Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Newsletter
42 abonnés
Jouez un match arbitré par Dédé !
TOP 7 - Le jeu de pronos du TOP 14
Le Café de la Page blanche

Bandeau le café de la page blanche v12

Facebook >> Twitter >> Instagram
18 décembre 2023

Les brèves d'Ovalie - Edition n°549

À Bordeaux, un grand cru se décante

CHAMPIONS CUP... 2è journée                Bordeaux (1) – Bristol (4)    36 – 17

Un grand Penaud !

10 sur 10 !

Avant de mettre un titre en bouteille, il faut laisser son jeu se décanter. C’est ce que nous a enseigné cette ligne de trois-quarts girondine, triomphante sous le coucher de soleil de Chaban, ce samedi.

Un jeu limpide qui, dans un deuxième temps, a laissé se déposer quelques impuretés sur le pré, dégageant l’essentiel d’une victoire bonifiée et la promesse d’un grand cru à venir cette saison.

Dès l’ouverture de la rencontre, on pouvait sentir qu’on avait affaire à un grand Bordeaux, structuré autour d’une charnière généreuse, avec du nez, des avants denses et puissants et des trois-quarts au jeu souple, sans aspérités, avec de la cuisse mais surtout des jambes de feu-follets à faire tourner les têtes.

Une percée de Penaud humait bon le premier essai béglais que Lucu avalait cul-sec dans l’en-but anglais. Le meilleur marqueur français, en grande forme internationale, faisait tourner en bourriques les Oursons* de Bristol

(*) car l’équipe anglaise était largement rajeunie, sans ses internationaux, ni Vakatawa

comme on fait tourner un vin en barrique dans un grand verre de dégustation, avant de l’avaler tout rond. Un plaisir que l’ancien Jaunard (bouh !) offrit à son compère du XV de France, sur l’autre aile. Le jeune Bielle-Biarrey plongea son nez derrière la ligne, dans une figure acrobatique, pour siffler d’un trait le second essai. Penaud se chargea lui-même du troisième, un quart d’heure plus tard, s’enfilant trois défenseurs aux plaquages vains et nous gargarisant, au passage, de crochets piquants.

22-3, à la pause, un premier acte de dégustation fabuleux !

Le second sera moins limpide mais tout aussi efficace et enthousiasmant, avec deux nouveaux essais, aux inspirations de Jalibert et de Penaud, incontestable homme du match, envoyant Tapuai puis Nanette à dame, validant le point de bonus offensif... même si, entre temps, des fautes et des errements défensifs permirent aux « oursons » britanniques de sauver l’honneur, par deux fois, par Dun et Lennon.

Mais regardons le verre à moitié plein. Avec cette puissance de feu, cet équilibre de jeu, un bilan comptable affichant un dix sur dix, on se dit que cette équipe peut aller loin dans cette compétition, avec un peu plus de bouteille et en continuant de décanter son jeu pour que, dans quelques mois…

ce Bordeaux-là, ait tout d’un grand cru !

 

Tous les autres matches par poule, en bref…

Poule 1    (de Bordeaux)

Lyon (2)  – Bulls (5)                                29 – 28

Saracens (3)  – Connacht (6)                 55 – 36

Un point d’honneur long comme un bras

Que cela fait du bien de voir enfin des Sud-Africains se prendre un point dans la gueule, à la fin du bal. (quoi, Je ne le aime pas ?). C’est qu’une image, bien entendu, puisqu’il s’agit du score final, alors que les Bulls semblaient bien partis pour piéger le Lou sur son terrain, à Gerland, samedi soir. Menés 12-18, à la pause, après deux essais de part et d’autre, Burger d’abord, puis Petersen, auxquels ont chaque fois répondu Dumortier puis Pacheco, les Lyonnais ont accéléré au retour des vestiaires, forts de leurs finisseurs décisifs, pour planter deux banderilles dans le dos des buffles sud-africains, par Parisien puis Charcosset, dans un chassé-croisé haletant, Van Staden venant semer le trouble, à dix minutes de la fin, avant que Regard n’offre l’essai de la victoire sur le fil. Une sacrée belle victoire bonifiée qui place le Lou devant, derrière l’UBB en pôle position. Mais attention au retour en forme des Sarries pour nos deux Frenchies !

