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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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10 mars 2024

Les brèves d'Ovalie - Edition n°561

ROULEZ JEUNESSE !/

 

VI NATIONS... 4è journée                        Pays de Galles  France   24  45

Le Garrec, Dupontesque !

 

Du sang n9uf et ça repart…

 

Ils s’appellent Le Garrec, Barré, Bielle-Biarrey et Depoortere et ils ont moins de 22 ans.

 

Titulaires de ce Galles-France spectaculaire, dans la lignée des deux exploits de la veille, les Bleuets devenus grands, dont trois honoraient leur première cape, en dehors du petit-Louis que l’on connaît bien, ont ébloui de toute leur classe et leur enthousiasme, le Millennium, dimanche après-midi, jusqu’à déteindre sur leurs cadres qui ont paru rajeunir de dix ans. (Respirez, allez à la ligne.)

 

Si, à ce carré de jeunesse, on ajoute les premières capes du pilier rochelais Colombe et du seconde-ligne toulousain Meafou, associé à Flament, de retour dans la cage, on peut affirmer que ce sang neuf, injecté au cœur du XV de France, a littéralement reboosté le jeu tricolore, particulièrement en veine. (Soufflez, ça repart.)

 

On n’avait pas vu ça depuis le dernier tournoi et le final en apothéose à Twickenham (souvenez-vous, 10-53), malgré la perte du titre. Cela tombe bien, la semaine prochaine, le Crunch tombe à point.

 

Tout a commencé avec précautions, dimanche, à Cardiff, les buteurs s’échangeant la politesse au pied (3-3), avant les premiers coups d’éclat, dans une course-poursuite aussi infernale que palpitante. Dyer s’infiltra le premier dans une défense française désorganisée à trop vouloir attaquer, pour inscrire le premier essai gallois. Ramos réduisit l’écart par une seconde pénalité pour ne pas se laisser distancer, avant de distiller un bon ballon au large jusqu’à Fickou qui, tel un gosse retrouvant le plaisir de jouer, conclut avec force et détermination la belle attaque tricolore. Bravo gamin !

 

À peine le temps de rengager que Williams se faisait déjà la malle, échappant au plaquage de Depoortere, un peu léger en défense, pour le second essai maison. Aussitôt, Le Garrec accéléra et, complètement désinhibé, nous offrit un quart d’heure de toute beauté. Un premier coup de pied par-dessus pour Bielle-Biarrey obligea Winnett à aplatir dans son en-but. Sur la mêlée suivante, devant la ligne galloise, le demi de mêlée feinta une passe pour s’y engouffrer tel un filou, faisant repasser les siens devant, avec la transformation de Ramos. Ce ne fut pas tout ! Voilà qu’il nous gratina, ensuite, d’une chistéra monumentale, des yeux dans le dos, pour servir parfaitement Ramos, vingt mètres derrière, relançant une attaque qui n’était pas loin d’aller à dame, sur l’aile du petit Louis.

 

Quel culot, quelle folie… mais quel geste !

 

La partie continua de s’emballer jusqu’à la pause, avec trois petites longueurs d’avance pour le XV de France (17-20). Au retour des vestiaires, le chassé-croisé se poursuivit, avec une nouvelle largesse défensive, Williams transperçant le rideau français plein axe avant que l’action ne rebondisse sur l’aile où Roberts se la joua solo, malgré un trois contre un, heureusement payant pour le troisième essai des Diables Rouges (24-20).

 

Les Bleus contre-attaquèrent dans une domination totale mais stérile, par deux fois l’essai leur étant refusé pour maladresse, obligeant Ramos à prendre les points sous l’indiscipline criante des locaux, à l’agonie. La suite sera un cavalier seul de nos Coqs tricolores, débordant de toutes parts la défense galloise, sous l’impulsion d’un Penaud explosif et la fraîcheur d’un banc qui saura faire la différence, d’abord par le jeune Colombe, marquant le troisième essai, en force, pour sa première titularisation, puis Taofifenua, sur un contre, pour l’essai du bonus offensif, et enfin Lucu, sur une ouverture de Penaud, signant sans le savoir l’essai de son jubilé, tant il se peut qu’après la semaine prochaine, on ne revoit pas de sitôt le demi de mêlée bordelais.

 

La faute à un Le Garrec dupontesque !

