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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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10 février 2013

Les brèves d'Ovalie - Edition n°67

A la petite cuiller !

VI Nations... 2ème journée,    France – Pays de Galles    6 – 16

Ils nous ont ramassés à la petite cuiller ces diables de gallois !

Dès l’entrée des joueurs sur la pelouse, le Stade de France donnait le ton en commençant par nous enfumer, les bleus, eux, feront le reste.

France Galles, on connaît. On en a soupé des matchs et des matchs, au Parc des Princes comme au Stade de France, où le XV du Poireau nous en a fait voir de toutes les couleurs avant que l'on voit enfin le bout de la victoire.

Seulement aujourd’hui les carottes sont cuites dans ce tournoi pour nos coqs en pâte… à modeler. Les gallois n’ont eu qu’à les presser et les mouliner dans les rucks pour en faire des poules au pas de pot au milieu de ce champ de patates qu’offrait la pelouse du Stade de France, dans un match au goût amer de navet.

« Dur à avaler » a lâché le capitaine des bleus à la conférence de presse d'après match. On le comprend !

On ne peut pas dire qu’il n’y avait rien à se mettre sous la dent, ce serait cracher dans la soupe.

Certes, la défense a été solide, l’envie se lisait sur les visages autant que sur certaines bonnes intentions, énorme Bastareaud, Fall bien inspiré à la chute des ballons, Huget et Fofana volontaires et en jambes mais l’impuissance des trois-quarts à franchir le premier rideau était bien plus réelle, comme des soldats au front avec un canif et une machette face à l’artillerie lourde galloise dont la défense inversée a fait des ravages.

Mais bon ! Une première mi-temps d’un ennui terrible qui présageait l’incapacité des bleus à développer un jeu ambitieux, voire un jeu tout court.

Machenaud semblait s’endormir au cul de ses avants dont les ballons portés ressemblaient plus à des conduites de vaches à l’étable qu’à des attaques de fauves dans des bergeries.

3-3 à la pause. Le score parle de lui-même.

La seconde période sera marquée par l’absence de Fall remplacé par Trinh Duc qui prendra la place de Huget à l’arrière. La polyvalence Saint-Andresque se met en œuvre. On applaudit, on jubile tant la stérilité de cette équipe décoiffe comme la crête de Trinh Duc aussi improvisée que son jeu au pied de cochon quand il s’agit de passer un drop pour répondre à une pénalité précédente de Halfpenny.

Mais Michalak, tout en discrétion cette après-midi, remettra tout de même les deux équipes à égalité grâce à une pénalité obtenue par la nouvelle première ligne française en mêlée fermée. Debaty en a imposé face à son vis-à-vis gallois !

Jusqu’à cette 72ème minute, où tout va s’écrouler pour nos coqs tricolores, il n’y aura que du déchet dans toutes les initiatives de nos trois-quarts dépassés. Comme cette percée de Huget qui oublie ou ne peut servir Fofana. Ou encore cette accélération depuis son camp de ce même Fofana sous les regards d’incompréhension de ses coéquipiers qui semblent lui demander : « Tu fais quoi là ? » avant que le trois-quarts aile recentré n'avorte sa course mort-née.

A ce moment, on comprend que l’on ne marquera pas, l’entrée de Parra ne fait que confirmer le nouveau rôle de demi de fermier au cul de ses vaches de l'ère Saint-André. Au mieux on gagnera avec une pénalité en plus que les gallois !

Sauf qu’à la 72ème minute, les diables rouges, eux, ont trouvé la faille. Vous avez dit Biggar, comme c’est Biggar !

L’ouvreur gallois, pas des plus brillants de la rencontre dans son jeu au pied hasardeux jusque-là, botte une passe millimétrée pour son ailier Georges North qui tel un équilibriste aplatit en coin sans toucher les bords.

L'essai est transformé et les bleus liquéfiés !

Ils avaleront le bouillon de leur défaite jusqu’à la lie quand Halfpenny passe une dernière pénalité qui scelle le score de la rencontre et le sort de nos tricolores, seuls bons derniers avec deux défaites et zéro point dans ce tournoi.

Le saviez-vous ?

La France n’a été qu’une seule fois cuiller de bois depuis la seconde guerre, c’était en 1957. Elle n’a fini dernière, dans cette même période, que 4 fois, en 1969, 1980, 1982 et plus récemment en 1999.

Alors autant dire que cette finale entre les bleus et le XV du Chardon dans le dernier match du tournoi, samedi 16 mars à 21h, dans ce même Stade de France, s’annonce aussi palpitante qu’historique !

Non, parce qu’en Angleterre, dans quinze jours, comme en Irlande, la semaine suivante, on peut d’ores et déjà dire que les jeux sont faits… et nos coqs défaits.

 

Les autres matchs :

Ecosse – Italie           34 – 10

Quand les italiens redeviennent des italiens ou quand en face une équipe sait juste jouer au rugby !

