’une percée éclair pour mystifier toute la défense toulonnaise qui avait les yeux rivés sur Radradra en soutien.

Ce jeune arrière a la fougue et le génie d’un Kolbe, c’est certain.

Les vingt dernières minutes seront un calvaire pour les Toulonnais qui accumuleront les fautes et les mauvais choix, offrant l’assurance de la victoire aux Ours de Bristol.

Radradra aura mérité son trophée après un parcours éblouissant avec ses deux clubs (Bordeaux et Bristol), à cheval sur deux saisons.

Toulon n’a plus qu’à contempler les étoiles de son maillot pour se rappeler qu’il en faudra bien plus pour les honorer et espérer en décrocher, cette saison, une quatrième.

 

La 5ème journée de TOP 14 en bref…

Brive (6) – Toulouse (1)                         16 – 36

Haut Toulouse !

Kolbe, Lebel, Ramos, Holmes et enfin Tekori, cinq essais comme les cinq doigts d’une main de maître d’un rugby qui domine désormais le TOP 14.

Toulouse déroule, Toulouse plane au dessus de la mêlée et enchante ses supporters comme son jeu fait déchanter ceux de ses adversaires, même chez eux, comme samedi à Amédée-Domenech.

Les Coujoux n’ont rien pu faire, un essai de Buliruarua et quatre coups de pied de Laranjeira ont participé au festival du leader du championnat.

La Rochelle (2) – Castres (13)                62 – 3

Sept petits tours et puis s’en vont

Un match en sens unique. Dominateurs en mêlées, les Maritimes ont concassé les Castrais en une mi-temps, décrochant le bonus offensif en dix minutes pour les écraser avec maîtrise en seconde période.

Doublé de Bourgarit, triplé de Retière, Leyds et un essai de pénalité pour compléter la photo de la claque.

Pau (3) – Bordeaux (12)                         29 – 24

Cartons pleins et frustration

Bordeaux a dominé le premier acte, menant 13-0 après l’essai de Diaby, avant de se déliter dans le second, accumulant d’entrée deux cartons, puis un troisième à dix minutes du terme.

Les Palois en ont donc profité, comme ils en ont pris l’habitude cette saison, pour refaire leur retard et le coup de la victoire sur l’indiscipline adverse. Un essai de pénalité et un autre de Septar auront complété les points acquis au pied par Hastoy.

L’essai de Cordero, à la sirène, offrira le bonus défensif à l’UBB qui ne sera pas déplacée pour rien.

Montpellier (11) – Agen (14)                  42 – 13

Reinach magistral

Montpellier semble avoir trouvé sa charnière avec Reinach et Bouthier (pour remplacer Pollard, blessé), le demi de mêlée ayant boosté son équipe en jouant vite les pénalités, ce qui a payé.

Du coup, les Cistes ont joué deux crans au-dessus des Agenais qui ont résisté tant bien que mal en première période pour céder logiquement en seconde, malgré un essai d’honneur inscrit par Maravat en fin de match.

Haouas, Camara, Aprasidze et doublé de l’homme du match Reinach, pour le MHR qui renoue avec la victoire, après sa déjà bonne prestation à Toulon.

Lyon (5) – Bayonne (10)                         62 – 10    

La balade lyonnaise

Les Lyonnais ont relevé le défi lancé par les Maritimes, la veille, faire aussi bien, voire mieux en nombre d'essais.

Les Basques ont pris la saucée et n'ont pas vu le jour en dehors des deux éclaircies à chaque carton jaune contre leurs hôtes.

Un match à sens unique, dix essais, un triplé de Tuisova, un doublé de Couilloud, puis Ivaldi, Barassi, Arnold, Fainga et Nakaitaci pour couronner le festival.

Clermont (4) – Stade Français (9)      41 – 27

Spectacle au Michelin

Piqués au vif d'entrée par un essai assassin de Veainu, les Clermontois ont aussitôt réagi et piqué deux banderilles sur deux ballons portés, par Pélissier et Lapandry, lançant un match débridé et offensif que Bézy gratifiait d'un troisième essai avant la pause.

