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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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12 mars 2023

Les brèves d'Ovalie - Edition n°514

Mayday mayday !

VI NATIONS... 4è journée                       Angleterre – France        10 – 53

Flament, énorme !

Du Crunch au crash…

Samedi 11 mars 2023, le match AirCrunch1053 s’est abîmé au large de l’antre de Twickenham, emportant avec lui les 80000 Anglais à son bord.

Retour sur un crash où les commandants de bord britanniques ont perdu pied dès le décollage de l’ovalodrome londonien, en découvrant dans le cockpit de leur défense, le jeu kamikaze de l’organisation de la French-Flair Connection, prêt à s’envoyer pour faire exploser Twickenham.

« Ça va taper, c’est pas vrai !!! »

aurait lâché le commandant Steve Borthwick depuis la tour de contrôle avant de voir sa machine toute neuve s’effondrer au bout 80 minutes de secousses intenses, impuissante.

« Rien n’a marché, tout s’est déréglé dès la première minute. » commente le capitaine Smith qui était à la manœuvre.

« Ils ont surgi dans notre camp, on ne les a pas vus venir, ces Ollivon, Flament, ils ne sont pas humains », reprend son copilote Van Poorvliet, « la torpille Dumortier a foncé droit sur nous, c’était trop tard, il n’avait plus qu’à passer à Ramos pour ce premier essai qu’on a pris de plein fouet. Une minute quarante-cinq, on n’était déjà mort. »

« Je ne sais pas pourquoi on n’a pas pris les points au pied quand c’était encore possible », s’excuse l’ouvreur du XV de la Rose qui venait de perdre les épines de son arrogance. « On se sentait fort, avec nos ballons portés… mais on ne l’était pas assez pour contrer cette défense stratosphérique…

On a eu tort, et on l’a payé crash ! »

« Ils nous ont pris au sol, ce Danty est juste un monstre avec des bras de tractopelle, on s’est fait punir à la mêlée, même monsieur O’Keefe ne pouvait pas nous aider, ça a tapé trop fort dans cette première demi-heure, leur troisième ligne a été dévastatrice, et ce Flament… bon sang ! D’où il sort ? »

Deuxième essai imparable, après un travail de sape de Cros, Ollivon et Alldritt, insatiables, aidé par Danty, déménageur qui a libéré les ballons pour Dupont lançant son deuxième-ligne toulousain à dame. Récidivant, juste avant la pause, par Ollivon, sur une percée monumentale de son compère au centre, Alldritt. Et de trois !

3-27, à la pause, la carlingue anglaise est en piteux état. Le retour des vestiaires lui sera bénéfique après quelques réparations morales et remobilisatrices de sa tour de contrôle, son Steward rassurant les passagers inquiets de Twickenham.

« Tout va bien se passer, nous reprenons de l’altitude. »

Grâce à ce premier essai salvateur maison, en forme de leurre. La suite sera une chute dans un vide sidéral, avec la perte totale de l’appareil défensif, Flament, puis Ollivon portant les coups fatals, pour leurs doublés respectifs, avant qu’une aile ne subisse celui de Penaud pour le crash inévitable, obligeant les passagers à évacuer en urgence les travées de Twickenham.

Heureusement, avant le décollage, God avait pris soin de sauver le King. Mais cela n'aurait pas empêché la feue reine de se retourner dans sa tombe, tandis que toute l’Angleterre se prépare à vivre une semaine de deuil avec des tabloïds qui ne devraient pas tarir d’éloge ce XV de France et ses kamakazes au service de cette noble cause : le French Flair.

Vu de France, on exulte, comme au cinéma… Top Gun, à côté, c’est un film de série B.

On a humilié les Anglais, chez eux, comme jamais, pour le Crunch du siècle, sans aucun doute. Ça vaudrait presque une étoile qu’il faudra aller chercher en octobre prochain, parce que ce Tournoi-là est toujours entre les mains des Irlandais.

