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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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28 avril 2024

Les brèves d'Ovalie - Edition n°568

DES MAUX, RIEN QUE DES MAUX /

 

VI NATIONS (F)... 5è journée                  France – Angleterre      21 – 42

Encore un Crunch qui fait mal !

Parole et parole !

 

Que dire devant ce nouveau naufrage, le sixième Crunch du tournoi perdu depuis le Grand Chelem de 2018, le treizième consécutif toutes compétitions confondues.

 

Moi, je cherche encore les mots quand le duo de sélectionneurs, lui, les a déjà trouvés :

 

« On ne va pas juger notre Tournoi uniquement sur ce match. L'aventure prend forme. Le résultat est impactant. Il faut s'en servir. Nos joueuses sont résilientes. On ne va rien lâcher, on va revenir, on a grandi. Il faut prendre le temps. On est convaincu qu'on peut combler notre retard dans 18 mois. On a gagné plus que ce que l'on pense sur ce Tournoi. On prend conscience que c'est possible. On va repartir fort au travail. On ne va rien lâcher jusqu'en 2025. La Coupe du monde reste notre objectif. » (Gaëlle Mignot)

 

« Nous sommes convaincus par notre projet, le bilan est positif. Si on gagne en maîtrise sur les moments clés, la physionomie n'est plus la même. On va se nourrir, on va continuer de grandir, le projet avance fort. Aujourd'hui le haut niveau exige de la maîtrise dans notre camp, on en a manqué. On pense que ça peut se régler. On voit le potentiel de l'équipe. On voit le supplément d'âme. On perd le match sur des moments clés, mais l'essentiel est ailleurs. Le rugby peut aller très vite dans un sens comme dans l'autre. On ne craint pas ce genre d'écart. On avance. On construit. » (David Ortiz)

 

Même la capitaine, dépitée en fin de match, a tenté de positiver :

 

« Il nous a manqué des détails. Il y a du bon à garder de ce match. On continue de grandir. Par rapport à l'an dernier, nous avons su réagir. Le fait qu'il y ait beaucoup de monde au stade nous encourage à avancer et aller chercher ces gros matches. On remercie le public. Sur la gestion des émotions, nous avons grandi. On a été plus sereine et avec la tête froide. Même à 14 nous n'avons pas encaissé beaucoup de points. » (Manaé Feleu)

 

Encore des mots, toujours des mots, les mêmes mots, rien que des mots,

 

je déchante ce dimanche matin, pour essayer de répondre à ces Bleues qui ne savent plus comment nous dire leur amour du rugby. Oui, les Red Roses semblent invincibles, mais vous êtes bien trop perfectibles pour rivaliser et faire douter un tel adversaire.

 

Samedi, en fin d’après-midi, dans un stade Chaban-Delmas chauffé à « bleu » et acquis à sa cause, le XV de France féminin s’est fait laminer, rouler dessus, piétiner, concasser par un maul à seize pattes monstrueux, ne ramassant que les miettes d’un Crunch qui lui a systématiquement échappé, dès que les Françaises semblaient revenir dans le match.

 

D’entrée, les Anglaises ont investi le camp tricolore, bonifiant la première penaltouche avec un ballon porté qui s’est déployé, telle une pieuvre, en séquences de pick and go d’avants inarrêtables, envoyant le pilier Maud Muir dans l’en-but. Aitchinson transformait ce premier essai pour mener 0-7, puis 0-14, cinq minutes plus tard, sur une attaque et une issue identiques, devant une défense tricolore courageuse mais dépassée, la troisième-ligne-centre, Alex Matthews, aplatissant en force derrière la ligne.

 

Heureusement, nos Affamées avaient de la ressource et de l’appétit pour ne pas se laisser croquer aussi facilement. Sous l’impulsion d’une Charlotte Escudero vaillante et d’une Gabrielle Vernier tranchante, la réplique du XV de France ne s’est pas fait attendre, une attaque rondement menée par les avants envoyait la trois-quarts-centre à dame (7-14).

 

On pouvait espérer un renversement de la partie de nos Tricolores, mais le manque de lucidité et d’application, comme l’excès de zèle et de précipitation, encore et toujours, leur coûteront cher, à l’image de cette relance risquée et surtout inutile d’Émilie Boulard, depuis son camp, se faisant intercepter une passe téléphonée par Mégan Jones qui n’en demandait pas tant (7-21).

 

Mais encore, nos Bleues réagissaient avec orgueil et panache, sur une action de première main, derrière une bonne mêlée et une splendide psse sautée de Pauline Bourdon-Sansus pour Marine Ménager, très en jambes sur son aile, qui raffutait sa vis-à-vis, avant de déborder la défense et inscrire à nouveau l’essai de l’espoir (14-21).

 

Oui, mais voilà, cinq minutes plus tard le maul à seize pattes remettait tout le monde d’accord, emmené par sa capitaine, Marlie Packer (14-28). Trop facile, trop puissant, même si la finition pouvait laisser à penser que l’essai en deux temps n’était pas valide. L’arrogante Amy Cokayne, au talon, récidivait, cinq autres minutes après, juste avant la pause, avec le même maul monstrueux écrasant (14-35).

