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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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3 décembre 2023

Les brèves d'Ovalie - Edition n°547

Du Urda rugby au Michelin !

TOP 14... 9è journée                               Clermont (8) – Racing 92 (1)    23 – 18

Urda en plein dribble, on dirait Zizou !

Du show et du froid

Samedi soir, il pelait sec dans le stade de Clermont-Ferrand, avec des températures négatives qui invitaient plus à boire des ballons de vin chaud qu’à voir des chauds ballons vains se perdre entre des mains gelées de protagonistes frigorifiés.

Pourtant, soutenus par la Yellow Army chaud bouillante, depuis des heures qu’elle entretenait la flamme de ses gosiers à petit coup de chants en canons… de vin chaud, les Jaunards ont offert à leur public un premier acte plein d’allant et de folie.

Deux essais aussi limpides que spectaculaires, face à une équipe du Racing largement remaniée, la tête à l’Europe et une position en tête la mettant à l'abri de toute basse pression.

Dès la dixième minute, les hommes d’Urios profitaient des largesses défensives des seconds couteaux franciliens pour transpercer leur dernier rideau après une série de pick-and-go incisifs armée et conclue par le puissant Moala, précieux marteau-perforateur de lignes. Urdapilleta transformait et Clermont menait 7-0.

Puis 14-0, cinq minutes plus tard, lorsque l’ouvreur footballeur argentin nous gratinait d’un geste improbable sur un terrain de rugby, un contrôle au pied, suivi d’un tacle offensif, pour une passe ajustée vers son compatriote Delguy qui poursuivait également d’un joli coup de pied jusque derrière l’en-but. Un essai pour le moins casquette après une touche clermontoise complètement ratée où le ballon semblait se jouer des deux équipes prises au dépourvu.

En difficulté en mêlée fermée, notamment du côté du pilier Ojovan face au double champion du monde, Nyakané, puis sur un temps fort adverse, les Auvergnats laissaient des forces et des points sous la botte de Tedder, pas au mieux dans ce premier round. L’ex-ouvreur sud-africain de Perpignan, suppléant de Gibert, allait commettre une faute grossière d’antijeu, lui valant un carton jaune et offrant l’occasion à Urda de le punir, juste avant de regagner les vestiaires, à l’image d’un premier acte tout à sa gloire.

Urda rentrait dans le second acte avec la même classe et la même adresse, éloignant les Racingmen à 14 longueurs, de quoi voir venir dans la dernière demi-heure.

Et ils sont venus voir, les hommes « bis » de Lancaster, jetant un coup de froid supplémentaire dans les travées du Michelin où les supporters semblaient manquer de carburant pour se réchauffer la voix, tout comme leur équipe, soudain fébrile, privée de son capitaine, Simone, sérieusement blessé au genou, juste avant la pause.

À dix minutes du terme, comme les locaux, en début de partie, les Franciliens allaient entrer, à leur tour, dans l’en-but clermontois comme dans du beurre. Par deux fois.

D’abord par Kamikamica, sur un service aveugle de Tabuavou, pour un essai 100% venu du banc. Puis par Taofifenua, après un carton jaune stupide de Bibi Biziwu, compliquant la tâche de ses coéquipiers sur les charges intensives du Racing en supériorité numérique, Le Garrec lui ajustant un coup de pied millimétré en coin.

Mais encore une fois, Urda avait, entre les deux, assurer la victoire sur une pénalité décisive quand Tedder, lui, manquait complètement la transformation. La dernière minute offrira une ultime munition aux visiteurs, déjà détenteurs du bonus défensif mais qui pouvaient espérer plus, comme les Varois, ici, quinze jours avant. Sur une touche volée aux locaux, Le Garrec amorçait une relance depuis son camp, gâchée par une faute qui offrait le ballon de la libération à Belleau, l’envoyant en tribune plutôt que risquer de le rendre en tentant une pénalité bien lointaine, au milieu du terrain.

Une aubaine pour le Racing, qui n’en espérait pas tant, avec les forces en présence, et qui, grâce à ce point de bonus, se retrouve désormais seul en tête, plus serein que jamais avant d’entrer en campagne européenne, la semaine prochaine, face aux Harlequins, à l’Arena de Paris-la-Défense.

Quant aux Jaunards, ils ont eu très chaud dans un froid glacial.

