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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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29 novembre 2020

Les brèves d'Ovalie - Edition n°407

Un brouillon à couper au second couteau

Tournoi d'Automne... 3ème journée             France – Italie      36 – 5

Gabin Villière mettant fin aux 55 minutes de silence du jeu du XV de France, un bel hommage à Domi !

Gabin Villière mettant fin aux 55 minutes de silence du jeu du XV de France, un bel hommage à Domi ! 

Samedi soir, au Stade de France, on n’a vu que du « bleu » après cette minute lourde de silence que nous a laissé la disparition tragique d’une légende de ce XV de France.

Mardi dernier, à 48 ans, la vie de Christophe Dominici, quintuple champion de France avec le Stade Français, 67 sélections, quatre titres du tournoi dont deux Grands Chelems, a basculé d’un parapet du parc de Saint-Cloud nous laissant dans la stupeur et la peine.  

Une minute que je retranscris dans cette page de silence... à lire avec vos propres maux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci Domi pour avoir écrit une belle page de notre histoire (1998-2007) !

 

Des chandelles au feu d’artifice !

Samedi soir, au Stade de France, on n’a vu que du « bleu », je disais.

Après le bleu à l'âme dans un hommage poignant avant les hymnes, on n'a vu que le bleu des Italiens se déverser sur le camp de nos jeunes Tricolores dans une première période aussi pâle que le jeu et la tunique des seconds couteaux qui composaient le XV de France.

Car nos Bleus en blanc, étaient jusque-là des bleus qui ciraient plutôt le banc de l’équipe de France ou en rêvaient en secret dans une profonde désespérance de déloyale concurrence au fond de la classe d’une génération dorée derrière les Dupont, N’Tamack, Fickou, Vakatawa, Ollivon et j’en passe.

Ils s’appellent Neti, Mauvaka, Aldegheri, Pesenti, Geraci, Jelonch, Macalou, Woki, Villière, Barraque, Danty et ils honoraient leurs premières titularisations, encadrés pas l’ancienne charnière bordelaise Serin-Jalibert et l’expérience d’un relanceur hors-pair, de retour aux affaires, Dulin.

Pourquoi ce bouleversement dans le XV de départ ?

La faute à la convention signée entre la FFR et la LNR qui limitait le nombre de trois rencontres internationales par joueur. Donc tous les héros des trois dernières rencontres devaient rester au repos dans l’optique* d’une prochaine finale à Twickenham.

(*) Que je croyais, en fait ils ont déjà tous grillé leurs trois cartouches, donc le groupe va rester celui-ci à quelques joueurs près, Serin et Thomas devant le quitter.

Encore fallait-il que ces minots, sortis de l’école de leur rugby maison, ne chient pas dans la colle de leurs premières sélections (pour la plupart) et décrochent la victoire indispensable pour que la France termine à la première place de la poule.

Pour cela, il leur fallait les deux points d’un match nul à minima, sachant qu’une défaite aurait fait tâche face à la Squadra Azzurra.

Alors quand Jalibert a inscrit les trois premiers points dès la troisième minute, on s’est demandé si ces bleus-là n’allaient pas s’en contenter et nous inviter à un dîner aux chandelles barbant (à toi, à moi !), en passant les plats ballons, d’un camp à l’autre, pendant trente minutes. Au secours !

Pire, la première ligne en mêlée se faisait sanctionner et les touches voler, laissant les Transalpins soulever nos montagnes pour accoucher d’une souris à l’arrivée. Un seul essai de Canna, même pas transformé, c’était pas cher payé.

D’autant que le réveil des Tricolores ne s’est pas fait attendre, juste avant la pause, sur une mêlée enfin maîtrisée, après trente minutes de déchets et de jeu d’occupation, Serin éjectait le cuir pour Danty, lancé à cinq mètres de la ligne et que rien ne pouvait arrêter.

Quelques rectifications au retour des vestiaires devaient apporter du mieux. Mais la fête aux chandelles reprenait de plus belle, Thomas allumant chaque mèche comme un 10 qui n’a pas de jambes, imitant Jalibert, Serin ou Dulin (eux, dans leurs rôles), même Barraque y allait de son coup de pied de gagne-terrain.

Jusqu’à cette étincelle de Villière !

