L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -

24 septembre 2023

Les brèves d'Ovalie - Edition n°537

Énorme carton au double visage !

MONDIAL... 3è journée                                    France – Namibie    96 – 0

Gros coup dur pour Dupont et les Bleus !

À qui ça fait le plus mal ?

96 points, rien que ça, pour suturer la vilaine plaie face à l’Uruguay, la semaine passée.

Jeudi soir, au stade Vélodrome, les Bleus ont soigné leur jeu, piquant à quatorze reprises la faible défense namibienne, réduite à 14 après un sévère 61-0, pour un festival d’essais, dont un triplé du phénomène Penaud et des doublés, en veux-tu en voilà, de Danty, Ollivon et du prodige sur l’autre aile qui semble avoir effacé définitivement le pauvre Gabin d’une prochaine feuille de match.

Je parle du petit Louis !

Le Bordelais Bielle-Biarrey a été magnifique d’envie, d’enthousiasme et de classe, auteur de gestes incroyables comme le premier essai offert à Danty, sur une course folle, évitant de mettre le pied en touche.

Ce match a été un pur récital d’attaques tranchantes, avec un jeu de passes réglé comme du papier à musique…

Et que la musique a été Bielle !

96-0, le record d’essais, de points et d’écart dans cette coupe du monde, devant un public marseillais venu des quatre coins de la France, dans une ambiance extraordinaire.

Le mieux c’est de vous repasser la musique du match en 3 minutes chrono : ici >>

Alors pourquoi tout le monde semble faire la gueule, ce vendredi matin ?

C’est parce qu’il est une gueule, justement, qui a fait la grimace en recevant un coup de tête violent à la pommette droite par le capitaine namibien, Deysel (qui a pris un rouge), à défaut de pouvoir plaquer le boss tricolore, le Zidane du ballon ovale, le chouchou des Français, le meilleur joueur du monde… Ai-je besoin de vous dire son nom ? (chantait Bruce Springsteen au sujet de son acolyte au saxophone)

Appelons-le Big Man, si vous voulez… Little Big Man, au vu de sa petite taille.

Car le héros du film de cette Coupe du monde, que l’on s’est tous refait des centaines de fois dans nos têtes (Little Big Man soulevant le trophée après avoir éliminé les All-Blacks en finale, dans ma version à moi), est suspecté de manquer, au moins, le quart de finale à cause d’une vilaine fracture au visage.

« Le chirurgien attendra que l’hématome se résorbe pour préciser la nature et la gravité exacte de la blessure, au mieux en fin de semaine », nous dit-on.

Fallait-il le sortir avant ? la bonne question du journaliste qui veut s’attirer la foudre d’un bon buzz à défaut de réfléchir. Et Marchand, fallait-il le faire entrer contre les All-Blacks ? la blessure ne se calcule pas, elle tombe, et souvent le joueur avec. Alors, tous les spécialistes qui aiment à ressortir leurs calculettes dans des scénarios tenant compte d’une réalité passée, continuez à vous gâcher la vie et n’en jouer que des bouts qui vous tiendront en pleine forme, cloué (sauf le bec) dans votre canapé, à huer un Galthié, en mal « Aimé »…

[Comme un certain Jacquet en 98… Souvenez-vous, Zizou, expulsé, manquait le huitième de finale… On en a chié et on a exulté au bout du compte. Oui, je parle de ballon rond.]

Ne faites pas la gueule ! Si les Ritals se réjouissent en silence de ce forfait majeur, il en faudra bien plus que ce qu’ils ont montré face à l’Uruguay pour inquiéter la charnière bordelaise Lucu-Jalibert, assez rodée pour déployer le même jeu au bout de ses ailes, à l’envergure de ses ambitions, avec un Penaud stratosphérique et un petit Louis, ou Baby Bielle, aussi frais et alléchant, sous sa coque rouge Ferrari.

Alors, s’il vous plaît, n’en faisons pas tout un fromage ! 

 

DB - COUV finale (Recto)

 

Une Coupe du monde mort de rire ! 

 

Cliquez sur l'image pour en savoir plus

 

 

 

Les autres matches par poule, en bref…

Poule A

Italie  Uruguay                    38-17

Un bonus peu convaincant

Déjà contre la Namibie, les Italiens avaient été brouillons avant d’accélérer en seconde période pour décrocher le précieux sésame.

Mercredi soir, à Nice, les Uruguayens les ont carrément fait déjouer, après avoir encaissé un essai d’entrée de Pani, profitant d’une double supériorité numérique, à la demi-heure de jeu (après les cartons jaunes contre N. Cannone et Fischetti), pour inscrire deux essais dont un de pénalité et un autre de Freitas, Etcheverry, claquant même un drop juste avant la pause, pour porter le score à 17-7 en faveur des Téros.

Une douche froide qui allait réveiller la Squadra Azzurra, au retour des vestiaires, profitant d’entrée d’une supériorité numérique après que le capitaine sud-américain Vilaseca écopait, à son tour, d’un carton jaune. Un essai refusé d’abord au talonneur Nicotera, suivi d’un autre, valide cette fois, conclu par Lamaro, lançaient la machine infernale des avants transalpins, à l’assaut de l’en-but uruguayen. À 14 contre 15, acculés devant leur ligne, les Téros cédaient une fois de plus, libérant les espaces dans lesquels l’adversaire n’avait plus qu’à s’infiltrer, Ioane inscrivant le troisième essai.

Cinq minutes plus tard, c’’était au tour de L. Cannonne d’enfoncer la défense des Téros aux abois, prise de vitesse, subissant les charges répétées des avants italiens. Le bonus offensif en poche, la Squadra Azzurra signera un cinquième essai, après l’heure de jeu pour gonfler sa victoire… et masquer qu’elle a été encore une fois poussive.

Pas de quoi impressionner les All-Blacks et les Bleus, qui n’auront pas à forcer leurs talents pour en venir à bout.

Cl : 1-France (13 pts) ; 2-Italie* (10) ; 3-Nouvelle-Zélande* (5) ; 4-Uruguay* (0) ; 5-Namibie (0) 

 

Poule B

Afrique du Sud  Irlande      8-13

Un combat de Boks… mais sans le pied !

« À ma gauche, le Springbok, champion du monde en titre, tombeur des All-Blacks sur KO, au mois d’août, invaincu en Coupe du monde depuis sa demi-finale en 2015 !

À ma droite, le Roi de Trèfle, numéro un mondial, champion d’Europe en titre, en Grand Chelem, invaincu depuis seize combats, grand favori au sacre suprême ! »

Samedi soir, au Stade de France, XV Sud-Africain et Irlandais ont livré un véritable match de « full-contact », en catégorie poids-lourds, où tous les coups étaient permis, à défaut d’être réussis.

Car les Springboks n’ont pratiquement jamais atteint leur cible sur leurs coups de pied tentés (1 sur 5), laissant 11 points à l’arrivée, pour une défaite amère mais logique. Car…

« Une boule de cuir autour d’un quinze de Trèfle qui bombarde les plexus, Boks Boks ! l’angle du maxillaire. Une boule de cuir dans la cage d’un ruck qui jamais n’la libère, et c’est le turn-over. »

C’est toujours la même chanson avec les Irlandais, ils vous rentrent dedans, vous acculent dans votre camp, vous concassent dans un maul et ne vous lâchent pas jusqu’à ce que le cuir leur soit rendu ou dégorge en pénalité.

Pourtant les Boks ont frappé les premiers. Et fort ! Poussant les Celtes à la faute, Libbock réussissant son seul coup de pied entre les perches (3-0). S’en est suivie une demi-heure intense à l’avantage des Sud-Africains qui ont roulé sur leurs adversaires, à deux doigts du premier essai par leur capitaine Kolisi, sortant au passage Ringrose, temporairement, pour commotion et obligeant Sexton aux soins, sans quitter le ring et pas prêt de jeter l'éponge.

Les chocs sont âpres et impressionnants… Attention aux maxillaires !

Mais les hommes verts de Farrell allaient leur faire manger l’herbe sous le pied, dans un jeu au sol rodé. Insistant en penaltouche pour chercher l’essai, malgré des lancers perdus, les Irlandais ont fini par trouver la faille, sous l’impulsion de leur stratège, Sexton, bonifiant le travail des avants, Lowe décalant finalement Hansen sur son aile pour l’envoyer à dame (3-7).

Les Springboks allaient démarrer en trombe la seconde période, comme la première, forts de la poussée de leur pack sur plusieurs mêlées, pour trouver Kolbe en bout de ligne sur une parfaite passe sautée de Libbok qui manquera la transformation (8-7).

Dès lors, la machine celte se mettait en action, avec sa petite musique « nougaresque », cognant en défense, renversant la mêlée adverse, et le pied de Sexton, puis celui de son suppléant Crowley, feront le reste.

Pourtant, les coéquipiers de Kolbe ont eu des balles de match, au pied, ou entre les mains, jusqu’à la dernière minute, dans un suspense intenable... en vain.

À les regarder se battre, j’avais mal pour eux… et pour les futurs bleus que les Boks nous infligeront.

Écosse  Tonga                     45-17

Le XV du Chardon se donne le droit de rêver

Dimanche, à Nice, les Écossais ont mené la danse tambour battant et cornemuses sonnantes, emmenés par un Van der Merwe époustouflant, incisif et décisif dans cette partie longtemps disputée face à des Tongiens coriaces.

Quatre essais et le bonus offensif en poche, dès la pause, mais avec un écart moindre, par manque de réussite au pied de Russel. Turner a ouvert la marque d'entrée sur un ballon porté, avant que Havili ne réduise le score sur une pénalité et que Kata ne donne l'avantage aux Tonga sur un essai en contre (7-10). Mais la machine Van der Merwe allait se mettre en action, limpide et tranchante, pour le second essai, avant ue son homologeu sur l'autre aile, Steyn, ne le copie, pour reprendre l'avantag, Darge ajoutant un quatrième essai sur la sirène (24-10).

Le second acte laissera en vie les Ikale Tahi, juste dix minutes, le temps d'un essai en force du pilier bordelais Tameifuna. Ensuite, la pépite Van der Merwe mettra tout le monde d'accord sur une action pleine d'autorité, éliminant trois adversaires avant d'offrir un caviar à son demi de mêlée entrant, Horne. 

Les Aigles océaniens termineront la partie, les ailes coupées, quand Kinghorn puis Graham corseront l'addition avec sept essais à l'arrivée.

Les Écossais se donnent encore le droit de rêver avant d'affronter la Roumanie puis l'Irlande, pour un véritable huitième de finale qui nécessitera sans doute un exploit historique, avec bonus offensif. Ce sera au Stade de France, le 7 octobre... j'y serai.

Cl : 1-Irlande (14 pts) ; 2-Afrique du Sud (10) ; 3- Écosse* (5) ; 4-Tonga* (0) ; 5-Roumanie* (0) 

 

Poule C

Géorgie  Portugal                18-18

Quel nul !

Quel nul, ce match ! Il aurait pu mieux finir entre Lélos et Lobos, surtout quand on a vu les envolées des Loups portugais en seconde période, après avoir été dominés des pieds et de la tête en première.

Les Géorgiens étaient les plus forts sur le papier et cela s’est vu, d’entrée, sur le pré du Stadium de Toulouse. Premiers mouvements des Lélos et premier essai de l’ailier Tabutsadze, sur une accélération de l’inoxydable Niniashvili, l’arrière lyonnais, qui aurait dû être l’homme du match.

Mais les Portugais ont tenu bon en défense malgré une domination adverse criante, aux charges incessantes, et n’ont encaissé que deux pénalités, transformées par Abzhandadze, forts d’une discipline de fer, acquise dans la semaine par l’ancien patron des arbitres, Alain Rolland.

Et puis, il y a eu le déclic du missile Storti, arme secrète portugaise, venue du Stade Français, prêtée à Béziers, et ressortie ici en remplacement du pauvre Pinto victime d’un carton rouge sévère contre les Gallois. Mais quel mal pour quel bien !

Une fusée aux crochets dévastateurs, tchik-tchak, et la défense géorgienne était dans le vent pour le premier essai libérateur des petits Loups, métamorphosés juste avant la pause (13-5) et qui allaient revenir des vestiaires en une meute morte de faim.

Quelle seconde période des Lobos ! Mais quel gâchis !

Des attaques étincelantes, comme face aux Gallois, des courses folles et des occasions de marquer hallucinantes qui échouent devant la ligne d’en-but, offrant l’occasion à Marques, pourtant pas adroit dans l’exercice (3 sur 6), de scorer au pied, par deux fois, pour recoller au score (13-11).

Jusqu’à l’envoi d’un deuxième missile Storti, juste avant l’heure de jeu, la fusée laissant les Lélos sur place, dans une course elliptique improbable. Les Portugais prenaient l’avantage pour la première fois, Marques passant même la transformation (13-18).

Vingt minutes à tenir, à deux doigts de Porto d’enfoncer le clou, mais les munitions étaient encore gâchées devant l’en-but sur des scories. De quoi rebooster les Lélos qui revenaient plus forts, en fin de partie, et trouvaient, à la dernière minute, la faille, par Zamtaradze, tout en puissance derrière un ballon porté. Heureusement, la transformation de Matkava échouait. 18 partout !

