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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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13 mars 2022

Les brèves d'Ovalie - Edition n°469

Défense de perdre !

VI NATIONS... 4è journée                      Pays de Galles – France     9 – 13

Vous ne passerez pas !!!

Thanks, mister Edwards !

Ils n’avaient rien à perdre, ces Diables rouges, vendredi soir, dans leur chaudron chauffé à bloc par une foule déchaînée qui les haranguait pour envoyer ces trop glorieux Français et leur rêve de Grand Chelem en enfer.

Il faut dire qu’après cet hymne retentissant, repris en chœur par 60.000 Gallois dans les travées du Millennium, il y avait de quoi avoir la chair de poule et la peau de nos Coqs, la peur au ventre en entrant sur le pré.

C’est qu’ils jouaient gros, nos Bleus, en route vers ce sacre historique après lequel ils courent depuis douze ans.

Ils n’avaient donc pas le droit de perdre, ils étaient prévenus. On ne sort jamais indemne de cet antre propice à l’embuscade, surtout quand les Gallois ne jouent plus pour défendre leur titre, mais juste pour le panache…

Alors, nos Coqs s’en sont remis aux gros...

pour assurer l’essentiel, dans tous les secteurs de jeu, en mêlée bien sûr, mais aussi en attaque, balle en main ou portée en maul, et surtout en défense, intraitables, à l’image d’Alldritt ou Marchand, élu homme du match, ou encore de ce dernier ballon arraché par son remplaçant, Mauvaka, pour libérer les siens et tout un peuple derrière.

Non pas que les arrières aient démérité, ils ont aussi défendu, âprement, et heureusement… Merci Shaun Edwards ! Qui mieux que ce stratège britannique de la défense pouvait leur en donner les clés face aux Gallois ?

Seulement, il leur a manqué la vista, les bons choix ou encore des gestes de génie, comme dans les matches précédents, pour tuer celui-ci, dès la première période, après une entame qui laissait présager un match plein, comme contre l’Irlande.

Dupont avait donné le ton, en mettant d’entrée la défense galloise à la faute pour offrir les premiers points au pied à Jaminet, impeccable, jusque dans cette passe décisive, cinq minutes plus tard, après une séquence monstrueuse de jeu au large, gauche, droite, gauche, qu’il avait initié, pour servir Jelonch, le flanker toulousain finissant comme un ailier. Tout un symbole, tant nos ailiers n’ont jamais réussi à finir une telle action.

Et pourtant, à deux reprises, Moefana, remplaçant Penaud, forfait pour cause de Covid, ne parvenait pas à faire la différence sur son aile, après deux attaques identiques, ne sachant user du pied de recentrage pour ne pas gâcher l’action, comme sait si bien le faire l’ailier clermontois. Tout un symbole, tant nos arrières, Jaminet et Ntamack en ont trop user par la suite, au point de gâcher toutes les munitions et rendre des ballons, avec la confiance, aux locaux qui ne demandaient que ça.

Dès lors, à partir de la demi-heure de jeu, les Français ont subi la révolte des Diables rouges, se contentant de défendre… Et bien ! Merci Shaun Edwards ! (ah ! je l’ai déjà dit ?)

Jamais les attaques galloises n’aboutiront derrière l’en-but, ouf !

obligeant Biggar à concrétiser la domination des siens par de faméliques pénalités pour n’être mené que d’un point à la pause (9-10).

La seconde période sera une souffrance pour les joueurs et les supporters, pendus aux assauts incessants des locaux, qui se heurtaient à une « défense de perdre » héroïque et appliquée des visiteurs, tutoyant la perfection (merci Shaun !).

Heureusement, Jaminet avait eu la bonne idée de réussir d’entrée sa première pénalité, mettant à l’abri le XV de France d’un drop ou d’une pénalité, ce qui n’empêchait pas nos Bleus de suer sang et eau pour contenir le feu devant leur en-but, jusqu’à la dernière minute.

Villière, Ntamack, Danty puis Mauvaka s’illustrèrent, tour à tour, héroïquement pour éviter les scénarios du pire, ceux des ères Saint-André et Brunel, depuis le dernier Grand chelem, il y a douze ans, une longue… très longue traversée du désert dont l’horizon de la terre promise s’est un peu plus éclairci au coup de sifflet final…

Il reste encore à passer un dernier obstacle, et pas des moindres. Ce sera samedi prochain, au Stade de France, face à nos meilleurs ennemis, pour un Crunch historique.

Alors, Monsieur Edwards, défense de perdre ! 