Il faudrait que je revoie le match, mais au moment où il a surgi sur la touche volée par Geraci, je me suis demandé s’il avait touché un ballon avant cette 55ème minute. Mais quel slalom de géant pour ce gabarit à la Kolbe qui passait toute la défense italienne, surprise par ce haut vol, de touche et d’ailier, et qui s’envolait sous les perches pour l’essai de la libération.

Le Gabin de Toulon venait de donner des ailes à toute son équipe.

Dès lors, Dulin, de la voix et des jambes, relançait de plus belle l’insouciance de la jeune armada qui ne se connaissait que depuis une semaine.

Un ballon porté plus loin, cette fois mieux maîtrisé par Mauvaka, dont Serin s’emparait, ni vu ni connu à l’intérieur du maul, pour se laisser porter jusque derrière la ligne d’en-but, et l’écart était creusé après la transformation passée par Jalibert (24-5).

À peine deux minutes plus tard, le nouvel arrière des Maritimes relançait impérialement la vague blanche, avec le panache qu’on lui connaît, et offrait à Thomas l’essai du bonus sur son aile. La messe était dite, même si Jalibert faillait pour la seule fois avant de céder sa place à Carbonel, associé à Couilloud pour une nouvelle charnière qui ne décevra pas.

Juste avant la sirène, leurs efforts seront récompensés d’une belle séquence offensive d’un jeu de passes à dix que Macalou concluait de belle manière au pied des poteaux.

Le flanker parisien, malchanceux et maladroit en première période, aura convaincu dans le second acte, comme Geraci, Villière, Danty. Mais la palme revient au retour en force de Dulin qu’on aimerait vraiment revoir dimanche prochain en finale contre l’Angleterre, tant ses relances n’ont rien eu à envier à celles de la relève des jeunes Bouthier et Ramos.

Un match brouillon, certes, mais que pouvions nous attendre d’autre avec une telle équipe totalement remaniée et envoyée au charbon avec un seul entraînement collectif dans les jambes ?

Rendez-vous à Twickenham pour un défi de taille face aux gladiateurs de Jones.

 

L’autre poule de la Coupe d’Automne des Nations…

Poule A  :  Pays de Galles (3) – Angleterre (1).   13 – 24       Irlande (2) – Géorgie (4)   23 – 10

Angleterre prem’s, Irlande deuze

Sans surprise, les Anglais ont fini en tête de leur poule, après avoir dominé les débats face aux Irlandais et, samedi après-midi, face aux Gallois, à Cardiff.

Une confrontation sans grandes envolées et avec beaucoup de jeu au pied pour occuper l’adversaire dans son camp. Un essai de part et d’autre en première période (Slade répondant à Williams), avant que le XV de la Rose ne prenne définitivement le dessus en seconde avec un essai en force de Vunipola, après une longue séquence de pick and go. Pour le reste, Farrell et Biggar se sont occupés de faire la différence au pied.

Dans l’autre match, sans surprise non plus, le XV du Trèfle a disposé aisément et sans éclats des Lélos.

L’Angleterre rencontrera donc la France pour la grande finale et l’Irlande l’Écosse pour la petite.

Rappel poule B : Écosse (2) – Fidji (4)   28 – 0   (sur tapis vert, l'Italie terminant 3ème de la poule)

 

5ème journée du IV Nations

Argentine – Nouvelle-Zélande              0 – 38

Tout est dit !

Il ne fallait pas vexer ces All Blacks. Les Pumas l’ont appris à leurs dépens ce samedi, à Newcastle, en Australie.

Endeuillée par la disparition de Maradona et très remaniée par Ledesma, l’équipe argentine a vu son jeu être enterré cinq essais sous terre par des All Blacks intraitables mais pas insensibles à l’hommage rendu à « El pibe de oro », Sam Cane déposant un maillot noir floqué du 10 au nom du footballeur argentin, juste avant d’exécuter le haka Kapa O Pango qui résumait à lui seul l'intention des Néo-Zélandais. 

Il n’en fallait pas plus pour que les cœurs des Pumas deviennent des chamallows pendant 80 minutes, subissant la loi « tranquille » (doucement mais sûrement) du rugby des triples champions du monde.