Guedes, l’arrière portugais, aura néanmoins la pénalité de la gagne sous le pied, après la sirène. Mais rien n’y fera, au pays du football, les pieds des rugbymen semblent décidément tous carrés.

Mais quel match et quel exploit des Lobos, pour leur deuxième Coupe du monde. Comme lors du match de qualification face aux USA (16-16), ils ressortent gagnants de ce match nul. Reste à soigner le goal-average pour ne pas finir derrière la Géorgie.

Mais ça, c’est une autre histoire, avec la réception de l’Australie, dimanche prochain… à Saint-Étienne, comme à domicile. J’y serai.

Pays de Galles  Australie      40-6

Wallala... les buses d'Australie !

Pauvres Wallabies ! C'est ce qu'on appelle toucher le fond ou passer par les quarantièmes rugissants pour sombrer à pic après avoir été soufflés, balayés par des rafales de jeu gallois, au large des côtes du terrain, depuis la ligne des quarante mètres jusque dans leur en-but.

Dimanche soir, à Lyon, les Australiens n'ont pas touché une bille, dépassés, humiliés, j'avais pitié pour eux.

Eddy Jones peut rentrer chez lui et remettre les clés du jeu, vide, éparpillé, sans inspiration, à quelqu'un de plus compétent, avant la prochaine Coupe du monde en Australie.

Car, c'est terminé pour les Wallabies, même avec cinq points face au Portugal, dans leur dernier match, dimanche prochain, les Fidjis ne manqueront pas d'en inscrire le double en deux rencontres (Géorgie et Portugal). Une non qualification en quarts historique, comme les Anglais en 2015.

Concernant le match, les Gallois ont brillé, sous l'impulsion, l'adresse et l'inspiration de leur meneur suppléant, Anscombe, entré prémaaturément suite à la blesure de Biggar.

Après un quart d'heure de jeu, ne menant que 7-6, les hommes de Gatland ont étouffé leur adversaire, incapable d'aligner deux passes, de lancer son jeu derrière une bonne conquête et de concrétiser ses nombreux temps forts, préférant chercher l'essai plutôt qu'une pénalité facile. Tout le contraire d'Anscombe qui allait enquiller tous les points à sa portée pour mener 16-6 à la pause.

Et puis le second acte fut un récital de l'ouvreur gallois, continuant d'enfoncer des Australiens, à la dérive, avec ce qu'li restait de leur jeu, sur un radeau du néant, ls jambes de leurs trois-quarts en feu de détresse. 23 points au pied pour Anscombe et ce génial petit par-dessus pour Tompkins qui mettait rapidement les siens à l'abri d'un improbable retour australien, dès le début du second acte (26-6).

Morgan ajoutera un troisième essai de dernière minute, derrière les deux pénalités et un drop de l'homme du match pour couler définitivement l'embarcation de fortune des Wallabies.

Le Pays de Galles, même sans le point de bonus, est la première nation qualifiée pour les quarts de finale.

Cl : 1-Pays de Galles (14 pts) ; 2-Fidji* (6) ; 2-Australie (6) ; 4-Géorgie* (2) ; 4-Portugal* (2) 

 

Poule D

Argentine  Samoa              19-10

Merci Boffelli !

Quelle bouillie de rugby, ce vendredi en fin d’après-midi, à Saint-Étienne, sous une pluie drue et un froid à aller chasser le Puma en Patagonie.

C’est ce qu’ont essayé les Manu Samoa devant tant de maladresses des Argentins, pourtant dominateurs, après avoir inscrit un premier essai d’entrée par Boffelli, profitant d’une supériorité numérique, suite au carton jaune contre l’arrière samoan Paia’aua, dès la première minute. Ça commençait bien.

La patte du Puma palliera le manque d’efficacité des siens, pour enquiller quatre pénalités quand son homologue au but, Leali’ifano, en manquera trois sur quatre, laissant les Samoans loin derrière à l’heure de jeu (16-3).

Pourtant, à dix minutes du terme, l’espoir semblait renaître chez les coéquipiers de Leali dont les envolées semblaient lui chanter :

« Allez, déconne pas Manu, ça nous fait de la peine, un coup d’pied d’perdu, c’est dix actions qui reviennent »

Et sur une longue et courageuse séquence dans les 22 Ciel-et-blanc, le talonneur suppléant, Malolo, enfonçait enfin la défense argentine pour le premier essai samoan qui relançait le match, le bonus défensif en poche.

Mais la maladresse changeait de camp et les Pumas profitaient de l’indiscipline des Manu pour anéantir leurs espoirs et leur retirer, sur le fil, le point de bonus sur un coup de pied assassin de Sanchez.

Une première victoire des Sud-Américains qui n’augure rien de rassurant avant d’affronter les Japonais. Les Anglais sont tranquilles dans cette poule très moyenne mais homogène.

Angleterre  Chili                 71-0

Sans concession

Les Chiliens auront tenu 20 minutes, à peine plus que les Namibiens.

Et les Anglais, sous la baguette d'un Farrell de retour à l'ouverture, ont déroulé, comme les Français jeudi ou les Sud-Adricains contre la Roumanie. Ainsi est la dure loi de la Coupe du monde de rugby quand deux équipes avec autant de niveaux d'écart s'affrontent, comme deux masses d'air, une très chaude et une très froide, dans le ciel du rugby moderne. 

Mais elles ont le mérite d'être là, et d'essayer d'apprendre tout en faisant profil bas, attendant des adversaires plus accessibles, pour un exploit, comme les Portugais (voir plus haut). C'est dur, mais des équipes comme les USA, le Canada, la Roumanie avaient su hausser leur niveau, avant de retomber ces dernières années. Tout est question de moyens et de culture dans les fédérations de chaque pays. Fin du débat.

Le XV de la Rose s'est régalé, peaufinant ses automatismes avec un Smith à l'arrière, puis un Farrel au centre, lors de l'entrée de Ford, en 10, de quoi rêver se métamorphoser et surprendre le reste du monde en phase finale.

Les 11 essais : quintuplé d'Arundel (exploit du futur Racingman), doublés de Dan et Smith, Rodd et Wills.

Cl : 1-Angleterre (14 pts) ; 2- Samoa* (5) ; 2-Japon* (5) ; 4-Argentine* (4) ; 5-Chili (0) 

(*) en italique, les nations avec un match de moins

Récapitulatif de tous les matches par poule >> 

 

La semaine prochaine…

Les Bleus sont au repos…

Panser les plaies, physiques et morales, après le choc de la blessure de Dupont, bien préparer cette dernière confrontation face à nos voisins que l'on connaît bien et aux forces limitées, quoiqu'on veuille encore se faire peur. Il faudra être propres et les jouer comme la Namibie, même si sera largement plus compliqué, mais pas si difficile.

Mais pour l'heure, cette quatrième semaine concernera d'autres nations qui auront beaucoup à prouver et à se battre pour se faire une place au soleil des quarts de  finale.

À ne pas manquer, les matchs en couleur, notamment le All-Blacks - Italie, pour confirmer mes dires.

 

Au programme de la 4ème semaine du Mondialdès le mercredi 27 septembre :

    Uruguay – Namibie (A), à 17h45            (Lyon, M6)

Puis, jeudi 28 septembre :

    Japon – Samoa (D), à 21h                     (Toulouse, M6)

Vendredi 29 septembre :

    Nouvelle-Zélande – Italie (A), à 21h     (Lyon, TF1)

Samedi 30 septembre :

    Argentine – Chili (D), à 15h                   (Nantes, M6)

    Fidji – Géorgie (C), à 17h45                   (Bordeaux, M6)

    Écosse – Roumanie (B), à 21h               (Lille, M6)

Enfin, dimanche 1er octobre :

   Australie – Portugal (C), à 17h45            (Saint-Étienne, France TV)

   Afrique du Sud – Tonga (B), à 21h         (Marseille, TF1)

 

Posté par NewZeland2011 à 16:23 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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17 septembre 2023

Les brèves d'Ovalie - Edition n°536

Des Coqs « térossisés » !

MONDIAL... 2è journée                                     France – Uruguay    27 – 12

Des Bleus hagards

Les deux pieds dans l’emmerde

Jeudi soir, au stade Pierre-Mauroy de Lille, nos jeunes Coqs, plus pat qu’en pâte, ont fait la connaissance de drôles d’oiseaux, pourtant pas plus hauts sur pattes, mais qui ont su jouer de leurs larges ailes pour mieux surprendre leurs hôtes dans leur ch’ti poulailler.

Des vanneaux téros qu’on les appelle...

courageux et agressifs, tenaces et combatifs, pendant quatre-vingts minutes.

Ah ! On n’a pas été prévenu.

Du jamais vu jusque-là pour nos coquelets de basse-cour, si ce n’est lors d’expéditions ancestrales, dans les années 60 et 80, où il était aisé de capturer cette espèce rugbystique endémique d’Uruguay.

Pourtant ces Los Teros participent à leur cinquième coupe du monde (1999, 2003, 2015, 2019), ont terrassé les États-Uniens, et récemment piégé les Fidjiens en préparation de ce Mondial.

Leur entrée dans la compétition a volé dans les plumes de nos Coqs de deuxième catégorie.

Mais Galthié nous rassurait, il n’y a pas d’équipe réserve dans ce groupe, mais des titulaires en égale puissance qui ne demandent qu’à s’exprimer, avec la même qualité, la fraîcheur et l’énergie en plus, pour la meilleure équipe du moment, nous a-t-il encore rabâché, avant le match.

Comme à Murrayfield ? avais-je envie de rajouter (lire édition n°530).

Mais je me suis tu, pour éviter de jouer les rabat-joie. C’était inutile puisque nos néo-Bleus se sont chargés de jouer eux-mêmes les « rabat-jeu », néologisme pour expliquer la tristesse qu’ils ont déversée sur le pré pour troubler le jeu qui faisait depuis trois ans notre renommée.

Pas une action d’envergure, pas une relance aboutie, aucune agressivité, aucun enthousiasme, ce XV tricolore bis a cherché à s’appliquer dans des consignes hors sol, perdus dans les rucks, multipliant les fautes (15) et concédant autant de turnovers dont se sont régalés les Uruguayens, marquant les premiers (par Freitas), tandis que nos petits Bleus s’étaient contentés d’une pénalité pour mieux respecter l’adversaire.

« Jouons comme s’ils étaient des All-Blacks ! »

La consigne a été respectée à la lettre, dans une première mi-temps empêtrée dans les phases de jeu au sol, s’emmêlant les passes et les finitions, s’en remettant aux mêlées fermées, dominatrices, au point d’en abuser contre-productivement.

Il faudra une inspiration de Lucu, derrière le travail de ses avants, pour trouver Hastoy dans un intervalle et passer devant avant la mi-temps (13-5).

La seconde période n’offrira rien de mieux, si ce n’est l’entrée de Mauvaka qui boostera quelques belles offensives accouchant de deux essais poussifs (celui du talonneur et un autre de Bielle-Biarrey), quand les Los Teros en inscriront également deux, par l’intenable arrière Amaya et un autre, par Etcheverry, logiquement refusé pour une obstruction.

Si Macalou, comme Mauvaka, a sorti son épingle de ce jeu brouillon, s’arrachant dans un contre-ruck, à la dernière minute, pour s’échapper illicitement (la règle est aussi cruelle que pointilleuse) jusque dans l’en-but adverse pour l’essai du bonus, il n’empêche que cette équipe n’a jamais joué ensemble, sans automatismes, comme à Murrayfield.

Quant au bonus offensif, je tiens à le rappeler, il ne sert absolument à rien, sauf pour ceux qui pensent que l’on peut se permettre de perdre un match en poule.

C’est sûr, qu’à regarder cette équipe sans une ossature solide et une charnière plus inspirée, on se dit que les deux dernières rencontres devraient nous réserver encore quelques « nervous breakdown » si Galthié ne rééquilibre pas les forces en puissance.

Prochain rendez-vous, c’est la Namibie, d’autres oiseaux qui n’ont rien d’effrayants, pour les avoir vus voler en éclat contre les Italiens mais…

méfions-nous de nos scénarios hitchcockiens qui alimentent nos peurs bleues.

 

Les autres matches par poule, en bref…

Poule A

Nouvelle-Zélande  Namibie           71-3

Qui dit mieux ?

C’est une averse d’essais néo-zélandais qui s’est abattue, vendredi soir, à Ernest-Wallon, dans l’en-but namibien, sous une pluie toulousaine pas moins abondante.

11 essais au total, impulsés par un McKenzie en feu, pour sa première sélection à l’ouverture, puis à l’arrière après l’entrée de Mo’Unga, auteur d’un doublé et de 26 points à l’arrivée.

9 autres essais signés Roigard, plutôt deux fois qu’une, Fainga’anuku, Lienert-Brown, De Groot, Papali’i, Havili, Clarke et Ioane, autant de noms inconnus pour cette équipe largement remaniée au milieu de quelques cadres, comme Whitelock, Retallick, Savea ou B. Barrett.

Les All-Blacks ont été appliqués et efficaces face à des Welwitschias plus entreprenants qu’il y a vingt ans et ce terrible revers face à l’Australie (142-0), record de points dans un match, aujourd’hui impossible dans une coupe du monde, tant le niveau des plus petites équipes a été tiré vers le haut.