 

Une victoire, avec la manière, qui nous réconcilie avec le jeu de ce XV de France et les manières décriées d’un Galthié un peu buté. Si on ne gagnera pas le tournoi, c’est une quasi-certitude, même si elle n’est pas mathématique, on peut faire confiance aux Irlandais, on espère retrouver la même verve sur le terrain, samedi prochain, à Lyon, pour croquer avec le même plaisir dans un Crunch aussi spectaculaire.

Les autres matches, en bref…

 

Italie  Écosse      31-29            La Nazionale sur son 31

 

Samedi après-midi, à Rome, les Italiens ont réalisé un véritable exploit en inscrivant enfin une victoire dans le tournoi, une première dans l’antre du Stadio Olimpico depuis 2013.

 

Pourtant, cela n’avait pas idéalement commencé, avec ces diables d’Écossais, joueurs et terriblement efficaces, balle en main. Un premier essai par Fagerson, un second par Steyn, en moins d’un quart d’heure, ne présageaient rien de bon pour les hommes de Quesada, à la peine, mais pas résignés. Bien au contraire.

 

Emmenés par une charnière toute neuve, dynamique et inspirée, les locaux ont su réagir rapidement, sur un coup de pied par-dessus de Page-Relo qui retombait impeccablement dans les bras de Brex pour le premier essai italien. Dès lors, un match ouvert et rythmé était lancé, pour le plus grand bonheur des spectateurs, mais à l’avantage des visiteurs. Schoeman franchissait une troisième fois la ligne d’en-but locale derrière un maul solide, sur une charge au près fatale. Garbisi et Page-Relo se contentaient de répondre à Russel, au pied, pour rester au contact, à la pause (16-22).

 

Le second acte sera aussi fou et intense que le premier, avec du spectacle et des rebondissements. Une fois passée la domination des hommes de Towsend, dès la reprise, à deux doigts de tuer le match sur l’essai d’Horne (logiquement refusé pour un écran), les coéquipiers de Garbisi ont su réagir. Le nouvel ouvreur toulonnais a offert un ballon d’essai à Lynagh, un beau cadeau pour sa première cape. Malheureusement, sa transformation manquée laissait le XV du Chardon toujours devant (21-22).

 

Un premier renversement qui a eu pour effet de figer le jeu des deux équipes durant un quart d’heure, avant que l’entrée de Varney ne change la donne, à l’heure de jeu. Le demi de mêlée suppléant bonifiait d’une feinte une belle et longue séquence offensive dans les 22 écossais, pour un coaching gagnant du stratège Quesada, obligeant les coéquipiers de Russel à réagir, nous régalant d’une fin de match haletante.

 

Malgré la pénalité de Garbisi qui tenait à distance le XV du Chardon (31-22), à huit minutes d’un exploit, les visiteurs poussaient jusqu’au bout, à charges d’incessants assauts, jusqu’à marquer l’essai du bonus offensif, par Skinner, gardant alors l’espoir de l’emporter, dans la dernière minute, et au-delà.

 

Quatre longues minutes à tenter de remonter le terrain, en vain, libérant tout un stade qui pouvant exulter, enfin ! onze ans après une série de défaites, à la maison, et qui prenait fin sous le coup de sifflet de Monsieur Gardner.

 

Une victoire historique (après un nul en France qui aurait déjà dû en être une) qui promet une fin de tournoi exceptionnelle pour la Squadra Azzurra, assurée de ne pas finir cuiller de bois, cette saison.

 

Angleterre  Irlande      23-22      Au bout du suspense

 

Un peu plus tard, dans la banlieue sud de Londres, le XV de la Rose a fait tomber le tenant du titre, avec la manière, courage et un finish tout en suspense et panache, à faire vibrer l’antre mythique de Twickenham sous des « swing low, swing chariot » dont se rappelleront longtemps les Irlandais.

 

Car, après la désillusion du quart de finale de coupe du monde, face aux All Blacks, le XV du Trèfle a laissé passer l’occasion de signer un doublé historique de deux grands Chelems consécutifs, dernier exploit réalisé par le XV de France en 1997 et 1998. Ironie de « l’Histoire », les Anglais lui ont simplement rendu la monnaie de leur pièce après avoir subi le même sort en 2017.

Il faut dire que les hommes d’Andy Farrell n’en ont pas mené large à Twickenham, longtemps dominés en première période, après l’essai d’entrée de Lawrence, et bénéficiant d’un essai refusé pour son doublé, et de l’inefficacité au pied de Ford pour mener 8-12 contre le cours du jeu, grâce à la botte de Crowley.