Merci de refaire passer le message.

 

Les autres matches en bref…

Angleterre – Irlande              15 – 32

Du coup de tête au coup de grâce !

Samedi après-midi, à Twickenham, Monsieur Raynal a créé la sensation au bout de deux minutes seulement en expulsant définitivement le deuxième ligne anglais pour un coup de tête contre la tête de son vis-à-vis celte. De quoi rebooster un XV de la Rose moribond dans ce tournoi et d’accentuer le sentiment anti-français avant le Crunch crucial de la semaine prochaine.

Une infériorité numérique qui allait coûter cher et pesait sur les 78 minutes restantes. Sexton passait aussitôt les trois premiers points quand Lowe concluait, trois minutes plus tard, le premier essai irlandais (0-8).

Mais c’est bien les locaux, vexés devant leur public, qui ont été les plus agressifs par la suite, et dévastateurs en mêlée fermée. Si le XV du Trèfle s’est plus que bien défendu, marquant un deuxième essai, par Keenan, juste avant la pause, Smith s’était attelé à bonifier les temps forts des siens au pied, jusqu’à égaliser à l’heure de jeu (15-15).

Mais la supériorité numérique des Irlandais allait offrir les points de la victoire à Sexton (15-18), avant que les Anglais ne sombrent dans les dernières minutes, sur deux temps forts des visiteurs, Conan et Bealham concluant les deux derniers essais, synonymes de bonus offensif.

Un coup de grâce qui va certainement alimenter la frustration des Anglais et leur désir de vengeance contre cette sévérité de l’arbitre français, en anéantissant le rêve de titre des Tricolores, même si, désormais, ils n’ont aucune chance de le décrocher.

Italie – Écosse                       22 – 33

En route vers la 11ème cuiller de bois

Les Italiens n’ont de niveau, dans ce tournoi, que le courage qu’ils mettent à défendre et déployer du jeu. Pour le reste, le jeu, la conquête,  leurs adversaires sont tous un cran au-dessus.

Et les Écossais n’ont mis qu’une heure à leur passer cinq essais (Johnson, doublé de Harris, Graham et Hogg) quand les locaux n’en ont inscrit qu’un seul par Braley.

Jusqu’à l’entrée de l’ailier Capuozzo, un gamin de vingt ans qui joue à Grenoble et qui a apporté un brin de fraîcheur et de vitesse, inscrivant un doublé dans le dernier quart d’heure, portant l’espoir de la Squadra Azzura de demain sur ses épaules, à l’image des U20 qui ont su, eux, disposer des Écossais (27-13).

Avec un zéro pointé, c’est une 11ème cuiller de bois qui pointe le bout de son nez, la semaine prochaine à Cardiff, la 7ème d’affilée. Vivement que la nouvelle génération mette fin à cette humiliation.

Clsst : 1-France, 18 pts (+56) – 2-Irlande, 16 (+84) –3-Angleterre, 10 (+17) –
4-Écosse, 10 (-8) – 5-Pays de Galles, 6 (-27) – 6-Italie, 0 (-122) 

 

La 4ème journée des Bleuets en bref….

Pays de Galles – France U20                      15 – 47

En eaux troubles mais bien Barré !

Les Bleuets se sont bien sortis du bourbier dans lequel ils se sont empêtrés, jeudi soir, au Stadium Zip World d’Old Cowlyn.

Après une bonne entame et deux essais, de Fonnicola et Moukoro, pour mener 17-3, le jeu des jeunes Tricolores allait se déliter, en fin de première période, suite à deux cartons jaunes écopés par le même Moukoro (31è) puis par M’Foudi (37è), le temps pour les Gallois d’inscrire deux essais et revenir à 15-20 à la pause.

Heureusement, dès le retour des vestiaires, Enzo Barré, l’homme du match, continuait à tenir la baraque du bout de son pied avant que, derrière, Sa ne conclue un troisième essai sur un ballon porté pour tenir à bonne distance les locaux (15-30).

Mais la seconde période restera laborieuse, de part et d’autre, avant que Reybier ne libère enfin les siens, à sept minutes de la fin, en allant chercher le bonus offensif et déclenchant une hémorragie interne dans la défense galloise, avec deux nouvelles saignées, de Tarel et Auriac.

Malheureusement, nos Bleuets n’ont guère de chance de repasser devant les Irlandais qui, après leur victoire en Angleterre (27-42), sont sur la route d’un Grand Chelem qui ne devrait pas leur échapper lors de la réception des modestes Écossais, promis à la cuiller de bois.