Au classement de la poule, la Nouvelle-Zélande passe devant l’Italie au goal-average, derrière la France qui a son destin en mains et ne devrait pas craindre outre-mesure son prochain adversaire.

Cl : 1-France (8 pts) ; 2-Nouvelle-Zélande (5) ; 3-Italie* (5) ; 4-Uruguay* (0) ; 5-Namibie (0) 

 

Poule B

Irlande  Tonga                          59-16

Un rugby celte monstrueux

Samedi soir, à Nantes, les Irlandais n'ont pas fait dans la dentelle pour exécuter leur partition de rugby total face aux (pourtant) coriaces Tongiens.

Quatre essais et le bonus offensif en une période, quand le second acte copiait le premier. Le Tonga n'a récolté que des miettes avec un seul essai, juste avant la pause, par Fifita.

Les marqueurs celtes ont été : Beirne, Doris, Hansen, Sexton, Lowe, doublé de Haki, Heering.

Les favoris de ce mondial ne tremblent pas et envoient un message à leurs futurs adversaires, sud-africains d'abord, pour la première place (vivement samedi prochain !) et sans doute les All-Blacks en quart (on a hâte !).

Afrique du Sud  Roumanie        76-0

Record battu

Les Boks ont littéralement roulé sur les Chênes qui n'ont pas bronché et ont pris encore plus cher que contre les Irlandais, une semaine avant, sans marquer le moindre essai, cette fois-ci.

Douze essais, sans forcer, le bonus offensif en poche en moins de douze minutes, les Sud-Africains ont battu le record du plus gros écart dans cette Coupe du monde.

Les marqueurs : triplés de Reinach et de Mapimpi, doublé de Williams, puis essais de Willemse, Fourie, Le Roux et un de pénalité.

Les Springboks ont répondu aux Irlandais, prêts à en découdre pour la première place, au Stade de France !

Cl : 1-Irlande (10 pts) ; 2-Afrique du Sud (9) ; 3- Écosse* (0) ; 4-Tonga* (0) ; 5-Roumanie (0) 

 

Poule C

Pays de Galles  Portugal     28-8

La triste fable du petit méchant loup

Il était une fois, heu... une deuxième plutôt, un petit méchant loup qu’on appelait « Lobinho » et qui voulait de nouveau porter aux yeux du monde les couleurs de son rugby dans lequel on trouvait une modeste conquête avec un petit peu de leurre dans ses fulgurances.

Mais, de revoir le monde de l’Ovalie, pour la seconde fois en France, suffisait déjà à son bonheur.

En chemin, à Nice, ce samedi, en fin d’après-midi, Lobinho rencontra un grand chaperon rouge aux airs maladroits et inoffensifs sans savoir que, derrière, se cachait un diable d’adversaire.

  Où allez-vous mon petit loup ? demanda le diable rouge, dissimulé sous une tunique jaune et noire et faisant le poireau sur le pré de l’Allianz Riviera.

 Je vais porter aux yeux du monde ce ballon derrière la ligne d’en-but, que mon rugby lui envoie.

 Voilà un bien lointain but pour un petit loup sans expérience, dit le chaperon se délectant déjà d’une proie facile. Je vais y aller par ce chemin-là et toi par celui-ci, ajouta-t-il avec une idée derrière la tête.

Même si la voie empruntée par Lobinho se trouva semée d’embûches, un poteau sur la première pénalité, un plaquage par un dernier défenseur sur une première occasion d’essai, le petit Loup enthousiasmait la faune perchée en tribunes de l’Allianz Riviera, à chacune de ses relances culottées, sans complexe, par ses crochets dévastateurs, toujours d’attaque pour atteindre son but.

De son côté, le faux chaperon rouge se crut arrivé quand Rees-Zammit tira la chevillette d’un exploit personnel, dès la 9ème minute, et que la bobinette du score chut. Seulement le rugby portugais que l’on pensait malade, alité dans son camp, se débattit de toute sa vigueur, relançant contre-attaques fulgurantes, seulement récompensées par un but de pénalité quand le diable rouge eut le dernier mot, juste avant la pause avec un deuxième essai tout en puissance de Lake.

Sans en mener large (14-3), le grand chaperon rouge prit le meilleur de la deuxième partie de la fable dans le camp du petit loup, acculé sur sa ligne.

– Diable ! que vous avez de gros bras ! lâcha Lobinho encaissant un troisième essai après un pilonnage des avants gallois.

 Mais c’est pour mieux embrasser la victoire, mon petit loup, répondit le diable de toute son arrogance.

 Comme vous avez de grosses lacunes en défense, s’amusa Lobinho en s’infiltrant sans être vu dans le côté fermé, derrière une touche, pour inscrire l’essai de l’honneur, par Martins, faisant exulter le public de Nice, acquis à sa cause.

Le diable se tut et s’agaça de tant de sarcasmes, s’essoufflant jusqu’à la dernière minute pour arracher, au bout du conte, l’essai du bonus offensif, sans panache ni gloire, mais le petit loup bel et bien dévoré, laissant un goût amer dans la bouche des observateurs en tribunes et derrière leurs télés.

Mais la fable n’a pas dit son dernier mot, nous avons tous hâte de retouver Lobinho contre la Géorgie, samedi prochain, à Toulouse, avec bon espoir pour le rugby lusitanien d’y réaliser un exploit.

Australie  Fidji                   15-22

L'envol des Fijians

69 ans qu'ils attendaient ça... Battre l'Australie, voisin océanien, une des grandes nations du rugby, intouchable et qui vient, dimanche après-midi, de tomber de son piédestal, devant un public de Geoffroy-Guichard, chaud bouillant en faveur de leurs favoris fidjiens, presque tous issus du TOP 14.

L'ambiance était folle, la Pena Baiona répondait à la Marseillaise, et vice-versa, tandis que les Flying Fijians s'envolaient vers leur exploit. Construit, d'abord, au bout du pied d'un Kuruvoli sur un nuage, dont chaque coup a été reçu cinq sur cinq entre les perches et, surtout, dont l'inspiration a amené le premier essai de Tuisova, juste après la pause, pour mener 19 à 8.

Un exploit retentissant que l'on doit évidemment à l'homme du match, Tuisova, plus pour ses grattages salvateurs que pour son essai heureux, pilier d'une défense intraitable (avec Botia et Radraddra) qui a écoeuré des Wallabies impuissants.

Ces Australiens qui avaient su, pourtant, en première période, profiter d'un égarement des Fidjiens, après un 50-22 vite joué par Nawaqanitawase, pour inscrire le premier essai, avant de tomber dans un désert de jeu et de possession, multipliant les fautes à subir la puissance de leurs adversaires dans les rucks. Il faudra attendre le dernier quart d'heure pour voir Vunivalu, arracher le point de bonus défensif, qui pourrait compter à la fin.

Mais pour cela, il faudra impérativement battre les Gallois, dans une semaine. Les Fidjiens, eux, ont fait le boulot face à leurs deux principaux concurrents de la poule. Il ne leur reste plus qu'à soigner le goal-average face à la Géorgie et le Portugal.

Cl : 1-Pays de Galles (10 pts) ; 2-Fidji (6) ; 3-Australie (6) ; 4-Géorgie* (0) ; 5-Portugal* (0) 

 

Poule D

Samoa  Chili                        43-10

Une entrée réussie

Samedi après-midi, à Bordeaux, pour leur première apparition dans la compétition, les Samoans ont sorti manu militari les Chiliens de leur match après avoir encaissé d’entrée un premier essai par Dittus.

Les Condors se sont mis à planer, à dix mille lieux des fondamentaux, cumulant trop de fautes pour exister. Après un premier essai de l’arrière toulonnais Paia’aua, pour mener 19-10 à la pause, les Manu Samoa ont déroulé en deuxième période, inscrivant trois autres essais, en moins de dix minutes, par Taumanfeine, Lee (le Clermontois) puis Malolo, avant que le talonneur suppléant n’en inscrire laborieusement un dernier, sur le fil, sur un ultime ballon porté.

Comme face aux Japonais, le Petit Poucet chilien, impuissant, a résisté autant qu’il a pu devant la puissance des Samoans qui jouent, pour la plupart, dans les grands championnats, six en France et autant en Premiership et dans le Super Rugby d’hémisphère sud.

Une première victoire samoane bonifiée qui augure de bons espoirs dans la course aux qualifs.

Angleterre  Japon               34-12

Pragmatiques... as usual

Dimanche soir, à Nice, pour clôturer cette deuxième semaine, le XV de la Rose a dû s'employer pour inscrire les quatre essais du bonus offensif face à une équipe nippone très poussive, comme on la connaît en constante régression depuis sa Coupe du monde, en 2019.

À l'image de leur meneur de jeu, Ford, impérial contre les Pumas (lire édition précédente), les Anglais ont enchaîné le pire et le moins pire, avec une seule bonne inspiration au pied de l'ouvreur, sur l'essai de Steward, le troisième, celui qui les libèrera, à un quart d'heure de la fin... quand même !

Car rappelons tout de même que les deux premiers essais du XV de sa Majesté, Charles III, sont survenus suite à un cafouillage japonais, pour celui de Ludlam (24è), puis sur un coup de tête involontaire de Marler qui a envoyé Lawes à dame (56è).

Intéressants mais sans solution, les Cherry Blossoms se sont contentés de quatre pénalités de Matsuda pour exister dans cette rencontre, courant en vain après le bonus défensif, avant de s'éparpiller et condéder, sur le fil, l'essai du bonus offensif à Marchant.

La poule reste très ouverte pour la deuxième place entre les trois poursuivants de l'Angleterre qui, elle, a déjà un pied en quart de finale.

Cl : 1-Angleterre (9 pts) ; 2- Samoa* (5) ; 3-Japon (5) ; 4-Argentine* (0) ; 5-Chili (0) 

(*) en italique, les nations avec un match de moins

Récapitulatif de tous les matches par poule >> 

 

La semaine prochaine…

On se facilite la tâche, cette fois !

Face à la Namibie, le piège est moindre, quoiqu'on aime se faire peur. Et quelle que sera l'équipe qui le composera, le XV de France restera premier de sa poule. Fin de la terreur.

Par contre les Italiens devraient se méfier des petits Poucet, comme la Géorgie.

Deux chocs à ne pas manquer : Afrique du Sud - Irlande et Pays de Galles - Australie !

Les Wallabies n'ont plus d'autre choix que de l'emporter contre les Gallois.

 

Au programme de la 3ème semaine du Mondialdès le mercredi 20 septembre :

    Italie – Uruguay (A), à 17h45                         (Nice, M6)

Puis, jeudi 21 septembre :

    France – Namibie (A), à 21h                         (Marseille, France TV)

Vendredi 22 septembre :

    Argentine – Samoa (D), à 17h45                     (Saint-Étienne, M6)

Samedi 23 septembre :

    Géorgie – Portugal (C), à 14h                         (Toulouse, M6)

    Angleterre – Chili (D), à 17h45                       (Lille, M6)

    Afrique du Sud – Irlande (B), à 21h               (Stade de France, TF1)

Enfin, dimanche 24 septembre :

   Écosse – Tonga (B), à 17h45                            (Nice, France TV)

   Pays de Galles – Australie (C), à 21h               (Lyon, TF1)

 

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DB - COUV finale (Recto)

Une Coupe du monde mort de rire...

(cliquez sur l'image pour en savoir plus)

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10 septembre 2023

Les brèves d'Ovalie - Edition n°535

La fin des clichés ?

MONDIAL... 1ère journée                            France – Nouvelle-Zélande    27 – 13

La bande à Dupont en course pour le titre

Une première à l’envers

Vendredi soir, le premier match de la Coupe du monde entre nos Bleus et les All-Blacks a semblé reprendre le thème de la cérémonie d’ouverture qui l’a précédé, comme si le scénario de la rencontre avait lui aussi été écrit par Jean Dujardin, avec plein de clichés sur le rugby pratiqué par les deux protagonistes.

Si l’acteur de The Artist nous a mimé sur le plateau du Stade de France toute la panoplie du « rétro » à la française, casquette à la Gavroche, baguette, vin rouge et Tour Eiffel, les artistes du XV de France, eux, se sont contentés de rester des spectateurs muets devant le haka, d’abord, puis le jeu des Néo-Zélandais durant toute la première période, jouant en décalé par rapport à leurs adversaires, un peu comme ce chœur d’une chorale de jeunes avec le public qui avait à cœur de frissonner autrement sur la Marseillaise.

Une entrée plutôt ratée, donc, illustrée par le premier essai des All-Blacks, dès la deuxième minute, sur une série de courses tranchantes, d’abord de Ioane puis de Telea réceptionnant une diagonale au pied parfaite de B. Barrett, enfumant une défense tricolore aux abois.

C’est facile, c’est du rugby néo-zélandais ! Premier cliché à abattre.

Quarante minutes à les regarder nous balader, à récupérer des miettes, sur des grattages maison de nos avants, comme celui de Marchand, à la quatrième minute, avant qu’il ne se blesse tout seul aux ischios, cinq minutes plus tard.

Et de cinq à l’infirmerie ! Une spécificité française, encore un cliché.