 

Les autres matches en bref…

Italie – Pays de Galles          17 – 29

Déroute toute, malmenés à Rome

Les Italiens avaient bien démarré leur tournoi, impressionnants face aux Français, récompensés alors par un point de bonus défensif, toujours dangereux ensuite face aux Anglais, et même les Irlandais. Tout l’inverse des Gallois, trois fois sévèrement défaits sans jamais convaincre.

Mais voilà que la Squadra Azzurra a très mal démarré cette finale de la peur, qui décernera la cuiller de bois au perdant, plantée dans son camp, la tête à l’envers, comme un XV du Poireau, attendant de se faire cueillir, tandis que les Gallois l’ont arrosée de bons ballons, inscrivant deux essais, coup sur coup, par leurs trois-quarts Dyer et Liam Williams, au bout d’un quart d’heure.

Menés 3-15, les Italiens ont tenté de réagir avec de belles phases offensives qui auraient méritées mieux que ces fautes de main fatales. Au contraire, ce sont encore les visiteurs qui, sur une nouvelle contre-attaque obtenaient un essai de pénalité, juste avant la pause, enfonçant un peu plus les espoirs des Bleus transalpins qui repartaient au vestiaire dans la confusion d’une dernière possession devant l’en-but adverse injustement confisquée par l’arbitre.

Menés 3-22, dès le retour des vestiaires, les locaux ont remis la marche en avant en concrétisant leur première offensive par Negri. Mais derrière, encore une fois, ils se sont à nouveau fait surprendre sur un ballon ramassé derrière un ruck par Webb qui s’est fait la malle avant de servir Faletau pour crucifier la défense italienne et décrocher le bonus offensif. (10-29).

Malgré une succession de maladresses, de malchances et, aussi un peu, de décisions injustes de monsieur Murphy, plus prompt à les « cartonner » que les Gallois pour les mêmes fautes, les Italiens ont réussi à marquer un nouvel essai par Brex, à moins d’un quart d’heure du terme.

Un sursaut, plus qu’un renversement, qui les remet dans la partie, avec autant d’occasions gâchées derrière, comme depuis le début de la partie qui sourit aux hommes de Gatland, la tête enfin à leur jeu plutôt qu’à leurs conditions contractuelles avec leur fédération.

La cuiller de bois est donc promise à la Squadra Azzurra, à moins qu’elle ne réagisse à Murrayfield, comme ces Gallois ce samedi. Pourquoi pas ?

 

Écosse – Irlande                  7 – 22

Un cran au-dessus

Les Écossais leur auront longtemps tenu tête, à ces Irlandais, invaincus, pratiquement une heure, avant de sombrer sous la pression et la vitesse supérieurre enclenchée par le numéro un mondial.

Marquant les premiers, par leur trois-quarts centre, Jones, les loacaux ont subi les assauts des visiteurs, parvenant à les repousser jusqu'à la demi-heure de jeu avant qu'Hansen ne conclue enfin un temps fort celte.

Menés 7-8 à la pause, le XV du Chardon a continué à subir en seconde période, malgré quelques fulgurances et incursions dans les 22 irlandais, pour finir par prendre la marée, à l'heure de jeu, quand le XV du Trèfle a monté d'un cran l'intensité de ses attaques, parvenant enfin à marquer, par Lowe, puis Conan, malgré une défense archarnée des Calédoniens.

Poussant pour obtenir le bonus offensif, les hommes de Farrell ont dû se résigner à repartir sans, comme une petite victoire pour ces Écossais, là où les Français avaient échoué.

Désormais, le Grand Chelem est à portée de main des Irlandais.

Clsst. : 1-Irlande, 19 pts (+66) – 2-France, 15 (+46) – 3- Écosse, 10 (+8) – 
          4-Angleterre, 10 (-22) – 5-Pays de Galles, 5 (-50) – 6-Italie, 1 (-48) 

 

La 4ème journée du tournoi des Bleuets en bref….

Angleterre (3) – France U20 (2)        7 – 42

Another unbelievable fucking Crunch !