 

Au retour des vestiaires, les Irlandais ont même creusé l’écart, en mettant sur orbite leur serial marqueur, Lowe, pour un premier essai en coin, non transformé par Crowley (8-17). Mais ce XV de la Rose a su piquer son orgueil pour ne pas se laisser cueillir à domicile et montrer un nouveau visage à son public. Dans un combat âpre et intense, où chaque équipe se sont rendu coup pour coup, l’indiscipline et le banc ont fait la différence, à l’heure de jeu.

 

Le carton jaune contre Mahony et l’entrée de Smith, à la place de Ford, ont insufflé une nouvelle puissance au XV local, imposant d’énormes séquences offensives, jusqu’à faire craquer la défense celte pour le deuxième essai anglais, conclu par le capitaine du navire, Earl. Menés 20 à 17, le XV du Trèfle a dû s’employer pour repasser devant, par son serial marqueur, signant un doublé, quasi identique au premier essai, à sept minutes du terme, transformation manquée comprise.

 

Les cinq dernières minutes ont été tout simplement extraordinaires de courses, de combat et de courage pour aller chercher une faute, ou peut-être plus, les Anglais revenant dans le camp adverse chaque fois qu’ils en étaient repoussés par le pied de Lowe ou de Crowley, jusqu’à obtenir une pénalité lointaine, mais vaine pour le pied de Daly, puis un avantage, dans les dernières secondes, synonyme de seconde chance. Mais le jeu, se poursuivant, laissait espérer mieux aux locaux qui sentaient que la roue avait tourné en leur faveur. Mieux, ils étaient à deux mètres de l’en-but, quand le ballon est revenu dans les mains de Smith qui, sans pression, n’avait qu’à ajuster le drop, avec une autre chance derrière.

 

Mais le coup de botte sera le bon, tel un Wilkinson aux grandes heures du XV de la Rose. Un coup de grâce qui éteignait dans le même temps le second Grand Chelem consécutif celte. Pour autant, le XV du Trèfle a encore son destin entre les mains pour remporter le tournoi à Dublin, samedi prochain, tout comme les Anglais en 2017, après avoir digéré la perte du Grand Chelem.

 

Pour les autres nations, l’équation du gain de la compétition semble bien compliqué, dépendant de bien des paramètres.

 

Clsst. : 1-Irlande, 16 pts (+80) – 2- Angleterre, 12 (-3) – 3-Écosse, 11 (+4) –   
          4-
France, 11 (+4) – 5-Italie, 7 (-37) – 6-Pays de Galles, 3 (-48) 

 

La 4ème journée du tournoi des Bleuets, en bref…

 

Pays de Galles (5)  France U20 (3)   12-45     Les Bleuets relèvent la tête

 

Après deux défaites dans le tournoi, la relève des champions du monde U20 avaient à cœur de se racheter et de montrer qu’ils valaient bien leurs glorieux prédécesseurs. Presque !

 

Dans l’antre historique d’Arms Park, à Cardiff, ils nous ont convaincus, au bout d’une première période combattante et efficace, avec quatre essais à la clé, synonyme de bonus offensif, pour mener 5-28 à la pause. C’est l’arrière Mousques qui a montré la voix aux avants qui ont ensuite fait le boulot de sape et de concrétisation, marquant trois autres fois par le flanker Qere Karaba et un doublé du pilier Aouad.

 

Le second acte sera plus brouillon, ramenant nos Bleuets à la réalité d’un jeu peu maîtrisé, dès que la fatigue se fait ressentir ou dès qu’ils sont sous pression. Pour autant, la victoire sera aisée, avec deux nouvelles marques, signées Tolufua et Belaubre, malgré deux essais gallois.

 

Une bonne préparation avant le Crunch, à Pau, vendredi prochain, qui promet une tout autre opposition face aux tenants du titre qui vont devoir s’arracher pour le préserver après avoir évité le pire, à domicile, face à de valeureux Irlandais arrachant le nul, sur le fil, et bien positionnés pour leur passer devant en cas de victoire bonifiée face à l’Écosse.

 

Un final à ne pas manquer, vendredi prochain !

 

Les autres matches : Italie (4) – Écosse (6)  47-14 ; Angleterre (1) – Irlande (2)  32-32.