Ramos passait les premiers points quand son vis-à-vis venait de manquer la transformation en coin, puis en enquillait six autres sur deux mêlées fermée remportées par son pack, de quoi faire illusion, avec un point d’avance à la pause, alors que le ballon a été confisqué par les tuniques noires tout ce premier acte devant des Bleus sous pression, appliqués en défense, ne parvenant jamais à désinhiber un jeu sclérosé ne dépassant pas deux temps d’affilée.

En temps normal, les Néo-Zélandais auraient déjà enfoncé le clou pour rester devant à la pause et marquer les organismes de leurs adversaires autant que les esprits. Ils attendront le retour des vestiaires, promettant une leçon de rugby avec un bonus offensif logique au bout.

L’action du deuxième essai, dès les premières minutes, a été encore un modèle du genre du rugby All-Black. Sur un lancement de jeu derrière une touche, Mo’unga réalisait un petit coup de pied par-dessus parfait pour Jordan qui transperçait la défense française, le ballon revenant sur Ioane qui, d’une sautée phénoménale, mais surtout très en-avant, envoyait à dame l’incontournable Telea dont l’aile semblait encore désertée par un Penaud partout ailleurs… sauf là. L’essai sera validé, pas la transformation de Mo’unga, laissant nos Coqs en vie (9-13).

Seulement, là où autrefois nos Bleus se seraient faits dessus (souvenez-vous 2015), se laissant submerger par des vagues noires d’essais déferlant de toutes parts, ce XV de France-là a su se retrouver et se souder pour ne pas s’affoler et encore moins sombrer, grâce à cette confiance collective qu’ils se sont construite au fil des années, une carapace insubmersible qui les rend presque insolents de culot, dans des fulgurances imprévisibles.

Comme cet essai de Penaud, derrière un ballon porté, extrait par Dupont pour son ouvreur Jalibert qui a vu son ailier démarqué et parvient à lui glisser une passe au pied incroyable en même temps qu’il se fait plaquer, son néo partenaire de club s’en saisissant après avoir calculé le rebond et filer à l’anglaise, comme à son accoutumée, dans une course folle pour aplatir en coin dans un trou de souris.

Waouh ! On ne s’en lasse pas même si l’essai sera logiquement refusé pour un en-avant.

La machine Bleu était lancée et le cliché d’une marée noire annoncée balayé.

Dès l’action suivante, les avants tricolores puis Jalibert allaient faire la différence, l’ouvreur, en pleine confiance, se jouait d’un défenseur pour servir, cette fois, Penaud dans des conditions implacables pour l’essai de la libération.

Ramos fera le reste, la transformation puis deux nouvelles pénalités réussies (sur trois) récompensant le travail acharné des finisseurs, tandis que les Néo-Zélandais, réduits à quatorze, suite à un plaquage en l’air de Jordan sur Ramos, ne s’en relèveront pas.

22-13, en moins de vingt minutes, le match venait d’être renversé.

À cinq minutes d’une victoire historique qui leur tendait les bras, Ramos et Dupont cédaient alors leurs places respectives à Jaminet et Lucu, le temps pour les deux entrants de s’offrir un essai de prestige, conclu par l’arrière suppléant sur une chandelle du demi de mêlée bordelais.

Incroyable retournement de situation, sans jamais surclasser son adversaire, mais juste avec quelques fulgurances, le XV de France a fait tomber bien plus que les All-Blacks, dans leur première défaite en match de poule de coupe du monde.

Alors il serait temps, comme les acteurs du spectacle d’ouverture, dirigés par le scénariste Dujardin, de remballer tous nos clichés sur le « French-Flair sans mental » ou encore un « rugby néo-zélandais total », et de faire place nette sur les terrains, à cette nouvelle histoire que la bande à Dupont est en train d’écrire… non sans jeter un œil dans le rétro de cette finale volée en 2011.

La revanche, ce 28 octobre, pourrait être belle !

 

Les autres matches par poule, en bref…

Poule A

Italie  Namibie                    52-8

Laborieux leaders

Samedi après-midi, sous une chaleur accablante dans le chaudron de Geoffroy-Guichard, les Italiens ont mis du temps à maîtriser leurs adversaires namibiens, se contentant d’un petit 17-8, à la pause, grâce à deux essais (Cannone et Garbisi) et après avoir encaissé les trois premiers points de la partie et un essai (par Mouton).

Mais la seconde période sera à sens unique et le spectacle assuré par les coéquipiers de la pépite Capuozzo, repositionné à l’aile, Allan glissant à l’arrière pour laisser la place à l’ouverture à Garbisi.

Cinq nouveaux essais signés Lamb, Capuozzo, Faiva, Zuliani et Odogwu.

Une victoire bonifiée qui place mathématiquement la Squadra Azzurra de Kieran Crowley en tête de la poule, un leadership qu’elle compte bien conserver contre son prochain adversaire uruguayen.

Cl : 1-Italie (5 pts) ; 2-France (4) ; 3-Uruguay* (0) ; 4-Nouvelle-Zélande (0) ; 5-Namibie (0) 

 

Poule B

Irlande  Roumanie              82-8

Sans pitié !

Toujours samedi, à Bordeaux, les Roumains auraient peut-être dû s’abstenir de marquer le premier essai (par Rupanu), surprenant le XV du Trèfle qui n’a pas goûté cet affront et leur a fait payer cash, derrière.

12 essais, pleins d’autorité, ne laissant qu’une pénalité en miettes aux Chênes qui ont explosé en vol face à la furie et la puissance de la machine celte, grande favorite au titre mondial.

Doublés de Akhi, Sexton et O’Mahony, complétés des essais de Gibson-Park, Keenan, Beirne, Herring et McCarthy.

Afrique du Sud  Écosse       18-3

Du chardon à l'étouffée

Dimanche après-midi, au Stade Vélodrome de Marseille, les champions du monde ont trouvé la recette parfaite pour cuisiner les Écossais, une première période à feu doux, dans un jeu fermé qui n'a laissé aucun espace aux coéquipiers de Russel, muselés dans leur camp.

Menés 6-0, les Calédoniens ont bien eu une occasion de surprendre les Springboks, à la demi-heure de jeu, mais Graham se faisait coincer en bout de course, gâchant l'unique munition. Heureusement le buteur sud-africain n'était pas au mieux face aux perches, alors que Russel ramenait les siens à 6-3, à la pause.

Seulement, au retour des vestiaires, le XV du chardon a fini par exploser dans la cocotte phocéenne en ébullition sous le feu vif des sud-africains remontés comme jamais, emmenés par une charnière De Klerk-Libbok inspirée. En dix minutes, le demi de mêlée envoyait d'abord Du Toit à dame, quand le demi d'ouverture réalisait, trois minutes plus tard, une transversale splendide, à l'aveugle, pour servir Arendse qui n'avait plus qu'à terminer sa course dans l'en-but.

Les hommes de Townsend étaient cuits, concassés, prêt à être croqués, leur jeu réservé, à côté de la plaque, en mêlée, en touche et au bord des rucks, dominés par les champions du monde qui les auraient mangés tout cru si la bande à Russel ne s'était pas bien défendue, tenant bon mais finissant par capituler sur leurs dernières actions, trop maladroites et mal inspirées.

À croire que Russel manque chaque fois ses grands rendez-vous, pour donner raison à Lartot, de retour à ses clichés avec le Yach. Moi, je dis juste que ces Boks-là étaient monumentaux, un véritable rouleau-compresseur qui a enfermé le jeu écossais entre ses machoires effrayantes.

Vivement le choc entre Irlandais et les champions du monde. Je crains qu'ils nous concoctent ensemble un hachis parmentier avec une purée de rugby. Quant au XV du Chardon, il n'a pas dit son dernier mot contre l'Irlande.

J'y serai !

Cl : 1-Irlande (5 pts) ; 2-Afrique du Sud (4) ; 3- Tonga* (0) ; 4-Écosse (0) ; 5-Roumanie (0) 

 

Poule C

Australie  Géorgie               35-15

Ceinture et bretelles

Au Stade de France, samedi, les Wallabies ont assuré leur victoire bonifiée après avoir marqué d’entrée deux essais (Petaia et Nawaqanitawase). Ils n’ont pas lésiné à choisir les perches sur les pénalités afin de tenir à distance des adversaires coriaces mais peu inspirés. Ainsi leur buteur, Donaldson, aura été l’homme du match, particulièrement adroit dans l’exercice et décisif, en seconde période, avec un doublé pour un total personnel de 25 points.

Les Géorgiens ont manqué d’inspiration et d’efficacité sur leurs temps forts et auraient mérité mieux que deux essais (Ivanishvili et Gigashvili). De quoi nourrir quelques regrets même si la maîtrise était dans l’autre camp.

L’Australie pourrait avoir perdu McDermott, victime d’une grosse commotion, avant d’affronter Fidjiens et Gallois, en lice aussi pour les quarts.

Pays de Galles  Fidji            32-26

Le clou du spectacle

Pour le dernier match de ce premier week-end de la compétition, Gallois et Fidjiens nous ont à nouveau offert un fabuleux spectacle dans un scénario à couper le souffle, comme depuis cinq éditions qu'ils s'affrontent en poule pour notre plus grand plaisir.

La première fois, c'était déjà en France, en 2007, et les Flyings Fijians l'avaient emporté sur le fil, 38-34, dans une rencontre complètement folle. Depuis, les Diables Rouges ont eu à chaque fois le dernier mot, comme ce dimanche soir, encore, à Bordeaux.

D'entrée, les coéquipiers de Biggar ont pris l'ascendant sur leurs adversaires ailés, avec un premier essai d'Adams qui a donné le ton. Aussitôt, les plus français des Océaniens, quasi tous adoptés dans notre TOP 14, ont répliqué avec le Toulonnais Waisea, emballant alors le match, devenu complètement débridé, Tagitagivalu récidivant, à peine trois miutes plus tard (8-14).

Biggar sonnait alors la révolte, passant une deuxième pénalité et lançant North à la conquête de l'en-but "fridjien" (contraction Français et Fidjiens) pour le deuxième essai du XV du Poireau, menant 18-14, à la pause.

Mais la seconde période ne voudra pas sourire aux coéquipiers de Radradra, symbole de la malchance jusqu'au-boutiste qui semblait s'acharner contre eux. Contrairement aux Gallois, heureux des deux essais, par Rees-Zammit, sur une succession de coups de bol, puis par Dee, après un carton jaune bien plus rapidement donné à l'adversaire qui a longtemps fait le poireau devant la défense illicite des Diables Rouges, bénis par Monsieur Carley. Ah! l'arbitrage anglais !

Mais nos Fidjiens zélés n'avaient pas dit leur dernier mot, et dans une fin de partie irrespirable sont allés arracher deux essais incroyables, par Tuisova et Doge, avant que la balle de match, après la sirène, n'échappe des mains de l'icône du pays, Radradra, le néo-Lyonnais.

Terriblement injuste mais quel panache pour décrocher deux points de bonus (défensif et offensif), largement mérités pour les Fidjis qui ne sont pas encore morts dans cette poule qui se joue à trois, avec l'Australie.

Merci encore pour le spectacle !

Cl : 1-Australie (5 pts) ; 2-Pays de Galles (5) ; 3-Fidji (2) ; 4-Portugal* (0) ; 5-Géorgie (0) 

 

Poule D

Angleterre  Argentine         27-10

God save the XV (de la Rose)

Samedi soir, le XV de la Rose a fait taire toutes les critiques, dans un stade Vélodrome acquis à la cause des coéquipiers de George Ford, où les « Swing Low, Swing Chariot » ont rythmé les coups de pied magistraux du stratège anglais, en état de grâce (comme son homologue australien Donaldson).

Pourtant, tout semblait s’assombrir pour les hommes de Steve Borthwick, dès la troisième minute, quand Tom Curry écopait d’un carton jaune, devenu rouge dans la foulée, pour un plaquage dangereux. Sévère !

Mais il n’en fallait pas plus pour ces Anglais, vêtus d’une tunique bleue, pour se prendre pour des Frenchies jouant à la maison, alors que nos Bleus avaient joué la veille en blanc, habillé du pragmatisme britannique. Va comprendre, Charles !

Les néo-Frenchies se sont resserrés derrière leur défense intraitable et ont pu compter sur leur meneur de jeu, roi d’un soir, pour enquiller les points dès que l’occasion se présenterait. Et cela n’a pas manqué, tant les Argentins ont enchainé maladresses et fautes (plus de quinze !), surtout en seconde période.

Et quand le buteur tout puissant, en plus, claquait trois drops, coup sur coup, dans un premier acte plein de culot et de réussite, alors il n’y avait plus rien à faire pour ces Pumas maladroits et impuissants que de s’incliner devant tant de majesté et de grâce, nous rappelant un certain Sir Wilkinson.

Une leçon de réalisme et de sang-froid de l’homme du match, George Ford, ovationné à sa sortie, à cinq minutes du terme, alors que les Rosbifs menaient 27-3, laissant les Argentins sauver l’honneur sur le fil, avec le seul essai du match, par Bruni. Un moindre mal… mais qui semble profond.

Car il ne fait aucun doute que la bête blessée, samedi soir, était bien le Puma, sans argument et dompté par un seul homme malgré sa supériorité numérique.