Mais remporter le Crunch face au tenant du titre, dimanche prochain, à Perpignan, est toujours bon pour le moral.

 Clsst : 1- Irlande, 19 pts (+91) –2- France, 16 (+70) – 3-Angleterre, 12 (+25) –
          4-Italie, 8 (-33) – 5-Pays de Galles, 5 (-96) –6-Écosse, 1 (-57).              

  

Les matches en retard du TOP 14 en bref…

Montpellier (1) – Toulon (12)                18 – 16

Misère de leader

Le tournoi fait mal au championnat. Les leaders toulousains et bordelais en ont payé le prix ces dernières semaines, perdant leurs cadres et leurs larges avances, tour à tour, dans des séries de défaites historiques. Le nouveau roi du TOP 14 s'est donc emparé facilement du trône, malgré un match compliqué à domicile face à une très brouillonne et maladroite équipe toulonnaise. En effet, les Montpelliérains ont dû s’en remettre au pied de leur buteur, Foursans-Bourdette, suppléant de Garbisi et Pollard,  pour tenir à distance ces faibles visiteurs.

Pourtant le retour du cadre Ollivon, côté varois, après neuf mois d’absence, laissait présager une réaction des hommes d’Azéma qui en avaient bien besoin pour rattraper leur retard, mais leur jeu laborieux a accouché d’un seul essai en fin de rencontre (de pénalité), récoltant un point de bonus défensif, à défaut de ceux de la victoire, Salles manquant l’ultime pénalité après la sirène.

Il est temps que le tournoi s’achève et que les meilleurs jeux du TOP 14, à savoir toulousains, bordelais et rochelais retrouvent le podium qui devrait être le leur à la fin de la phase régulière.

Clermont (8) – Bordeaux (2)                29 – 26

La passe de trois... ou de trop

Clermont a réussi sa passe de trois au Michelin pour recoller au peloton, aux portes du TOP 6, au coude à coude avec Toulouse.

Mais que ce fut laborieux encore, réagissant en seconde période après un premier acte manqué où de solides Bordelais avaient pris le match à leur compte avec deux esssais, par Bielle-Biarrey et leur capitaine Diaby, et malgré un manque de réussite au pied de Trinh-Duc sur les deux transformations.

Menés 16-9, il a encore fallu le pied de Parra pour pousser au cul ses coéquipiers à réagir - Raka marquant enfin un premier essai - et un coup de pouce du destin, avec ce carton rouge contre Douglas suivi d'un jaune contre Tameifuna, pour obtenir un essai de pénalité sur une énième mêlée déséquilibrée.

Mais même à 15 conre 13, les Jaunards ont buté sur une solide défense girondine et ont même été fichu d'encaisser un troisième essai, signé Lamérat, l'ancien de la maison. Il s'en est fallu de peu que les visiteurs ne renversent la sitution sur le fil. En vain, l'UBB cède son trône au MHR.

Pas de bon augure dans la dernière ligne droite qui attend les Auvergnats qui n'ont pratiquement plus le droit de perdre un match. Mais qu'iraient-ils faire dans un barrage à l'extérieur ?

Oui, bien sûr, sur une passe de trois malentendus, ils pourraient être champions ! :-)

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

EXCLU : le tournoi de la zone européenne pour la qualif au Mondial 2023…


Préambule

Les éditions 2021 et 2022 du tournoi européen des Nations (B), font l’objet d’un classement cumulé pour la qualification à la prochaine coupe du monde qui se déroulera en France en 2023.

À noter que seulement quatre points ont été attribués aux équipes qui devaient affronter la Russie – suite à sa disqualification politique – sans revenir pour autant sur les points obtenus lors des matches déjà joués contre elle. Curieux !

Ainsi, la Géorgie, qui n’a pas perdu un match (un seul nul contre le Portugal), est assurée de la première place et se qualifie pour le mondial où elle intègrera la poule C de l’Australie, du Pays de Galles et des Fidji.

Restent donc les deux places suivantes pour trois prétendants (Espagne, Portugal et Roumanie) :

·       La seconde est directement qualificative dans la poule B de l’Afrique du Sud, l’Irlande et l’Écosse.

·       La troisième permettra de disputer les play-offs pour décrocher le dernier ticket de la poule C. 


 

Roumanie – Géorgie                         23 – 26

Espagne – Portugal                          33 – 28

À la conquête du Mondial…

Il s’agissait d’une vraie finale, ce dimanche au stade Complutense de Madrid pour cette deuxième place, directement qualificative à la prochaine coupe du monde.