Grâce à son bonus offensif, la Nouvelle-Zélande est sûre de remporter son 17ème titre du tournoi, une journée avant la dernière rencontre entre Argentins et Australiens.

 

La 10ème journée du TOP 14 en bref…

La Rochelle (1) – Brive (13)                36 – 22                

Une claque sans bonus

Les Maritimes ont déroulé à Marcel-Deflandre, emmenés par un Leyds aux jambes de feu qui ne sont pas sans rappeler celles de son collègue Dulin, appelé en équipe de France.

Un essai de pénalité, un autre de Retière, dès l’entame, ne laissaient présager guère de doute quant à la fessée que s’apprêtaient à prendre les Coujoux. Alonso, Alldritt (de retour de sélection) puis Leyds parachevaient le festival en moins d’une heure de jeu, bonus offensif en poche.

Seulement les visiteurs n’allaient rien lâcher, après le maigre essai juste avant la pause par Buliruarua, en contre, ils allaient gâcher la fête rochelaise en récidivant par deux fois, en fin de match, par Douglas et Delarue, privant le leader de son point de bonus.

Toulouse (2) – Agen (14)                   63 – 18                

Rien de neuf sur la Garonne

La lanterne rouge se déplaçait chez son voisin et champion de France qui affichait un XV de départ avec des retours de taille (Ramos et Kolbe).

48 minutes sans exister, les Agenais ont subi et encaissé cinq essais par Fouyssac, Guitoune, Ramos, Elstadt et un essai de pénalité, avant de réagir par Saurs puis Reid, histoire de sauver l’honneur.

Seulement la déferlante toulousaine n’avait pas fini son show, complété par un deuxième essai de pénalité, Kolbe et un doublé de Meafou.

Agen n’a toujours pas gagné une rencontre quand Toulouse semble bien gérer ses absences internationales avec ses anciens comme Huget, Médard et Guitoune qui assurent les réglages de la machine offensive.

Castres (12) – Clermont (3)              14 – 40                

La punition

Les Clermontois ont puni des Castrais trop indisciplinés et réduits à treize, craquant en seconde période après avoir tenu bon dans la première, menant d’un point même (14-13) grâce à l’essai de Cocagi qui répondait à celui de Lopez.

Mais voilà, Delaporte puis Nostadt prenaient chacun un jaune pour avoir empêché les ballons portés des Jaunards d’aller à dame. Ce sera chose faite, par un essai de pénalité suivi d’un troisième par Jedrasiak avant que les locaux ne se retrouvent au complet.

Mais la machine des Jaune et Bleu étaient lancée, Matsushima concluant la domination des siens par l’essai du bonus, de belle manière.

Belle opération pour Clermont qui reste au contact du leader rochelais et de son dauphin, avec deux matches en retard.

Toulon (5) – Pau (10)                        18 – 13                

Dans la douleur

L’hommage à Domi a, certes, plombé les cœurs au stade Mayol, déjà vide d’ambiance par les mesures sanitaires. Mais les cœurs n’y étaient pas plus à jouer durant la rencontre, les fautes, la pluie et les cartons jaunes dictant l’issue de ce match, incertaine jusqu’au bout.

À treize, pendant dix minutes, les Palois ont subi la première période, encaissant deux essais par Paia’aua puis Etzebeth quand le second acte a vu leur ailier Pinto profiter de leur supériorité numérique pour inscrire le seul essai des visiteurs, les ramenant à cinq longueurs.

Takulua et Hastoy ont engrangé quelques points au pied, pas de quoi enthousiasmer le public derrière sa télé. L’essentiel est là pour les Varois, quand Pau peut se féliciter de repartir avec un point de bonus défensif.

Montpellier (11) – Bordeaux (8)       22 – 23                

Le bon coup de Bordeaux

Le jeune Foursans-Bourdette, pour sa première titularisation sous le maillot du MHR, a assuré son duel face à Lucu, la jeune doublure de Jalibert du côté de l’UBB. 9 partout à la pause, un autre match allait commencer au retour des vestiaires.

Le retour du pilier international Haouas offrait le premier essai des Héraultais qui reprenaient la main sur le jeu et son adversaire. Seulement à l’heure de jeu le coaching allait être gagnant du côté d’Urios avec l’entrée du minot Kitwanga en troisième ligne profitant d’un numéro extraordinaire de Lamérat pour inscrire le premier essai girondin et recoller au score.

