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L E S B R E V E S D O V A L I E . C O M - l'Hebdo du Rugby par Antonio -
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  • Revivez ici les grands moments du rugby à XV... avec les fameuses "Brèves d'Ovalie" d'Antonio ! Retrouvez tous les résultats du TOP 14 à la CHAMPIONS CUP, en passant par le Tournoi des VI Nations et la Coupe du monde, bien sûr !
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30 janvier 2022

Les brèves d'Ovalie - Edition n°463

La gamelle des rois

TOP 14... 16è journée                             Toulouse (4) – Racing 92 (8)      15 – 20

Ntamack sans solution, cette fois !

Toulouse a encore eu la fièvre.

Samedi soir, les doubles champions de France et d’Europe sont tombés de haut, après avoir enfin sorti leur jeu d’une longue convalescence forcée, à cause du Covid-19 et l’acharnement vain d’une coalition suisse d’outre-Manche qui cherchait à lui couper la tête pour mieux lui trouver des poux.

Pauvres rois d’Ovalie qui, quelques heures auparavant, ont vu leurs cousins de la dynastie du ballon rond perdre la tête en Coupe de France face à une commune troupe de Versaillais, de rang très inférieur. Un comble historique ! Un signe aussi.

Pourtant, samedi soir, à la maison, les champions toulousains retrouvaient leur maître à jouer, l’enfant roi du monde, trop longtemps écarté des terrains (depuis mi-décembre), associé à son compère à la charnière de ce jeu flamboyant qui, sous sa baguette, a terrassé les All Blacks avec le XV de France, cet automne.

De quoi effrayer tout visiteur sans flair rugbystique développé.

Mais voilà, d'autres Franciliens ont voulu marquer l'histoire, à leur tour, tels des insurgés marchant sur la ville rose, comptant bien tirer les rois de leur lit douillet et profiter de leur torpeur, dans le brouillard ambiant, pour leur faire avaler la fièvre de travers en entrant dans l’arène d’Ernest-Wallon avec des velléités de combat et d’occupation.

Durant toute la première période, le roi de France est resté hors sujet, en dehors de l’exploit personnel de son arrière, Mallia, auteur du premier essai toulousain, après un somptueux cadrage-débordement sur son compatriote argentin Imhoff.

Les locaux ont subi la loi des Racingmen qui ont occupé tout l’espace et eu tous les ballons qu’ils ont mangé, par deux fois, pour ne mener que par deux coups de pied de Gibert, à la pause (5-6), laissant une dizaine de points sur leur route.

Une aubaine pour les Haut-Garonnais qui, au retour des vestiaires, ont pu reprendre en mains la partie, après leur deuxième essai, d’entrée, signé Chocobarès (encore un Puma !), qui laissait présager un retour en force du grand Toulouse.

Il n’en a rien été !

Le roi de l’Ovalie n’a pas réussi pas à remettre la tête à l’endroit à son jeu flamboyant et efficace sous la houlette de son enfant prodige qui sortira la tête basse, à dix minutes du terme d’une fade et triste partie, maîtrisée jusqu’au bout par les Franciliens, Machenaud parachevant au pied une victoire référence, chez le champion en titre, qui remet le Racing en course, aux portes du TOP 6.

Toulouse enchaîne sa troisième défaite consécutive en championnat, la première à domicile, dégringolant à la quatrième place, en comptant néanmoins deux matches en retard (mais comme la plupart de ses concurrents).

De quoi interroger le staff du XV de France avant d’intégrer ces champions en manque de repères pour le tournoi.

La bande à Lucu et Jalibert pourrait bien en profiter !

 

Les autres matches en bref…

Bordeaux (1) – Castres (5)                   23 – 10

Le solide règne des Girondins

La bande à Urios, sans ses stratèges à la charnière, réservés pour le XV de France, a dû s’adapter avec ses vieux pour se défaire de Castrais qui avaient été aussi impressionnants que malheureux en coupe d’Europe.

Les Trinh Duc-Lesgourgues ont ainsi fait le boulot en une mi-temps, avec les papis Marais, Picamoles, Lamérat et capitaine Poirot.

Deux essais, de Seuteni, puis Picamoles, ont eu raison de la faible défense des visiteurs, pris dans tous les secteurs et menés logiquement 20-0 à la pause.

La seconde période a été d’un tout autre calibre pour les locaux après qu’ils ont encaissé d’entrée l’essai de Kornath. Tendues et maladroites, les deux équipes s’en s’ont tirées avec une pénalité chacune en sus, pour un deuxième acte, ma foi, statique et en proie à l’indiscipline, avec beaucoup de déchets, en touche notamment pour les Tarnais.

Une bonne affaire pour l’UBB qui, bien assise sur son trône, peut voir venir sans crainte la période de doublons sans ses cadres. Le CO reste dans le TOP 6.

La Rochelle (6) – Montpellier (2)         23 – 29

Et de sept !

Le MHR enchaîne une incroyable série de victoires, depuis sa défaite à domicile face à l’ASM, au mois d’octobre, sa quatrième à l’extérieur, après le Racing, Paris et Biarritz.

Tout en puissance, et finesse aussi, avec leur charnière de classe internationale, Reinach-Garbisi, les Cistes ont fait la course devant toute la partie, grâce au premier essai du demi de mêlée sud-africain qui a lancé les hostilités.

Dès lors, les Maritimes ont couru après le score et le brio de leur jeu, laissé à Glasgow. Leyds marquait par deux fois pour tenter de sauver les apparences quand, en face, Bécognée, Capelli et Aprasidze enfonçaient le clou dès que les locaux les talonnaient d’un peu trop près.