Et les Espagnols, en favoris, n’ont pas laissé filer cette chance, sachant qu’ils se déplacent en Géorgie, la semaine prochaine. Plus vifs et percutants que leurs voisins, ils ont vite pris les devants, emmenés par une charnière bayonnaise bien rodée et inspirée, composée de Guillaume Rouet et Manuel Ordas.

Quatre essais en première période (24-17), par la force des avants (Zabala, Quercy, doublé de Pinto), contre seulement deux pour les Portugais, par la vélocité de leurs trois-quarts (Bento, Bettencourt), bien servis par les remuants Palois Vincent Pinto (ancien ailier du XV de France U20) et Samuel Marques (demi de mêlée et buteur, passé à Carcassonne), mais trop souvent dépassés en défense, tout comme l’arbitre de TOP 14, Trainini – mais ça, on a l’habitude.

Menant seulement de 7 points à la pause, bonus offensif en poche, les Espagnols ont continué à mettre la pression sur leurs adversaires, pour les tenir à distance, nous gratifiant d'un chassé-croisé de buteurs entre Ordas et Marques, dans une seconde période d'un bon niveau de PRO D2, maintenant le suspense jusqu'à la dernière minute, lorsque Madeira inscrivait, trop tard, le troisième essai portugais, grappillant le point de bonus défensif, à défaut de mieux (rageant !)

Ce qui ne devrait pas permettre aux hommes de Lagisquet de conserver cette troisième place des play-offs.

Car on voit mal les Hollandais empêcher les Roumains de la prendre dans la dernière rencontre. À moins d’y coller un arbitre portugais et de forcer le destin, comme en 2018, quand un arbitre roumain sans scrupule avait fait perdre l’Espagne en Belgique, pour la qualification en coupe du monde.

Un scandale que les Espagnols auront digéré avec cette qualification méritée qui les place dans la poule B avec l’Afrique du Sud, l’Irlande et l’Écosse.

J’espère que le joueur clermontois Ezeala changera d’avis en voyant cela et intégrera la sélection des Leones plutôt que de rêver de celle du XV de France, fermée à son poste pour la prochaine coupe du monde.

 Clsst : 1- Géorgie, 39 pts (+145) – 2-Espagne, 30 (+124) –3- Portugal*, 26 (+98) –
          4-Roumanie, 23 (+31) – 5-Russie, 10 (-58) – 6-Pays-Bas, 4 (-284).              

Restent à jouer :

    Pays-Bas – Roumanie, samedi 19 mars à 13h15
    Géorgie – Espagne, dimanche 20 mars à 12h

(*) Les 4 points de Portugal – Russie sont déjà intégrés au classement.

 

La semaine prochaine…

L’ultime finale… so crunchy !

Six jours à patienter avant d’exulter devant le dixième Grand Chelem du XV de France.

Pour cela, il faudra simplement gagner contre des Rosbifs remontés comme jamais après leur défaite frustrante face aux Irlandais à Twickenham (lire plus haut).

Car le XV du Trèfle devrait assurer sa victoire face aux Écossais, à Dublin, avant de soutenir (une fois n’est pas coutume) les Anglais au Stade de France, pour espérer gagner le tournoi. Une finale à distance, quoi !

Les U20, eux, ne joueront plus le titre, mais juste un Crunch et c’est une raison bien suffisante pour ne pas perdre.

Vivement samedi !

 

Au programme* de la 5è journée du VI Nations, le samedi 19 mars :

         Pays de Galles – Italie, à 15h15             

         Irlande – Écosse, à 17h45

         France – Angleterre, à 21h             

Puis le dimanche 20 mars, pour clore le tournoi avec les Bleuets :

         France U20 – Angleterre, à 21h           (L’Équipe TV)

 (*) Tous les matches (sauf U20) sont retransmis par les chaînes de France TV

 

En parallèle, le TOP 14 proposera les deux matches* en retard de la 15ème journée :

         Toulon – La Rochelle, samedi 19 mars à 17h15

         Toulouse – Montpellier, dimanche 20 mars à 21h05

(*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

Du côté du TOP 16 féminin

On se repose. Place à la préparation du tournoi qui démarre le 26 mars pour nos Bleues affamées.

Reprise du championnat le 8 mai !

Retrouvez les résultatset le calendrier sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

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Commentaires
P
Vivement samedi pour voir si notre mêlée tient face à celle des habituels mangeurs de mangeurs de grenouilles.
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