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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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10 octobre 2016

Les brèves d'Ovalie - Edition n°234

La face B du XV toulousain

TOP 14... 8ème journée                         Clermont – Toulouse        29 – 25

Le retour gagnant de Tekori

Mieux que l’original !

La version du jeu toulousain interprétée par un groupe largement remanié dans l’enceinte du stade Marcel-Michelin a entraîné les joueurs clermontois dans un folklore inattendu jusqu’à leur faire tourner la tête et effondrer leur mêlée durant tout le match.

Un jeu éclectique et surprenant, une musique d’un nouveau genre, loin du refrain prévisible des trois-quarts classiques entonné à tue-tête ou à tu-t’entêtes-à-jouer-au-large.

Un tube de la face A qui se voulait jusque-là efficace à faire danser les essais sur la piste mais qui finissait toujours par les faire rasseoir devant l’en-but à chaque couplet d’une journée de championnat.

Alors que de l’autre côté du disque, une musique inattendue... pas assez entendue dans les radios du TOP 14, en manque de temps d'écoute et plein d’enthousiasme surtout, a trouvé le bon rythme pour faire plier la conquête rock’n’roll du leader auvergnat.

Pas de Dusautoir, de Maestri, de Médard, de Fickou et de bien d’autres titulaires encore. Mais Doussain à la baguette et surtout, une première ligne impressionnante composée de Baille, Tolofua et Johnston qui dégonflera à elle seule la mêlée du géant du pneu.

Comble d’ironie, la pelouse du Michelin aurait été très favorable à la puissance de la mêlée toulousaine.
Merde alors !

Mais heureusement, le danseur auvergnat avait sa botte secrète.

Et il a pu s’en remettre à son buteur, Morgan Parra, pour garder le tempo du match et du score, par un sans faute au pied remarquable et remarqué (7 réalisations sur 7), et venir à bout d’une formation haut-garonnaise la main sur le ballon durant presque tout le match.

Pourtant cela avait plutôt bien commencé pour les Jaunards qui ont inscrit rapidement un premier essai par Iturria après un raté de Marques qui s’est fait intercepter le ballon par Lopez. Le demi de mêlée visiteur sera le seul point noir de cette séduisante équipe toulousaine, manquant la moitié de ses tentatives au pied après cette première bourde.

Car c’est logiquement que le pilier droit visiteur, Johnston, concrétisait au bout de vingt minutes la domination de son pack sur un groupé pénétrant pour le premier essai toulousain.

Si Marques n’a pas su le transformer, Parra, lui, a enquillé les pénalités et permis aux siens de creuser l’écart jusqu’à l’essai de Lamérat après une belle percée de Fofana.

Toulouse, qui dominait par ses avants, s’est vu une nouvelle fois récompensé juste avant la pause, par un deuxième essai de Tekori qui a transpercé la défense locale, la tête aux vestiaires sans doute. La transformation de Marques réduisait tout de même l’écart à 8 points.

En seconde période, ça a été la même chanson. D’un côté Clermont, sans mêlée, se faisait sanctionner, prenant au passage deux cartons jaunes et un essai de pénalité. De l’autre, Marques s’emmêlait les pinceaux sur ses coups de pieds et laissait filer des points précieux au tableau d’affichage quand Parra parachevait son sans faute.

Le leader au final restera leader quand les Toulousains prendront un point de bonus défensif plus que mérité et donneront plus que des points de satisfaction à leur entraineur, Ugo Mola, désormais bien emmerdé avec ses titulaires au repos pour aborder la quinzaine européenne.

Parce que franchement, elle avait de la gueule cette équipe-là !

 

En bref...

La Rochelle (2) – Toulon (4)                  17 – 17

Une belle opération, tout compte fait

Les Maritimes cèdent leur deuxième « nul » à domicile après celui face au leader clermontois.

Après cinquante minutes d’anesthésie totale de ses membres, le XV rochelais s’est réveillé en salle d’opération du stade Marcel Deflandre avec un gros mal à la tête quand le Varois Carraro venait de plonger dans son en-but et le plonger alors dans le doute.

« C’est grave docteur ? »

Mais les symptômes de la bonne forme de l’agent Broke James à l’ouverture et l’attention au jeu de Steeve Barry au centre, les deux atouts précieux des Maritimes, laissaient à penser que non. A un quart d’heure du terme, l’ailier du « Sept » égalisait en coin sur une superbe action au large.

Le rétablissement acquis (du score), les Rochelais pensaient sortir sans séquelles de ce match quand James rajoutait les trois points de la victoire. Seulement une ultime pénalité sur le fil offrait les points d’égalisation au docteur Bernard qui confirmait la fragilité du club maritime, pourtant en bonne santé en tête du classement.