Une première victoire à Marcel-Deflandre pour les Montpelliérains qui prennent logiquement la place de dauphin délaissée par le champion de France.

Quant aux Rochelais, ils préservent la leur dans le TOP 6 grâce au faux pas des Clermontois à Pau.

Pau (9) – Clermont (7)                         28 – 20

L'indiscipline a tué les Jaunards

Raka et Naqalevu ont eu beau faire tout seuls la différence, en moins d'une heure, pour donner l'avantage aux Clermontois, après l'essai du centre fidjien en première période, suivi de celui de Jedrasiak au retour des vestiaires (16-20), cela n'a pas suffi. Car les deux cartons jaunes qui ont suivi, contre les deux entrants, Dessaigne et Béria, ont donné des ailes et des occasions aux Palois de renverser la rencontre, inscrivant deux essais, coup sur coup, par Gorgadze et Habel-Kuffner, complétant celui de Colombet en début de partie.

Les Auvergnats ont tout perdu en dix minutes, en infériorité numérique, jusqu'au point de bonus défensif. Tout est désormais à refaire pour espérer intégrer les six.

Quant aux Palois, cette victoire les en rapprochent à seulement quatre longueurs.

Stade Français (10) – Toulon (13)          26 – 24

Coaching gagnant

Pris à la gorge d'entrée par des Toulonnais entreprenants et réalistes, avec deux essais (Wainiqolo et Serin), les Parisiens ont su recoller juste avant la pause par une réplique de Alo-Emile (10-17).

Il faudra attendre l'entrée de leur charnière suppléante, Coville-Sanchez, pour voir les locaux renverser la pression et le cours du jeu, grâce un essai d'un autre entrant, Burban. Les Varois trouveront les ressources pour aller chercher l'essai du bonus défensif après la sirène, par Laborde.

Un point bien maigre qui ne permet pas au RCT de sortir de la zone relégable, même s'il compte deux matches en retard de plus que son bourreau du jour et ses autres concurrents pour refaire son retard sur eux.

Perpignan (12) – Lyon (3)                     23 – 28

Brive (11) – Biarritz (14)                       33 – 10

Des promus à la traîne

Si les Perpignanais ont mieux résisté et fini que les Biarrots, il apparaît clairement que les promus n’avaient pas les armes pour venir à bout d’adversaires plus coriaces et efficaces en face.

Perpignan est allé chercher ses deux essais, au forceps, au bout de chaque mi-temps (Acebes, Eru), avec un précieux bonus défensif qui le maintient à quatre longueurs de la lanterne rouge basque, largement défaite à Brive, n’ayant inscrit qu’un seul essai au bout de la première période avant de sombrer complètement dans la seconde.

Lyon, grâce à ses trois essais (Niniashvili, Regard et Arnold) lors de son réveil en seconde période, grimpe sur le podium, à hauteur du MHR, tandis que Brive, avec sa victoire bonifiée (4 essais de Matu’u, Zafra, Fa’aso’o et Acquier) sort de la zone rouge.

(entre parenthèses, le rang du nouveau classement après ce week-end)

Tous les résultats officiels du week-end >> 

  

La semaine prochaine…

Le Tournoi fait son entrée… en doublon, comme d’hab !

Cette nouvelle édition se déroulera sans les Féminines dont la compétition a été décalée après celles des jeunes et moins jeunes messieurs, au 26 mars. Les organisateurs s’en expliquent :

« Des changements dans la compétition en 2021 furent une réussite avec un nouveau créneau qui a conduit à des chiffres d’audience plus élevés et plus d’engagement sur les réseaux sociaux. 

Les matchs en 2022 seront, du coup, joués dans un créneau de six semaines de fin mars et avril, et ne seront plus alignés avec les matchs du Tournoi masculin. »

Faudrait pas non plus que nos fantastiques poulettes volent la vedette à nos Coqs qu’on espère aussi affamés pour décrocher ce grand Chelem qui leur tend les bras.

Car nos Bleus sont les grands favoris cette année, malgré des cas de Covid en pagaille qui ne devraient pas entacher leur destin dès la réception des modestes Italiens, puisque toutes nos stars ont réintégré le groupe, ce dimanche.

Au programme* de la 1ère journée du VI Nations, dès le vendredi 4 février, avec les Bleuets :

         France U20 – Italie, à 21h      (Equipe TV)

Puis le samedi 5 février :

         Irlande – Pays de Galles, à 15h15

         Écosse – Angleterre, à 17h45

Puis dimanche 6 février :

         France – Italie, à 16h             

 (*) Tous les matches (sauf U20) sont retransmis par les chaînes de France TV

En parallèle, le TOP 14 proposera sa 17ème journée, toujours sans ses internationaux.

Au programme* donc, dès le samedi 5 février :

         Perpignan – Toulouse, à 15h                    

         Lyon – Stade Français, à 17h                    

         Montpellier – Pau, à 17h

         Racing 92 – Brive, à 17h       

         Biarritz – La Rochelle, à 18h30             

         Toulon – Castres, à 21h05

Puis dimanche 6 février :

         Clermont – Bordeaux, à 21h05             

 (*) Tous les matches sont retransmis par les chaînes de Canal+

 

Du côté du TOP 16 féminin

Retrouvez les résultats*et le calendrier sur >> site FFR : competitions-elite-1-feminine

(*) Faute de suivi médiatique en direct, je ne commente plus les résultats

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Commentaires
P
Toulouse trébuche, Bordeaux exulte, La Rochelle hisse la grand voile, Le Racing étonne, Clermont est éteint, Montpellier se la pète, mais nous ne sommes qu'en janvier. C'est un peu comme la présidentielle, rien n'est définitif. Une tornade peut surgir.
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