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

La 18ème journée de TOP 14, en bref…

 

La Rochelle (3)  Stade Français (1)    23-3

Perpignan (13)  Toulouse (2)              27-17

Les Maritimes intègrent le podium

 

Samedi après-midi, avec leurs dix longueurs d’avance sur leurs poursuivants, nos deux leaders se sont fait cueillir sans pression, chez des Rochelais et des Catalans qui, eux, avec l’obligation de l’emporter à la maison, ont mis un terme à l’invincibilité en 2024 des premiers de la classe.

 

Ainsi, les Maritimes, armés de leurs meilleurs éléments, ont dominé une équipe parisienne bancale, obligée de repositionner Macalou derrière, sur l’aile, faute de mieux, indisciplinée et sans solution face à une défense locale imperméable. Forts de trois essais, tout en maîtrise, par Leyds (un doublé) et Berjon, les Rochelais l’ont emporté aisément avec le point de bonus offensif qui les place à la troisième place.

 

Un peu plus tard, dans la soirée, l’équipe ter de Toulouse, malgré la fougue débridée de sa jeunesse, a fini par craquer devant l’urgence et la détermination des Perpignanais qui se devaient de fuir au plus vite la dernière place et recoller au plus près des Montpelliérains vainqueurs, un peu plus tôt. C’était chose faite, après une longue course-poursuite, avec deux essais partout, Brennan répondant à un essai de pénalité, pour un 10-10 à la pause, puis Dubois répondant à Castro-Ferreira, pour un 17-17, à l’heure de jeu, avant qu’Allan ne libère Aimé-Giral, d’une pénalité et d’un troisième essai vainqueur.

 

Deux défaites sans conséquences pour nos leaders, toujours avec dix longueurs d’avance mais, cette fois, sur les Rochelais car, derrière, Bordeaux et Castres ont également chuté.

 

Montpellier (12)  Bordeaux (4)     10-3

Clermont (10)  Oyonnax (14)        15-15

Lyon (11)  Castres (5)                  34-19

Sauve qui peut !

 

Dans la lutte pour le maintien, Montpellier a donné le ton, samedi, en disposant laborieusement de l’UBB, toujours amputée de ses cadres, et pas au mieux pendant cette période de doublons. Certes, les conditions météo n’invitaient pas au jeu débridé, mais on peut dire qu’il ne s’est pas passé grand-chose dans cette partie figée. Une pénalité de Carbonel et un essai de Reinach pour les Cistes, en deux minutes, en première période, contre une pénalité d’Holmes, en seconde, pour les Girondins. Bien triste !

 

Les hommes de Collazo signent une quatrième victoire de rang qui les sort de la zone relégable, obligeant Oyonnax à s’employer à Clermont pour ne pas être plus encore distancés.

 

Bien sûr, il y a les conditions méteo, je le répète, qui explique cet empêtrement dans la gadoue du GGL Stadium, ou du Michelin de Bibendum, mais pas seulement. Des maladresses et un manque d’application récurrents ont empêché les Jaunards d’avancer les pions de leur jeu, certes minimaliste à cause du temps, se contentant du pied de Plisson pour enquiller des points, aussitôt rattrapés par le pied de Miotti, pas moins adroit et ce, jusqu’à la dernière minute. Une mêlée mal tenue lui offrait sur un plateau les trois points de l’égalisation. Rageant pour tout supporter auvergnat (heureusement, je n’en connais pas), une aubaine pour le supporter aindinois.

 

Car il y a des points et des claques qui se perdent encore, côté clermontois, empêtrés dans le mou du classement, à cinq longueurs des Catalans dans leur rétroviseur, tandis que les Oyomen, avec ces deux points précieux et cette mentalité de combattant, peuvent encore s’accrocher à un espoir de maintien.

 

À Lyon, l’heure était également à fuir la zone relégable, dans la même dynamique que celle des Montpelliérains, enchaînant une sixième victoire à domicile face à une pointure du TOP 6 pour recoller à trois longueurs de Clermont.

 

Une victoire bonifiée et bien emmenée par la charnière Couilloud-Berdeu, avec un bonus offensif, acquis dès le retour des vestiaires, après les essais de Taufua, Allen et Fotuaika pour mener 27-12. La force des Lyonnais aura été de le récupérer, après l’essai de Vanverberghe en réaction tarnaise tardive, grâce à la détermination de Marchand, derrière un ballon porté de dernière minute.