Poule 3

Northampton (1)  – Toulon (6)              22 – 19

Bayonne (4)  – Glasgow (3)                   11 – 12

Exeter (2)  – Munster (5)                       32 – 24

Toulon, Bayonne, autant d’actes manqués

Vendredi soir, au Franklin's Gardens de Northampton, les Toulonnais ont manqué l’occasion de rattraper leur faux pas à Mayol, la semaine dernière, face à d’autres Rosbifs, les Chiefs d’Exeter. Dominés en première période (10-3), face à des Anglais efficaces balle en main (2 essais de Seabrook et Furbank), plus qu’au pied de Smith (1/4), les hommes de Mignoni ont limité la casse avec une pénalité d’Hervé avant de réagir en deuxième période, grâce à un Jaminet décisif, auteur du premier essai varois et d’un drop qui consolidait l’avance obtenue, quelques minutes plus tôt, après une pénalité d’Hervé et un second essai par Ribbans, en réponse au doublé de Furbank (15-19). Mais, comme la semaine passée, les Toulonnais ont subi les dernières minutes, en infériorité numérique, après deux cartons jaunes infligés simultanément à Le Corvec et Sinzelle, encaissant le quatrième essai local pour une nouvelle défaite, bonifiée, tout comme la victoire de Northampton en tête de la poule. Les points manqués au pied par Hervé et Jaminet accentueront encore plus les regrets des Français.

Tout comme ceux par Lopez, pas plus en veine, au même moment, à Jean-Dauger. Car, après leur exploit retentissant à Thomond Park, les Basques ont bêtement laissé filer une victoire qui leur tendait les bras. Dans un premier acte serré, où il faudra attendre une demi-heure pour voir une première action d’envergure, débouchant sur une première pénalité, passée par Lopez, avant que le premier essai local ne soit conclu par Bosch, sur un classique ballon porté, les coéquipiers de Lopez ont encaissé un essai bête juste derrière, pour ne mener que d’une longueur à la pause (8-7), alors qu’il y avait la place pour plus. Durant la deuxième mi-temps, l’inefficacité basque allait être encore plus criante, balle en main ou au pied, Lopez puis Hodge manquant deux pénalités sur trois, alors que Mckay s’était joué de la défense bayonnaise pour faire passer son équipe devant, de justesse, car Thompson n’était pas plus adroit face aux perches. Et que dire de cette dernière action, après la sirène, où des avants trop gourmands ont mangé l’occasion de drop pour Dolhagaray. Une défaite frustrante, donc, avec un petit point d’écart pour un autre de bonus qui laisse encore espérer une qualification en huitièmes, un peu plus que les Toulonnais, bons derniers.

Poule 2

Ulster (4)  – Racing 92 (5)                     31 – 15

Harlequins (3)  – Toulouse (2)              19 – 47

Cardiff (6)  – Bath (1)                            32 – 39

Un petit Racing et un grand Toulouse

Samedi soir, l’Ulster n’a pas eu à forcer son talent pour se défaire d’un Racing sans ambition, ni cohésion, dans un match équilibré mais dont la balance a vite penché du côté des Irlandais, plus réalistes et efficaces Quatre essais pour un bonus offensif minimum, en moins de 50 minutes quand les Franciliens n’en marquaient que trois, par Le Garrec et un doublé de Tarric, sans le moindre point de bonus ni au pied, ce qui en dit long sur leur inefficacité criante. Les hommes de Lancaster peuvent aller se rhabiller, cette compétition n’est pas taillée pour eux. Par contre, à Toulouse…  

Les champions de France se déplaçaient chez des Harlequins, vainqueurs à Paris-la-Défense, la semaine passée, et qui espéraient bien accrocher un autre club français sur leur tableau de chasse. Mais c’était sans compter la défense imperméable des Haut-Garonnais, et surtout leur redoutable attaque, infligeant une leçon de rugby offensif, avec 7 essais d’école, ou presque. Barrassi, magnifique, s’offrira un doublé, Delibes, Mauvaka, Lebel, Neti et Ramos complétant le festival. Il faudra compter avec les Toulousains, cette saison pour un retour au premier plan de cette compétition, sachant que les tenants du titre ont du souci à se faire.

Poule 4

Stormers (4)  – La Rochelle (5)             21 – 20

Stade Français (6)  – Leicester (2)        24 – 27

Leinster (1)  – Sale (3)                           37 – 27

Des Maritimes foudroyés, des Parisiens timorés

Samedi après-midi, les internationaux rochelais ont revécu le cauchemar du quart de finale de coupe du monde, mourant à un point, au coup de sifflet final, face à des Boks qui semblent, décidément, marcher sur l’eau après que les Maritimes leur ont longtemps mis la tête dessous. Le champion d’Europe en titre a subi, une nouvelle fois, la foudre d’un arbitrage décisif (je ne dis pas injuste, mais juste conséquent). Menant 14-27, à quatre minutes du terme, après l’essai d’Hastoy qui augurait d’un meilleur sort, l’arbitrage vidéo décida de sanctionner Sclavi pour un coup de tête en amont, annulant l’essai contre carton jaune + pénalité qui amenera l’essai de la gagne derrière une penaltouche + la transformation de Libbok, sur le fil. Il n’aura finalement servi à rien de mener toute la partie avec brio, après les essais de Kerr-Barlow et de Tanga, en début de chaque période. À la fin, c’est toujours l’arbitre qui a raison, à chercher et trouver des poux dans la tête du jeu de nos Tricolores. Tant que les Sud-Africains n’en ont pas, le jeu et la victoire restent sains, les Stormers laissant les Martimes à la traîne dans une poule qui ne veut décidément pas leur sourire.

