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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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TOP 7 - Le jeu de pronos du TOP 14
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12 novembre 2023

Les brèves d'Ovalie - Edition n°544

Paris en forme olympique

TOP 14... 6è journée                                Lyon (9) – Stade Français (1)     32 – 36

Paris en haut de tableau !

Mais sans discipline !

Les Stadistes sont entrés sur la pelouse de Gerland comme on descendrait la Seine en péniche pour afficher la couleur de jeux ouverts, qu’ils soient au pied de leur buteur Zack Henry ou à la main de leurs trois-quarts, aux jambes véloces.

Seulement, cette rencontre, chez des Lyonnais impressionnants depuis le début de saisonn’a pas été un long fleuve tranquille.

Paddy Jackson s’est logiquement chargé de recadrer les écarts de conduite des Parisiens, en manque criant de discipline, l'ouvreur lyonnais leur a claqué trois coups de botte au derrière de vingt premières minutes brouillonnes, de part et d’autre (9-3).

Mais les co-leaders du championnat (avec Pau et le Racing 92), en forme olympique, ont soudain été piqués par un retour de flamme, à l’image de Ward, le centre sud-africain bénéficiant d’un contre incroyable sur le renvoi d’Arnold, le ballon lui collant au corps dans une réception de Gymnaste rythmique avant de terminer sa course en beauté e en toucher dans l’en-but (9-10).

Dix minutes, plus tard, juste après s’être fait une nouvelle fois sermonnés par la botte du père Jackson, les hommes de la capitale sont revenus plus forts, en lutte dans les 22 lyonnais, derrière un coup de pied rasant de Ward, multipliant les charges, en pick-and-go, avant de plaquer le cuir au sol sous les poteaux, par le pilier Abramishvili (12-17).

Et ce n’était pas fini, pour ce premier acte héroïque des Parisiens, malgré tout dominés, après avoir encore péché par indiscipline et en avoir payé le prix, les hommes en rose ont enfoncé le clou, après la sirène, derrière un maul en marteau, tapant là où ça fait mal pour faire exploser les avants locaux, Ivaldi se plantant finalement dans l’en-but pour le troisième essai, synonyme de bonus offensif.

À la pause, les visiteurs menaient contre le cours du jeu (15-24).

Le Lou allait toutefois sortir les crocs, au retour des vestiaires, marquant enfin par Taofifenua, même si l’indiscipline allait, dans le même temps, changer de camp, offrant l’opportunité à Henry de garder les Parisiens devant jusqu’à la dernière minute (25-36).

Heureusement pour les Lyonnais, le charabia de monsieur Charabas

[agitant les bras pour signifier aux visiteurs qu’ils pouvaient se saisir du ballon sorti du ruck, alors qu’un nouveau ruck venait de se former, puis sanctionnant logiquement ces mêmes visiteurs après qu’ils avaient marqué l’essai… l’arbitrage dans toute sa splendeur]

allait leur permettre de sortir la tête hors de l’eau et s’offrir l’occasion de récolter un point de bonus défensif précieux sur une ultime penaltouche, conclue derrière un maul efficace par le talonneur suppléant Charcosset.

Les hommes de Laurent Labit peuvent s’estimer heureux d’un tel dénouement, à la tête d’un championnat où rien ne semble leur résister.

Quand les jeux de Paris s’exportent en jeux d’un drôle de cirque.

 

Les autres matches, en bref…

Pau (2) – Bordeaux (8)                        20-11

Une averse d’indiscipline

Dans des conditions climatiques extrêmes, l’UBB n’a pas réussi à faire tomber le leader dans son Hameau comme un poison dans l'haut du tableau.

Beaucoup de fautes ont permis à Simmonds de punir les visiteurs qui avaient pourtant trouvé la faille, en début de match, par Tapuai, sur un beau mouvement typiquement girondin.

Mais la pluie et l’indiscipline ont eu raison des velléités des hommes de Bru, menés 13-5 à la pause, après l’essai de Delhommel, à la suite d’une séquence offensive d’envergure qui ne devait rien au hasard.

Malgré un retour en force, dès le retour des vestiaires, par la botte de Lucu, plus en veine que celle de Jalibert, les internationaux béglais, aidés de Penaud sorti du banc, n’ont pas réussi à concrétiser leur domination, encaissant même un second essai, par Gigena, sur une épreuve de force perdue face au paquet d’avants palois plus déterminés et puissants.

La Section affirme ainsi son statut de leader d’un TOP 14 à sa main… verte.

Castres (4) – Oyonnax (12)                  39-11

Sans intérêt

Les Castrais n’ont pas eu trop à forcer pour disposer d’une équipe d’Oyonnax remaniée, comme si cette dernière ne misait que sur ses réceptions pour assurer son maintien. Curieux pari et stratégie.

Les Tarnais n'ont donc pas tardé à marquer, par Raisuqe, avant de buter contre des visiteurs coriaces, rajoutant deux pénalités et deux essais dans le premier acte, par Cocagi et Ardron, quand les Oyomen en inscrivaient un seul, par Geledan, en plus de deux pénalités, pour être menés 25-11 à la pause.

Le second acte sera un non-match, deux essais locaux de gala, signés Arata et Fernandez, contre rien en face. Sans intérêt quoi !

Toulouse (5) – Perpignan (14)             43-34

Un palindrome de jeu et de score

Le jeu des Toulousains, comme le score du match, s’est lu à l’endroit comme à l’envers.