En fin de rencontre un exploit de Lam clouera les locaux sur place, Lucu passant la transformation de la gagne. Décidément Montpellier n’y arrive pas et s’enfonce au classement.

Racing 92 (4) – Bayonne (9)             43 – 17                  

Le triple effet Taofifenua

Il aura suffi que le jeune ailier francilien soit sélectionné pour préparer la prochaine finale des Bleus à Twickenham pour qu'il étincelle avec son club ce dimanche, inscrivant un triplé face à des Basques qui n'avaient rien des Rosbifs saignants du XV de la Rose.

Le Racing a mangé d'entrée la formation bayonnaise avec quatre essais en moins d'une demi-heure (Chavancy, Taofifenua, Laborde et Zebo) quand les visiteurs, sans frite, n'avaient que trois malheureux points à se mettre sous la dent.

Duhau aura beau sauver l'honneur avant la pause et Luc après, les jeux étaient largement faits et les Basques défaits, sans que la seconde période n'y change grand chose, les locaux corsant l'addition par Taofifenua (deux fois) et Beale entré en fin de match comme demi d'ouverture pour clore le festival.

Il se pourrait bien que le jeune ailier honore une première cape prestigieuse dans l'antre mythique de Twickenham.

Lyon (6) – Stade Français (7)            20 – 19               

Sur le fil

Lyon l'emporte de justesse après avoir été mené tout du long après l'essai de Hamdaoui en première période. Il aura fallu une grosse séquence devant l'en-but en fin de rencontre pour Bamba trouve la faille et parvienne à arracher la victoire sur le fil.

 (entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

La semaine prochaine…

Un Crunch croustillant...

Dimanche, la finale entre le XV de la Rose et celui de France à Twickenham aura la saveur d'un Crunch, un avant-goût de celui du prochain tournoi, pour le premier titre sans saveur de ce tournoi d'automne peu ragoûtant jusque-là, sans public ni ferveur, mais aussi pour une éventuelle 3è place au classement mondial.

Par contre, en cas de défaite, les Irlandais pourraient bien nous ravir la 4è place en battant les Écossais. Ce serait dommage !

 

Au programme, samedi 5 décembre :

         Australie – Argentine, à 9h45       (6è journée du IV Nations)   

Tournoi d'Automne des Nations (classement)

         Géorgie – Fidji, à 13h                     (7è place à Murrayfield, Édimbourg)

         Irlande – Écosse, à 15h15              (3è place à Aviva Stadium, Dublin)

         Pays de Galles – Italie, à 17h45     (5è place à Parc y Scarlet, Llanelli)

Enfin, dimanche 6 décembre :

         Angleterre – France, à 15h           (Finale à Twickenham, Londres)

 (*) Tous les matches sont retransmis (ou pas) par les chaînes de France TV

 

Toujours garé en double file, le TOP 14 fera amende honorable d’oser marcher sur les plates-bandes de la FFR et de World Rugby, en bonne poire (ou bonne prune), faute de pouvoir livrer sa dixième journée sur l’emplacement qui lui était réservé.

Au programme*, dès le vendredi 4 décembre :

         Clermont – Montpellier, à 20h45                    

Puis le samedi 5 décembre :

         Bordeaux – Racing 92, à 15h15

         Agen – Brive, à 18h15       

         Bayonne – Toulouse, à 18h15                    

         Lyon – La Rochelle, à 18h15       

Enfin, dimanche 6 décembre :

         Pau – Castres, à 18h             

         Stade Français – Toulon, à 21h05             

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

Du côté du TOP 16 féminin

Les matches de la phase régulière ont été suspendus, par décision de la FFR, à cause de la crise sanitaire… Tralalalalère !

Retrouvez résultats et calendrier sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

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Commentaires
P
Oui, c'est sûr, ça cafouillait souvent, et gagner devant un 15 italien c'est du facile.<br /> <br /> Mais ils on été courageux ces petits. Et quel plaisir, pour Antonio de voir Serin monter en grade...<br /> <br /> Sans cela, un top14 sans surprise, les gros mangent les petits pendants que les ainés sont au charbon du côté de Galthiers. Dans une semaine : Twickenham
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