Les Parisiens n’ont pas été au mieux, à Jean-Bouin, pour essayer de corriger leur faux départ à Sale. Ils ont tout essayé, mais en vain, trop justes, ils ont flanché d’une courte tête face aux Tigres du Leicester qui ont saisi chaque occasion pour ne pas laisser les locaux espérer. Hirigoyen, Laloi et Barré, trois essais partout, et une pénalité de plus pour Shillcock à l’arrivée, qui ne laisse qu’un petit point de consolation aux hommes de Labit. Paris ne garde pas plus d’espoir que La Rochelle pour se qualifier en janvier.

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement, par poule, après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

La 2ème journée de la Challenge Cup, en bref…

Poule 3

Gloucester (1)  – Clermont (4)              28 – 17

Édimbourg (5)  – Castres (3)                 34 – 21

Scarlets (6)  – Black Lion  (2)                7 – 23

Vaincus mais pas morts

Vendredi soir, à Gloucester, Clermont a couru après le score dans un match qu’ils ont perdu en fin de premier acte, après avoir mené grâce à un essai de Jauneau puis encaissé deux essais, coup sur coup, juste avant la pause (22-10). L’essai, à l’heure de jeu, de Pita-Gus Sowakula ne changera rien à la mainmise des Anglais sur le match et la victoire (sans bonus) sous la botte de Carreras. Rien de bien grave pour l’ASM, deuxième ex-aequo avec trois autres protagonistes derrière le Anglais, avant de recevoir les Scarlets (derniers) au Michelin et de se déplacer en Afrique du Sud pour une qualification parmi les quatre premiers.

Samedi après-midi, les Castrais n’ont rien pu faire face à des Écossais en supériorité numérique quasi tout le match, après le carton rouge contre Cocagi, malgré l’essai d’entrée de Bouzerand. Ils ont pris un 34-0, cinq essais en une petite heure, avant de sortir la tête de l’eau, haute, mais sans le point de bonus offensif, dans le dernier quart d’heure, grâce à De Benedittis et Nakarawa. Rien de bien grave, je disais, pour des Tarnais, comme les Clermontois, encore dans la course.

Poule 1

Oyonnax (6)  – Zèbre (4)                       14 – 21

Pau (5)  – Newport (3)                           24 – 21

Cheetah (1)  – Sharks (2)                      32 – 29

Oyo lâche et Pau se relance

Que ce soit à Pau ou à Oyonnax, les effectifs tournent pour être d’attaque, sans doute, pour le TOP 14. Et pour ce dernier (également au classement), la réception des Italiens zébrés n’a pas suffi à motiver ses joueurs plus que ça, accusant une seconde défaite de rang. Quant aux Palois, au contraire, l’équipe bis s’est mobilisée pour engranger une première victoire dans la compétition, grâce à trois essais de Ruffenach, Hamonou et surtout Attisogbe, arrachant la victoire sur le fil.

Poule 2

Montpellier (1)  – Ospreys (4)               38 – 5

Trévise (3)  – Perpignan (6)                  29 – 7

Lions (2)  – Newcastle (5)                     35 – 13

Le MHR carbure, l’USAP est ailleurs

Clairement, Perpignan n’a pas l’effectif pour jouer sur les deux tableaux, Azéma et ses hommes ayant sans doute déjà la tête au TOP 14. Sans commentaire donc. Par contre, pour les nouveaux warriors de Collazo, la compétition européenne semble les galvaniser, avec une deuxième victoire écrasante face aux Gallois des Ospreys. 6 essais à 1, signés Bridge (auteur d’un doublé), Coly, Karkadze et enfin Cadot (pour un autre doublé). De quoi relancer une saison et des joueurs laissés sur le carreau par le staff précédent.

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

 

La semaine prochaine…

Le TOP 14 prend ses airs de fête !

Au programme* de la 10ème journée du TOP 14, dès le vendredi 22 décembre :

    Perpignan – Bayonne, à 19h

    Bordeaux – Lyon, à 21h

Puis samedi 23 décembre :

    Montpellier – Castres, à 14h

    Racing 92 – Oyonnax, à 14h

    Pau – Clermont, à 16h

    Stade Français – La Rochelle, à 18h

    Toulouse – Toulon, à 21h05

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

Du côté de l’Élite 1 féminine

Retrouvez tous les résultats* et le programme sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

#ChampionsCup #UBBBRI #Rugby #Bordeaux #Bristol #grandcru

Publicité
Publicité
Commentaires
P
Toulouse et Bordeaux sur un nuage. Quel plaisir de les voir si bien jouer.<br /> <br /> Une question : Comment fais-tu pour résumer si bien toutes ces rencontres ?
Répondre
Publicité