L’Angleterre file tout droit vers sa première place quand l’Argentine devra valider la seconde qualificative face au Japon et surtout les coriaces Samoans.

Japon  Chili                        42-12

Et le Petit poussait... en vain

Pour sa première apparition dans une Coupe du monde, le Petit Poucet de la compétition a frappé les esprits, dimanche, à Toulouse, en semant le trouble dans les plans nippons et des graines d'un jeu prometteur. À l'instar du talonneur Escobar et du demi de mêlée Torrealba, fers de lance remuants, sur tous les ballons.

D'entrée, les Condors chiliens ont déployé leurs intentions offensives, inscrivant crânement le premier essai par leur ouvreur Fernandez Grosetete. Les Japonais ont aussitôt répondu par Fakatava, dans une domination territoriale logique. Il faudra pourtant attendre deux cartons jaunes successifs contre le Chili pour que les Cherry Blossoms profitent de leur supériorité numérique et marquent deux fois juste avant la pause, par Nakaibula puis de nouveau Fakatava pour son doublé (21-7).

Au retour des vestiaires, le match s'est retourné contre les Japonais, à la faute, devant la fougue du XV des Condors retrouvé et en supériorité numérique à son tour, le temps pour les frères Escobar d'attaquer et d'inscrire le deuxième essai sud-américain. Un sursaut de curte durée, Leitch trouvant la faille, cinq minutes plus tard pour les Nippons (28-12). 

La fin de match baissera d'intensité sous une chaleur étouffante et éprouvante pour les organismes, les Cherry Blossoms se contentant de gérer leur victoire bonifiée tout en respectant un adversaire courageux et volontaire mais limité techniquement et physiquement. Deux nouveaux essais japonais (Nakamura et Dearns) mettront définitvement fin aux espoirs chiliens et nourriront ceux d'un leader qui aura à défier les Anglais, la semaine prochaine, pour conserver sa première place et rêver d'un quart de finale.

Cl : 1-Japon (5 pts) ; 2-Angleterre (4) ; 3- Samoa* (0) ; 4-Argentine (0) ; 5-Chili (0) 

(*) en italique, la nation qui n’a pas encore joué

Récapitulatif de tous les matches par poule >> 

 

La semaine prochaine…

Pour une première face aux Téros !

Si les Uruguayens enchaînent leur cinquième coupe du monde, ce sera la première confrontation des Bleus face à cette nation sud-américaine montante dans la compétition (en dehors des deux tests en 1960 et 1985). Un piège facile à éviter pour un XV de France qui pourrait être remanié pour l’occasion.

À noter l’entrée de mes Petits Loups portugais face aux Gallois samedi.

Une seule rencontre proposera du suspense pour la qualification, dans le groupe C entre Australiens et Fidjiens. A ne pas rater dimanche !

Au programme* de la 2ème semaine du Mondialdès le jeudi 14 septembre :

    France – Uruguay (A), à 21h                      (Lille)

Puis, vendredi 15 septembre :

    Nouvelle-Zélande – Namibie (A), à 21h          (Toulouse)

Samedi 16 septembre :

    Samoa – Chili (D), à 15h                                 (Bordeaux)

    Pays de Galles – Portugal (C), à 17h45           (Nice)

    Irlande – Tonga (B), à 21h                              (Nantes)

Enfin, dimanche 17 septembre :

    Afrique du Sud – Roumanie (B), à 15h            (Bordeaux)

   Australie – Fidji (C), à 17h45                        (Saint-Etienne)

    Angleterre – Japon (D), à 21h                         (Nice)

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de TF1, M6 ou France TV

 

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03 septembre 2023

Les brèves d'Ovalie - Edition n°534

Invincibles soldats roses

TOP 14... 3è journée                              Stade Français (1) – Montpellier (13)    24 – 9

Kockott aux commandes

Paris mène la danse

Samedi après-midi, à Jean-Bouin, les hommes de Parra (en l’absence de Laurent Labit retenu avec le XV de France) ont fait preuve d’une sérénité et d’une maîtrise en défense incroyables pour stopper les velléités des Montpelliérains et revenir au score rapidement après que celui-ci a été ouvert par deux pénalités de Carbonel (0-6), au bout d’une demi-heure de faux rythme.

Le temps d’endormir justement la défense des Cistes qui n’ont pas pu réagir devant la puissance d’Habel-Kuffner, au sortir d’une penaltouche dans leurs 22. (7-6).

Pourtant, Carbonel allait encore frapper, par sa botte magique, sortant un drop des familles qui redonnait l’avantage aux visiteurs (7-9).

Mais encore une fois, les Parisiens réagissaient aussitôt, avec Kockott qui lançaient, dans le fermé, ses trois-quarts à la conquête de l’en-but adverse, envoyant Ward puis Hamdaoui à dame, l’arrière local déployant ses cannes à toute vitesse pour le second essai maison. (14-9).

Le retour des vestiaires partira sur des chapeaux de roue, avec une chevauchée du turbo fidjien Dakuwaka tapant un coup de pied à suivre pour lui-même, à la manière de Penaud, mais sans pouvoir reprendre le cuir à cause d’un plaquage illicite de Coly. L’arbitrage vidéo sera sans appel. Carton jaune pour le demi de mêlée montpelliérain et essai de pénalité pour Paris.

Le point de bonus offensif en poche, les hommes de Parra ne le perdront pas, malgré les une dernière demi-heure à la faute (deux cartons jaunes) et à subir les assauts adverses. Ils ont mis les fils barbelés et n’ont jamais semblé paniquer, jusqu’à la dernière minute.

C’est le nouvel état d’esprit de ces soldats roses, solidaires, efficaces et toujours un brin opportunistes. Avec trois victoires, le Stade Français est la seule équipe invaincue et donc leader du championnat, avant six semaines de trêve automnales, coupe du monde oblige.

À la rentrée, avec le retour des internationaux et de Laurent Labit, le manager, ce sera une autre histoire…

Un nouveau championnat qui commence !

 

Les autres matches, en bref…

Oyonnax (11) Toulouse (5)                21-27

Un duel des champions

Il y a une division d’écart entre le TOP 14 et la PRO D2, ce n’est un secret pour personne, c’est même un pléonasme. Et ce match l’a confirmé, même avec ses seconds couteaux pour le champion de France en titre, plus affûtés que jamais, à l’image de Graou qui n’en finit pas de nous étonner en remplacement de Dupont.

Toutefois, en face, les Oyomen n’ont pas laissé leur part aux chiens. S’ils ont subi la première période, ils sont bien revenus dans la seconde, grâce à deux essais du puissant Grice, manquant de peu de gratter le point de bonus défensif, la dernière transformation par Soulan passant légèrement à côté.

Victoire logique et sans panache des Toulousains qui n’ont pas semblé s’arracher pour l’essai du bonus offensif, se contentant des trois essais acquis en 45 minutes (doublé de Graou et Tauzin). C’est qu’il s’agit clairement d’un exploit de venir gagner ici, à Charles-Mathon.

Pau (2) Lyon (10)                                40-10

L’accélération paloise

Après une première mi-temps fermée et neutralisée de part et d’autre, avec une pénalité et un essai partout (Maddocks puis Abrahams), la Section a haussé le rythme et le niveau de son jeu, laissant le Lou sur place, à la merci des fautes et des assauts palois.

Les trois-quarts locaux ont régalé le stade du hameau, à l’image du jeune ailier U20 champion du monde, Attissogbe, auteur de son premier essai en TOP 14, Laporte et Maddocks ajoutant le reste pour un bonus offensif bienvenu et mérité, après un sévère 30-0 en seconde période.

Pau s’installe sur le podium derrière le leader parisien.

Racing 92 (4) Perpignan (14)            59-10

Sans pitié

Samedi après-midi, sur le stade synthétique du Paris-la-Défense Arena, les hommes de Stuart Lancaster ont atomisé des Catalans, à la ramasse, dès la première période.

33-0 à la pause, puis 40, dès le retour des vestiaires, après six essais de Gibert, Natuivi, Joseph, et Laclayat, (ces deux derniers y allant d’un doublé), les Racingmen n’ont laissé que des miettes aux visiteurs, la tête sous l’eau, marquant néanmoins par deux fois, par Dubois et Velarte, avant d’encaisser trois nouvelles salves des locaux, par Natuivi (encore), Gomes Sa puis Taofifenua.

Un déluge d’essais pour le Racing quand Perpignan s’écrase à la dernière place sans la moindre victoire.

Castres (3) Bayonne (9)                    37-0

Des Basques aux abonnés absents

Le score résume à lui seul la partie à sens unique que s’est livré le CO face à un jeu bayonnais qui n’a jamais pu s’exprimer.

Et pourtant, le maestro Lopez jouait. Mais les Tarnais ont dominé la rencontre et ont su concrétiser leurs actions, plutôt quatre fois qu’une, grâce à Hulleu, Seguret, Nakarawa et Lebrun.

Un bonus offensif qui fait du bien, juste avant la trêve automnale.

Clermont (6) La Rochelle (7)            11-10

Un point d’honneur

Samedi soir, dans un Michelin chaud bouillant, les Auvergnats ont fait preuve d’un caractère qu’on ne leur connaissait plus depuis l’ère Cotter.

Démarrant en trombe un match annoncé compliqué, face à des Maritimes bien armés et venus faire un coup au pays des volcans, les hommes d’Urios ont conquis d’entrée leur public, après l’essai de Yato, au bout de trois minutes.

Seulement, derrière, la mainmise sur le ballon était rochelaise et c’est logiquement que l’ancien de la maison, Cancoriet, concrétisait le premier essai des visiteurs (5-7). Si Leyds passait la transformation, là où le spécialiste de la discipline avait échoué, vingt minutes avant, il ne faut pas se leurrer, le but n’a jamais été maîtrisé du côté de l’ailier sud-africain, laissant beaucoup de points en route, tandis que c’est bien celui d’Urdapilleta qui sauvera les Jaunards, in extrémis, malgré deux échecs sur des tentatives difficiles.

Dans un match cadenassé, où les défenses ont pris le pas sur les attaques, l’ASM a tenu bon, jusqu’au bout du pied de son buteur inscrivant la pénalité de la gagne, pour un petit point d’écart, mais un point d’honneur qui n’a pas échappé aux supporters auvergnats. la saison s’annonce bien différente de la précédente.

Bordeaux (8) Toulon (12)                  ce dimanche 21h05

plus d'infos à suivre...

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

La semaine prochaine… et les 6 suivantes !

À vos marques, prêts… Pariez !

Les Bleus ouvriront le bal de la dixième Coupe du monde, la deuxième en France, vendredi soir, comme longuement attendu, face aux All-Blacks, tandis que les autres nations leur emboîteront le pas pour sept semaines de spectacle sous les yeux des joueurs du TOP 14, au repos forcé jusqu’à la finale. Tant mieux !

En préambule… pour les non initiés

Cette compétition suprême promet d’être bien différente des précédentes, à bien des titres.

D’abord, parce qu’elle se déroule chez nous, et pour quelques billets dégotés ci-et-là, on va pouvoir vivre l’ambiance au plus près, dans les stades.

Pour moi, ce sera le chaudron de Geoffroy-Guichard et le Stade de France, pour deux affiches aux enjeux bien différents (Australie-Portugal puis Irlande-Ecosse).

Ensuite, parce que pour la première fois, depuis 2007 et sa première organisation, la France fait partie des favoris pour soulever la coupe Webb-Ellis, le 28 octobre prochain.

Et pour la première fois, également, les quatre meilleures nations du monde (regroupées dans les poules A et B) devraient se rencontrer dès les quarts de finale, nous offrant alors, avant l’heure, deux véritables « finales » qui en élimineraient deux, presque injustement.

FranceAfrique du Sud (ou Irlande) suivi de Nouvelle-ZélandeIrlande (ou Afrique du Sud).

Malheur aux perdants !

Capture d’écran 2023-09-03 à 11

Ce qui laisse de l'espoir dans l’autre tableau (poule C et D) pour atteindre les demi-finales. Cela concerne des grandes nations, en baisse de niveau depuis deux ans, comme l’Angleterre, l’Australie et le Pays de Galles, sérieusement menacées par l’Argentine (favorite) et des outsiders morts de faim, en constante progression, comme les Fidji.

Si l’Écosse est mal tombée pour espérer voir un quart de finale, derrière les deux meilleures nations du globe, il n’empêche que la préparation du XV du Chardon a montré qu’il pourrait bien être la surprise de la poule B en éliminant des poules l’Irlande ou l’Afrique du Sud, un peu comme les Gallois avec les Anglais en 2015.

Moi, j’y crois ! SCOOOOOT-LAAAAND !!!

Si vous atterrissez seulement aujourd’hui sur la terre ovale du Rugby et que vous êtes amené à parier sur un match avec des amis, alors voici le nouvel ordre mondial à connaître pour appuyer votre pronostic et vous épargner le ridicule.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir !

NB : Comment lire les couleurs du tableau ?