Il n’y a pas eu de surprise à Murrayfield, le XV du Chardon a piqué au vif l’aura de la Squadra Azzurra après sa belle victoire contre la France. Les écossais n’ont laissé aucune chance aux italiens de rentrer dans le match en prenant les devants et en les sevrant de ballons.

Mais reste-t-il une petite équipe pour nos bleus ?

Irlande – Angleterre   6 - 12

Une finale avant l’heure au parfum de grand Chelem pour le XV de la Rose.

Les anglais ont été au dessus de la mêlée irlandaise et Farrell a botté en touche les espoirs de grand chelem pour le XV de Trèfle, amputé trop vite de ces meilleurs joueurs. Zebo, Sexton puis O Driscoll ont du laisser leurs coéquipiers se défaire des griffes de la défense anglaise intraitable. Un match engagé, rythmé et muré de part et d’autre avec une maîtrise des rosbifs indiscutable. Victoire méritée !

Il va falloir du lourd à Twickenham dans 15 jours, plein d’expérience surtout autant que de talent pour rivaliser avec ces redoutables anglais, forts de métier et de filouterie ! …

Do you see what I mean, Mister Saint-André ?

 

Tous les résultats et classement officiels >>

 

TOP 14, en bref…

Cette journée de doublon aura fait trembler nos grosses écuries, pourtant pas dépourvues de bons chevaux sur leurs bancs. Mais que voulez-vous, si le XV de France cherche des excuses du côté des clubs français, ces derniers ne vont pas se gêner pour lui renvoyer l’ascenseur de la mauvaise foi.

Attendons voir... car au bal des pleureuses, Boudjellall ne manque jamais une danse.

Car oui, Clermont puis Toulouse et Toulon n’ont pas su hausser leur niveau pour l’emporter dans des matchs largement à leurs portées.

Les Racingmen, tout d’abord, fabuleux en défense, ont fait déjouer les jaunards qui se sont passé un savon avant et pendant le match tant la défaite à Perpignan leur est restée en travers de la gorge et tant le cuir leur a échappé 14 fois des mains au moment de conclure. Racing Métro – Clermont 12-6. Bien fait !

Que dire de Toulon, humilié à Bordeaux, encaissant 5 essais à la clé et ne marquant pas un seul point (41-0). Incompréhensible !

Quant à Toulouse, son déplacement à Agen ne lui a pas plus réussi (9-22), les agenais n’ayant pas raté l’occasion de rester collés aux béglo-bordelais qui ont néanmoins pris un point de plus, grâce au bonus offensif. Décevant !

Si ça trébuche devant, ça se bouge derrière avec la première victoire bonifiée des landais face à des isérois sur le point de quitter le TOP 6. Mont de Marsan – Grenoble 32-14.

Bayonne a bien compris chez lui que ce n’était pas le moment de s'endormir sur son avance et a suivi l’élan de révolte aquitain en disposant de Perpignan de justesse (13-10).

Castres et Montpellier n’ont pas non plus flanché à domicile, malgré les quelques absences internationales de poids. Ils se sont rapproché un peu plus du trio de tête grâce à leurs victoires, respectivement, avec bonus contre le Stade Français (44-13) et avec tonus face à Biarritz (33-10).

Au final, au classement, 6 points séparent désormais Toulon du deuxième, Clermont, et 5 seulement le troisième, Toulouse, de Castres et Montpellier.

A la sixième place, le Racing rejoint Grenoble, distançant Perpignan de 3 points et le duo Paris, Biarritz de 5 ou 6 longueurs.

Le championnat se resserre de toute part. Chaque point compte et chaque défaite fait mal désormais.

A suivre…

Tous les résultats officiels du week-end >>

 

La semaine prochaine…

Le TOP 14 se poursuit et profite d’une pause dans le tournoi des VI nations pour retrouver ses internationaux... A moins que PSA ne les conserve en astreinte pour leur apprendre à jouer... ensemble !

Au programme de cette 18ème journée, dès vendredi soir :

  • Toulouse – Perpignan, à 21h : Retrouver du sérieux !

Puis samedi :

  • Toulon – Montpellier, à 15h : Serrer les fesses et la défense !
  • Grenoble – Agen, 18h30 : Ne pas déconner !
  • Clermont – Mont de Marsan, 18h30 : Sans forcer... enfin normalement !
  • Racing Métro – Bayonne, 18h30 : Ne rien lâcher !
  • Stade Français – Bordeaux, 18h30 : Repartir !
  • Biarritz – Castres, 20h40 : Raccrocher les wagons !

 

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Commentaires
P
Pourquoi l'équipe de France perd ? Parce que c'est une équipe de vieux.<br /> <br /> Observez l'équipe d'Angleterre : combien de jeunes ?<br /> <br /> A 30 ans dans ce type de sport c'est l'âge de la retraite pour la plupart.<br /> <br /> Nombre de joueurs de notre équipe ont fait leur temps. Brillamment.<br /> <br /> Place aux jeunes qui en veulent !
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