Quand les Bleuets ont donné l'exemple, vendredi...

Comment ces « petits » Anglais ont-ils pu faire preuve d’autant d’arrogance pour se faire mener 23 à 0, contre le cours du jeu et une domination évidente, en début de partie ?

Il a fallu du pragmatisme, de la solidarité, du culot et aussi beaucoup du talent à nos Bleuets pour leur faire la petite leçon du rugby anglais à la française.

Pragmatisme, parce qu’il a fallu serrer les fesses et les rangs, dès l’entame, devant l’en-but, les Baby Roses s’entêtant à jouer les pénalités à la main, en vain, alors que nos « petts » Coqs s’appuyaient sur une mêlée conquérante pour leur botter les fesses, au pied du très adroit Hugo Reus.

3, puis 6, malgré les temps forts britanniques assiégeant les 22 de nos Tricolores, solides et solidaires.

Le culot est survenu, juste avant la pause, sur une relance fantastique de Jauneau, le Clermontois, pour Gailleton, le Palois, un duo que l’on aimerait revoir encore dans la ligne arrière, le trois-quarts centre, déjà appelé par Galthié, dévalait tout le terrain, depuis son camp, pour servir en une deux son ailier, Léo Drouet, pour un essai d’anthologie.

0-13, aux retours de vestiaires, les « petits » Rosbifs ne parvenaient toujours pas à concrétiser leur domination, encaissant encore une fois la botte d’Hugo Reus, comme un rappel du réalisme des Français.

Et comme une répétition du premier acte, Gailleton transperçait une nouvelle fois la défense locale sur une interception, pour le deuxième essai tricolore, cette fois personnel, sous les yeux de sa maman anglaise.

La vie est belle à Bath pour nos « Baby Froggies » qui coassent comme on se gausse du malheur de nos meilleurs ennemis, un jour de Crunch.

Mais voilà, le match allait basculer sur un carton jaune (bien sévère) contre Esteban Capilla, offrant enfin l’opportunité aux Baby Roses d’inscrire leur premier essai, juste avant l’heure de jeu (7-23).

Un nouveau match démarrait avec une nouvelle domination des petits Rosbifs devenus saignants. Mais c’était sans compter la rage de nos petits avants, comme le pilier Louis Penverne, pétri de talent, qui concluait le troisième essai sur le seul temps fort tricolore, en infériorité numérique. Trop fort !

Du talent, ces jeunes Bleus en avaient à revendre, assez pour faire taire définitivement l’arrogance des ces « petits » Anglais, en marquant deux fois de plus, par Mathis Castro et l’autre clermontois entrant, Cyriac Guilly, bonifiant un succès et rangeant cet exploit au rang d’historique.

Désormais deuxièmes, les Bleuets n’ont plus qu’à remporter, à Oyonnax, dimanche prochain, leur dernière rencontre contre la future cuiller de bois galloise, et espérer que ces Baby Roses se vengeront de cette humiliation chez le leader irlandais, aux portes d’un Grand Chelem.

Les autres matches : Écosse (5) – Irlande (1) (7-82) ; Italie (4) – Pays de Galles (6) (29-25).

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

 

La semaine prochaine…

Les Irlandais décideront de leur sacre…

Car personne d'autre qu'eux ne peut leur barrer la route d'un quatrième Grand Chelem, et certainement pas les Anglais à l'Aviva Stadium. Français et Écossais suivront logiquement et respectivement sur le podium. À moins que...

Au programme* de la 5ème journée du VI Nations, samedi 18 mars :

         Écosse – Italie, à 13h30

         France – Pays de Galles, à 15h45

         Irlande – Angleterre, à 18h

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de France TV

Les Bleuets joueront les Gallois, le dimanche 19 mars à 21h à Oyonnax (diffusion L’Équipe TV).

 

Le TOP 14 est toujours en vacances avant de reprendre le week-end suivant…

 

Tout comme les Féminines avec le XV de France dans le Tournoi.

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