  • 4 grands favoris, au-dessus du lot
  • 6 concurrents sérieux pour une finale
  • 5 nations qui s’accrocheront mais ne monteront pas dans le quart
  • 5 « punching bonus » qui vont prendre cher…

 

Au programme* de la 1ère semaine du Mondialdès le vendredi 8 septembre :

    France – Nouvelle-Zélande (A), à 21h15         (Stade de France)

Puis, samedi 9 septembre :

    Italie – Namibie (A), à 13h                            (Saint-Etienne)

    Irlande – Roumanie (B), à 15h30                   (Bordeaux)

    Australie – Géorgie (C), à 18h                        (Stade de France)

    Angleterre – Argentine (D), à 21h                  (Marseille)

Enfin, dimanche 10 septembre :

    Japon – Chili (D), à 13h                                 (Toulouse)

    Afrique du Sud – Écosse (B), à 17h45             (Marseille)

    Pays de Galles – Fidji (C), à 21h                     (Bordeaux)

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de TF1, M6 ou France TV

 

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DB - COUV finale (Recto)

Une Coupe du monde mort de rire...

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27 août 2023

Les brèves d'Ovalie - Edition n°533

Le spectacle peut commencer !

TEST-MATCH (4)...                                        France – Australie      41 – 17

Danty dantesque !

Des Bleus plus sereins que prêts

Dimanche après-midi, l’équipe de France nous a montré qu’elle était prête à faire face à ses lacunes, en mêlée, en touche, en adaptant son jeu à l’adversaire au fil du match, pour le renverser avec panache et brio en seconde période.

Tout n’a pas été rose en première mi-temps, surtout en mêlée fermée, ou Atonio et Gros semblaient à la peine face à leurs vis-à-vis australiens. Heureusement le buteur des Wallabies (Gordon) a été particulièrement maladroit, laissant 7 points en route, quand Ramos, lui, n’en laissera au total que 5 sur 21, permettant à ses coéquipiers de respirer entre deux assauts adverses.

Il faudra la fulgurance de Danty, dès la 7ème minute, pour inscrire le premier essai tricolore et les premiers points, le centre rochelais enfonçant la défense australienne, sur un bon service de Dupont, derrière une bonne déviation en touche de Flament (7-0).

Mais les hommes d’Eddy Jones ont aussitôt répliqué, Nawaqanitawase profitant des largesses défensives sur l’aile de Penaud pour aller à dame (7-5).

La partie s’est poursuivie dans un faux rythme, avec beaucoup de scories et de fautes, de part et d’autre, Ramos passant trois nouvelles pénalités pour mener 16-5 à la pause.

Au retour des vestiaires, les Bleus ont rectifié leur engagement et la mire de leurs attaques, avec une charnière Dupont-Jalibert parfaite aux manettes, l’ouvreur bordelais trouvant le bon intervalle avant de lancer Fickou, stoppé dans les 22 adverses, tandis que le demi de mêlée toulousain ajustait une passe au pied millimétrée vers Penaud pour l’essai en coin imparable (26-5).

Enfin, une action d’envergure… le public exulte !

Seulement, bis repetita… relâchement et réaction des Wallabies qui envoient trop facilement McReight sous les perches (26-12).

Mais les Bleus ont su encore reprendre la partie en main et le cuir pour le botter, cette fois, par Jalibert sur l’autre aile dans les bras de Villière, qui n’a eu plus qu’à finir le travail (31-12).

Avec un banc entrant plus dynamique et mort de faim, les hommes de Galthié ont semblé s’amuser et plus sûrs de leur jeu, à l’image de ce quatrième essai Penaudesque, le néo-Bordelais tapant un par-dessus classique pour se jouer de la défense adverse. Splendide !

Et Jaminet passait la transformation avant de se trouer sur un ballon haut qui ouvrira un boulevard au troisième essai australien (38-17). Mais l’arrière suppléant toulousain aura le dernier mot, dans les dernières secondes, pour passer la barre des quarante points sur une ultime pénalité lointaine.

Qu’on se le dise, ces Bleus sont prêt dans leurs têtes pour ouvrir le bal, le 8 septembre face aux All-Blacks. Souhaitons-leur de s’adapter au plus vite au rythme du jeu néo-zélandais, plutôt contrarié (lire ci-dessous), et de nous offrir un aussi beau spectacle au Stade de France.

Mon petit doigt me dit qu’ils vont encore nous bluffer.

 

Les autres matches internationaux de préparation à la Coupe du monde, en bref…

Nouvelle-Zélande  Afrique du Sud     7-35                La grosse claque !

Angleterre  Fidji                               22-30              La surprise du chef

Écosse  Géorgie                                33-6                Facile !

Italie  Japon                                    42-21              Rassurant 

Espagne  Argentine                          3-62                Normal !

Irlande  Samoa                                17-13              De justesse

Plein d’enseignements

Ces derniers matches internationaux, préparant l’entrée des nations à la prochaine coupe du monde en France, dès le 8 septembre, nous en disent long sur la fébrilité ou la grande forme qui accompagne certains.

L’humiliation des All-Blacks chez eux par les champions du monde en titre n’augure rien de bon pour les Bleus, quand on a vu le potentiel des Néo-Zélandais au mini IV Nations, en juillet, et quand on sait leur capacité à réagir derrière, surtout à 15 contre 15. Souhaitons que le seconde-ligne remplaçant de S. Barret (qui devrait prendre cher sur son carton rouge) soit un peu moins con et brutal sur le pré.

Autres surprises, ce samedi, chez nos voisins européens : la bonne forme des Fidjiens et des Samoans, où l’on retrouve la moitié de notre TOP 14, les premiers ayant défait des Anglais quasi au complet quand les deuxièmes ont mis à l’épreuve une équipe irlandaise remaniée. Certes, sans conséquences et craintes pour le favori du Mondial, mais de quoi laisser espérer des Écossais que l’on a vu solides contre les Français, et là encore face aux non moins solides Géorgiens.

Autre danger à prendre au sérieux pour le XV de France : les Italiens, larges vainqueurs des Nippons, certes bien moins au niveau qu’avant. Mais tout de même ! Une victoire qui a de quoi rebooster les Ritals et y croire dans notre poule.

Vivement le 8 septembre… j’ai hâte !

 

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La 2ème journée de TOP 14, en gros…

Stade Français  Oyonnax       28-18

La Rochelle  Lyon                  35-14

Bordeaux  Castres                 25-23

Clermont  Perpignan              38-14

Pau  Racing 92                      19-17

Toulon  Bayonne                   19-14

Toulouse  Montpellier            38-13

Paris fait la course en tête, Perpignan ferme la marche

Après leur succès à Aimé-Giral, la semaine passée, les hommes de Quesada sont péniblement venus à bout des Oyomen qui ne lâchent rien et affichent de claires ambitions de perdurer dans ce championnat. Un peu comme les Catalans, la saison passée.

Sauf que les nouveaux hommes d’Azéma n’y arrivent plus, à nouveau défaits au Michelin, face à des Jaunards qui ont bien compris, cette fois, le message d’Urios. Hausser leur niveau et terminer un match avec la victoire, qui plus est à domicile. C’est chose faite, avec le bonus offensif. Les supporters respirent, enfin.

Avec une victoire sur deux, comme les Clermontois, les autres suivent le leader dans un peloton très dense. Les Rochelais ont maîtrisé les Lyonnais, malgré un mauvais départ, la charnière Iribaren-West succédant à celle de Kerr-Barlow-Reus, afin d’oublier l’absence d’Hastoy, y a pire. Avec Dulin, Leyds, Thomas et Nowell à faire jouer derrière, les Maritimes avaient de quoi se défendre et relancer le jeu. Le champion du monde U20 Jegou en est même allé de son essai sur les quatre marqués. Malheureusement insuffisant pour un point de bonus offensif.

Bordeaux et Toulon ont souffert sans leurs internationaux mais ont réussi à ne laisser qu’un point de bonus défensif à leurs adversaires coriaces, respectivement Castres et Bayonne.

Pau s’est défait du Racing, grâce à son buteur Simmonds, parfait au pied, et une défense courageuse face aux assauts agressifs des Racingmen qui ont grapillé le point de bonus défensif sur le fil grâce à un troisième essai signé Joseph.

Enfin, les Toulousains ont corrigé les Montpelliérains, lançant au passage un message aux autres clubs : le jeu toulousain n'est pas parti dans les bagages des internationaux et sait briller sans eux. Et avec le bonus offensif, s'il vous plaît !

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

La semaine prochaine…

Trois petits tours et puis s’en vont…

Le TOP 14 profitera de la pause des internationaux jusqu’à l’ouverture de la Coupe du monde, le 8 septembre, pour nous offrir une troisième tournée avant de prendre congés derrière, à son tour jusqu’à la fin des festivités, le 28 octobre.

Espérons que les clubs tricolores nous régalerons, à la hauteur de nos Bleus ensuite.

Au programme* de la 3ème journée de TOP 14, dès le samedi 2 septembre :

    Oyonnax – Toulouse, à 15h

    Castres – Bayonne, à 17h

    Stade Français – Montpellier, à 17h

    Pau – Lyon, à 17h

    Racing 92 – Perpignan, à 17h

    Clermont – La Rochelle, à 21h05

Enfin, dimanche 3 septembre :

    Bordeaux – Toulon, à 21h05

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

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21 août 2023

Les brèves d'Ovalie - Edition n°532

Dites 33 !

TEST-MATCH (3)...                                        France – Fidji      34 – 17

La liste des 33 Bleus pour la Coupe du monde

La liste du sélectionneur

Samedi soir, à Nantes, l’enjeu du match était tout autre que la simple victoire attendue, aussi nécessaire qu’ardue à aller chercher, face à des Fidjiens particulièrement habiles et dangereux.

Sur les 23 joueurs de la feuille de match, beaucoup jouaient gros pour espérer faire partie de la liste des 33 autorisés à disputer la Coupe du monde.

À commencer par Melvyn Jaminet, l’arrière, effacé par des performances XXL de son partenaire de club, Thomas Ramos, et d’une mauvaise blessure cette saison. Il faisait son retour avec un seul but, effacer à son tour la bonne performance de Brice Dulin face à l’Écosse, avec son arme fatale qui pourrait être décisive : le but

Ce fut le cas, samedi soir, dans un match maîtrisé et une réussite au pied quasi totale, donnant l’avantage aux siens, en début de rencontre (9-0), avant que Mauvaka ne passe enfin la ligne adverse, à la demi-heure de jeu, terminant une belle percée de Bielle-Biarrey (16-3).

Le jeune ailier bordelais a encore impressionné par sa vitesse et ses courses tranchantes, gagnant crânement son ticket au détriment d’Ethan Dumortier. Tout comme Arthur Vincent, au centre, dont le retour remarqué a convaincu Galthié et son staff de l’ajouter à la liste, éliminant de fait le méritant Emilien Gailleton, privé déjà de la Coupe du monde des U20.

En première ligne, la copie propre sur plus de trente minutes du jeune Thomas Laclayat, remplaçant de l’énorme Uini Atonio, auteur du deuxième essai, juste avant la pause, n’a pas suffi à barrer le nom de son concurrent Sipili Falatea des petits papiers du sélectionneur. Et pourtant le Bordelais n’a pas montré bien plus d’assurance à ce poste clé de la mêlée.

Il n’aura pas eu plus de chance finalement que Demba Bamba !

Toujours devant, sans surprise, Macalou a encore sorti le grand jeu, déployant ses bras et ses cannes pour le troisième et dernier essai tricolore, après son entrée, un peu avant l’heure de jeu. Cretin n’avait aucune chance de lui passer devant, tant le Parisien a plus d’une corde à son arc, pouvant évoluer pratiquement à tous les postes. Mais surtout, Anthony Jelonch, en cours de rétablissement après sa grave blessure, est espéré à 100% lors des phases finales de la compétition. Tout comme Cyril Baille, blessé à un mollet.

Le Lyonnais rejoindra le Francilien, Tanga, dans le train du retour à la maison.

Idem pour Florian Verhaeghe, bien moins impressionnant que Flament et Willemse, il se consolera avec son homologue de deuxième latte, Bastien Chalureau devant un écran de télé pour suivre le Mondial.

Enfin, à la charnière, la blessure de Romain Ntamack a entraîné la reconduction tacite de ses homologues au poste d’ouvreur, à savoir Mathieu Jalibert et Antoine Hastoy, tous deux très actifs samedi soir dans l’animation.

À la mêlée, les demi-performances de Baptiste Serin (deux fois 15 minutes), n’auront pas convaincu le staff plus adepte à l’autre Baptiste (Couilloud). Et pourtant, il se sera démené, le Toulonnais, pour redynamiser le jeu dans des fins de match à relâchements coupables, qu’il faudra gommer dès le 8 septembre, tout comme son nom sur la liste de Galthié.

Seulement deux essais encaissés, cette fois-ci, un par mi-temps, mais le premier encore après que les Bleus ont marqué, laissant la place à la puissance des Fijiens pour enfoncer une défense plus en place.

Le dernier test, dimanche prochain, au Stade de France, face à l’Australie, affichera sans doute l’équipe-type qui devrait démarrer la Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande. Un dernier test qui permettra d’affiner les derniers réglages et de monter en puissance.

Entre temps, 11 joueurs sur les 44 appelés auront quitté Capbreton…

Du Bleu à l’âme !