 

Les autres matches, en bref…

Toulon (2) – Pau (4)                            36-13

Un bonus offensif en coup de pot

Les Toulonnais peuvent remercier leur ouvreur titulaire, Enzo Hervé, auteur d’un doublé d’entrée, suivi d’une pénalité (17-0), qui a mis sur les bons rails son équipe et lui a évité un match compliqué quand on connaît le pragmatisme des Palois, irrésistibles ce début de saison.

À quatorze contre quatorze, après un carton jaune de chaque côté, les visiteurs ont lancé leur machine à marquer, pour le premier essai de Gailleton, à la 25ème minute de jeu, Simmonds manquant la transformation.

Juste avant la pause, sur la sirène, Priso aggravait la marque après une séquence de charges au près qui rassurait Mayol (24-5).

La seconde période sera bien plus compliquée pour les locaux, subissant les assauts palois pendant longues vingt minutes au bout desquelles Maddocks trouvera la faille pour le second essai des siens. Mais Simmonds, peu en réussite sur la transformation, ajoutera trois points de plus sur une pénalité, à dix minutes du terme.

Le dernier mot de ce deuxième round, comme au premier, reviendra aux Varois, après un essai de Villière, un peu gourmand, qui a bien failli le vendanger, et un dernier d’Abadie sur une séquence de pick-and-go, sur la sirène, pour l’essai du bonus offensif, ma foi, bien heureux, au vu de la domination des visiteurs, pas récompensés à hauteur de leurs efforts.

Toulon se positionne dans le peloton de tête, sans laisser le moindre point à un concurrent direct, et c’est bien là l’essentiel, avant d’affronter Exeter, ici, à Mayol, en Champions Cup.

Castres (3) – Lyon (12)                        29-14

Le CO s’est hissé haut

Si les Lyonnais ont su répondre, coup sur coup, aux Castrais, avec une pénalité et un essai partout (Simutoga répondant à Dumora), dans les vingt premières minutes, les locaux ont pris l’avantage avec un deuxième essai transformé de Hulleu quand Jackson ne grapillait qu’un drop avant la pause (15-11).

Le CO a ensuite pris le large dès le retour des vestiaires avec les deux essais signés Arata et Guérois-Galisson, pour décrocher son adversaire et un bonus offensif au passage.

Les Castrais se hissent crânement sur le podium.

Oyonnax (11) – Bordeaux (7)              23-29

La belle affaire des Girondins

C’est sur la neige Aindinoise que les Bordelais en tunique blanche se sont fendu d’une heureuse victoire à Charles-Mathon, exploit que seul le champion de France haut-garonnais avait réussi à réaliser, cette saison.

Grâce à la botte d’un Lucu en forme et au réalisme de ses finisseurs, parfois chanceux, comme ce dernier essai de Bielle-Biarrey, suite à la pénalité de la gagne manquée par Lucu, se jetant sur le ballon après une mésentente entre Miotti et Bouraux, auteur d’un en-avant.

Pourtant les Oyomen n’ont jamais laissé le match aux mains de l’armada girondine, répondant à l’essai de Jalibert par celui de Grice, au doublé de Penaud par un essai de Mensa, et la botte de Miotti, punissant l’indiscipline béglaise et suffisante pour reprendre le score, à dix minutes du terme (23-22).

Oui mais voilà, le sort (ou le destin) en a décidé autrement. Bielle-Biarrey est passé par là et la victoire a basculé dans le camp girondin. Il n’y a plus qu’à souhaiter aux hommes de Bru d’avoir la même chance à Connacht, la semaine prochaine, pour leur entrée en Coupe d’Europe.

Bayonne (10) – Montpellier (14)          34-19

Et de huit !

Huitième défaite de rang pour les hommes de Collazo dont l’effet Laporte se fait toujours attendre, en dehors des sorties média ou des vestiaires de l’ancien président de la FFR.

Rien d’étonnant quand il s’agit des mêmes hommes sur le terrain, perdus et en manque de confiance, capables de quelques fulgurances pour inquiéter leur adversaire, marquant tout de même trois essais, à Jean-Dauger, mais courant toujours après le score, quand les Basques en inscrivaient quatre.

Indisciplinés en première période, logiquement punis par Lopez, malgré un essai de part et d’autre (Bécognée répondant à Guidicelli), les Cistes, menés 13-5, à la pause, ont réagi à retardement au retour des vestiaires, après deux nouvelles banderilles plantées dans leur en-but, par Martocq et Bourdeau. Reinach trouvait la faille pour relancer la partie, mais Bosch les assommait à nouveau, rendant l’essai de dernière minute de Darmon anecdotique.

