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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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25 février 2024

Les brèves d'Ovalie - Edition n°559

TOUT EST NUL QUI FINIT NUL ! /

 

VI NATIONS... 3è journée                     France – Italie    13 – 13

Des Bleus en grande difficulté

 

Un nul très très… infamant.

Dimanche après-midi, à Lille, en clôture de cette troisième journée du tournoi, dans un stade clos, tantôt enflammé, tantôt enfumé, avant d’être complètement éteint, au coup de sifflet final, nos Bleus, bien au sec, nous ont offert un jeu d’artifice fait de pétards mouillés, enfumant une seconde fois des spectateurs dépités en tribunes.

C’est bien simple, tout a été à chier dans ce qu’ils ont produit.

Même l’essai d’Ollivon, qui augurait d’une victoire maîtrisée et bonifiée, a été poussif, arraché à la défense coriace italienne, nécessitant encore la vidéo pour revoir le flou de la marque qui ne permettait pas de déjuger l’arbitre sur sa première impression, heureusement en notre faveur. Ouf !

La suite, je n’ai même pas envie de vous la faire revivre, tellement c’était pénible et désespérant à voir, comme si nos Coqs avançaient dans des tranchées, de la boue jusqu’aux genoux, et dégainaient des passes mal ajustées avec des gants de boxe.

Rien n’a fonctionné, pour peu qu’il y ait eu un plan pour que quelque chose fonctionne. Il faudra sans doute que le nouveau stratège de l’attaque tricolore, Patrick Arlettaz, nous explique ce qu’il a bien pu toucher dans le mécanisme d’orfèvrerie du jeu d’avant la Coupe du monde, pour que la machine soit cassée.

Même Penaud rate tout ce qu’il entreprend depuis le début du tournoi.

Rien n’a fonctionné, je disais. Pire, notre XV de France s’est tiré une balle dans le pied, avec ce plaquage aussi dangereux qu’inutile de Danty, nous laissant à quatorze toute la seconde mi-temps. Déjà, un peu plus tôt, il s’en était tiré une dans le genou, avec la blessure de Jalibert, obligeant une réorganisation de la ligne de trois-quarts à se faire des nœuds au cerveau. Enfin, si je peux me permettre, il s’en est tiré une dernière dans les couilles qu’il n’a pas eues pour défendre son camp, à défaut d’avoir marqué les quatre essais que sa notoriété exigeait pour être rétablie.

À dix minutes du terme de cette gabegie, Capuozzo concluait magnifiquement une des rares incursions italiennes dans le camp français, Garbisi offrant l’égalisation avec la transformation.

La fin de match sera ubuesque, avec cette incapacité de nos Bleus à construire sereinement une action, ou juste pousser l’adversaire à la faute, pour obtenir la pénalité de la gagne. Il aura fallu que les Ritals nous montrent comment faire, décrochant ce graal, après la sirène.

Comble de la chance, comme à Murrayfield, un détail allait sauver nos Coqs de la honte d’une défaite historique à domicile, face à la Squadra Azzurra. Un tee instable, un ballon qui tombe et quelques secondes à Garbisi pour le repositionner, viser et taper entre les perches.

Le poteau décida du sort de cette rencontre… nulle de chez nul !

Le XV de France n’a rien d’autre à espérer, désormais, de ce tournoi que de remporter le Crunch pour nous remonter le moral, avant d’entamer une sérieuse remise en question, cet automne, avec le retour espéré de la charnière toulousaine.

 

« Dis donc, Robert, faudra quand même qu'on m'explique
comment avec un toit fermé, le ciel peut encore nous tomber sur la tête ! »

 

Les autres matches en bref…

Irlande – Pays de Galles       31 – 7

Un leader costaud

Les Irlandais ont sereinement appliqué leur plan de jeu, dans un premier acte chirurgical et tranchant, avec deux essais signés Sheehan et Lowe, avant que ces courageux Gallois n’obtiennent logiquement un essai de pénalité, dès le retour des vestiaires, sur une faute volontaire de Beirne contre un ballon porté écroulé dans son en-but.