Ntamack (blessé), Serin, Dumortier, Dulin, Gailleton, Laclayat, Bamba, Verhaeghe, Chalureau, Cretin et Tanga.

 

Les autres matches internationaux de préparation à la Coupe du monde, en chiffres…

Tonga  Canada                                 36-12

Pays de Galles  Afrique du Sud         16-52

Géorgie  États-Unis                           22-7

Italie  Roumanie                               57-7

Irlande  Angleterre                           29-10

 

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La 1ère journée de TOP 14, en gros…

Bayonne  Toulouse                26-7

Racing 92  Bordeaux             23-18

Perpignan  Stade Français  7-29

Oyonnax  Clermont               36-17

Castres  Pau                         24-23

Lyon  Toulon                         27-15

Montpellier  La Rochelle       26-15

Des certitudes et des doutes

À Jean-Dauger, les saisons se suivent et se ressemblent, sous la maestria de Lopez, les Basques poursuivant leur invincibilité en faisant tomber un champion de France dépouillé de ses talents.

À Paris-la-Défense Arena, on serre toujours autant les fesses, à 14 contre 15 toute la rencontre, sauvés par l’homme providence, Le Garrec, auteur de quasi tous les points.

À Aimé-Giral, ça commence mal pour les Catalans, indisciplinés et dominés par des Parisiens survoltés en deuxième mi-temps.

À Charles-Mathon, on a trouvé la solution en seconde période face à des Clermontois présents, mais visiblement pas assez solides pour éviter un 19-0 sec.

À Pierre-Fabre, on a eu chaud dans le deuxième acte pour éviter la désillusion, les Castrais ayant été sauvés par un Popelin, là encore providentiel.

À Gerland, le Lou a profité d’un relâchement des Toulonnais en fin de partie pour repartir avec un bonus offensif heureux, dans un match brouillon.

Enfin, au GGL Stadium, le MHR a marqué les esprits avec une victoire claire face à un champion d’Europe clairement affaibli.

Bref, c’était la reprise !

 

La semaine prochaine…

Derniers préparatifs…

Les Bleus affronteront les Wallabies avant leur entrée dans leur Coupe du monde face aux All-Blacks. Une préparation idéale pour s’imprégner du jeu des nations de l’autre hémisphère, loin d’être une autre planète du rugby, les Australiens semblant à la peine.

Il faudra surtout avoir l’œil sur le match entre Néo-Zélandais et Sud-Africains, grands favoris avec l’Irlande, dans le même tableau que le XV de France.

Suite et fin des tests internationaux, dès le vendredi 25 août :

    Nouvelle-Zélande – Afrique du Sud, à 20h30

Puis, samedi 26 août :

    Espagne – Argentine, à 2h

    Angleterre – Fidji, à 16h15

    Écosse – Géorgie, à 18h30

    Italie – Japon, à 18h30

    Irlande – Samoa, à 20h45

Enfin, dimanche 27 août :

    France – Australie, à 17h45, à Saint-Denis       -> TF1

 

En parallèle, le TOP 14 tentera de se faire remarquer avec sa 2ème journée et son programme* dès le vendredi 25 août :

    Stade Français – Oyonnax, à 21h05

Puis, samedi 26 août :

    La Rochelle – Lyon, à 15h

    Bordeaux – Castres, à 17h

    Clermont – Perpignan, à 17h

    Pau – Racing 92, à 17h

    Toulon – Bayonne, à 21h05

Enfin, dimanche 27 août :

    Toulouse – Montpellier, à 21h05

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

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13 août 2023

Les brèves d'Ovalie - Edition n°531

Comme un chardon dans un chaudron

TEST-MATCH (2)...                                        France – Écosse      30 – 27

Ollivon lieutenant irréprochable avec le capitaine Dupont

Compliqué !

Fallait-il être assez bête pour croire qu’il serait facile de manger ce XV du Chardon sans lui ôter les épines de son envie de jouer qui piquait les yeux, samedi soir, au stade Geoffroy-Guichard.

Après la défaite amère, la semaine dernière, à Murrayfield, avec les jeunes pousses de ce XV de France (lire brèves précédentes), les cadres et ses cadors ont fait leur entrée, à leur tour, dans la préparation à la coupe du monde, avec une envie et un rythme en demi-teinte qui contrastaient avec les automatismes et la fougue de ce XV d’Écosse, renversant.

Seuls Boudehent et Woki étaient reconduits dans ce deuxième test-match, parti tambour battant et cornemuse sonnante, dans un premier quart d’heure calédonien assommant.

Troisième minute, première pénaltouche et premier ballon porté, rapidement écarté sur l’aile pour le premier essai imparable de la pépite Van der Merwe.

En moins de dix minutes, la France était menée 7-0 puis 10-3.

Durant un long quart d’heure, le jeu des Bleus semblait à l’image de leur tunique blanche, floquée au dos de leurs noms, à peine lisible, flou, méconnaissable, subi.

Seul Dupont allait sortir du lot, reconnaissable à son activité incessante, remuante et salvatrice, remobilisant ses troupes et surtout ses avants, particulièrement forts en mêlée fermée, de quoi ouvrir des perspectives.

Ramos réduisait d’abord l’écart, avant que le capitaine des Bleus ne nous gratine d’un fabuleux numéro, jouant rapidement une pénalité, pris illégalement par son vis-à-vis,

[le demi de mêlée Price, pas à dix mètres, en paiera le prix par un carton jaune]

mais s’extirpant de son emprise pour se relever et filer seul à dame, sans mettre le moindre doigt de pied en touche, comme l’a cru le juge de touche, commandant l’arbitre de refuser l’essai, pourtant licite.

Qu’à cela ne tienne, le dernier quart d’heure de ce premier acte sera Dupont, comme les dix premières minutes du second, entraînant le jeu tricolore et ses coéquipiers vers l’excellence.

31ème minute. Derrière une grosse mêlée encore (merci Aldegheri !), notre numéro neuf servait son compère Ntamack dans l’intervalle pour le premier essai, à 90% toulousain, transformé par Ramos…

[comme les suivants, l’arrière de la ville rose assurant un 100% précieux.]

Merci Toulouse !

41ème minute. Dupont récidivait, dès le coup d’envoi, exploitant un en-avant de Schoeman pour envoyer, cette fois, le bolide néo-Bordelais (rrrr !), Penaud, à dame.

Deux minutes plus tard, sur un une-deux d'école de Ramos et Dupont, inarrêtables, Ollivon réceptionnait le cuir et parvenait à s'extirpait d'une défense écossaise, figée par cette soudaine douche froide, pour inscrire le troisième essai.

27-10, les Bleus semblaient marcher sur l’eau.

Oui mais voilà, la machine France allait se gripper, se relâcher et encaisser le contre coup de pépins successifs, la rendant moins performante et plus vulnérable.

49ème minute. Baille, d’abord, quittait ses coéquipiers sur un mauvais coup au mollet, remplacé logiquement par Gros.

56ème minute. Ntamack, ensuite, se plaignait d’une douleur au genou et sortait, à son tour, après avoir été à deux doigts d’offrir un doublé à Penaud, refusé pour un en-avant de sa part.

Premier effet, premier bricolage. Bielle-Biarrey entrait à l’arrière, en place de Ramos qui glissait à l’ouverture. Rien d’alarmant, juste de quoi désorganiser le positionnement derrière sur l’essai de Van der Merwe, enfumant Villière qui avait délaissé son aile.

64ème minute. Nouveau bricolage quand Macalou suppléait Danty, en prenant la place de Boudehent qui glissait au centre, à côté d’un Fickou à côté de la plaque durant toute la rencontre (deux plaquages sans ballon pénalisant l’équipe).

67ème minute. Russel profitait des placements approximatifs de la défense tricolore pour jouer vite une pénalité à dix mètres de son en-but et envoyer Darges y aplatir trop facilement le cuir. Les bleus écossais revenaient à cinq points de nos Bleus, d’un blanc livide (27-22).

Deux minutes plus tard, Dupont cédait sa place à Lucu, sous l’ovation du public stéphanois chaud bouillant tout le match. La machine France perdait son principal moteur.

Si la réaction des Français ne se faisait pas attendre, Villière gâchait une précieuse munition à trop vouloir en faire, seul, se faisant reprendre devant la ligne d’en-but.

Pire, le chaudron allait s’éteindre d’un coup quand Steyn enrhumait son vis-à-vis sur une passe au pied de Horne pour le quatrième essai du XV du chardon. Russel manquait de passer devant sur la transformation.

27 partout, à six minutes de la fin d’un match au scénario incroyable.

Mais le point fort de ce XV tricolore, la mêlée, arrachera la pénalité de la gagne que Ramos ne manquera pas de passer, dans son 100% précieux, je vous disais.

Aussi précieux qu’Ollivon, l’autre homme du match, qui nous sauvait d'une dernière penal(d)ouche écossaise, à quelques mètres de notre ligne, provoquant un en-avant adverse en mettant les deux mains sur le cuir.

Ouf ! Mais que ce fut inégal et laborieux !

Mais le point positif, pour ma part, c’est de voir que ce XV du Chardon semble fin prêt à créer la surprise dans la poule B (de l’Irlande et de l’Afrique du Sud), depuis deux mois déjà qu’il se prépare, offrant au passage à nos Bleus, une double confrontation de haut niveau qui ne peut que les y aguerrir et donc les rendre meilleurs.

Il ne leur reste plus qu’à s’envoler pour Nantes pour recevoir les Flying Fijians et nous rassurer, enfin, samedi prochain.

 

Les autres matches internationaux de préparation à la Coupe du monde, en chiffres…

Tonga  Canada                      28-3

Géorgie  Roumanie                56-6

Angleterre  Pays de Galles     19-17

Portugal  États-Unis              46-20    (sacrés Lobinhos !)

Chili  Namibie                      26-28 

 

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 Les matches amicaux de préparation au TOP 14, en chiffres…

Jeudi et vendredi

La Rochelle  Bordeaux                     26-15              à Dax

Montpellier  Toulouse                      14-17              à Béziers

Clermont  Oyonnax                         10-16

Bayonne  Stade Français                 19-7

Castres  Pau                                  32-21

Perpignan  Toulon                         35-14

Brive  Racing 92                             20-7

 

La semaine avant

Perpignan  Racing 92                      12-17
Bayonne
 
 Pau                                  33-26
Nevers 
 Clermont                            21-38
Colomiers 
 Toulouse                        7-26
Bordeaux 
 Agen                               7-14
Castres
 
 Montauban                        54-10
Oyonnax
 
 Aix-en-Provence              24-12

 

La semaine prochaine…

Le TOP 14 fait sa rentrée…

Tandis que les Bleus poursuivent leur préparation à Capbreton avant d’affronter les Fidji à Nantes, samedi soir, le championnat de France ouvre sa saison sans ses internationaux de France et du reste du monde.

Au programme* de la 1ère journée du TOP 14, dès le vendredi 18 août :

    Bayonne – Toulouse, à 21h05

Puis, samedi 19 août :

    Racing 92 – Bordeaux, à 14h

    Lyon – Toulon, à 16h

    Castres – Pau, à 18h10

    Oyonnax – Clermont, à 18h10

    Perpignan – Stade Français, à 18h10

Enfin, dimanche 20 août :

    Montpellier – La Rochelle, à 21h05

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

En parallèle des tests internationaux, dès le mardi 15 août :

    Tonga – Canada, à 2h

Puis, samedi 19 août :

    Géorgie – États-Unis, à 16h

    Pays de Galles – Afrique du Sud, à 16h15

    Irlande – Angleterre, à 18h30

    Italie – Roumanie, à 18h30

    France – Fidji, à 21h05, à Nantes       -> TF1

 

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06 août 2023

Les brèves d'Ovalie - Edition n°530

Une mi-temps sur deux

TEST-MATCH (1)...                                        Écosse – France      25 – 21

Le feu d'artifice de Bielle-Biarrey éteint Dumortier

22 rev’là les Écossais !

Menant 21-3 sur le terrain de Murrayfiled, à la pause, après une première période quasi parfaite, les jeunes pousses du XV de France ont vu revenir des vestiaires les locaux revigorés, remotivés, inspirés et agressifs, dans un second acte à sens unique, encaissant 22 points dans leur musette, sans parvenir à marquer le moindre point.

Si Fabien Galthié a souhaité aligner les habituels remplaçants (Jalibert, Couiloud, Macalou, Moefana) au milieu des jeunes prometteurs, dans le groupe depuis longtemps, sans jamais avoir joué, comme Bielle-Biarrey, Gailleton (les seuls Bleuets méritants qui ne sont pas champions du monde) ou encore Bamba et Boudehent, c’est bien pour leur offrir cette récompense méritée, pour leur travail depuis plus d’un an, et de jauger les meilleurs avant de se séparer de neuf d’entre eux, dans quinze jours, au moment de livrer la liste des 33.

À ce jeu, les anciens de retour, jouaient gros, comme Dulin (capitaine) et Serin (sur le banc), derniers choix à leurs postes, respectivement derrière Ramos et Jaminet, et plus compliqué encore pour le Toulonnais, derrière Dupont, Lucu et Couilloud.