 

L’écart semblait trop important pour que nos Affamées renversent la table, dans une seconde période très disputée mais stérile, tant les Anglaises semblaient sûres de leur force défensive et de l’avance considérable au score. Marine ménager s’offrira néanmoins un doublé, en fin de match, auquel répondra Alex Matthews, histoire d’avoir le dernier mot et laisser les mêmes bleus à l’âme à nos Tricolores.

 

Des maux, toujours des maux, les mêmes maux…

 

Le XV de la Rose enchaîne donc son 6ème sacre consécutif sur 20, son 18ème Grand Chelem, là où le XV de France n’en compte que 5 sur 6 titres en 25 participations.

 

Un règne impitoyable des Red Roses à un an de la Coupe du monde, chez elles.

 

 

 

 

Les autres matches, en bref…

 

Irlande  Écosse        15-12      Un podium et une Coupe du monde pour l’Irlande

 

À Belfast, au stade de Ravenhill, samedi après-midi, le XV du Trèfle féminin s’est dépêtré d’un premier acte laborieux après avoir été cueilli à froid par un essai écossais d’Elis Martin (0-5). Plus dynamiques et engagées, au retour des vestiaires, les Irlandaises ont réussi à prendre le meilleur sur les Calédoniennes.

 

L’ailière Katie Korrigan concluait d’entrée une première offensive pour une première égalisation (5-5). La seconde viendra, un quart d’heure plus tard, par la demie d’ouverture Dannah O’Brien pour répondre à l’essai écossais de la trois-quarts-centre Lisa Thomson (12-12). Il faudra attendre la 73ème minute pour voir la botteuse maison punir une faute adverse et offrir la victoire à son équipe. Le public nord-irlandais pouvait alors exulter, heureux de cette troisième place directement qualificative pour la prochaine Coupe du monde en Angleterre, 

 

Pays de Galles  Italie          22-20       Une défense de fer et pas de cuiller de bois

 

Un peu plus tôt, dans l’antre du Millennium, c’est au bout du suspense et à bout de force que la puissance des premières lignes galloises a pris le dessus sur la vélocité des lignes arrière italiennes, évitant de justesse au XV du Poireau la cuiller de bois. Un essai, au bout du bout, du pilier Sisilia Tuipulotu offrait la victoire aux Diablesses Rouges, grâce à la transformation de Lleucu George. Le Pays de Galles termine néanmoins à la dernière place, mais avec l’honneur sauf.

 

Cl. : 1-Angleterre, 28 pts (+229) – 2- France, 19 (+73) – 3-Irlande, 10 (-71)
         4-Écosse, 9 (-50) – 5-Italie, 7 (-74) –– 6- Pays de Galles, 5 (-107) 

 

La 22ème journée de TOP 14, en peu de mots…

 

Toulouse (2) – Racing 92 (4)     32-12       Un banc dupontesque décisif

 

4 essais à 2 : Kinghorn (39), Dupont (48), Chocobares (52), Castro-Ferreira (53) / Kamikamica (11), Arundell (79)

 

Bayonne (12) – Bordeaux (3)     15-34       Jean-Dauger tombe, Bordeaux s'élève

 

2 essais à 3 : Tatafu (42), Erbinartegaray (46) / Bielle-Biarrey (4, 53), Tatafu (25)

 

Lyon (11) – Pau (9)     38-20       Le LOU sauve sa peau

 

6 essais à 3 : Couilloud (17), Niniashivili (31), Ioane (39), Kpoku (51), Rey (63), Tchaptchet (76) / Rey (35), Gorgadze (69), Ezeala (72)

 

Montpellier (13) – Perpignan (7)     20-25       Extraordinaires Catalans, inquiétant MHR

 

2 essais à 3 : Van Resburg (19), Bridge (45) / Dubois (34), Ruiz (51), Sobela (62)

 

Oyonnax (14) – Castres (8)     22-19       Formidables Oyomen en sursis, un CO à 12

 

3 essais à 2 : Ruru (39), Stark (50), Godener (52) / Nakosi (18), Dumora (35)

 

Clermont (10) – Stade Français (1)     41-18       Le leader fessé au Michelin, merci Raka !

 

6 essais à 2 : Delguy (6), Jauneau (21), Raka (27, 42, 68), Belleau (73) / Ward (11), Melikidze (80)

 

La Rochelle (5) – Toulon (6)     27-17       Les Maritimes se relancent

 

3 essais à 2 : Atonio (21), Botia (40), Jegou (80) / Smaili (2), Wainiqolo (51)

 

 

La semaine prochaine…

 

Place aux demies européennes !

 

Ils ne sont plus que deux de notre TOP 14. Le meilleur avec Toulouse, en Champions Cup, et le pire avec Clermont dont le déplacement à Londres, pour la Challenge Cup, laisse peu d’espoir de voir les Jaunards réaliser un exploit outre-Manche.

 

Au programme* des demi-finales de Champions Cup

Samedi 4 mai à 18h30 :    Leinster – Northampton

    

Dimanche 5 mai à 16h :  Toulouse – Harlequins

 

Au programme* des demi-finales de Challenge Cup

Samedi 4 mai à 13h30, à Londres :  Sharks – Clermont

à 16h :     Gloucester – Trévise

 

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de BeIn Sports (et France TV pour les Français)

 

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