Hormis ce mauvais premier quart d’heure, en infériorité numérique, dans la seconde période, le XV du Trèfle n’a jamais paniqué, fort de sa défense organisée pour contrer les velléités des Diables Rouges déchaînés. Et puis la machine s’est remise en route, bien renforcée par un banc costaud, multipliant les attaques et finissant par marquer, deux fois, par Akhi (mais l’essai sera refusé pour un en-avant) puis par Frawley sur un beau mouvement de trois-quarts, animé par Gibson-Park.

Les dernières minutes seront compliquées pour les Celtes, à nouveau en infériorité numérique et bousculés par ces valeureux Gallois, mais sans dégâts, et même mieux, les Irlandais décrocheront le bonus offensif, sur le fil, après une action interminable, conclue par Beirne qui avait à se faire pardonner.

L’Irlande domine ce tournoi, sur la route d’un second grand Chelem consécutif, du jamais vu depuis que le tournoi est passé à six nations. Encore faudra-t-il battre deux concurrents directs pour le titre que sont les Anglais et les Écossais. À leur portée !

Écosse – Angleterre              30 – 21

Un Chardon plus piquant que la Rose

Cueillis à froid par des Anglais lancés tambour battant, tandis qu’en tribune on rangeait les dernières cornemuses, les Écossais accusèrent le coup, après l’essai de Furbank, en vol à main armée du cuir au-dessus de l’en-but, dès les premières minutes. Ford rajoutait trois points et le XV du Chardon était mené 10-0, au bout d’un quart d’heure.

La réaction des joueurs de biniou gaélique ne se fit pas attendre, et en deux temps trois mouvements, les Calédoniens soufflèrent dans les bronches des Rosbifs et reprirent le contrôle du match avec le caractère d’un Van der Merwe extraordinaire, auteur d’un triplé, en un autre quart d’heure de jeu d’attaque flamboyant, comme seuls ces Écossais savent le sublimer, distillé à merveille par un Russel inspiré.

En totale réussite, le buteur local répondra au pied de Ford pour gérer la victoire que son équipe ne laissera pas échapper, cette fois, sur le fil, après l’essai de Feyi-Waboso, dans le dernier quart d’heure.

Une belle réponse des hommes de Towsend, après la défaite polémique face aux Français, qui conserve la Calcutta Cup, en attendant d’affronter les Irlandais, dans le dernier match du tournoi. Seulement, il faudra également compter sur un exploit des Anglais à Twickenham, dans quinze jours, pour espérer le gagner.

Clsst. : 1-Irlande, 15 pts (+81) – 2-Écosse, 9 (+6) – 3- Angleterre, 8 (-4) –
          4-
France, 6 (-17) – 5-Pays de Galles, 3 (-27) – 6-Italie, 3 (-39) 

 

La 3ème journée du tournoi des Bleuets en bref….

France U20 (3) – Italie (4)        20 – 23

Le bel avenir italien

À Béziers, vendredi soir, les Bleuets ne les ont pas vu venir. Ils ont été pris à la gorge, d’entrée, encaissant un essai du petit poucet rital à la mêlée, Lorenzo. Explosés en mêlée, ils ont subi la loi italienne durant un sale mauvais premier quart d’heure, avant de réagir pour égaliser, par leur ailier Granell, à la 20ème minute.

Seulement, la baby squadra Azzurra a continué d’investir le camp français et fini par marquer, cette fois, par Scalabrin, un autre ailier vivace et insaisissable. Forts des contres en touche, nos U20 ont tout de même tenté de remonter le terrain, en vain, systématiquement contrés par une défense adverse agressive et efficace (8-13, à la pause).

Au retour des vestiaires, les Italiens ont creusé l’écart d’entrée, sous la botte de Pucciarello, titillant l’orgueil des Bleuets qui se sont enfin libérés avec l’essai de Zamora, même si la transformation de Cotarmanac’h est encore passée à côté (13-16).

Dès lors, nos petits Français ont accéléré et remis la main sur le ballon, enchaînant les séquences offensives, parfois précipitées ou maladroites, face à une défense de fer qui a fini par céder, à l’heure de jeu, sous la pression des avants locaux, le centre Brau-Borie s’infiltrant dans un intervalle pour le troisième essai tricolore (20-16).