Toulon effectue, quant à lui, une bonne opération, en bonne place dans le TOP 6.

 

Montpellier (3) – Castres (10)                28 – 19

Un poids au dessus

Quand on parle du MHR on montre tout de suite les muscles et les kilos. Parce qu’il y en a.

Le pack d’avants montpelliérain a encore été au dessus de la mêlée, fermée, poussant son adversaire systématiquement à la faute. Ce qui a permis notamment au pied de Botica, l’arrière héraultais dans tous les coups, de donner l’avantage aux siens en première période avant que la puissance du troisième ligne Qera ne concrétise avant la pause le seul essai local, en réponse à Grosso vingt minutes plus tôt.

La seconde période aura été à l’avantage des visiteurs. En vain, tant les Tarnais, peu en réussite au pied, laisseront filer le match et le bonus défensif.

Le MHR reste aux avant-postes sur la dernière marche du podium quand le CO voit la zone relégable se rapprocher derrière eux.

 

Grenoble (13) – Bayonne (14)                44 – 16

Fuis-moi, je te suis…

Bayonne n’a pas dit son dernier mot après sa lourde défaite au Stade des Alpes. Si Grenoble a enfin relevé la tête en offrant une victoire bonifiée à son public et sa dernière place à son actuel adversaire du jour, vraisemblablement futur adversaire de demain… en PRO D2, il n’en reste pas moins que le chassé-croisé des deux actuels relegables n’a pas fini sa course infernale contre la montre.

Certes, devant, des potentielles proies ne sont qu’à portée d’une victoire. Le championnat est long et les aléas nombreux sur une saison, chacun le sait.

C’est pourquoi les Isérois ont voulu marquer un grand coup (et comment ! Cinq essais) et montrer à leurs adversaires, quels qu’ils soient, qu’ils savent jouer au rugby et qu’ils ne comptent pas se laisser faire.

Quant aux Basques, ils enchainent leur septième match sans victoire. De quoi s’inquiéter quand même. Je les vois mal, eux, s’en sortir, au vu de leur potentiel de jeu… courageux mais limité.

 

Lyon (9) – Pau (12)                                 27 – 22

La peur du LOU

Le bonus offensif en poche à l’heure de jeu, avec 3 essais (Tuifua, Michalak, essai de pénalité), le LOU sort son meneur de jeu, Michalak, demi de mêlée pour l’occasion… et patatra !

Pau refait alors surface. Essai de Votu qui reprend le point de bonus aux locaux pour le donner aux visiteurs et inflige une fin de match de terreur à son hôte, tout prêt de céder un deuxième essai et la victoire.

Ouf ! Le LOU n’a finalement pas mangé la feuille de match et laisse les Palois derrière à 5 points du premier relégable.

 

Racing 92 (8) – Stade Français (11)      29 – 22

Le jeu du « chat »

Samedi après-midi, à Colombes, le derby de la capitale a tourné au jeu du chat et de la souris. Arias répondait à Imhoff, chacun sur son aile, quand Machenaud répondait à Dupuy au pied, avec un retard de deux pénalités à la pause, qui faisait les affaires du voisin parisien (10-16).

Mais au retour des vestiaires le buteur francilien s’offrait l’égalité parfaite avant l’heure de jeu et que ce jeu, du chat et de la souris, ne révèle un dénouement inattendu.

Entré à l’heure de jeu en place de Lacombe, Camille Chat allait mettre tout le monde d’accord. « Le Chat, c’est moi ! »

Paniqués sur une ultime pénalité, les Parisiens se sont alors tous perchés sur le porteur du ballon, offrant une occasion en or au vrai « Chat » de se saisir du ballon et de toucher avec l’en-but.

« Chat ! » La victoire du Racing était acquise tandis que Machenaud se chargeait de retirer le point de bonus défensif au Stade français.

Jeu cruel qui enlève plus qu’une épine au pied des Racingmen, empêtrés dans une polémique de corticoïdes décelés lors de la dernière finale, il était moins une que Lorenzetti nous parle d’une nouvelle affaire d’hémorroïdes.

Le Racing recolle au TOP 6 quand Paris s’en éloigne à nouveau.

 

Bordeaux (5) – Brive (7)                         27 – 25

Jusqu’au bout…

Quand on vous disait la semaine passée que Brive n’était pas une petite équipe !

Les Bordelais ont du s’employer jusqu’au bout pour tenir un match que les Brivistes leur ont rendu compliqué, marquant à la dernière minute pour décrocher le point de bonus défensif. Encore cinq minutes et Bordeaux aurait pu perdre ce match.