 

Pau (7)  Bayonne (9)        42-40

Le clou du spectacle

 

S’il y a un match qu’il ne fallait pas manquer, samedi, c’est bien ce faux derby entre Béarnais et Basques, à défaut de retrouver le vrai entre Bayonne et Biarritz. Au Hameau, le spectacle a été à son paroxysme, un feu d’artifice d’actions sublimes et d’essais. Onze dont six pour ces fantastiques visiteurs.

 

Les coéquipiers de Lopez méritaient mieux. Au moins le match nul. Vraiment ! À une transformation près, comme celle manquée sur le premier essai d’Erbinartegaray, illicitement plaqué et qui méritait bien un essai de pénalité, on y était. Mais passons et ne retenons que l’envie de jouer, éclatante, des deux équipes.

 

Que dire de cette chevauchée fantastique de Maddocks, slalomant depuis ses 22 et glissant entre la défense adverse comme une savonnette jusqu’à l’en-but. Erbinartegaray lui répondait donc, plus basiquement, derrière une longue séquence de pick-and-go, en coin, sur une sautée de Machenaud. Ezeala surgissait, à son tour, pour planter sa banderille, sur son aile, tel un matador, juste avant la pause.

Menés 15-5, au retour des vestiaires, les Basques lançaient leur révolte par Baget, après encore un gros travail de leurs avants. L’ailé Ezeala s’envolait à nouveau dans son coin d’en-but pour un doublé, quand un ballon porté envoyait le talonneur bayonnais Giudicelli à dame. L’arbitre offrait alors un essai de pénalité à chacun dans la foulée, histoire de compléter le festival, avant qu’Attissogbe ne conclue une attaque fulgurante des Palois et que Cassiem ne bonifie un ballon porté basque pour porter le score à 39-33.

 

Le final sera plein de suspense. Simmonds a été bien inspiré de prendre une pénalité pour assurer la victoire des siens avant que les hommes de Patat n’aient le dernier mot, sur le fil, avec l’essai de la nouvelle recrue, Carreras, son premier donc, et le onzième d’une folle partie. Merci pour le spectacle !

 

Racing 92 (6)  Toulon (8)      20-6

Le Racing reste dans le TOP 6

 

Dans ce duel de titans qui clôturait cette journée, dimanche soir, les Racingmen ont su prendre d'entrée le meilleur sur les Toulonnais grâce à un essai de Baudonne. Serrant les fesses tout le match et bénéficiant de l'indiscipline varoise, les hommes de Lancaster ont enquillé les points sous la botte de Tedder pour tenir à distance les Varois très offensifs mais inefficaces. Seul Jaminet offrira six points à son équipe.

 

Pas un grand match mais une victoire importante pour le Racing qui sort Toulon du TOP 6.

 

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

La semaine prochaine…

 

Un Crunch pour une deuxième place

 

Pendant que le TOP 14 se repose, le Tournoi nous offrira son final, sans surprise quant à son vainqueur, même si…

 

Pour les apothicaires du ballon ovale, il suffirait que les Bleus l’emportent avec le bonus offensif et que dans le même temps l’Irlande perde sans aucun point de bonus, avec un écart cumulé de 43 points sur les deux matches, et un meilleur écart que celui des Écossais, pour que la France remporte le titre.

 

Pour les autres, le but de nos Tricolores sera surtout de gagner avec le même panache qu’à Cardiff ce Crunch à Lyon pour bien finir le tournoi, à une honorable et heureuse deuxième place que leur disputeront les Anglais et les Écossais.

 

De son côté, l’Italie tentera de ne pas repartir à vide de Cardiff pour ne pas finir à la dernière place. Quant aux Gallois, une nouvelle défaite et c'est la cuiller de bois.

 

Au programme* de la 5ème journée du VI Nations

dès le vendredi 15 mars à 21h, à Pau :  France U20 – Angleterre

 

Puis samedi 16 mars à 15h15 :          Pays de Galles – Italie

    à 17h45 :                   Irlande – Écosse

à 21h, à Lyon :          France – Angleterre

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de France TV et de L’Équipe TV (pour les U20)

 

 

Du côté de l’Élite 1 féminine

 

C’est la trêve pour préparer le Tournoi qui aura lieu du 23 mars au 27 avril.

 

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