Seulement voilà, ces Ritals ont appuyé là où ça faisait mal, c'est à dire la mêlée fermée, et devant leur ligne, les petits mangeurs de grenouilles n'ont eu plus qu'à brouter l’herbe de leur en-but, encaissant le troisième essai italien, par Botturi (20-23).

Au bout des cinq dernières minutes très disputées et pleines de suspense, ce sont les Transalpins qui ont eu le dernier mot et le gain du match, leur première victoire de l’histoire face aux U20 de France, quinze jours après avoir échoué à un point en Irlande. Bravo !

Une très bonne nouvelle pour l’avenir du rugby italien, une très mauvaise pour la suite du tournoi de cette équipe tricolore, un peu trop remaniée, sans leur capitaine Castro-Ferreira, ni Carbonneau. Blessés ?

Il ne reste désormais plus qu’à attendre la finale entre Anglais et Irlandais.

Les autres matches : Irlande (2) – Pays de Galles (5)  43-8 ; Écosse (6) – Angleterre (1)  17-30.

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

 

La 16ème journée de TOP 14 en bref…

Montpellier (13) – Bayonne (11)          28-23

Perpignan (12) – La Rochelle (9)        27-15

Lyon (10) – Oyonnax (14)                   43-26

Une lutte féroce pour le maintien

Montpellier a donné le ton, à l’ouverture de cette journée, en s’imposant face à des Basques aussi « invainqueurs » à l’extérieur qu’invaincus à domicile et qui, désormais, flirtent avec la zone des relégables où pataugent les Catalans, les Lyonnais et les Oyomen.

Les Cistes ont pris le match en main d’entrée grâce à un essai de Reinach, puis de Paenga-Amosa, avant de se faire dépasser par des Bayonnais toujours aussi entreprenants et efficaces, Callandret marquant un doublé juste avant et après la pause. Menés 17-20, les locaux ont réagi par Vincent et s’en sont remis à la botte de Carbonel pour rester devant, Aprasidze décrochant in-extremis le point de bonus défensif pour l’Aviron Bayonnais.

Les Catalans avaient donc la pression, en recevant les champions d’Europe qui avaient à cœur de se racheter après leur non-match à Lyon. Mais le mal gangrène le jeu des Maritimes privés de leurs cadres internationaux et surtout de Skelton. Maladroits, indisciplinés, les Rochelais ont subi la loi locale, sous les semonces du pied d’Allan, auteur d’un essai sur les trois (Veredamu et Velarte) qui bonifieront la victoire des siens, quand Hastoy se contentait de cinq pénalités pour faire exister son équipe.

Et c’est Oyonnax qui a payé les pots cassés des rebellions héraultaises et catalanes, s’inclinant lourdement à Gerland, après une bonne première période à faire jeu égal, ou presque, avec un essai d’Ikpefan pour répondre à ceux de Lambey et Niniashvili. Seulement, en seconde période, le Lou a sorti les crocs, marquant trois essais coups sur coup, par Couilloud, coltman et encore Niniashvili, avant que les visiteurs ne réagissent, dans les dernières minutes, par Godener et Mensa. Mais le dernier mot sera pour Charcosset signant le sixième essai rhodanien, synonyme de bonus offensif, bienvenu pour garder la tête hors de l’eau.

Avec 7 longueurs de retard sur son prochain adversaire, autant dire qu’Oyonnax joue gros la semaine prochaine dans sa réception de Montpellier. Une défaite serait synonyme de descente aux enfers

Castres (3) – Bordeaux (4)                  41-12

Pau (5) – Toulon (7)                            17-9

Racing 92 (6) – Stade Français (1)     11-27

Victimes des doublons

Rien ne va plus pour Bordeaux, Toulon et le Racing 92 qui collectionnent les défaites, trois sur quatre, pour les deux premiers, depuis le début du tournoi, privés de leurs internationaux, carréement quatre sur quatre pour les Racingmen, en chute libre, de la première à la sixième place.

Comme les Montpelliérains et les Toulousains, les semaines précédentes, les Parisiens ont ravi la victoire à leurs voisins, dans leur salle à spectacle de l’Arena Paris-la-Défense. Sauf, que de spectacle, les locaux n’ont pas montré grand-chose, à part un essai tardif d’Arundell, à l’heure de jeu, et deux pénalités pour Tedder, tandis que les hommes de Labit ont brillé sous l’influence d’un grand Dakuwaqa, auteur d’un doublé, bien aidés aussi par Henry, au pied, et à la main d’un troisième essai.