D’autant que le vieux demi de mêlée, extraordinaire cette saison sur la Rade, est entré dans la mauvaise mi-temps, tandis que le titulaire lyonnais marquait les esprits et le premier essai dans la première sur une action d’envergure, emmenée par Dulin et ses jeunes trois-quarts.

Dulin, Jalibert, Gailleton et surtout Bielle-Biarrey, c’est du bon !

Car le jeune ailier bordelais, en concurrence au poste, dans son club et en équipe de France, avec l’extra-terrestre Penaud, a brillé de culot et d’efficacité dans ce premier acte, inscrivant un second essai plein de classe sur une ouverture de Dulin, éteignant au passage l’activité d’un Dumortier, sur l’autre aile, très discret.

Un autre revenant a sorti son épingle du jeu, Woki.

Le seconde ligne du Racing s’est imposé au bout de cette période faste, où les Calédoniens semblaient endormis en défense, s’étirant de tout son long pour inscrire le troisième essai, après avoir capté un ballon en touche pour un ballon porté qu’il a fini d’emporter en filou derrière la ligne.

Et puis, le XV du Chardon a écossé tous les ballons de nos Coqs…

Action après action, jusqu’à la fin des haricots pour nos Bleus qui n’ont pas touché une bille de la seconde période, subissant le jeu et l’accélération flagrante des Calédoniens, emmenés par un Russel impérial, malgré leur infériorité numérique, après le carton rouge contre Fagerson, à la 51ème minute.

Cinq essais (dont deux refusés), coup sur coup, en moins de vingt minutes, à quatorze contre quinze, signés Graham (enfumant Dumortier), Schoeman (au ras d’un ruck), puis Cherry (sur un ballon porté).

Les entrées des « finisseurs », Hastoy, Serin & co, n’y auront rien changé. Le XV du Chardon tenait son match, au bout du pied de Russel qui entérinait la victoire des siens sur une dernière pénalité. Et pourtant la dernière action était française, mais Falatea confirmait tout le bien que je pensais de lui jusque-là, gâchant cette dernière munition.

Une défaite frustrante, certes, mais logique et pleine d’enseignements sur qui restera, ne restera pas. Moi, j’ai ma petite idée, et vous ?

Mais la garde du French flair devrait logiquement revenir à la bande à Dupont, samedi prochain, à Saint-Étienne… une semaine sur deux.

Pour 80 minutes de rugby total, on l’espère !

 

Les matches internationaux de préparation, en chiffres…

Pays de Galles  Angleterre          20-9
Irlande
  Italie                             33-17

Roumanie  États-Unis               17-31
Uruguay
  Namibie                      26-18

Samoa  Tonga                            34-9
Japon
  Fidji                              12-35

Argentine  Afrique du Sud       13-24
Nouvelle-Zélande
  Australie      23-20

 

Retour sur le Tournoi des IV Nations, en bref...

1ère journée (8 juillet) :

Afrique du Sud  Australie                43-12
Argentine
  Nouvelle-Zélande        12-41

2ème journée (15 juillet) :

Nouvelle-Zélande  Afrique du Sud    35-20
Australie
  Argentine                       31-34

3ème journée (29 juillet, avec classement final entre parenthèses) :

Afrique du Sud (2)  Argentine (3)       22-21
Australie (4)
  Nouvelle-Zélande (1)   7-38

Format réduit pour des All-Blacks en grande forme

Coupe du monde oblige, le format du Rugby Championship de l’hémisphère sud a été amputé de la moitié des rencontres pour un tournoi allégé mais non moins intense.

Les All-Blacks ont dominé l’épreuve dans un sans-faute impressionnant quand les Pumas ont créé la sensation en Australie, avant d’échouer à un point en Afrique du Sud, pour une belle troisième place.

Côté Wallabies, le nouveau sélectionneur Eddie Jones a du souci à se faire avec un groupe en plein doute, après quatre défaites consécutives, le dernier test-match face à la Nouvelle-Zélande, ce samedi, compris.

Quant aux champions du monde en titre, la frayeur face à l’Argentine semble leur avoir servi de leçon avant de remettre les pendules de leur rugby à l’heure, ce week-end, en Argentine. De bon augure avant d’aborder la coupe du monde en France dans un groupe relevé avec l’Irlande et l’Écosse. Le sélectionneur Jacques Nienaber a du souci à se faire.

 

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La semaine prochaine…

La préparation suit son cours…

Le XV de France se rend à Capbreton dès lundi pour trois semaines de pl... heu, de stage ! au bon air des Landes, avant ses trois dernières rencontres de préparation de son Mondial…

Mais, cette fois, avec la vraie bande à Dupont.

 

Au programme des tests internationaux, dès le jeudi 10 août :

    Tonga – Canada, à 2h

Puis, samedi 12 août :

    Portugal – États-Unis, à 2h

    Géorgie – Roumanie, à 16h

    Angleterre – Pays de Galles, à 18h30

    France – Écosse, à 21h05, à Saint-Étienne       -> TF1

    Chili – Namibie, à 23h

 

Promis, à la prochaine édition, je vous parle de la préparation du TOP 14 dont la saison débute le 18 août.

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17 juillet 2023

TOP 7 : le jeu de pronos du TOP 14 !

La nouvelle saison 2023-2024

démarre dans 4 semaines !

Copyright © 2014 

 

TOP7

C'est LE JEU de pronos du TOP 14... 

pour suivre le championnat de France de rugby

e n t r e   p o t e s   !

 

 
Le jeu est ouvert à tous sur www.topseven.fr !

  

Le but du jeu  

  • Remporter LE TITRE en sélectionnant à chaque journée
    l'équipe qui vous fera empocher le maximum de points

 

  • Tenter de battre des records...  (toutes équipes et saisons confondues)

    de points, de victoires à l'extérieur, de bonus offensifs et bien d'autres challenges encore !

Cliquez pour agrandir !

 Les règles

  • Le jeu se compose de 7 joueurs obligatoirement.   (autant que de rencontres dans une journée de championnat) 
  • A chaque journée, chaque joueur choisit* une équipe sur un des matchs qui lui sont proposés et empochera le nombre de points obtenus par celle-ci à l'issue de ce match.
  • Le classement des 7 joueurs (du moins bien au mieux classé) permet de définir l'ordre des sélections des matchs de la journée suivante.

En cas d'égalité, le nombre de matchs gagnés puis de victoires à l'extérieurd'équipes utilisées et de matchs nuls
ainsi que le goal-average serviront à départager (dans cet ordre) !
(L'ordre d'inscription** du joueur dans son équipe interviendra en dernier recours, comme lors de la première journée)

  • A l'issue de la saison régulière, les 6 premiers du classement participeront à la phase finale en s'affrontant 2 à 2 selon leurs rangs et le même principe qu'en TOP14 (des barrages jusqu'à la finale), mais où seul ici le mieux classé aura le privilège de choisir son équipe.
  • Soit, en 3 étapes : 
  1. Pour les barrages : Les joueurs classés 3ème et 4ème à la fin de la saison régulière auront le privilège de choisir leurs équipes dans les matchs correspondant à leurs rangs quand leurs adversaires classés respectivement 6ème et 5ème devront miser par défaut sur les équipes restantes.
    -> Les deux joueurs avec les équipes gagnantes se qualifieront pour les demi-finales.
  2. Pour les 1/2 finales : Les joueurs classés 1er et 2ème à la fin de la saison régulière auront le privilège de choisir leurs équipes dans les demies correspondant à leurs rangs quand leurs adversaires issus des barrages précédents (respectivement vainqueurs 4è/5è puis 3è/6è) devront miser par défaut sur les équipes restantes.
    -> Les deux joueurs avec les équipes gagnantes se qualifieront pour la finale.
  3. Pour la finale : Parmi les deux joueurs qualifiés, le mieux classé à la fin de la saison régulière aura le privilège de choisir son équipe quand son adversaire moins bien classé devra miser par défaut sur l'équipe restante.
    -> Le joueur avec l'équipe gagnante remportera le championnat.

 

 (*) Chacun devra attendre, 

  • soit que tous ses prédécesseurs aient fait leurs choix
  • soit que la date/heure indiquée en face de son nom arrive à échéance, 

 Auquel second cas, les retardataires feront leurs choix avec ce qu’il restera,
 et ce jusqu’à 1 heure avant le coup d'envoi du premier match de la journée.

   
 (**) A noter que la date de validation d'inscription du capitaine est enregistrée avec un handicap de 24 heures.

 

Vous voulez jouer ? ... Alors créez dès maintenant votre équipe sur TOPSEVEN.FR ! 

Toulouse La Rochelle 2023 (2)

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15 juillet 2023

Les brèves d'Ovalie - Edition n°529

Un triplé ébleuessant !

Coupe du monde U20... Finale                       Irlande – France      14 – 50

Oh ! la belle Bleue !

Irlande France U20 2023 (2)

Quelle équipe forment ces Bleuets ! Quelle aventure nous a offerte cette bande de potes !

Cinq matches, cinq festivals, cinq feux d’artifice !

Pour un bouquet final, un 14 juillet, à en avoir le souffle coupé.

75 points contre les pauvres Japonais qui ont littéralement explosé en vol, face à nos têtes brûlées en formation d’une escadrille redoutable, emmenée par le tandem Jauneau-Reus, nouvelle génération de baby-Boyington.

35 points contre les Baby-Blacks, domptés à la force du combat, du jeu et du respect (28-0 à l’heure de jeu). Non mais !

43 points contre les petits Diables Rouges, dominés avec panache, maîtrise et autorité.

52 points, en demi-finale, contre les Baby-Roses, après avoir pris l’eau une mi-temps (14-24) et remonté la pente à la vitesse d’une fusée en orbite autour d’une nouvelle étoile.

Car, malgré une absence de quatre années de cette compétition majeure pour les U20, à cause de la pandémie de Covid, nos Tricolores en sont les doubles tenants du titre (2018, 2019), avec la génération N’tamack-Dupont en place aujourd’hui pour le Mondial des Grands.

Mais la charnière Jauneau-Reus, qui a pris le temps de se connaître et de se compléter merveilleusement, a de quoi inquiéter l’avenir de celle en place à Toulouse et en Équipe de France A.

Elle nous a carrément régalé !

À l’image de cette finale, au Cap (Afrique ddu Sud), face au baby Celtes, à sa main, incertaine dans un premier acte serré (14-17 pour les Bleuets, avec deux essais de part et d’autre dont un de Ferté et de Julien), mais à sens unique au retour des vestiaires, explosant en un feu d’artifice de jeu, de culot et de maestria, ajoutant cinq essais de plus (Jouvin, Depoortere, Ferté pour son doublé, Nouchi et Drouet) quand les Irlandais n’ont eu que de l’herbe à brouter et leurs yeux pour pleurer au moment du coup de sifflet final.

Il y a la charnière Rochelo-clermontoise, certes, mais pas seulement. Que dire de cette troisième ligne à faire pâlir d’envie, au mieux à inspirer celle du XV de France, en préparation à sa propre compétition ?

Car Nouchi, en bon capitaine, n’a rien à envier à Ollivon, pas plus que le 8 Gazzotti à Alldritt ou encore Jegou à Jelonch, tous deux monstrueux dans tous les secteurs, en défense comme en attaque, et si précieux en conquête.

Le reste du pack d’avants n’a pas été en reste, même si Tuilagi a gâché quelques munitions, à trop en faire ou se perdre dans son placement. Mais le gros bébé apprend.

Derrière, Ferté avait du Dulin dans ses cannes et du Penaud dans ses finitions, quand Depoortere et Costes au centre, c'était du costaud ! Ils ont tout simplement époustouflé ce mondial de leur classe, de leur puissance et de leur flair.

Quel bonheur d’imaginer les belles années qui nous attendent encore !

Bon sang ! Vivement que l’on revoie ces Jeunots à l’action dans le TOP 14, pendant que leurs ainés tenteront de copier leur exploit au Stade de France, Hâte de revoir sur nos terrains ces seconds couteaux à la lame bien plus tranchante, parce qu’insouciante et désormais aiguisée au jeu du très haut niveau.

Merci les p’tits gars pour ce troisième sacre consécutif !

J’ai vos noms et ils pourraient très vite effacer ceux de la bande à Dupont.

 

Le reste du classement final du Mondial U20...

3ème place : Afrique du Sud  Angleterre        22-15

5ème place : Australie  Pays de Galles           57-33

7ème place : Nouvelle-Zélande  Géorgie      50-26

9ème place : Argentine  Fidji                       43-22

11ème place : Italie  Japon                          45-27

 

Retour le 5 août…

Rappel du calendrier de la préparation des Bleus à leur Coupe du monde :

    24 juillet-3 août      : stage au CNR de Marcoussis
    7-25 aout              : stage à Capbreton

    5 août                   : Ecosse-France (Edimbourg)
    12 août                 : France-Ecosse (Saint Etienne)
    19 août                 : France-Fidji (Nantes)

    21 aout                 : annonce liste officielle 33 joueurs

    26 août                 : France-Australie (Stade de France)

 

À noter que je n'ai pas parlé du IV Nations en cours, car je ne compte pas le suivre ici en juillet, vacances obligent ! (ayant fait juste une exception pour l'exploit de nos Bleuets).

J'en reparlerai lors de la reprise début août.

 

À bientôt, donc, et bonnes vacances !

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