La seconde période sera plus équilibrée, mais pas moins spectaculaire, avec un départ parfait des Jaunards qui bénéficiaient d'un essai de pénalité mérité après une partition parfaite des trois-quarts jusqu'à Barraque dont la passe décisive était avortée illicitement. L'essai de bonus sera aussitôt annulé par une attaque des Parisins, conclue par Latu pour un final à suspense. 

Les Asémistes, en difficulté dans leurs 22, contraient une action d'essai des Stadistes par Tiberghien, remontant tout le terrain et offrant la balle du doublé à Bezy en passant par Matsushima. Le bonus n'allait pas rester en poche bien longtemps, annulé par Naivalu à six minutes de la fin. Les Clermontois manqueront encore une fois le point de bonus, faute de n'avoir pas su être plus disciplinés, le carton jaune de Timani les condamnant à sa perte en fin de match. Dommage ! 

Racing 92 (6) – Toulon (8)                 Reporté cause doublon avec finales européennes

 (entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >>

  

La semaine prochaine…

Le TOP 14 poursuit son chemin de croix

La Covid est toujours là… vous connaissez le refrain des pubs gouvernementales. Et la prochaine journée n’échappera pas à la volonté de leurs mesures. Jouera, jouera pas !

Attention à ne pas confondre la fièvre du jeu grippé des Racingmen avec le virus redouté. Il serait dommage de se priver du derby parisien.

Seulement cette journée et les suivantes se feront sans les internationaux, et pour sept semaines. Autant dire qu'il y a des coups à tenter face à des clubs amputés de leurs meilleurs talents, comme Toulouse, Racing, Montpellier et Toulon.

Les Bleus recevront, samedi (21h), le Pays de Galles, en mach de préparation de la première "Coupe d'Automne des Nations" qui démarrera mi novembre, quinze jours après France - Irlande du dernier tournoi des VI Nations. Faut suivre !

Au programme* dès le vendredi 23 octobre :

         Toulon – Castres, à 20h45

Puis le samedi 24 octobre :

         Toulouse – Lyon, à 15h15

         Agen – Bayonne, à 18h15
         Clermont – Pau, à 18h15
         Stade Français – Racing 92, à 18h15

Enfin, dimanche 25 octobre :

         Montpellier – Brive, à 17h

         La Rochelle – Bordeaux, à 21h05

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

Du côté du TOP 16 féminin

Un piètre suspense subsiste entre Lille et Lons dans la poule 1, entre Bordeaux et Bobigny dans la poule 4. 
Montpellier, Toulouse, Rennes, Bayonne, Blagnac et ASM Romagnat, elles, joueront les phases finales. Sans autre commentaire !

Retrouvez les résultats et le calendrier de la phase régulière sur :

 >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

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Commentaires
A
Que Travers ait fait jouer Iribaren alors qu'il s'était fait mal aux adducteurs est déjà une erreur de coaching, mais que le joueur dise ce qui suit après le match, c'est une double faute professionnel (coach et joueur) :<br /> <br /> <br /> <br /> "Je me suis fait mal (aux adducteurs) la veille de la finale et évidemment, comme tout compétiteur, j'ai voulu tenir ma place. On a tout fait avec le staff médical pour que je puisse jouer la finale mais sincèrement, j'aurais dû être assez lucide et ne pas disputer la rencontre. (il marque une pause, reprend) Je n'aurais pas dû jouer ce match, voilà tout... J'en étais incapable..."
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P
Tout à fait d'accord avec toi, Antonio, il suffisait d'un drop. Je l'ai espéré, vainement, le Racing préférait se taper la tête contre le mur d'Exeter. Cela la dit, ce très sympathique arbitre n'a pas aidé les mangeurs de grenouilles.
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