Paris garde la tête haute et froide, avec des Toulousains, sans leurs titulaires (bien plus nombreux) mais la même envie et qualité de jeu, à ses talons.

Pau poursuit sa belle dynamique face à des Toulonnais, encore aux abonnés absents, dans un premier acte plutôt serré, avec des échecs au pied, de part et d’autre, entre Jaminet et Daubagna. Mais le demi de mêlée palois a inscrit le premier essai des siens, avant que Luke Whitelock ne l’imite, quelques minutes plus tard, pour mener 14-3, à la pause. la seconde période sera à l’avantage des visiteurs, mais la défense locale aura su tenir bon et préserver une seconde victoire de rang, hissant la Section dans le TOP 6 tandis que Toulon en sort tristement.

Enfin, Bordeaux n’a existé qu’un quart d’heure à Castres, avec cet essai prometteur de Moustin qui lançait leur réaction d’orgueil après la défaite à Chaban, face à Pau. Et puis, les hommes de Bru ont subi la foudre tarnaise qui s’est abattue sur eux, à six reprises, par Goodhue, deux fois, Le Brun, Hulleu, Staniforth et Raisuqe, trois essais par mi-temps, pour un bonus offensif que l’essai du Girondin Tatafu ne menacera pas, à l’heure de jeu.

Vivement la fin du tournoi pour ces équipes impactées, à la peine et qui payent un lourd tribu, chaque week-end.

Clermont (8) – Toulouse (2)               ce dimanche, 21h05

L'énigme toulousaine

Comment est-il possible que sans un seul titulaire de l'équipe-type des champions de France, réquisitionnés en masse dans les sélections françaises ou à l'infirmerie, le groupe toulousain convoqué à Clermont, dimanche soir, terrorise à ce point une équipe locale, dotée de tout son effectif, ou presque ?

La réponse tient sans doute dans la fougue de sa jeunesse, avec des pépites comme Costes, Castro-Ferreira (qui a bien manqué aux U20, vendredi : lire plus haut), ou encore Merlkler, Banos, Gourgues, autant de noms qui m'étaient inconnus jusque-là. Les Clermontois (certes, à quatorze durant une heure) se sont fait plumer comme des bleus du rugby fondamental, dans un stade plein comme un oeuf (record atteint : 19010 spectateurs), menés tantôt 0-11 puis 12-32, après les doublés de Retière et Castro-Ferreira, avant de l'emporter plus modestement, après un cinquième essai de Mallia et un retour tonitruant des Jaunards.

Delguy, avec un doublé, Lavanini, Jauneau et Fainga'a auront bien réussi à faire revivre les Auvergnats, plus ou moins laborieusement, en infériorité numérique, et nous offrant une fin de match au suspense insoutenable qui a réveillé tout le Michelin. En vain, Toulouse est invincible, même avec une équipe totalement remaniée.

Qu'est-ce que cela va être quand l'équipe haut-garonnaise sera au complet...

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

La semaine prochaine…

Le Tournoi se remet en pause…

Le championnat accapare de nouveau les projecteurs, toujours sans ses internationaux et son septiste extraordinaire qu’est Dupont et qui a encore fait parler de lui, à Vancouver, pour son premier tournoi avec France 7, magnifique demi-finaliste, échouant de peu face aux All Blacks (28-26).

Au programme* de la 17ème journée du TOP 14, dès le samedi 2 mars :

    Toulouse – Castres, à 15h

    Bayonne – Lyon, à 17h

    Oyonnax – Montpellier, à 17h

    Stade Français – Pau, à 17h

    Toulon – Perpignan, à 17h

    Bordeaux – Racing 92, à 21h05

Puis dimanche 3 mars :

    La Rochelle – Clermont, à 21h05

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

Du côté de l’Élite 1 féminine

Retrouvez tous les résultats* et le programme sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

#VInations #FRAITA #Rugby #XVdefrance #Italie #Azzurra #nul

 

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