Peut-être pas. Mais le jeu « dur » des visiteurs a permis à Laranjera de scorer autant de fois qu’on lui aura permis en première période, remplaçant impeccablement Germain dans l’exercice (ce dernier rentrera à la demi-heure de jeu pour remplacer Cabannes blessé, ne reprenant le but qu’une fois)

L’essai de Ashley-Cooper en première période ne suffira pas à compenser les points brivistes qui prennent les devants en seconde sur deux nouvelles pénalités dont celle de Germain à plus de 50 mètres.

Heureusement Beauxis et Connor donneront de l’air aux Girondins avec un deuxième essai sur un coup de pied génial pour lui-même de l’ancien ouvreur international avant la passe décisive pour son ailier. Une égalisation que Beauxis bonifiera par trois nouvelles pénalités jusqu’à l’essai opportuniste de Koyamaibole, encore lui.

L’UBB et Brive occupent les dernières places du TOP 6 et ont démontré qu’ils étaient de sérieux outsiders.

 

 (entre parenthèses, le rang du nouveau classement après cette journée)

Tous les résultats officiels du week-end >>

 

Le IV Nations en bref...

Afrique du Sud – Nouvelle-Zélande     15 – 57

Comme un ouragan…

9 essais à zéro. Il n’y a pas que Matthew qui a tout balayé sur son passage ce week-end.

L’Afrique du Sud  ne l’a pas vu venir… tout du moins avec cette violence là !

Le XV All Black a soufflé sur les Springboks avec une puissance qu’on ne lui connaissait pas encore.

9 essais à zéro. Une déculottée devant un public désemparé, ne voyant plus comment aidé ses joueurs à regagner les abris en dehors de leur en-but. Une humiliation de plus alors que les Sud-Africains avaient espéré terminer sur un match référence qui leur aurait rendu les honneurs de leur rang, deuxième nation mondiale du rugby.

Que nenni ! 9 essais à zéro. Ils n’ont tout simplement pas existé devant tant  de puissance et d’intelligence de jeu de leur adversaire, décidément sur une autre planète. Un carton plein de points (30 sur 30) qui confirme son hégémonie dans ce sport sur tout le globe terrestre.

Les Globes trotters du ballon ovale ont tout simplement fait le show soufflant l’effroi dans la défense sud-africaine. Dagg, Perenara et Barret pour chacun un doublé, quand Taylor, Smith et Squire parachevaient la démonstration.

La deuxième place se jouait donc dans le match suivant, laissant une chance pour le Springboks en cas de victoire non bonifiée des Pumas.

 

Argentine – Australie                            21 – 33

Comme un acte manqué…

Les Pumas n’auront pas réussi l’exploit de ne pas terminer à la dernière place et encore moins de prendre la deuxième aux deux mastodontes du rugby de l’hémisphère sud que sont l’Afrique du Sud et l’Australie.

Les Argentins ont toujours couru après le score face à des Wallabies intraitables et inspirés les premiers. A deux essais partout en seconde période, on aurait pu croire à un renversement de situation. En vain, les Australiens en ajouteront deux de plus à leur compteur, logiquement.

On sait le rugby argentin à niveau, on l’a vu à la dernière coupe du monde, mais il manque encore un petit palier pour espérer mieux que la dernière place. La saison prochaine, sans doute.

 

Classement : 1- Nouvelle-Zélande 30 pts ; 2- Australie 13; 3- Afrique du Sud 10; Argentine 5.

  

La semaine prochaine…

Place à l’Europe !

La Champions Cup et sa petite sœur, la Challenge Cup, sont de retour pour une quinzaine de « super rugby » où nos clubs français auront l’occasion de valider leur état de forme avec ce qui se fait de mieux dans l’hémisphère nord.

Que des affiches de prestige !

 

Côté Champions Cup, ça commence samedi 15 octobre :

  • Leinster – Castres, 16h15 (beIN) : le choc,
  • Toulon – Saracens, 16h15 (beIN) : l’électrochoc,
  • Connacht – Toulouse, 18h30 (beIN) : le piège irlandais,
  • Northampton – Montpellier, 18h30 (beIN) : la crème anglaise.

Puis dimanche 16 octobre :

  • Bordeaux  Ulster, 14h (beIN) : bien rentrer dedans,
  • Racing 92 – Munster, 16h15 (Fr2) : un plat de résistance direct !
  • Exeter – Clermont, 18h30 (beIN) : un rosbif pas si tendre.

Tous les matches >>

 

En ce qui concerne la petite compétition de la Challenge Cup qui concerne les 7 autres clubs du TOP 14, je vous invite à consulter le site officiel de l’EPCR qui vous en détaillera le programme.

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Commentaires
B
Bonjour,<br /> <br /> Cette équipe briviste joue bien, cependant elle peine à être régulière. De son côté, Clermont est en train de monter en puissance en championnat et semble bien parti en Coupe d’Europe.
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