Il ne fallait pas attendre de miracle dans la forteresse imprenable des Bayonnais, même si le jeu montpelliérain promet de meilleures heures. En attendant, le MHR d’Altrad reste bon dernier, tandis que l'Aviron devra ramer un peu plus encore au Munster, samedi prochain.

La Rochelle (9) – Perpignan (13)        35-6

La force tranquille des Maritimes

Après une demi-heure à se chercher et à finalement se trouver sur une belle séquence de jeu et une percée de Reus conclue par Favre sur l’aile, les Rochelais ont donné une leçon de réalisme aux Catalans, dès le retour des vestiaires.

Menés seulement d’un point, après les deux pénalités passées par Allan, les visiteurs ont subi la puissance de feu des Maritimes, dotés d’une armada d’internationaux sortie d’un banc bien garni (Hastoy, Danty, Wardi, Bourgarit et Kerr-Barlow).

Un essai de pénalité, derrière un ballon porté illicitement écroulé, puis un plongeon spectaculaire dans l’en-but de Bourgarit par-dessus un ruck, après une longue séquence dans les 22 catalans. Deux autres essais assureront le bonus offensif, par Cancoriet puis Wardi, dans un second acte à sens unique.

Deflandre impose à nouveau sa loi après le faux pas face aux Castrais. De quoi aborder la quinzaine européenne avec confiance, pour les champions en titre, au même endroit, et face aux finalistes sans doute revanchards.

Stade Français (5) – Toulouse (6)      27-12

Un Clasico bien barré

Grâce à une très bonne défense et un Léo Barré décisif, les Parisiens ont construit un précieux succès, à Jean-Bouin, face aux champions de France, repoussant toutes leurs attaques et scorant dès qu'ils le pouvaient.

D'entrée, l'arrière local concrétisait une première action d'école derrière une bonne mêlée, quand, une demi-heure plus tard, Lebel lui répondait, mais voyait son essai durement refusé. Paris menait 10-0 à la pause, puis 20-0 au retour des vestiaires, sur un nouvel essai plein d'autorité, en bout de ligne, de Laloi.

Les vélléités toulousaines se concrétisèrent enfin, grâce à l'apport d'un banc de classe internationale, avec deux essais, un de Lebel, cette fois accordé, puis de Barassi, avant que Barré n'entrave les espoirs des visiteurs avec son doublé, signant la fin de la partie et attribuant le Clasico aux siens.

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

La semaine prochaine…

Les coupes d’Europe entrent en jeu…

Avec toujours les provinces sud-africaines qui se tapent encore l’incruste pour mieux jouir de leur deuxième sacre au niveau mondial, au nez et à la barbe des Européens qui leur avaient ouvert déjà les portes de leurs jeux, la saison passée.

Il ne manquerait plus que les arbitres de l’hémisphère sud se chargent, maintenant, d’animer la compétition pour leur premier kif. Oh ben, non… ce n’est toujours pas redescendu ! 

À noter que la formule change encore avec 4 poules de 6 équipes où chaque club ne rencontrera qu’une seule fois les 4 adversaires n’appartement pas à sa ligue nationale, avec 2 matches à domicile et 2 à l’extérieur.

Plus de précisions à relire ici >>

Au programme* de la 1ère journée de Champions Cup, le vendredi 8 décembre :

         Glasgow – Northampton (3) à 21h

         Connacht – Bordeaux (1) à 21h

Puis samedi 9 décembre :

         Toulon – Exeter (3) à 14h

         Bath – Ulster (2) à 16h15

         Toulouse – Cardiff (2) à 16h15                  -> FR2  

         Bulls – Saracens (1) à 18h30

         Munster – Bayonne (3) à 18h30

         Bristol – Lyon (1) à 21h

Enfin, dimanche 10 décembre :

         Sale – Stade Français (4) à 14h

         Leicester – Stormers (4) à 16h15

         La Rochelle – Leinster (4) à 16h15           -> FR2  

         Racing 92 – Harlequins (2) à 18h30

S’agissant de la Challenge Cup et les 6 autres clubs du TOP 14, veuillez consulter le site officiel de l’EPCR qui vous en détaillera le programme.

Retransmission France TV, dimanche 10 décembre à 14h : Perpignan – Lions (2)

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de beIN Sports

Du côté de l’Élite 1 féminine

Retrouvez tous les résultats* et le programme sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

#TOP14 #ASMR92 #Rugby #Urdapilleta #Clermont #froid #Racing92

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