Une première mi-temps à sens unique, avec quatre essais (Capuozzo, Jelonch, Arnold et Costes) pour un 31-6 sans bavures, ou presque, des locaux, devant leur public heureux de retrouver tous les internationaux. Jaminet ajoutait même une cinquième salve, dès le retour des vestiaires, presque trop facile, quand Ruiz répondait enfin pour le premier essai catalan (38-13).

Et puis Dupont est entré, sous une ovation qui a duré, disons vingt minutes, le temps pour les champions de France (mais pas du monde) de la jouer complètement à l’envers et d’encaisser trois essais, coup sur coup, même si Mauvaka y était allé, entre temps, du sixième essai maison. Un second acte manqué incompréhensible pour les spectateurs, tout juste remis des applaudissements nourris pour leur chouchou en or à la pommette en plaqué fer.

Les Catalans ont même été à deux doigts d’obtenir un quatrième essai synonyme de bonus défensif, presque mérité au vu de la performance en desous de tout des hommes de Mola, incapables de terminer le travail avec l’essai du bonus offensif, bêtement perdu.

Il est temps pour les internationaux toulousains de se remettre les têtes à l’endroit.

Montpellier (13) – Clermont (6)          17-20

Une première qui fait du bien

Cela faisait plus d’un an que les hommes d’Urios n’avaient pas gagné à l’extérieur, depuis ce 15 octobre 2022, à Perpignan (10-20). Souhaitons-leur que ce ne soit pas, encore ! la seule de la saison.

On pourrait penser que non à voir comment ces Jaunards, morts de faim, ont pris à bras le corps cette partie et mis à mal des Montpelliérains, déjà pas bien dans ce début de saison, en position de relégables.

Après une observation réciproque de vingt minutes, avec une pénalité chacun pour Urdapilleta, puis Paillaugue, capitaine d’un dernier match au GGL Stadium, les Clermontois ont signé un premier essai derrière un beau et long mouvement de jeu au large, emmené par Bezy, pour finir sur l’aile de Delguy.

C’était parti pour une domination des visiteurs et une deuxième banderille plantée par Moala, tout en puissance, après un nouveau mouvement d’envergure Jaune et Bleu, juste avant la pause (3-17).

Le retour des vestiaires ressemblera à un retour de bâton, comme souvent avec Clermont, malgré une pénalité supplémentaire d’Urdapilleta, d’entrée (3-20). Un carton jaune contre Lee, un banc peu combatif et les Cistes inscrivaient deux essais, coup sur coup, à l’heure de jeu, en supériorité numérique, par Simmonds puis Garbisi, offrant une fin de match à suspense. Mais, une fois n’est pas coutume, les Auvergnats tiendront bon jusqu’au bout et décrocheront cette première victoire à l’extérieur comme une promesse d’une meilleure saison que les précédentes.

La Rochelle (10) – Bayonne (11)         18-15

Reus douche Lopez

Dans une partie gâchée par une pluie battante qui ne laissait que peu de place au jeu de ligne, les buteurs titulaires se sont livré un duel stérile, Hastoy enquillant les neuf premiers points dans le premier quart d’heure, tandis que Lopez en comptait autant à la pause, avec un drop entre ses deux pénalités (9-9).

Beaucoup de fautes et de maladresses, donc, qui amenaient au statu quo dans une seconde période aux mains des deux buteurs, dos à dos, à une minute de la fin (15-15).

Et puis Reus est entré pour jouer cette dernière minute sans se douter que son premier ballon serait à jouer au pied pour la pénalité de la gagne, faisant de lui le héros de la soirée, sans pratiquement avoir joué, douchant alors Lopez et ses coéquipiers, se consolant néanmoins avec le point en plus du bonus défensif.

Toulon (7) – Racing 92 (3)                  31-26

Attention à la remontada 

Après un début de match tonitruant, avec deux essais signés Alainu"uese et Serin, les Toulonnais ont réalisé une première période presque parfaite, répondant au seul essai d'Arundell par celui de Drean, juste après la sirène (23-7).

Seulement, l'ailier anglais, auteur d'un incroyable quintuplé en Coupe du monde, n'est pas du genre à s'en tenir là et, malgré un quatrième essai varois dès le retour des vestiaires, menés 31-7, à l'heure de jeu, il allait récidiver pour signer un triplé à faire pâlir Mayol jusu'au coup de sifflet final. D'autant que Laclayat y était allé de son essai entre les trois.

Mais les Varois tiendront bon et entérineront une victoire précieuse, même s'ils ont vu leur bonus offensif s'envoler sur l'aile du phénomène Arundell.

Ce TOP 14 semble enfin lancé avec le retour des Mondialistes. Vivement le week-end prochain !

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

   

La semaine prochaine…

Le championnat nous offre ses derbys…

Ça promet d'être show chaud chaud !

Au programme* de la 7ème journée du TOP 14, dès le samedi 18 novembre :

    Stade Français – Racing 92, à 15h

    Bayonne – Pau, à 17h

    Clermont – Toulon, à 17h

    Oyonnax – Lyon, à 17h

    Perpignan – Montpellier, à 17h

    Castres – Toulouse, à 21h05

Puis dimanche 19 novembre :

    La Rochelle – Bordeaux, à 21h05

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

Du côté de l’Élite 1 féminine

C’est la reprise du championnat, toujours resserré à 12 équipes réparties en 2 poules.

Retrouvez le calendrier sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

 

#TOP14 #LOUSF #Rugby #Paris #Olympique

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